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Jerem69tt
84 abonnés
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4,0
Publiée le 15 septembre 2016
Le grand Eastwood à encore frapper nous livrant un film de guerre intelligent du côté japonais et donc sans la vision classique américaine. En plus de cela, le film est incroyablement réaliste et presque poétique dans sa réalisation sous forme de récit et de lettres et grâce à sa BO discrète mais superbe. Le code d’honneur japonais et l’inutilité de la guerre sont mis en avant dans un film humain émotionnellement touchant. Un des meilleurs films sur la guerre.
IWO JIMA MON AMOUR. Mémoires de japonnais. L'autre point de vue de la guerre mais au final les hommes restent les mêmes. A chacun sa guerre, à chacun son patriotisme. L'honneur des guerrier vu par le classicisme Clint Eastwood. Une photographie fade, des dialogues maladroit et une version française ridicule.
Lettres d'Iwo Jima nous démontre s'il le fallait encore toute l'intelligence de Clint Eastwood dans son approche du cinéma. A ma connaissance, il s'agit du premier réalisateur qui a eu l'idée de faire deux films sur un même événement militaire en montrant aux spectateurs deux points de vue opposés. Après Mémoires de Nos pères qui traitait partiellement de la conquête de l'île d'Iwo Jima par les américains, dans Lettres d'Iwo Jima, le réalisateur nous fait découvrir cette bataille du point de vue Japonais. Une très belle et très noble manière de rendre hommage à une histoire peut traité au cinéma. Une autre belle surprise pour moi a été de découvrir comment Clint Eastwood connu pour sa ferveur et son patriotisme a réussi filmer avec tendresse cette histoire dont les stars sont pourtant les ennemis des Etats Unis.
Lettres d'Iwo Jima nous plonge dans l'enfer qu'ont vécu les soldats japonais qui ont été chargés de défendre l'île face aux Américains. Dépassés par le nombre d'ennemis ainsi que par sa supériorité technique, les soldats japonais victimes de la dysenterie et de la mal nutrition ont dû se battre pour défendre cette île. A travers ce film on découvre bien entendu les différences culturelles entre les Japonais et les Américains, mais aussi ce qui les rapproche. Lettres d'Iwo Jima nous amène à découvrir comment les soldats japonais terrés dans des tunnels qu'ils ont creusé ont vécu cette bataille et comment ils sont morts. Clint Eastwood s'est penché sur l'histoire de deux hommes. D'une part le Général Tadamichi Kuribayashi, un homme cultivé, innovateur et très pragmatique qui va opter pour une stratégie nouvelle afin de défendre son île et ce contre l'avis de ses officiers, et Saigo un jeune officier pas très patriote et qui comprend l'absurdité de sa présence sur l'île. L'histoire de ces deux hommes se confondent dans le film et nous permettent d'avoir le point de vue d'un gradé et celui d'un simple fantassin.
Un film sur le Japon sans Ken Watanabe est devenu une chose impossible, Clint Eastwood a donc décidé de lui donner un rôle à sa mesure en lui demandant d'incarner le Général Tadamichi Kuribayashi. Comme toujours cet acteur est magistral dans sa performance. Pour jouer Saigo, un acteur vraiment touchant que je ne connaissais pas Kazunari Ninomiya. Tous les acteurs de ce film sont japonais et si tous sont des inconnus, le réalisateur les a très bien choisi car ils sont tous remarquables.
Lettres d'Iwo Jima est un hommage au courage japonais ainsi que sa tradition millénaire. On peut bien sûr se poser la question de la véracité de tous les faits racontés et surtout se demander si Clint Eastwood n'a pas succombé à une vision quel que peu romantique de cette civilisation. On sent d'ailleurs que le réalisateur aborde de manière très poussé la question du suicide et on se demande s'il n'éprouve pas une certaine admiration pour ce déterminisme tout japonais. Mais si la question des motivations du réalisateur peut toujours faire débat, sa vision de réalisateur et de metteur en scène ne peut comme toujours qu'être saluée. L'esthétisme du film, la succession de plans magnifiques, la manière de filmer des acteurs tellement émouvants mais aussi d'une grande retenue et d'une grande pudeur, tout est marqué par l'emprunte de Clint Eastwood. Je pense d'ailleurs qu'aucun réalisateur n'a réussi à rendre un tel hommage au talent de Ken Watanabe. On peut sentir toute l'admiration de Clint Eastwood et tout le respect qu'il porte à cet acteur dans sa manière de le filmer. Bref si Mémoires de nos Pères m'avait laissé assez sceptique et alors que je regrettais certaines maladresses avec Lettres d'Iwo Jima, le réalisateur nous présente non seulement une histoire passionnante mais au delà de ça nous fait vivre une aventure humaine vraiment prenante.
Que reste-t-il de la célèbre bataille du Pacifique de l’ile d’Iwo Jima qui mit à mort 22 000 militaires Japonais et Américains en 1944 ? Des lettres personnelles reprouvées dans les cavernes où se réfugiaient les soldats nippons, en particulier celles de leur commandant, et grâce auxquelles Clint Eastwood réalise le déroulement de ce carnage. Vécu du point de vue des Japonais, souvent caricaturés, et livrant une résistance homérique face à la supériorité écrasante des envahisseurs US, on a pratiquement une version de Fort Alamo dans l’Empire du Soleil Levant. Au travers du vécu du commandant et d’un soldat, la sensibilité qui y règne peut paraitre parfois déroutante quand on y est étranger, mais parvient à nous faire comprendre les rouages humains et militaires, tant par leurs qualités morales et héroïques que par leurs excès patriotes, guerriers et suicidaires. Le tour de force historico-fictif est ici accompli par la complétude cohérente à Mémoires de nos pères, du même réalisateur à la même année, et narrant la même bataille du point de vue américain.
un cran au-dessus de mémoires de nos pères . le fait de nous montrer la même bataille du côté japonnais est une idée vraiment original !! certaines scènes sont choquantes ( quand les japonnais se suicident un par un ), mais l'motion ne monte jamais véritablement !! de même , clint eastwood étire trop son film , 2h15 c'est bien trop long et le rythme en patît
Sans écrire un roman, ce film est magnifique, aussi bien dans la forme que dans le fond, les actions sont superbes et le film très touchant, d'autant plus que cela retrace la réalité.
En bonus, le film à un lien avec "Mémoire de nos pères" . Que demander de plus ?
je n'avais pas vu ce film en salle et je le regrette, il est diffusé sur Canal Cinéma en ce moment, et je vous le recommande; Outre le fait que c'est une réalisation de Clint Eastwood donc toujours impeccable, dans l"image les plans la musique, les visages filmés, les larmes, mais surtout c'est un film magistral émouvant. La deuxième guerre mondiale vue du coté Japonnais, des hommes confinés dans des caves de tunnels , avec l'horreur du quotidien, les partages, les amitiés, la souffrance les dilemmes, et surtout le refuge dans des lettres à leurs proches qu'ils ne recevront probablement jamais mais si exutoires!!!!!!et l'honneur si précieux des japonnais et si compréhensible quand on est touché par leur fonctionnement leur mentalité leur civilisation, ces hommes si dévoués à l'extrême et du coup, on comprend leur logique, le suicide le seppuku si important et inévitable, seule issue!!!! libératoire et loyal. Ces soldats sont beaux sensibles touchants , et finalement pas si différents d'autres guerriers d'autres pays. il faut le voir , le cinéma nous apprend nous émeut nous bouleverse toujours et encore.
Après le sublime "Mémoires de nos pères", Clint Eastwood revient à Iwo Jima et son décor lunaire pour y filmer la bataille du point de vue japonais. Ce changement de perception implique naturellement de nouvelles thématiques, dont la plus intéressante est sans conteste le code de l'honneur japonais, à savoir mourir au combat en défendant jusqu'au bout l'Empire ou choisir une autre alternative, tout aussi honorable, qui est le suicide. Encore mieux écrit que le premier film du diptyque, "Lettres d'Iwo Jima" tire son émotion des différents choix que font les personnages pour garder leur honneur et aussi des souvenirs qui jaillissent et qui font prendre conscience aux soldats d'un passé peu réjouissant qui anticipe l'horreur du front. Et si le paroxysme émotionnel n'atteint pas l'intensité stupéfiante du final de "Mémoires de nos pères", le film touche par sa tristesse permanente, une tonalité qui reflète la position du cinéaste sur la guerre: celle-ci ne fait pas s'opposer des ennemis mais avant tout des hommes, contraints de se battre les uns contre les autres parce que leur pays respectif le leur a ordonné. Un film magistral porté par des acteurs prodigieux, à la mise en scène maîtrisée mais jamais étouffante, parce que la caméra refuse de surplomber les personnages mais, au contraire, les encadre et les accompagne, comme une preuve indéniable du respect que leur témoigne Eastwood.
Lettres d'Iwo Jima est un film de guerre qui raconte l'histoire des Japonais qui pendant la seconde guerre mondial devait défendre une ile. Alors la reconstitution est impeccable, le respect de l'histoire doit être parfait et Clint Eastwood a eu le mérite de tourner le film en japonais. Mais comme la plupart de ses films, la mise en scène est trop académique ce qui donne vraiment un coté chiant au film et c'est dommage parce que tout est parfait mais une mise en scène trop académique plombe le film et c'est pas les quelques tentative de shaky cam/ camera a l’épaule (ou on ne voit absolument rien mais ça doit être fait exprès pour montre le bordel des affrontements) qui va ajouter du dynamisme. Et la musique militaire a la trompette au début ça passe mais tout le long ça devient vite lourd.
Ce film mérite d'être vu pour le côté historique, les films du côté des Japonais sont assez rare donc ça mérite d'être vu (surtout qu'il ont un rapport a la guerre et a la mort très différent de nous ou des américain) mais le film est quand même très ennuyeux.
Une belle saleté de guerre. Ici, nous sommes côté japonais avec son lot de souffrance et de fanatisme. Une culture radicalement différente de la culture occidentale, mais toujours humaine. Intéressant et rare de voir le côté japonais. Aucune pitié n'est possible. Ne dit-on pas que l'innocence est la première victime de la guerre ? Très bonne réalisation. On ne s'ennuie pas : Des combats et de nombreux dialogues stratégiques ainsi que de soldats : Leurs pensées, la vie antérieure, d'où ils viennent et comment ils vivent et compte mourir dans l'honneur. Superbe.
Une première heure plus que banale, facilement sauvée par la suite grace à des acteurs et une musique très émouvants, dans un film subtilement écrit racontant une histoire tragique.
Le complément parfait de "mémoires de nos pères". Eastwood regarde ici la bataille d Iwo Jima du point de vu japonais. S il s interrogeait sur l héroïsme dans le film "américain" cette notion est ici totalement différente tant la culture du devoir est présente dans l armée japonaise qui voit la défaite comme une honte et qui préfère se suicider que d être pris par l ennemi. Le film a aussi le mérite de nous montrer un autre point de vu sur la seconde guerre mondiale et sur ses hommes sacrifiés pour une bataille perdue d avance. Les scènes de bataille sont une nouvelle fois très spectaculaires mais on sent bien que Eastwood cherche surtout à s intéresser aux hommes qui l ont vécue. Les acteurs sont vraiment impeccables, une œuvre à voir dans son ensemble.
Second volet du dytique sur la bataille d'Iwo Jima durant la seconde guerre mondiale. Le premier est intitulé "Mémoires de nos pères". C'est une belle leçon sur l'inutilité et la tragédie de la guerre. Ces films sont pleins de sens. Leurs réalisations sont soignées et époustouflantes tout en sobriété et assez grandioses sur les scènes de bataille. C'est très intéressant d'avoir ces 2 approches des différents côtés au contraire des films de guerre plutôt manichéen en règle général. Les approches dans les 2 films sont assez différentes tout autant que ce qui y est dénoncé. Les deux films sont très complémentaires et il ne s'agit en aucun cas d'un remake vu de l'ennemi. Le fond traité est le même, tout le reste est différent. Plus que des films, ce sont avant tout des devoirs de mémoires pour tous ces soldats sacrifiés et c'est réalisé de main de maître