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    Le Violent
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    AMCHI
    AMCHI

    5 042 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2023
    Il y a des gars qui comme ça ont l'air plutôt sympas au premier abord mais qui ne faut pas trop agacer sinon il devienne violent. C'est le cas de Dix Steele, un scénariste d'Hollywood joué par Humphrey Bogart dans Le Violent réalisé par Nicholas Ray.
    Ça débute comme du bon polar noir pour virer vers une romance entre le scénariste et sa voisine jouée par Gloria Grahame. Elle tombe amoureuse de lui bien que la police le soupçonne d'avoir tué une jeune femme (avec qui il travaillait sur un nouveau scénario), son passé de personnage irascible le dessert.
    J'ai trouvé que le premier tiers du film est la meilleure partie, la romance est moins passionnante à suivre même si le réalisateur ne tombe pas dans une banale histoire d'amour car il utilise une approche psychologique avec Bogart qui lutte contre ses excès de brutalité malgré le fait qu'il est enfin trouvé le vrai amour.
    C'est un bon film, c'est juste que le suspense et l'aspect noir marquant les premières minutes sont délaissés au profit d'un récit plus classique et moins tendu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 283 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2023
    Dixon Steele (Humphrey Bogart) est un célèbre scénariste hollywoodien en panne d’inspiration. Il est suspecté d’avoir tué l’employée d’un restaurant revenue un soir chez lui à son bras pour l’aider à écrire l’adaptation d’un livre médiocre qu’il n’avait pas eu le courage de lire. Mais le témoignage d’une voisine, Laurel Gray (Gloria Grahame), le disculpe. Bientôt se noue une idylle avec elle, qui lui redonne le goût de l’écriture. Mais Dixon cache un fond anxieux et paranoïaque qui resurgit à chaque occasion et hypothèque le bonheur du jeune couple.

    "Le Violent" est un chef d’œuvre oublié, éclipsé par "Boulevard du crépuscule" de Billy Wilder et "All About Eve" de Joseph Mankiewicz qui sortirent la même année et traitaient d’un sujet à la mode à l’époque : les coulisses de Hollywood. Il a pour héros, ou plutôt comme anti-héros, un scénariste interprété par Humphrey Bogart qui était alors au sommet de sa gloire et qui accepta pourtant le rôle antipathique d’un homme pathologiquement jaloux et violent.

    Le film est l’adaptation d’un polar de Dorothy Hughes, une auteure à succès elle aussi reléguée dans l’oubli, "In a Lonely Place", traduit en français sous plusieurs titres, "Tuer ma solitude", "Un homme dans la brume" et même "Le Violent". Nicholas Ray, qui n’avait pas encore tourné "Johnny Guitare" (1954) ni surtout "La Fureur de vivre" (1955) mit dit-on beaucoup de lui-même dans le personnage de Dixon Steele, lui aussi rongé par ses démons intérieurs. Il confia le rôle de Laurel à Gloria Grahame qu’il avait épousée deux ans plus tôt et dont il était en train de divorcer (elle avait été surprise en fâcheuse posture avec le premier fils de Ray, qui avait alors treize ans à peine).

    "Le Violent" n’est pas un polar. L’enquête sur le meurtre de Mildred Atkinson n’en constitue pas le sujet essentiel. C’est une description quasi-clinique de la pathologie de Dixon : une anxiété incontrôlable qui l’entraîne aux pires excès. On parlerait aujourd’hui de masculinité toxique et on ne lui consacrerait certainement pas un film.
    Topaze87
    Topaze87

    6 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2023
    Un bon film noir qui repose principalement sur la présence de Humphrey Bogart, mais qui présente tout de même certaines longueurs.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2022
    D'une grande densité réflexive ce film réussit à équilibrer divers enjeux et genres sans se perdre en inutiles digressions. Alliant enquête policière pervertie par la conviction du commissaire, douce romance inespérée virant à une illustration de l'emprise paranoïaque et dessous du monde de la création scripturale ce drame tourne lentement au thriller avec brio grâce à l'interprétation sans faille d'un charismatique couple de cinéma ainsi que d'une mise en scène dynamique et d'une narration efficace bien que froides. Sans didactisme sont illustrés l'insidieuse dangerosité du doute ainsi que l'aspect malsain de la (faussement) virile violence. Une magistrale démonstration!
    JCADAM
    JCADAM

    3 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2021
    Policier sympathique, mais sans grande surprise pour l'époque. Le film est assez bon dans l'ensemble mais ne passionne pas plus que cela. Après le scénario est maîtrisé, porté par un excellent Bogart dans la peau d'un scénariste violent, et par l'apport d'un noir et blanc parfaitement utilisé qui ajoute une tension palpable jusqu'à la fin. On retiendra surtout le film pour la prestation des acteurs et non par son histoire qui n'as rien de surprenante.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 405 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2021
    C'est peut-être un sacrilège de dire cela mais Bogart a plus d'atomes crochus avec Gloria Grahame dans Le Violent qu'il n'en a jamais eu avec Bacall. Tous deux ont atteint leur apogée à l'écran et le film est totalement brillant. Le meilleur film de Bogart reste Casablanca mais celui-ci vient juste après. Grahame souvent bonne est absolument géniale dans cette performance plus subtile et plus sexy que tout ce que je lui ai vu faire ailleurs. Il y a une scène sans paroles dans un bar qui a plus de chaleur que presque toutes les scènes de n'importe quel film. Ce film est presque un chef-d'œuvre et le genre de rôle que les grandes stars n'entreprennent presque jamais. Dixon Steele est assez peu sociable et Humphrey Bogart l'incarne parfaitement et sans narcissisme...
    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2021
    Quand "In A Lonely Place" devient "Le Violent"... Les distributeurs français n'étaient vraiment pas tributaires d'un bon niveau d'anglais. Enfin, tout cela n'est rien, finalement, puisque le titre français correspond très bien au film. Un film que je voulais d'ailleurs voir depuis des années, mais, à chaque fois, il y avait quelque chose qui me faisait manquer l'occasion. Cette fois, rien n'a perturbé mes plans et punaise que je suis content de l'avoir vu ce film. Mon attente est entièrement satisfaite. Ce film est une vraie mécanique qui tourne à plein régime du début à la fin, bon, il y a bien deux ou trois moments légèrement creux, mais ça n'entrave pas la bonne marche de l'oeuvre de Ray. Si bien que, dès le premier plan, on sait que ça va coller, il ne peut en être autrement. L'histoire est solide comme du béton armé et est passionnante jusqu'à la dernière seconde. Le final, débutant spoiler: au moment de la soirée de fiançailles chez Paul
    , est superbe. Les toutes dernières secondes sont une conclusion parfaite. Cette peinture au vitriol des dessous hollywoodiens a aussi pour autre point fort la chance d'être portée par un acteur au sommet de son art : Humphrey Bogart. Dans "Le faucon maltais", "Key largo", "Le port de l'angoisse" et "Le grand sommeil", il faisait du Bogart et il faisait très bien, mais dans "Le violent", il ne fait pas du Bogart, il compose et livre sa plus belle performance d'acteur, il campe un personnage aux multiples défauts, mais qui fascine et qui impose un charisme des feux de Dieu. Lorsqu'il est submergé par ses pulsions violentes dans le final, il se fait carrément flippant. Et, c'est accentué par la mise en scène de Ray appliquant un jeu d'ombres et de lumières sur un visage rendu buriné par l'âge, les cigarettes, l'alcool et les années de travail. Face à lui, Gloria Grahame est sans doute la seule actrice qui a été capable de lui tenir réellement la dragée haute. Bogart avait pour coutume dire "vous avez devant vous l'acteur qui a tourné le plus de navets dans l'Histoire du cinéma", en admettant qu'il avait raison, bon nombre d'acteurs auraient tué père et mère pour avoir un "Violent" dans leur filmographie.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Un polar, un film noir qui glisse peu à peu vers le mélo. Dès les premières scènes, le portrait du personnage principal est brossé : magnifiquement incarné par Bogart et son charisme, il est ténébreux, lucide, cynique, … et violent. Sa sensibilité, réelle, est enfouie. Ce scénariste est un marginal dans le milieu Hollywoodien dont il conteste les règles de fonctionnement (dénoncées par ce biais par Nicholas Ray). Les dialogues sont assez jubilatoires et les scènes sont brillamment traitées (l'interrogatoire de police qui se transforme en déclaration d'amour). Un film bien écrit, dans lequel les interrogations (voire le suspense, comme dans "Soupçons" de Hitchcock) sur la nature du personnage et l'évolution de la relation amoureuse, l'emportent sur l'intrigue policière (la résolution du meurtre), et bien conclu par une dernière scène aussi belle que désenchantée.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Dans ce film où Nicholas Ray dit-on a projeté sa propre existence, il faut aussi voir les démons de Bogart qu’il incarne royalement dans ce personnage ambigu , célèbre et irritable, qui se voit suspecter du crime d’une jeune femme qui venait de sortir de chez lui . Plus que dans l’action, c’est dans la réflexion et la psychologie que ce polar s’acharne sur ce suspect possible en l’affublant de toutes les qualités du tueur intelligent et qui trompe son monde, et surtout sa petite amie Mais rien dans sa vie ne laisse entrevoir une faille quelconque même lorsqu’il mime la façon dont la fille a été tuée. C’est un scénariste, il a de l’imagination et sait la mettre en scène ce qu’il fait devant son copain flic et sa femme inquiète par une telle attitude. Malgré son titre « Le Violent » est avant tout un film sur la confiance et la suspicion que Nicholas Ray pose en énigme permanente dans le va et vient de ce tout Hollywood dont on ne voit jamais l’envers du décor. Un grand classique du genre, qui s’éloigne des stéréotypes, et se rapproche de la vérité
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2020
    Nicholas Ray se confronte avec "Le violent" aux codes prégnants du film noir (la femme fatale, la violence sous-jacente, la psychologie trouble des personnages) et ne parvient pas tout à fait à les détourner. Autant il s'approprie le western avec brio quand il réalise le sublime "Johnny Guitare", autant il peine à signer un film véritablement singulier avec "Le violent". Le film contient néanmoins d'intéressantes idées, et la plus belle d'entre elles est de donner un rôle presque à contre-emploi à Humphrey Bogart. Habitué à jouer des personnages tout en contrôle, Bogart est cette fois dans la peau d'un homme qui feint de se maîtriser mais qui est en fai toujours sur le point d'exploser, se soumettant à de terrifiants accès de violence. Cette manière de jouer à la fois l'élégance apparente et la rage soudaine infuse le film d'une habile complexité scénaristique et instaure un doute vicieux dans la tête du spectateur. En effet, alors qu'il semble évident que le personnage est innocent – on ne voit vraiment pas pour quelle raison ce scénariste aurait tué cette serveuse –, on ne peut s'empêcher de le soupçonner parce que son comportement est aussi incompréhensible qu'effrayant. spoiler: Et la prouesse d'écriture du film est de retarder au maximum le moment de vérité pour acter la séparation du couple central autour d'un autre motif : Dixon n'a pas tué la serveuse mais il est tellement dangereux qu'il est impossible pour Laurel de vivre avec lui.
    Sans parvenir à s'écarter des codes du film noir, Nicholas Ray signe toutefois un long-métrage haletant dont l'issue ne peut être que dramatique.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Un scénariste hollywoodien de réputation violente est soupçonné de meurtre. Un grand film noir et psychologique porté par l'interprétation magistrale d'Humphrey Bogart (double du réal Nicholas Ray).
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    919 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Le film est intéressant avec cette dualité entre le comportement violent de l'homme qui effraie la femme et cette enquête dont on ne sait pas le fin mot.
    Ray filme le doute qui laisse tout possible dans la tête des deux personnages !!!!
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    217 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Un film noir aux accents plus dramatiques que purement policiers, où Bogart fait des étincelles en incarnant un personnage trouble dont la violence sous-jacente explose souvent à tort et à travers. Le récit est efficace et bien rythmé, même si le déroulé est un peu trop facile parfois on se laisse prendre au jeu et le film évite assez habilement les écueils du manichéisme pour distiller une réelle ambiguïté avec un certain talent, la mise en scène se voulant sobre (la plupart du temps) et accompagnant très justement le jeu des acteurs. Un film aussi solide qu'efficace.
    bobmorane63
    bobmorane63

    154 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un film que j'ai moyennement apprécié réalisé pourtant par le cinéaste Nicholas Ray qui a fait quelques chef d'oeuvres dans sa filmographie comme "La fureur de vivre" ou "Johnny Guitare" mais avec "Le violent", la mayonnaise n'a pas trop pris !! La qualité majeur de ce long métrage, c'est la grande prestation d'Humphrey Bogart que j'ai trouvé une fois de plus excellent ainsi que la dernière partie qui réveille mais en dehors de ça, j'ai trouvé ce long métrage beaucoup trop bavard avec des dialogues entre les personnages qui n'en finissent plus, l'histoire tourne en rond et la mise en scène de Nicholas Ray n'est pas terrible pour un polar de cette période là d'après la guerre ou le genre polar se produisait beaucoup à l'époque. Humphrey Bogart a une riche filmographie , si vous ètes fan comme moi de ce grand comédien, celui-ci est déconseillé de mon point de vue.
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    La première demie heure est un peu raté. On a du mal a voire que Bogart est violent malgré une légère scène de violence, nicolas ray aurais du réaliser des scène qui explique cela. Mais la deuxième partie sauve le film.
    Bogart impécable dans ce role qui lui va a merveille.
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