Hulk : Le Road Trip Vert qui Manque de Jus
Ah, "L'Incroyable Hulk," ou comme j'aime l'appeler, "Le Tour du Monde en 80 Gammations." On zappe les origines d'Hulk plus rapidement que ma connexion internet un soir de pluie. Bruce Banner est là, il court, l'armée le suit comme des poulets après un ver de terre. On est plus dans un film de super-héros, c'est plutôt un épisode de "Où est Charlie?" avec un budget explosif.
Le scénario? Plus prévisible qu'une série Netflix annulée après une saison. Les rebondissements sont aussi bien ficelés qu'un pull tricoté par ma grand-mère sous acide. On a des méchants qui réussissent plus par chance que par compétence. Le général Ross fait des choix qui frôlent le QI d'une boîte de conserve. L'idée de ne pas prévenir ses hommes que Banner peut devenir un colosse vert destructeur est aussi brillante que de tenter un barbecue dans un orage.
Betty Ross, la scientifique qui alterne entre "Einstein en Jupons" et "Fashion Police en Cavale." Parfois, elle sauve le monde avec son cerveau, et d'autres fois, elle organise des séances photos en pleine chasse à l'homme. Rien de tel qu'une pause mode pendant une fuite, hein? Bruce est traqué, mais attendons qu'il ait le bon look avant de filer.
Le rythme du film est aussi effréné que Flash après une double dose d'expresso. Pas le temps de s'ennuyer, surtout quand Hulk entre en scène. Les effets spéciaux sont plus impressionnants que mon excuse pour ne pas aller à la salle de sport. Et sérieux, c'est le Marvel le plus sérieux? Même Deadpool était moins graveleux à côté.
Le compteur d'accidents, l'idée qui rend les accidents prévisibles aussi palpitants que le dernier épisode de "Qui veut gagner des millions." Le caméo de Tony Stark à la fin est comme un bonus post-générique, le dessert geek après un repas de super-héros.
En conclusion, "L'Incroyable Hulk" n'est pas un fiasco, mais c'est comme une pizza sans fromage – ça manque de quelque chose. Entre les gaffes, les situations téléphonées et les choix capillaires discutables, le film aurait pu être meilleur s'il avait été aussi bien écrit que le dernier épisode de "Breaking Bad." Je le recommande quand même aux fans du géant vert, mais ne vous attendez pas à une expérience aussi mémorable que la première fois que Chewbacca rugit.
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