Derniers Avis : 24 mesures - Page 3

De bonne choses pour un premier film, mais tout n'est pas parfait. Le film est noir, sans aucun message d'espoir. Les histoires qui s'entrecroisent sont très inégales, la faute à un scénario assez restreint qui laisse plus de place à l'interprétation qu'à l'histoire. La première moitié dominée par un Benoit Maginel excellent est de loin la plus intéressante, ensuite le charme opère moins surtout avec l'histoire de Marie, plutôt ratée. Caméra à l'épaule, plans serrés, le réalisateur retranscrit parfaitement la détresse des personnages, mais il en abuse notamment dans les multiples scènes de discothèque, moins réussies. La bande son est parfaitement adaptée, même si parfois elle rend certains dialogues à peine audibles. A suivre.

Un film bancal et inégal . En effet , Lespert digère mal ses références ( celle de Taxi driver crève les yeux ! ) , le scénario souffre de longueurs et le film n'arrive pas à se sortir de certains clichés ( en gros , les prostituées prennent toujours de la drogue ) . L'acteur-réalisateur aurait du faire un meilleur montage . Reste Benoit Magimel et Sami Bouajila , parfaits .

Bon film pour adolescent parisien en quete de desespoir. Sinon oubliez cet ecueil d'un acteur imature qui se complait dans un long video clip sans scenario et sans aucune lueur d'espoir. La violence c'est bien si elle sert un projet sinon c'est inutile. Seul bon point le casting, Magimel mis a part.

Raté et c'est dommage, car Jalil Lespert possède un vrai regard, et sa mise en scène caméra à l'épaule change de ce cinéma de jeunes vieux qui ennuie au bout de 10 minutes. Mais des interprêtes habités (Lubna Azabal en tête)et quelques scènes fortes ne suffisent pas à combler un cruel manque de rythme et un scénario plein de défauts (ces 1h30 durent, durent !) . Bref un essai pas franchement réussi, mais on encourage le réalisateur à continuer...

si vous avez du fric a perdre,aller voir ce navet.

Est-ce un effet de mode ? Toujours est-il que les acteurs français sont de plus en plus nombreux à vouloir réaliser leur propre film. Après Guillaume Canet, Eric Caravaca, Vincent Pérez, Bernard Campan, Jean-Pierre Darroussin… voici Jalil Lespert qui lui aussi tente de passer de l’autre côté de la caméra.
Incontestablement, il a un univers expressif personnel, des idées sur le cinéma. Il semble tout de même qu’il a plus à dire sur la forme que doit prendre son cinéma que sur le fond : l’histoire est réduite à son minimum, on a l’impression de voir des personnages qui se heurtent les uns les autres avec l’espoir que de leurs rencontres surgira un récit.
Dans la façon de mettre en scène ces confrontations, il y a quelque chose à voir avec le jazz : accélérations brutales, ruptures de rythme, monologues joués comme des solos… par contre, les instants de calme ne sont pas très convaincants, manquant de poésie et ne donnant pas le temps de souffler.
Les acteurs donnent l’impression d’improviser, d’être un peu livrés à eux-mêmes : cela donne de très belles scènes (on a rarement vu Magimel avec un jeu aussi contrasté, sans donner dans la crispation) et d’autres un peu pénibles, versant dans l’hystérie pas crédible.
Au final, un premier film intéressant, risqué, et à moitié réussi : avec un scénario digne de ce nom, peut-être aurait-il été plus maîtrisé et plus passionnant, mais peut-être aurait-il été alors moins libre, moins expressif. L’équilibre est difficile à trouver.

Heureux ceux qui n'ont pas aimé ce film, qui se ressent plus qu'il ne se comprend. Rarement la douleur de vivre a pu être exprimé avec tant de justesse dans la rage brute et crue qu'elle peut provoquer. La rage est le versant du desespoir, un fil du rasoir les sépare, ce film reste du côté de la rage, de l'énergie sans nier l'autre versant. Merci à Jalil Lespert, Sami Bouajila et Benoit Magimel (incroyable de justesse et de sincérité) et aux 2 formidables actrices que je ne connaissais pas. Il est a la fois effrayant et rassurant de voir que la nouvelle génération d'acteur (à laquelle j'ajouterais notamment Roschdy Zem et Marie José Croze) sait être le reflet des douleurs autant que de la rage de vivre de notre époque. On ne peut qu'admirer leur intégrité artistique dans cette société de compromission médiatique.
Pour résumer un film qui se prend en pleine gueule, soit il fait résonner quelque chose, soit on le rejette complétement. On ne peut y rester indifférent.

Ce film est malheureusement un navet car il est noir, sombre, aucune vie, lent et ennuyeux. Jalil Lespert qui est un bon acteur et mignon en plus, devrait en rester à son metier : acteur pour continuer à nous plaire.

très glauque ! la 1ère partie est de qualité, mais ensuite, çà se gâte à l'arrivée du musicien. Quelle est le message de Jalil Lespert ? Est-ce un film sur le désespoir sans plus ?

Encore un acteur qui passe derrière la caméra. Le fait n'est pas nouveau. Jalil Lespert, excellent acteur au demeurant, nous offre donc un premier film qui a bien du mal à s'imposer et être à la hauteur de certain de ses aînés (Guillaume Canet, Zabou, Bernard Campan...). En effet, cette histoire de plusieurs personnages qui vont se rencontrer ou juste se croiser un soir de Noël peine à convaincre.
Très vite les images en elles-mêmes saoulent au sens propre : caméra à l'épaule, gros plans sur les visages en permanence, souvent floues...et pas belles. Bon déjà ça aide pas. Puis le scénario ne va pas au bout des choses. la multiplication des personnages fait qu'il ne s'attache pas vraiment à aucun. Quand on commence à être pris par l'un d'eux, il meure ou on passe à autre chose. Le film est noir et même très noir. Peu d'espoir se dégage de tout ça. Une succession de scènes, finalement sans aucun rapport les unes avec les autres, sans émotion, sans souffle, quasiment sans plus de vie. Le seul motif de satisfaction reste l'interprétation. Lubna Azabal est très convaincante et c'est la seule qui donne un peu d'émotion à l'ensemble, elle est vraiment étonnante, une belle prestation. Petite mais intéressante participation de Clotilde Hesme, on aurait aimer la voir un peu plus. Benoît Magimel est très consistant, malheureusement dans un rôle un peu court aussi.
Un premier film au goût d'inachevé donc. Quelque chose de stylisé, de noir et de froid, où seuls les acteurs sauvent un peu l'ensemble de l'entreprise. Dommage il y avait pourtant matière à quelque chose d'un peu plus consistant. On attendra la deuxième mise en scène de l'acteur pour se faire une idée plus précise. En attendant on reste un peu sur notre faim

15 spectateurs a la seance...10 au bout de 15 mn
je me retrouve seul a la fin du film....l histoire
des 4 personnages peut credible..les acteurs mal
diriges....premier film pour rien la musique de jazz
est tres belle

Je sors tout juste du cinéma, et j'avoue que 24 MESURES m'a retourné !
Le film, qui suit les histoires de 4 personnages lors d'un 24 décembre, est sombre, mais puissant.
Les histoires des personnages nous prennent aux tripes sans jamais nous lâcher un instant.
Et petit bonus, la présence d'Archie Shepp, jazzman excpetionnel, dans le film !
Vite, vite, que Jalil Lespert nous prépare un nouveau film.

Loin des films français mous et sans saveurs qui sont sortis quasiment chaque semaine cette année, 24 MESURES et Jalil Lespert nous offrent enfin une vraie promesse: celle d'un cinéma français inventif, puissant, intelligent !

Le film est en effet une belle leçon de cinéma, Jalil Lespert montrant notamment des qualités certaines de direction d'acteurs (ce qui ne m'étonne guère, vu qu'il a été impeccable dans chacun de ses rôles)

Chaque phrase de Lubna Azabal nous fait ainsi l'impression d'une claque en pleine gueule !!!

Bref, à voir absolument pour rattraper votre année de cinéma, 24 MESURES risquant fortement de terminer dans votre Top 10 (Top 5 ?) de l'année.