Derniers Avis : Exilé - Page 6

un western moderne, un vrai digne des meilleurs ... Allé johnny continue a nous faire réver

Alléluia, hosanna, Sergio Leone est vivant. Il s'appelle Jonnhy To et vit à Hong Kong. Enfin c'est du moins ce que l'on pourrait croire en voyant ce film tant le "Sergio Leone pour les nuls" y est appliqué avec soin. Tout y est, les plans larges, les gunfights archi découpés (celui chez le docteur/blanchisseur est un modèle de chorégraphie surréaliste), des malfrats poseurs, la fin rédemptrice, la ligne flou entre le bien et le mal, la très latine Macau comme décor et même le petit air d'harmonica, comme dans "Il était une fois dans l'Ouest". Un maitre qui copie un maitre fait-il un grand film ? Pas ici en tous cas. Un maitre qui copie un maitre fait-il un bon film ? Oui (timide), d'autant que J. To est vieux briscard qui sait compenser son manque d'inspiration par une efficace technicité. 2 étoiles donc mais 4 étoiles pour Suet Lam (Le Gros) qui s'illustre ici par la simplicité et la retenue de son jeu.

Il faut aimer les films complètement barrés, et les japonais savent bien les faire ;) C'est sympa, un peu humoristique, et surtout, très bien réalisé. Les chorégraphies d'action sont impeccables... Seul le scénario laisse à désirer, mais, on ne peux pas tout avoir :)

Spectaculaire, du vrai cinéma comme on l'aime! Un plaisir de se laisser embarquer dans ce western ironique par ces gars complètement barrés. En sortant, on a tout simplement l'impression d'avoir vécu une autre vie le temps du film.

excellent de bout en bout,et que dire des gunfights:une tuerie tous simplement.

Johnnie To est aux yeux du monde, sinon aux yeux de l’Europe, le cœur palpitant de Hong Kong. Maître du cinéma chinois avec sa maison de production, ses films sont tantôt des produits commerciaux nécessaires à sa survie économique, tantôt des œuvres d’un artiste qui peut s’accorder le luxe d’un polar intime. «Fong Juk» (Hong Kong, 2007) peut s’apparenter à une œuvre commerciale, bien qu’il y ait un certain plaisir intime dans le formalisme poussif et l’économie des dialogues. Le cinéma personnel du cinéaste est connu pour donner aux actions et aux profusions d’images plus à dire que les dialogues. L’intrigue a son charme, il provient de la confrontation de quatre amis gangsters avec l'organisme criminel duquel ils étaient membres. L’aspect potache de leurs mésaventures se confronte à la stylisation outrancière dont fait montre la réalisation. Les «gunfights» sont toujours l’occasion de chorégraphies dont l’impressionnante précision n’a d’égale que leurs improbabilités flagrantes. Une porte qui virevolte dans une salle de 15 m² devient l’opportunité pour To de produire un cinéma prodigieux. Et c’est bien le prodige paradoxal qui frappe l’œuvre. Car, et c’est une faiblesse récurrente de son cinéma, To réussit à réaliser un film-soufflé par le contrôle parfait de l’espace et du découpage. Comme un soufflé, la mise en forme de son film nécessite une savante connaissance mais il suffit de creuser pour faire apparaître un vide décevant. To n’est pas blâmable, il n’est pas dupe quant à la valeur de son œuvre, il sait même user de ces défauts pour approfondir son côté insolite. La grandiloquence avec laquelle les corps se prêtent au jeu de la stylisation idéale permet de poser non plus un regard admiratif sur le cinéma de To mais enfin un regard délavé, simple et apte à l’humour. Mais enfin, convenons-en, ce regard a ses limites car même encore quand To se prend au sérieux, on ne peut supporter cette superficialité des mouvements, cette mise en statut des comportements.

C'est beau comme un Sergio Leone, mais ça se passe à Macao.

Mon coup de coeur 2007, un mélange de plans "westernien" a la sergio leone, une BO et des acteurs magnifiques, une mise en scene plus que réussie, le tout donnant une vraie identitée a ce film puissant, a voir absolument !

Exilé, un film mené par un chef d'orchestre malgré mon appréhension suite à la musique du premier opus the mission (attention reprise actuellement en cours par les studios américains...). Rien à dire entre le personnage qu'incarne Simon Yam, du charisme, de la fougue et de la colère qui se ressens jusqu'au fin fond de la chine. Les fans de John Woo (la partie faite à Hong Kong) ne seront pas déçus...

Quand Johnnie To, le meilleur réalisateur de polars contemporains, réunit une fois de plus ses acteurs fétiches pour utiliser les codes du western et une photographie crépusculaire afin de mettre en scène son nouveau film mafieux nous contant la classique histoire de la fuite de tueurs ayant désobéi à leur boss, ça nous donne cette magnifique curiosité visuelle. Si ses scènes de fusillades sont toujours aussi impressionnantes, on peut toutefois regretter que son scénario soit moins intense et plus confuse que dans ses films précédents.

Magnifique, il n'y a pas assez de superlatif dans la langue française pour qualifier ce film. La BO envoûtante, les quatre tueurs incarnés par des acteurs charismatiques. Peu de dialogues, on comprend tout au jeu des acteurs. La réalisation est parfaite. Le cinéma d'action vient de trouver un nouveau maître. Ce film est meilleur qu'election qui était déjà monumental, ici c'est quelque chose de tellement génial qu'il laisse sans voix. Tarantino (que j'adore) malgré son amour pour le cinéma ne pourra jamais faire un film d'action de cette trempe. Les fusillades ne laissent aucun répit au spectateur qui dévore son écran des yeux.

Interet de ce film ?
on en vient a prier pour qu'ils se mettent à parler!!! franchement mauvais...ennuyeux au possible

Que dire qui n'ait déjà été dit? Exilé est un film grandiose, et ce à plusieurs niveaux : jeux d'acteurs, mise en scène, BO, photographie. Ici, dans ce décor méditérranéen qu'est Macao, Johnnie To transcende un genre pourtant éculé : le western. La tension est maitrisée, le charisme des acteur (Anthony Wong !!!!) est indéniable, le genre est transfiguré par l'inventivité des gunfights. Un film INDISPENSABLE, qui sait distiller astucieusement les moments de bravoure intenses et les temps morts décontractés. A conseiller à tous les amateurs de westerns, de films d'action made in HK, ou tout simplement aux simples cinéphiles que nous sommes, blasés des produits Hollywoodiens formatés et sans âme. Un pur chef d'oeuvre qui fait vraiment du bien!!!

Faut pas pousser Sergio Leone dans les orties ! L'idée d'un western made in Macao est a priori séduisante, à terme elle se résume à une ribambelle de clichés déja vus et usés jusqu'à la corde. Il y a bien sur le dépaysement, ce centre-ville portugais de Macao qui done le côté latin du film, agrémenté par une bande-son digne de Morricone, il y a bien sûr des visuels qui restent quand même époustouflants, comme le plan-séquence qui détaille la fusillade dans les esclaiers, au clair de l'éclairage urbain, du troisième étage au rez-de-chausée. Johnny Too sait bien filmer, dommage qu'il lui manque un scénariste car, dès la première demi-heure, on comprend que tous ces anciens amis d'enfance vont mourrir ensemble, avec les figures imposées par le genre (la "déconnade" dans le photomaton avant l'assault final, les blagues de cul, la bite au cirage au bord de mer etc.). Un film de genre, mais forcément déplaisant et qui se laise voir, mais qui sera vite oublié.

Johnnie To excèle dans l'art du film d'action, et il le prouve encore une fois avec un chef d'oeuvre appellé Exilé. Les acteurs sont excellents et voyage à travers ce film de façon spectaculaire avec des doses d'humour, d'action et d'émotions. Le tout très bien dosé par un réalisateur de génie sachant ce qu'il fait et qui le fait de manière grandiose.
Johnnie To reste le roi de l'action.