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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 juin 2008
Le spectacle offert par Johnnie To nous fait oublier rapidement l'intrigue un peu simpliste du film, avec une scène de fusillade extraordinaire au début, comme on en voit rarement. Un hymne à l'amitié avec un hommage aux films du grand Sergio Leone.
Un très bon Johnny To. Même si il a déjà fait mieux le film ce laisse vraiment voir avec beaucoup de plaisir, les références sont légions et la bande originale est vraiment jolie. Les acteurs jouent bien et le scénario est palpitant. Les Gunfight manquent parfois de lisibilité mais l'ensemble est à tomber et notamment la fusillade finale magnifique à tout point de vue. A voir pour les amateurs de Western modernes.
Exilé est un très bon film, Johnnie To nous prouve ici qu'il a encore tout son génie. Incontournable pour les fous de films d'action violents. Très bien filmé et réalisé, bref, à voir ABSOLUMMENT.
Le western post-moderne par Johnnie To : digne de Tsui Hark, John Mc Tiernan et Sam Peckinpah réunis. Tout simplement le film d'action le plus stupéfiant vu depuis TIME AND TIDE, voire depuis DIE HARD 3 ou même A TOUTE EPREUVE. Avec ici un supplément d'âme qui n'alourdit jamais le propos du film, mais renforce un peu plus un script déja magnifique, bourré de références élogieuses que Johnnie To transcende avec une classe éblouissante. Chef-d'oeuvre total, point barre.
Avec "Exilé", Johnnie To nous livre un film tout bonnement parfait, un film où chaque détail, de la BO au casting (grandiose)en passant par la mise en scène, est magistralement orchestré. En plus de ça, le prodige de Hong Kong inclus dans ce métrage, définitivement culte, un hommage vibrant aux Western Spaghetti, une parabole brute et émouvante sur la fraternité et l'humanité, ainsi qu'une oeuvre politiquement engagée et historiquement marquée, agrémentée d'une note d'espérance. Un pur chef d'oeuvre asiatique, une perle au niveau mondiale, et une des scènes de Gunfight les plus marquantes de l'histoire du cinéma.
Johnnie To nous signe là un très grand film, il y fait référence aux géants du cinéma et sutout du western comme Sergio Leone ou Sam Peckinpah. Les scènes d'action ou de gunfight sont très réussis. Je le recommande à tous!!( si possible regardez le en vo).
Des regards qui se croisent, un bébé qui hurle au fond d'une pièce, les cendres d'un cigare qui tombent, la lumière qui transperce les volets. Des flingues et de l'or. Le décor est planté. Une histoire de tueurs à gage, frères d'arme qui protègent une famille. Les plans sont fixes lors des duels et tellement rapide lors des fusillades qu'on ne sait pas qui tire sur qui. Un vrai western. Le dernier Sergio Leone remasterisé ? Ah non, c'est Johnny To qui fait des siennes. Moi qui avait eu du mal avec Election, là je fut ultra ravie par ces cowboys (sans cheval).
Le problème d'Exilé, c'est qu'il n'est qu'une grosse repompée des précédents films du réalisateur, et notamment les plus mauvais (je pense à The Mission en particulier). Alors on a toujours droit à la même ribambelle d'acteurs, plus ou moins bons et crédibles suivant les films ; ici ils sont mauvais. (certains rôles sont même parfaitement inutiles, comme celui du flic, qui ne fait rien pendant tout le film). To nous refait le coup des gangsters sympathiques et dévoués, usé jusqu'à la corde et qui ne marche plus, tous les clichés du genre étant présents. Comme le scénario est archi-classique et tient en peu de lignes, To étire ses scènes à l'excès (ralentis, etc.), notamment entre chaque phase d'action, et on est rapidement gagné par l'ennui. Quand aux scènes d'action proprement dites, elles sont tellement invraisemblables qu'elles n'impressionnent pas. Les dialogues sont du genre médiocre et on a l'impression de les avoir déjà entendu cent fois dans ses précédents films. Johnnie To a décidément bien du mal à se renouveler.
Ce cinéaste qui nous avait offert, il y a à peine quelques mois élection 1 et élection 2, oeuvres formidables qui plongeait le spectateur dans un univers où le réalisme était sa marque de fabrique nous propose dans Exilé une oeuvre poètique et absolument fantaisiste... Les fusillades se succèdent, les protagonistes survivent aux déflagrations comme par magie...Ce film m'a tout d'abord fait penser au films de John Woo première époque avec une valeur ajoutée plus poètique, plus tendre et plus silencieuse...Il est vrai que ces deux réalisateurs ont été influencés par Sam Pekimpah comme Tarantino et tant d'autres...Johnny Tu rend hommage à ce réalisateur mais aussi à Sergio Léone tout en restant au second degré... Ce film est par instant quasiment burlesque...La première scène de flingage qui finit par une réconciliation et une bonne bouffe est significative, la mort d'un des protagoniste principal est suréaliste par sa interminable résistance...Le parrain qui prend une balle dans les "couilles"ect, ect, ect... Ce film est par bien des aspects virtuose, attachant et surprenant...Enfin, ce réalisateur comme Kurosawa fait jouer sa troupe de comédiens de films en films...Ainsi, on retrouve avec plaisir des acteurs talentueux d'oeuvres en oeuvres...
Le nom de Johnnie To commence à laisser son empreinte au sein du cinéma international et notamment en matière de polar, son domaine de prédilection. Après Breaking News et la saga Election, il nous offre une fois de plus un film bien fichu grâce avant tout à ses principaux comédiens. Bien sur, Exilé regorge d’échanges de coups de feu et une action constante qui vous garantit de passer un bon moment. On notera une scène finale assez jouissive où la fumée des armes à feu se mêle aux éclats de sang ; cela me rappelle un peu le dénouement explosif et improbable du Syndicat du crime 2 de John Woo.
Exilé est l'un des plus beaux hommages aux grands maîtres du western que sont Sam Peckinpah ou Sergio Leone. Avec une virtuosité hallucinante, Johnny To signe un pur chef d'oeuvre.Le film débute en beauté avec une scène d'ouverture digne d'Il était une fois dans l'ouest avec une tension accrûe et un premier gun fight grandiose.Le ton est donné: l'histoire sera simple,certes, mais pour laisser place à une mise en scène parfaitement maîtrisée. C'est là qu'on reconnaît les talents d'un grand cinéaste. Comme dans Breaking News, les gangsters à priori en rapport d'adversité se retrouvent autour d'une table, car il n'y a rien de mieux qu'un repas festif en amis(ou ennemis). L'amitié et l'honneur sont des valeurs propres au western et chères au réalisateur hong kongais depuis the Mission. Malgré la violence, Johnny To nous montre finalement le parcours funeste d'une bande de potes qui ont trop joué avec le feu. Les deux personnages féminins, opposés (une mère vengeuse et une pute avide) sont deux autres vecteurs du genre chéri du metteur en scène de Election,et, a priori anodins, s'avèrent en vérité très importants. On a jamais autant vu de scènes d'anthologie: la gun fight dans le dôme, puis dans les voiles virevoltants, ce qui apportent un certain lyrisme épique, mais aussi dans la campagne désertique de Macao, avec cette scène picaresque, où apparaît un flic as de la gâchette, personnage emblématique de la coolitude, qui ferait presque passer Eastwood pour un amateur. Les hommages aux classiques fusent: La horde sauvage, Butch Cassidy et Le Kid, Apportez moi la tête d'alfredo garcia...Et j'en passe. Chaque plan est un sommet d'esthétique avec ces tons de lumières ahurissants, sans oublier la musique très "Morricconienne" avec l'harmonica berçant. Johnny To n'oublie pas l'humour avec l'absurdité de certaines scènes, ce qui rend ces références au cinéma européen bien plus subtiles que Tarantino.Personnages icôniques,peu de dialogues et beaucoup d'action= pur chef d'oeuvre
Il y a beaucoup de virtuosité dans le film de Johnnie To. On y retrouve de multiples influences, de Peckinpah à Tarentino, mais avec une touche personnelle très "HongKongesque". Les premières scènes mettant face à face les protagonistes en mal de réconciliation sont un modèle du genre. Les fusillades se terminant en carnage sont sublimées en une chorégraphie presque poétique. Ce n'est peut-être qu'un cinéma de divertissement, mais le plaisir du spectateur est au rendez-vous.
Jonnie To ou le western moderne rural revisité. Meilleur opus de ce réal. en duel avec The mission. Esthétique (même poussive) du gun fight. Narration très contruite ou chaque huis clos est utilisé pour les moindres recoins de son espace. Parmis les réal; qui découpe déjà son film lors du tournage, il nous offre un opus, d'une violence baroque esthétisée. Tout semble beau (impossible peut-être mais beau), jouant non des codes puisqu'il se les dessine lui même de sa propre "patte". Histoire banale d'un chassé croisé non stop, où il se permet de passer de l'humour noire à l'émotion en faisant un détour par le ballet visuel d'hommes sur le chemin de la perdition...On se laisse ainsi porter par sa mise en scène, fluide, belle, découpée et réflective dans son fond lié à sa forme...on aime ou pas toujours est il qu'il réussit à inventer qq chose de nouveau de ce style de cinéma...
Il y a tellement d'humour dans ce film que l'ambiance bizarre qui en émane parvient à donner une dimension autre à la vie de Hong Kong et ses truands. On a finalement un vrai western avec des vrais moments de cinéma où le temps s'étire ou s'accélère, des idées de plans jamais vues.