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Un visiteur
2,5
Publiée le 22 juillet 2007
Hum. Nous voici devant un film d'action assez classique : des tueurs à gage se retournent contre le boss. Si à ce niveau rien d'exceptionnel, les acteurs sont très bons, les décors géniaux, les gags très drôles, mais la musique inexistante et les quelques longueurs perceptibles pendant le film baisse la qualité générale.
Un film intéressant, mais qui n'a rien d'exceptionnel.
La mise en scène nous rappelle celle du grand Sergio LEONE.La réalisation est soignée. Un film réussi signé Johnny TO qui confirme un style et un talent rare.
Je me faisais une joie d'aller voir un film qui sorte de l'ordinaire (pour moi), et j'ai été bien déçu. Comme le disais un autre internaute : le film est une succession de clichés et j'ai failli me lever et partir à 2 ou 3 reprises. C'est une histoire de gros flingues et de douilles qui tombent sur le sol ...
Exilé n'a malheureusement pas la dimension métaphorique de Élection et reste purement formel. Même si Johnnie To est un bon faiseur, l'intérêt du film est donc très limité.
"Macau, 1998. Trois tueurs à gages venus de Hong-Kong débarquent pour liquider celui qui les a trahis". Tout est dit dans le synopsis, même le superflu. Comment résumer l'ennui que j'ai éprouvé en regardant ce film d'une affligeante pauvreté ? Décidément et même après réflexion, je crois qu'il n'y a rien à retenir. C'est d'ailleurs avec raison que je me suis doucement "exilé" de la salle
Le début fait un peu penser à celui de Kill Bill, version mecs, où une scène d’action vertigineuse voit un règlement de compte amical se terminer en un repas où les esprits s’apaisent… Et ce n’est là qu’une des trouvailles jubilatoires parmi tant d’autres contenues dans ce film. Johnnie To traite ici un énième polar, si cher au cinéma asiatique, il y ajoute toutefois une originalité formelle celle de traiter le tout façon western, musique, décors, photo ambrée et clins d’oeils aux grands classiques du genre (les 7 Samouraïs, westerns spaghetti…) compris. De cette horde sauvage, se dégage une réelle empathie, le quatuor d’acteurs est franchement excellent et attachant. Plus encore, il faut ici mettre en avant la mise en scène puissante, stylisée et chorégraphiée au millimètre. Le film oscille entre respect et maîtrise absolue des codes de l’honneur et de l’amitié et une dérision intentionnelle franchement hilarante sur certaines scènes. De plus il nous réserve de plus un bouquet final époustouflant. Johnnie To, dans un mélange des genres pour le moins iconoclaste frappe fort et signe un film raffiné franchement jubilatoire.
On lit parfois que Johnie To serait le successeur de John Woo. Içi, ce n'est en tous cas pas évident -ou peut-être l'élève surpasserait-il le maître? S'il fallait chercher une filliation, elle serait évidemment du côté de Sergio Leone. Ces personnages impassibles, en manteau sombre, immobiles ou se déplaçant lentement, leur ambiguité, l'alternance de tension dramatique et de moments humoristiques -tout cela évidemment nous rappelle le grand Sergio. Surtout lorsqu'ils se retrouvent au milieu d'une carrière, décor minéral qui n'a rien d'exotique. D'ailleurs, Macao ne ressort en rien non plus de l'exotisme extrême oriental.... Pourtant le sud est asiatique est bien là - à d'autres instants on pense à Kurosawa, aux films de yakusai. Alors pourquoi chercher des filiations? Johnie To est juste ce qu'il est, un énorme talent. A côté de lui, Tarantino fait pâle figure; c'est à la Corée et à Hong Kong que le "film noir" classique tient sa survie, même si içi il prend des allures de western. Le scénario est beaucoup moins touffu que celui des "Election", ce qui n'est pas un mal. Nos quatre mercenaires (deux chefs tueurs et leurs porte-flingues respectifs en fait) sont employés par un chef mafieux pour liquider un de leurs anciens amis, Wo; l'un des deux chefs est fermement décidé à le faire; la cruauté du mafieux et la présence de la jeune femme et du bébé de Wo les pousseront, après la mort de Wo, à se sacrifier pour défendre la veuve et l'orphelin. On n'oubliera pas la jeune femme égrennant son chapelet en allaitant son bébé pendant que dans la pièce à côté, on défouraille allégrement, ni sa rage après la mort absurde du jeune mari. Et on espère voir bientôt des réalisations plus anciennes de To, inédites en France (ou du moins peu distribuées)
Un western de Hong-Kong sauce Léone jubilatoire meme si l'ensemble parait un peu foutraque.Les scènes d'action sont très réussies et l'humour est souvent présent.La scène du médecin restera un grand moment.
Beaucoup de jus de tomates, pleins de Bing Bang Bong et quelques moments où on sourit : voilà le coktail à déguster dans le noir climatisé ! Ca se regarde mais faut pas en attendre plus. Bon été !
Ce film d'action est magnifique en tout point...ou presque.Le scénario n'est pas parfait,et il aurait mérité plus de travail,plus de précisions,ce qui aurait fait un grand bien au film qui ne souffre que finalement de cette histoire bâclée. Néanmoins,l'interprétation des acteurs est excellente,en particulier celle de Anthony Wong et Simon Yam qui sont au dessus du lot.On sent bien que ces deux là sont de grands acteurs et n'ont plus rien à prouver tant ils excellent dans le maniement de toutes les facettes de la personnalité de leurs personnages respectifs.A ce sujet,Simon Yam est tout simplement charismatique en parrain de la mafia locale.Et il a la classe qui va avec!La façon dont il interprète son personnage est un pur régal pour les yeux,car on y voit son personnage à la fois sérieux et jouant aussi les enfants gâtés.Son personnage de parrain aime jouer les capricieux, tel un enfant gâté qui a prit l'habitude de casser tous ses jouets et qui en redemande encore.Tony Wong de son côté, interprète son personnage de tueur à gages tout en finesse,avec une pincée d'humour qui se rejoint avec celle de ses collègues,assassins comme lui.Mais ici,ce n'est pas de l'humour noir,mais plus de l'humour bon enfant entre des amis d'enfance devenus tueurs à gages.Ce qui change des traditionnelles films de gangsters où l'humour noir est omniprésent et la recette qui les caractérise. Enfin,la réalisation en lui-même est tout simplement fabuleux!Dans ce registre,tout est parfait.On sent que Johnny To n'a de leçons à recevoir de personne en terme de scènes d'action. Les scènes de fusillades et les plans en ralentie sont d'une beauté à coupé le souffle.On a l'impression par moment que certaines scènes d'actions viennent d'ailleurs, d'une autre planète certainement, tant elles sont imaginatives et spectaculaires, comme par exemple cette scène où l'un des tueurs s'amuse à faire peur deux policiers en faisant valdinguer une canette dans leur direction!Film d'action à voir absolument.
Si Election nous faisez doucement croire à du Melville réincarné en la personne de Johnnie To, Exiled nous rappelle que ce dernier est aussi un inconditionnel du Western spaghetti. Certes, il en reprend les codes, scénaristiques, mais aussi les backgrounds et gestuelles, abuse des clins d'oeil, mais ceci non sans y ajouter sa pâte. Une pâte qui s'affirme et renaît de ses précédentes expériences : triades, effets de style, prises de vue étonnantes, noirceur et gunfights font ici très bon ménage. La bande d'acteurs fidèle à Johnnie To est en pleine forme, avec toujours l'iconoclaste et énorme Simon Yam. Si du côté scénar on est bien sûr en-dessous du dernier Election, le film gagne en dynamisme et les fans de Spaghetti devraient si retrouver. L'image et la photographie sont superbes, avec le plus que peut apporter Johnnie To en originalité. Et l'on démarre balancé entre un Mon Nom Est Personne et Le Bon La Brute Et Le Truand, pour clore majestueusement et ironiquement façon La Horde Sauvage. De l'anticonformisme sous influence : virvoletant et frimeur, tragique et attachant, Johnnie To est avec Exiled légèrement en rupture avec ses précédentes oeuvres, mais toujours en très grande forme. Un film équidistant d'un Melville, par sa noirceur, d'un Pekinpah pour ses femmes et son issue, d'un Leone par son script-témoin, ses scènes cultes et son background stylisé et d'un ... Johnnie To, par ses antagonistes puissants, la présence de ses acteurs, son dynamisme et l'originalité de sa caméra : bref, de quoi passer un excellent moment. Johnnie To est en plein kif ces derniers temps !
magnifique western moderne asiatique. les personnages principaux affichent une dignité infaillible. proche du western spaghetti, Exilé transmet en plus un sens de l'amitié remarquable. la réalisation a réussi une véritable esthétique des scènes de fusillade. les plans lents alternent avec les scènes d'action et la bande originale finit de créer l'ambiance. à voir absolument!