Avis : Chloé - Page 9

bien que prévisible dés le début, ce film tient en haleine avec de bons acteurs...

Voilà un moment que je n'avais pas vu de "navet". Ce fut une belle période, mais comme on le dit souvent dans le monde sportif, toutes séries ont une fin. La série "sans navet" vient pour ma part de se terminer.

Car Chloé est tout sauf un bon film. Atom Egoyan et son scénariste enchaînent les clichés à une vitesse vertigineuse. Absolument tout est prévisible dans ce film, sauf la dernière qui parvient à voir un peu d'intérêt. Seulement voilà, sur une heure trente cinq de film ( hors générique ) n'en tirer qu'une vingtaine d'intéressante c'est trop peu ( et encore je suis gentil sur le "timing" ). Tout le "corps" du film est prévisible hormis la fin qui parvient à créer une ( petite ) "surprise" au moment où le spectateur commence à s'endormir. Cette partie, bien qu'ayant un sujet maintes fois traités au cinéma ( amour folie ), aurait put être vraiment géniale, mais non, finalement on retiendra juste qu'elle a eu l'honneur de nous réveiller.

Que dire de plus ? Des acteurs pas spécialement bon. Une mise en scène un peu "banale"... Un film à éviter !!! Surtout qu'en ce moment il y a mieux à voir...

Un thriller érotico-sentimental troublant et jubilatoire !! Chloé est un film à la fois angoissant et sensuel, sur les chemins tortueux du désir féminin. Le film doit énormement à l'interprétation de ses 2 actrices : Amanda Seyfried, délicieusement vénéneuse ! Et Julianne Moore, renversante ! De plus, la réalisation et la mise en scène sont parfaites, le suspence est constant et les scènes d'érotisme sont magnifiques. C'est tout simplement un beau film !!

On retrouve le duo Julianne Moore - Liam Neeson qu'il me semble avoir vu dans plusieurs autres films, notamment dans Non-stop. Il faut croire qu'ils vont bien ensemble. Et dans ce film, leur couple va devoir résister à l'intrusion dans leur vie privée de Chloé, un personnage mystérieux interprété par Amanda Seyfried. Julianne Moore est, comme souvent, remarquable dans le rôle d'une femme tour à tour vulnérable et manipulatrice. Ce film n'est pas inintéressant mais il soufre de quelques lourdeurs et longueurs. Et puis, j'ai trouvé que le rôle du fils était très mal interprété par Max Thieriot et, surtout, que son rapprochement avec Chloé sur la fin était la goutte de trop dans un film où tout se mélange mais où personne ne voit rien venir...alors que personnellement, j'avais très vite compris (pour ne pas dire immédiatement) que Chloé mentait à Catherine. Bref, un film moyen.

Pas mal et assez troublant. Si on passe l'aspect petit malheur sexuel de l'hyperbourgeoisie américaine l'histoire est assez originale et rudement bien joué.

Fut un temps où Atom Egoyan tournait des films très personnels, jusqu'à Ararat, qui même à moitié réussi, était passionnant. Dans Chloe, il ne reste que quelques atomes d'Egoyan, quand il parvient à créer une atmosphère oppressante dans ce porno chic, bien trop sophistiqué pour être honnête. Quelle idée d'ailleurs de faire un remake du Nathalie d'Anne Fontaine dans la prude Amérique, et pour parler de sexe, le petit doigt en l"air. D'ailleurs, Egoyan filme un peu les corps mais surtout les regards, ceux de Julianne Moore et de la somptueuse Amanda Seyfried (qui a une belle ligne). Le dérapage vers le thriller, dans la seconde partie du film, est une très mauvaise idée, exploitée façon Hollywood moralisateur et là, c'est le drame puisque plus rien ne fonctionne. Sur un thème très voisin, un certain Petri Kotwica, cinéaste finlandais, a réalisé en 2007 Musta jää (Black Ice), un véritable bijou de film noir, qui pousse les thèmes abordés dans Chloe jusque dans ses retranchements. Un temps programmé dans les salles françaises, sa sortie semble hélas reporté aux calendes grecques.

Plusieurs films s’emboîtent ici les uns dans les autres et ne sont, pour certains d’entre eux, pas forcément des plus subtils : le thriller hitchcockien sur fond de paranoïa féminine ne parvient à faire planer sur l’intrigue qu’une ébauche du mystère érotique qu’il aimerait disséminer, la faute à une surcharge d’indices tantôt prévisibles tantôt trop visibles. La romance interdite entre deux femmes dont l’une pourrait être la mère de l’autre – avec cet arrière-plan incestueux par l’intermédiaire de Chloe et de sa fameuse broche – intrigue mais manque de finesse. Il y a quelque chose, dans l’écriture d’Atom Egoyan, qui s’apparente trop à un exercice de rhétorique au terme duquel causes et conséquences auront été examinées et établies. Ce qui fonctionne, en revanche, c’est le portrait d’une femme à la fois mère de famille et impétueuse amante qui ne se reconnaît plus dans le miroir qui la voit chaque jour. Chloe, muse jugée parfaite, est en quelque sorte le reflet idéal mais inatteignable d’une jeunesse fanée, d’une distance avec cet homme qu’elle aime mais qu’elle n’ose plus séduire. Curieusement, donc, la suspicion d’adultère devient pour le personnage de Catherine l’occasion de concrétiser un fantasme : elle vit les comptes rendus effectués par la call-girl à la manière d’un roman érotique, explore son propre désir par les mots et les gestes d’une autre. C’est dire que le mari, subtilement incarné par Liam Neeson, constitue davantage une image tirée de l’inconscient de son épouse et sans cesse redéfini au gré des histoires à caractère sexuel ; son absence à répétition, ses retards et sa distance n’ont pour effet d’augmenter la puissance imagogène de ce désir, jusqu’au point de non-retour. Dès lors, la suspicion devient un adultère à part entière : « tu as l’air d’une fille qui a une liaison », lui confie l’une de ses amies. Le caractère à la fois épanouissant et destructeur de cette relation change Chloe en figure démoniaque, proche de la mante religieuse prête à tout pour assouvir sa passion. Sa disparition en guise de clausule, qui ne semble déranger personne et ne déboucher sur aucune enquête judiciaire, fait planer sur elle le revers de la médaille : le mari a recouvré son statut d’être humain, Chloe l’a perdu et est devenue une image. Pour orchestrer ce triangle du désir, Egoyan livre une mise en scène soignée où la froideur de l’architecture rencontre la suavité des corps et du décor de la chambre à coucher, pleine de coussins et de draps froissés. Il révèle également un goût pour la mise à nu des structures familiales qui, derrière leurs masques sociaux, nourrissent les pires hypocrisies. Porté par la très belle composition musicale de Michael Danna, le long-métrage souffre de défauts flagrants mais qui ont l’avantage d’enfouir plus profondément encore la puissance mélodramatique d’une femme confrontée à elle-même, à son âge mûr, à ses désirs toujours jeunes. Julianne Moore trouve là un rôle magnifique, tout en beauté et en fragilité.

du navet encore une fois de plus si vous voulez faire la sieste pendant 1h39 se film c'est l'idéal comme a l'hôtel ^^

Un film original il faut bien le dire, la mise en scène est réussite, le jeu et la personnalité des acteurs sont intéressants.
Dommage cependant qu'on comprenne presque dès le début à quel niveau se situe la manipulation, et que le personnage de Chloé ne soit pas très crédible, surtout à l'image du dénouement qui m'a plutôt déçu comparé à la bonne qualité de tout le reste du film.

Petit film sympathique à voir au moins une fois... Les acteurs sont bons, les actrices sont belles...

Ses critères et ambitions esthétiques n'ayant jamais été guidés par la réussite, la conivence, la séduction chaleureuse ou le soucis de plaire au pseudo critique Allocinéen, l'escapade hollywoodienne d'Atom EGOYAN décevra fatalement... Tel un clandestin, il se coule à merveille dans le moule, sans se renier à aucun moment (ni abandonner ses équipes techniques) et passe en contrebande tous ses bagages, thèmes, archétypes, structures, obsessions. Belle occasion d'initiation et d'introduction pour tout ceux qui n'ont jamais rien vu de lui, de s'immerger dans une part de son univers. Malheureusement, en plus d'avoir de plus en plus mauvais rapports avec le Temps, on vit à l'époque où presque tout le monde tient son savoir non d'un regard personnel ou d'expériences vécues en propre, mais un doigt sur la souris, et le cerveau disponible à tout gober, du coup les perroquets font leur sale travail et se contentent de copier-coller tout ce que la presse dit. Grace à eux on apprend que "Nathalie" d'Anne Fontaine est le maître étalon du genre, grand moment du cinéma français qui reste dans toutes les mémoires... dont ce film ne serait qu'une pâle copie inutile. Ils veulent bien le croire, adhèrent à la thèse, et la nourrissent. Mais... mais... tiens, ne serait-ce pas une des thèses du film ?

Très bon acteurs, histoire très orignal, la pression devrait être par contre plus présent des le début du film, le démarrage est un peu long pour un thriller et du coup on commence a être a fond et le film se termine dommage,
mais bon film a voir

Amanda Seyfried, Julianne Moore et Liam Neeson forment un trio génial, l'intrigue est bien menée... Bref c'est un bon film.

La psychologie de la sexualité traitée avec actualité

Quand un mari quinquagénaire a une relation adultère avec une jeune fille ,et laisse son portable proche de sa femme trompée, sans code, avec en 1 ere photo lui sa maitresse se serrant l un contre l autre qui le remercie pour une nuit d amour... on se dit que ce cliché est si nul que le film perd tout crédit