On est plongé dedans, ça c'est sûr. On aime ou on aime pas, ça c'est sur, mais quand on aime les films qui parlent de violence(s), on ne regarde pas les films de Gaspard Noé, on ne regarde pas non plus assassin(s). Le jeune perdu, le vieux qui semble si sûr de lui mais qui se sent bien seul aussi, et cette télévision toujours allumée. On se surprend même à la regarder à travers le film. On nous montre bien des choses, on en voit beaucoup mais les a-t-on bien regardées ?
La dernière partie du film m'a un peu surpris, mais il fallait bien que ce personnage aussi parte à la dérive, il l'a simplement fait à sa manière. Max lui, était déjà à la dérive, il n'a jamais vraiment compris.
C'était peut-être le plus facile, mais j'ai bien aimé le contraste entre chacun des personnages, ce qu'il apporte à l'histoire, ce qu'il apporte au sujet, sa position par rapport à cette violence, sa propre manière de l'appréhender. J'aurais voulu en savoir en peu plus sur chacun d'eux, mais ainsi on s'identifie plus facilement, cela évite d'en faire des cas sociaux, de trop les marginaliser.
Ce n'est pas un film très violent, ce n'est pas une violence gratuite. Elle ne détourne pas le film de...
Les plans sont choisis avec minutie, la musique n'est pas trop présente, la lumière est peut-être juste un peu enfermée, question de goût sans doute.
Le film coule de lui même, l'histoire suit son court, les évènements se dévoilent sous nos yeux. Meutres, crimes, violences, le sang qui coule, a flots ou par gouttes, les circonstances, la justice, le pouvoir, la fascination.
On a voyagé ce soir...