Derniers Avis : 8 mm - Page 16

Comme bon nombre de ses confrères, le père Schumacher tente d'aborder un sujet plus ou moins tabou pour finalement se rétracter et livrer une sage dénonciation bien moraliste et bien conservatrice des vices de notre société.
Schumacher essaye d'aborder le milieu des films malsains, les snuff movie, où des femmes se font violer, battre et même tuer.
L'enquêteur interprété par "Nicolas yeux de chien battu Cage" tente de découvrir si un film qu'il a entre les mains est sordidement réaliste ou bien la tragique vérité.
S'ensuit une enquête longue et pénible (pour le spectateur, on s'entend), où l'on suit de matière linéaire et ennuyante un privé rentrant dans ce monde anormal et malsain, lui, si bon père de famille aimant et homme rangé et d'une grande droiture.
On pense bien sûr à Appel au Meurtre dans le même genre d'idée et tout aussi raté.
Je regrette que Schumacher n'ai pas eut les tripes pour aller jusqu'au bout, et gâche un casting avec tant de grandes gueules du cinéma.
Faîtes l'impasse, vous ne perdrez rien.

En fin de compte, 8MM que j'attendais avec impatience est décevant. JoËl Schumacher, cinéaste il parait peu recommandable mais que j'apprecie en général s'est attaqué pour clore la décénie précédente à l'étrange phénomène dit de "snuff movie". Considéré par beaucoup comme un simple folklore, le snuffmovie sont de petites vidéos dans lesquelles on peut voir des meurtres filmés aprés actes sexuels violents. Destiné aux plus tordus d'entres nous et essentielment aux gens pourvus de beaucoup d'argent, la chose reste un mystère et sa véracité par encore prouvée, même si personelement je reste persuadé que "cela" existe. Le film de Schumacher met en vedette Nicolas Cage crédible en dectective privé secoué aprés la découverte de la fameuse bobine (8mm). Plongé dans le monde de la pornographie, N.Cage va aller de surprises en surprises (noeud de l'intrigue classique) jusqu'a ce qu'il décide de supprimer un par un les commanditaires et responsables de la vidéo. Cela nous renvoie a l'esprit trés réac du cinéaste qui avait déjà explorer cette logique de vengeance dans "Chute Libre", "Phone Game" ou bien "Le Droit de Tuer ?" qui explicitait plus clairement les ideaux vengeresque du cinéaste. Donc, intérréssant du point de vue de la récurrence d'idées chez Schumacher. Mais avant il faut suivre l'enquête, trop simplement mené même si l'esthétique est travaillé, un aspect formel qui rappel le S7VEN de Fincher... et c'est pour cette raison que 8mm décoit, car là où je m'attendais à une introsepction du monde de la pornographie, on à une enquête certe, noir par son environnement mais qui finalement ne fait que survoler le déjà vu. Le sujet ne semble pas intéréssé plus que ça Schumacher car ayant une envie plus pressante de filmer. Elevé ou rabaissé (comme vous voulez) le réalisateur du snuff au rang de diable grâce à un grand peignoir bien rouge était aussi une idée un peu grotesque qui représente le travail baclé qu'a effectuer J.S sur son film. Pour les amateurs de polar flippant.

Un film de droite pour gens de droite. Plus sérieusement, j'aurais mis une étoile pour les propos de Machine agonisant qui semblait élever le film au ras des paquerettes et non plus stagner dans l'exploitation pétrolifère de la connerie humaine... Mais les propos de ceux qui ont mis quatre étoiles sont tellement fades et viles qu'on ne peut que louer une si faible note à un film moraliste (" prends toi ça méchant méchant" résume assez bien le film).

Voilà un film qui sort de l'ordinaire : du noir, un scénario original, une violence calculée et contrôlée, une brutalité juste et du suspens du début à la fin.
Enfin, il faut aussi retenir la prestation de Nicolas Cage qui est parfaite.

Film super glauque agrémlenté d'image insoutenable qui se veut dénonciatrice des SNUFF movie.
Malheureusement le film dénonce mal le sujet en passant à l'écran que les images les plus violentes sans avoir l'intention de les éradiquer mais plutôt de s'en servir en plongeant dans ce milieu pervers.
Au final, on se retrouve dans une véritable chute aux portes de l'enfer dont Nicolas Cage se débat pour survivre.
Bon film à voir pour dénoncer la cruauté des faits.

Nicolas Cage a déjà joué dans des films excellent (Lord of War ou encore Les associés) comme dans d'autre, un cran vraiment en dessous.

Ici Joël Schumacher joue aux montagnes russes et nous fait passer d'un niveau à l'autre. Une première partie, haletante et vraiment prenante qui laisse présager du meilleur. Seulement, plus le film avance , plus nous tombons dans le « convenu » malgré certaines scènes plus intense que les autres.

Nous avons donc un résultat correct avec quelques scènes « chocs » et une incursion dans le monde de la pornographie « extrême »

A noter la bonne prestation de Joaquin Phoenix que nous retrouverons bien plus tard dans l'excellent « La nuit nous appartient ».

C'est un bon film relatant de fait inquiétant qui sont la violence pornographique. Comme tout film avec Nicolas Cage, on ne peux qu'aimer son interprétation. Conseillé!

Un film inégal. Le début laisse pourtant présager quelquechose de génial mais on retrouve bien vite la réalité dés qu'on a passé la moitié du film. Vraiment dommage.

Du bon nicolas cage :ce n'est pas son meilleur film mais il mérite une bonne note : l'action st présente, mais c'est surtout l'enquête qui est bien amenée. Je ne sais toujours pas pourquoi le choix du titre ?

(Lire cette critique risque de dévoiler des moments clés du film, donc à ne pas lire si le film n'a pas été visionné.)

Très bon film selon moi, que j'ai vu deux fois et qui mérite tout de même une certaine réflexion.
En lisant les mauvaises critiques, je pense qu'il a été mal compris et que la violence des images n'a rien arrangé à son interprétation. Ici la violence pornographique, le voyeurisme maladif, le sadisme sont dénoncés et évoqués comme des faits purement et tristement relatifs à l'homme.
Ici, rien ni personne n'est épargné, rien n'est propre (Excepté l'image de l'innocence liée à l'ignorance caractérisée par l'épouse du détective ainsi que par son enfant.) Cela va de la mère de la victime (Contente que le héros ait chatié les coupables, alcoolique et dépressive) jusqu'à Machine, le fils à sa maman, jusqu'au héros. Il n'y a ni bon, ni méchant: Ce film est un noir portrait de la nature de l'homme et ne prone aucune morale de "juste vengeance". Le détective est même un lâche, et "n'ose" pas tuer un des coupables du meurtre de la jeune fille: Il a besoin de toute sa rage et de sa rancoeur pour arriver à devenir (Comme il l'exprime lui même) un monstre ayant besoin d'être sauvé.
Ce n'est bien évidemment pas un film à montrer à tout le monde: Il ne dispose d'aucune morale, et est plus à regarder comme un noir portrait de société.

Histoire sympathique (sans pour autant être d'une grande originalité), jeu d'acteur plus que convaincant, film délicieusement sombre et glauque. A voir absolument pour les amateurs du genre !

Excellent film. Comme quoi, la "presse" se trompe souvent, et il ne faut pas toujours se fier à cette dernière.

Ce film raconte l'histoire d'un détective privé, Tom Welles, au départ comblé par sa femme et sa fille, qui se retrouvera à la fin plongé au coeur d'un enfer temporel : pornographie clandestine, pédophilie, snuff-movies... Il montre à quel point on peut être blasé par l'argent : au point de payer pour filmer cette jeune fille, une fille anonyme aux yeux du monde, mais étant aux yeux de sa mère et de Tom Welles une personne très importante. Le "méchant" du film, Machine, est en fait un "garçon à sa maman", celle-ci fréquentant l'Église : il faut se méfier de tout le monde malgré les apparences. Le personnage de Max est aussi à souligner : travaillant pour subvenir à ses besoins dans ce milieu contesté qu'est la pornographie, il se retrouve pris au piège, et tué à cause de l'excès de zèle de Tom Welles. Ce film met en avant les sentiments primitifs et incontrôlés des hommes, non seulement les mauvaises pulsions sexuelles mais aussi la colère des hommes face à des situations incomprenables (Tom Welles qui assassine violemment Eddy).

Excellent film, cependant son sujet est assez sensible et il est bien entendu réservé aux plus de 16 ans.

un tres bon film, injustement critiqué par la presse pour une sois disant morale malsaine ou immoral. Le film est tres original de par le theme abordé : les snuff movie. mythe urbain ou réalité c'est dans ce contexte que nous suivons nicolas cage descendant dans ce sombre milieu en quête de vérité. Ce film est veritablement scotchant et on meurt d'envie d'en decouvrir la fin.

Film très très long assez laborieux,l'idée de base paraît interessante mais le film ne fait que survoler le sujet hélas! On reste dans le superficiel avec du trash mais aucun fond, aucune reflexion!
Bref le scénario est décevant, les acteurs aussi, la transformation de Nicolas cage en justicier et la fin est tres pitoyable

Film que j’avais regardé étant plus jeune et qui m’avait marqué voire choqué, dans le bon sens du terme.
8 mm est un thriller dont la noirceur côtoie le gore. Schumacher signe une œuvre relativement subversive où il met en évidence que devant tant de violence et d’horreur l’homme finit lui aussi à sombrer dans la violence qui est le seul moyen de sublimer sa haine et sa souffrance d’un monde obscène. Nicolas Cage est, comme dans toute sa période de tournage des 90’s, charismatique et remarquable ; aussi le personnage joué par Joaquim Phénix est intéressant.

On peut noter que le thème central du film à savoir l’univers porno-gore n’est pas à mettre sous les yeux de n’importe qui. Et comme le souligne Joël Schumacher dans le film, lorsqu’on choisit d’ouvrir certaines portes, les conséquences sur l’esprit et l’équilibre mental de l’individu sont irréversibles.