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Julien L.1976
1 abonné
22 critiques
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4,5
Publiée le 6 juin 2018
Après le fameux "K-19 : The Widowmaker" sorti en 2002, Kathryn Bigelow réalise de nouveau un film de guerre avec "Démineurs" (titre original : The Hurt Locker). Dans ce registre, nous avons connu (par le passé) une pléthore de longs-métrages, mais le secteur du déminage n'avait été, jusqu'ici, que très rarement (ou occasionnellement) abordé. "The Hurt Locker" nous plonge dans l'univers de la guerre d'Irak de 2003 (également connue sous le nom de "seconde guerre du Golfe"). Le personnage principal, en l'occurrence, le sergent première classe William James (Jeremy Renner), dirige une équipe de démineurs au sein d'un service d'élite de l'armée américaine. Le quotidien de ces militaires est particulièrement périlleux et difficile, car ils sont contraints (tous les jours ou presque) de désamorcer de nombreux engins explosifs (conçus de façon machiavélique par l'ennemi) dissimulés de manière aléatoire (ou stratégique) sur le territoire irakien. La mise en scène est de très haut niveau, Kathryn Bigelow parvient à transporter le spectateur dans la peau de James (on se demande où se situe la limite réelle entre l'insouciance et l'anticipation du risque en règle générale), la tension est omniprésente et nous inhibe tout au long de l'histoire. Le suspense lors de chaque intervention est à couper le souffle, la réalisatrice démontre par la même occasion que nul ne peut s'improviser démineur par hasard. Kathryn Bigelow (c'est ce que nous apprécions, entre autres) ne tombe jamais dans le piège du patriotisme à outrance (et des clichés lourdauds), ce qui contribue notamment à garantir la crédibilité et le réalisme de son œuvre. Jeremy Renner, sergent au caractère bien trempé et sensationnel dans son rôle de tête brûlée, nous rappelle sans cesse l'importance (et la prépondérance) du domaine psychologique, incontournable dans ces missions atypiques.
franchement pas terrible. Un classique du film ricain patriotique. La façon de filmer pour s'y croire devient insupportable, ça bouge, ça zoom, ça dezoom... bref j'ai perdu ma soirée.
Originale comme intrigue de guerre, le métier de démineur n’est pas de tout repos en situation délicate sur le terrain de conflit, des bons moments d’action et du suspense.
Avant qu'il eu le film "Il y a t'il un pilote dans l'avion?" on devais sans doute dire que le scénario est mauvais. Mais aujourd'ui c'est plutôt, "il y a t'il un scénariste dans la salle?" Dés années a ne pas le voir et au final le film nous montre un métier, mais hélas il y a pas de fil conducteur. Et dire qui a été primé aux Oscars
Excellent film qui nous immisce merveilleusement bien dans la guerre en Irak avec une équipe de démineurs. La mise en scène est excellente et on arrive à nous retransmettre la pression de chaque intervention. Jeremy Renner est une nouvelle fois excellent.
Nouveau film de Mme Bigelow qui se fait rare au cinéma. Depuis Point Break, il s'agit d'une réalisatrice que j'aime suivre car celle-ci a beaucoup de talent. Pas déçu avec ce film qui nous permet de suivre une équipe de démineurs en Irak. Nombreuses seront les péripéties des soldats et de nombreuses questions ils se poseront. Aucun temps mort, des acteurs magnifiques (même Renner qui n'est pas un top selon moi), une mise en scène efficace et soignée. Pour public averti car la tension est constante tout au long du film et on ressort avec le sentiment d'avoir vraiment la chance de pouvoir vivre en paix dans notre pays. Bref : du grand art les démineurs !!
"Le suspense insoutenable" vendu sur l'affiche est un leurre, croyez moi. Déjà, après avoir lu le titre et rencontré nos héros, difficile de ne pas imager en trois minutes ce que pourrait être le film. Américains jouant les victimes et héros d'une guerre, à postériori, très discutable. On ne va pas refaire le film et lui trouver des qualités qu'il n'a pas. Néanmoins, Kathryn Bigelow touche du doigt ce qui aurait été vraiment intéressant et à développer d'avantages : la condition mentale des soldats qui subissent l'horreur de la guerre au quotidien. En cela je vous conseil "Ni le ciel, ni la Terre" de Clément Cogitore, qui semble être vers quoi la cinéaste américaine a voulu se diriger.
Pour Kathryn Bigelow, se focaliser sur le métier particulier de démineur lui offre la possibilité de mettre en scène des scènes d'action flamboyantes, de créer un suspense insoutenable : une bonne recette pour un cinéma qui carbure à la tension et au mouvement permanent. La cinéaste a d'ailleurs bien compris la méthode, en tout cas pendant une bonne heure, où il ne se joue rien d'autre que des opérations de déminage dans lesquelles évoluent la relation du trio central James-Sanborn-Eldridge. Mais la psychologie est réduite au minimum, simplement présente pour déterminer les forces et faiblesses de chacun, et apparaît autant dans les brefs moments de pause que dans l'action, ce qui prouve la capacité folle de Bigelow à faire émerger l'intime de la violence. Il ne faut donc pas ressentir comme une déception le virage opéré par le film dans sa deuxième heure, qui fait davantage apparaître les troubles mentaux de ses personnages, en particulier ceux de James – interprété par un Jeremy Renner habité – qui dépasse clairement ses fonctions de démineur par une obsession croissante pour la guerre, par une vengeance illégitime. C'est sur ce point que le film passionne, par la distance qu'il instaure avec son personnage principal en faisant de lui un fou. Car si James veut se venger de la mort d'un gamin qu'il pensait connaître, il se révèle que le soldat s'est trompé sur l'identité du cadavre trouvé. Le démineur emmène alors avec lui ses équipiers dans une descente aux enfers qui est aussi celle d'un film se faisant de plus en plus crépusculaire. Pour revoir la lumière, James n'a qu'une seule option, celle de rester sur le terrain (il est de toute manière incapable de se lier à sa famille), de revêtir sa tunique en oubliant qu'il peut mourir à n'importe quel moment : un autisme qui rejoint la citation apparaissant à l'ouverture du film, qui présente la guerre comme une drogue. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le propos de "Démineurs" en fait un objet certes spectaculaire mais surtout terrifiant.
C'est un bon petit film honnêtement. C'est pas vraiment un thriller, c'est pas vraiment un film d'action, c'est pas vraiment un drame... C'est un peu tout en même temps et c'est ça qui le rend incroyablement efficace. Les acteurs sont clairement dans le bon ton! Sauf un petit peu Jérémy Renner qui appuie un peu trop son jeu par moment (après c'est son personnage en même temps). Les scènes ou des bombes doit être désamorcée sont toujours excellente et surprenantes (les résultats sont toujours pas les mêmes). C'est grâce à ce côté aléatoire que le suspens est toujours là! Bref, un très bon film à voir!
Malgré une belle réalisation et mise en scène qui nous fait ressentir la terrible tension présente dans chaque mission de déminage, le rythme est trop lent et monotone pour complètement captiver l'audience. Le film ne souffre pas de fioritures mais ça en devient malheureusement répétitif. C'est sûrement ça la guerre, plus répétitif que ce que l'on pense. Il y a également des relents patriotiques inutiles et malvenus.
Bon ben je vais encore passer pour le rabat-joie de service parce que le film est encensé par tout le monde, il a eu je ne sais combien d'oscars, etc... Alors, OK c'est bien filmé, OK c'est bien réalisé, mais ça n'empêche que je suis resté complètement insensible et hermétique à ce film. Ca ne m'a pas intéressé du tout. Je me suis ennuyé ferme. Ca n'engage que moi.
L'intérêt principal du film est de montrer le quotidien de la population locale et des démineurs dans un Irak dévasté. La tension se ressent vraiment, ainsi que la pression psychologique de la situation. Au-delà de ça, je m'attendais à quelque chose de bien plus prenant ou extraordinaire vu tout le battage médiatique et l'avalanche d'oscars.
Demineurs a connu un large succès aux oscars en raflant six statuettes et ce succès est loin d'être immérité. Kathryn Bigelow pose un regard neuf sur la guerre en la présentant comme "une drogue". Avec une grande modestie, la réalisatrice s'attache à montrer l'adrénaline que provoque la guerre chez les soldats qui en deviennent vite dépendants. Le récit monte en puissance au faire et à mesure pour montrer toute la complexité de la naissance de ce sentiment chez les soldats. De plus, Kathryn Bigelow réussit un véritable tour de maître en maintenant pendant deux heures le spectateur en haleine par une tension constante et un suspense haletant. Certes on peut taxer le film de pro américain et on peur lui reprocher de ne pas remette en cause l'intervention américaine au Moyen-Orient mais ce n'est ici pour moi pas le propos du film. Kathryn Bigelow cherche à retranscrise une réalité peu évoquée et elle offre un film d'action rondement mené et doté d'une intelligence rare et en cela, le film est une réussite.
Démineurs est un film de guerre, ou plutôt Démineurs est la guerre. Pas d'intrigue secondaire, ni de pseudo-romance. Juste le guerre, terrifiante, violente mais aussi euphorisante. On ressent parfaitement toute la tension lors des scènes de déminage.La réalisation est de très haut niveau, les scènes de combat sont très bien rendues, l'action est fluide. Enfin un film d'action où les plans durent plus de 2 secondes! L'action est donc très facilement compréhensible. Ce film est donc une grande réussite, peut-être souffre-t-il d'une certaine répétition mais qu'importe. Ce film a pour ambition de mettre le spectateur dans la peau d'un démineur et cela est pleinement réussi. En ressortant du film, on a l'impression de s'être pris un mur dans la tête tellement le suspens est maîtrisé. Démineurs est plus qu'un film, c'est tout simplement la réalité! A voir de toute urgence!