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    Le Point de non-retour
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Point de non-retour" et de son tournage !

    Sur les lieux du crime

    Le Point de non retour a été l'un des premiers films tournés dans la prison d'Alcatraz après sa fermeture en 1963.

    Avec l'aide de Lee Marvin

    C'est Lee Marvin, conquis par le style visuel du premier film de John Boorman, Sauve qui peut, qui a imposé le cinéaste pour tourner Le Point de non retour. L'acteur aidera aussi le réalisateur à tourner Duel dans le Pacifique.

    Un réalisateur et un scénariste très proches

    John Boorman et le scénariste Alexander Jacobs (I) ont travaillé ensemble sur trois films: Sauve qui peut, Le Point de non retour et Duel dans le Pacifique.

    Un contrôle total sur le film

    Le réalisateur John Boorman craignait qu'on ne lui laisse pas faire son film comme il l'entendait, très audacieux dans la démonstration de sa violence. Mais il s'est aperçu avec bonheur que toute l'équipe du film lui a fait une totale confiance: "Dans son contrat, Marvin avait droit de regard sur le scénario, la distribution et l'équipe technique. Lee dit à la MGM qu'il me transférait tous ces pouvoirs (...) A la tête du département du montage il y avait Margaret Booth: elle avait travaillé pour eux depuis plus de 40 ans (...) et on la craignait terriblement. Or elle aimait beaucoup les rushes du film. (...) Elle était un peu mon alliée et elle a insisté pour qu'on me laisse travailler à ma guise".*

    * Déclaration extrait du livre John Boorman: un visionnaire en son temps de Michel Ciment (Paris, Calmann-Lévy, 1985).

    Walker à San Francisco

    Le Point de non retour devait originellement se tourner à San Francisco. Mais John Boorman trouvait que les décors n'allaient pas avec l'ambiance du film: " Les couleurs en étaient pastel, douces, romantiques. Un endroit très beau, mais l'antithèse de ce que je voulais mettre dans mon film. (...) Je voulais créer ce monde vide et aride et Los Angeles convenait."*

    * Déclaration extrait de John Boorman: un visionnaire en son temps de Michel Ciment (Paris, Calmann-Lévy, 1985).

    Un film haut en couleurs

    "Il y a une scène dans un bureau vert avec des meubles verts et sept hommes portant des costumes verts, des cravates vertes et des chaussures vertes. Je n'ai rien vu de ce genre depuis Le Magicien d'Oz! Ce film est insortable et nous allons nous couvrir de ridicule". C'est en ces termes que le chef du département décoration a signifié au reste de l'équipe qu'il se dégageait complètement du projet. Pourtant, John Boorman croyait beaucoup à son film et était sûr de son coup: il savait comment jouer avec les couleurs des décors: " (...) Le film était très stylisé, chaque séquence était d'une couleur, et l'on traversait tout le spectre du début à la fin, passant des couleurs froides aux couleurs plus chaudes." explique-t-il*.

    * Déclaration extrait du livre John Boorman: un visionnaire en son temps, de Michel Ciment (Paris, Calmann-Levy, 1985)

    Boorman brouille les codes

    Le Point de non retour est souvent considéré comme un film qui a renversé les codes du polar. Le réalisateur John Boorman bouscule la linéarité du récit et filme en contre-plongée un Lee Marvin déambulant dans un couloir dont les pas résonnent comme dans un rêve éveillé. Sorti au même moment que le Bonnie and Clyde d'Arthur Penn, ces deux oeuvres ont révolutionné le genre et ont inspiré des réalisateurs comme Quentin Tarantino ou Steven Soderbergh.

    Les codes du thriller selon Boorman

    La première mouture du scénario ressemblait énormément au Grand sommeil d' Howard Hawks. Même si John Boorman aime les films tirés de l'oeuvre de Raymond Chandler, il explique pourquoi il a voulu changer certains codes: "Quand vous les revoyez, vous constatez à quel point ils dépendent du dialogue. Bien que vous pensiez à eux comme des thrillers au rythme rapide, ils sont en fait assez lents (...) L'intrigue est toujours un élément embrassant dans un thriller. Vous avez besoin d'elle, mais pas énormément."*

    * Déclaration extrait du livre John Boorman: un visionnaire en son temps de Michel Ciment, (Paris, Calmann-Levy, 1985)

    Walker, symbole de l'Amérique corrompue

    Pour John Boorman , le personnage de Lee Marvin est un "catalyseur qui révèle la corruption du monde"*: en s'attaquant aux gangsters qui lui ont pris sa vie, le personnage révèle une société pourrie de l'intérieur.

    * Déclaration extrait du livre John Boorman: un visionnaire en son temps, de Michel Ciment (Paris, Calmann-Levy, 1985)

    Dure répétition

    Durant une répétition du film dans la maison de Lee Marvin, ce dernier frappa si fort John Vernon, que l'acteur en pleura.

    Remake

    Une nouvelle adaptation du roman de Donald Westlake, Comme une fleur (The Hunter), a été tournée en 1999 par Brian Helgeland sous le titre de Payback.

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