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Saintenoy Samuel
3 abonnés
207 critiques
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4,5
Publiée le 23 juillet 2023
Il y a eu de sacrées morceaux au cinéma dans les années 90 et ce "American History X" en fait partir au même titre qu'un "Seven", "Les Evades" ou "Les Affranchis". Un film choc interprété avec force par un Edward Norton complètement habité par son personnage et Edward Furlong, le héros de "Terminator 2". Le message est subtilement ammené. Un incontournable à voir au moins une fois.
Ce film fait partie de mes films préférés car il est tout particulièrement marquant. Il raconte d'une part toute la haine du personnage de Deren Vinyard, envers les minorités présentes aux États-Unis dont principalement les afro américains. Et d'autre part l'influence qu'il a sur son frère : Daniel Vinyard.
Durant toute la durée du film l'on bascule entre le présent, où l'image est en couleur, et les flash-backs, où l'image est en noir et blanc. Le film est divisé en deux parties : la première étant celle dans laquelle les idéologies de Deren sont racistes et antisémites mais sont justifiés par le fait que son père ait été assassiné par un noir quand il était plus jeune. spoiler: Un père qui était déjà raciste comme on l'apprendra dans la suite du film. Dans la deuxième parti du film Deren ne pense plus de la même façon car après avoir été en prison il a compris la haine était réciproque entre les noirs et les blancs.
spoiler: Cependant et inévitablement il est trop tard, et Daniel qui est énormément influencé par les anciennes pensées de son frère, se fait tirer dessus dans les toilettes de son lycée par un jeune afro américain qu'il avait provoqué plus tôt dans le film. Cette fin est le symbole de cette haine mutuelle et comme l'a dit Deren chaque bonne rédaction se finit par une citation donc j'espère qu'elle vous plaira : 《 Tant va la haine vers l'autre, qu'à la fin la haine tue l'autre 》
J'aime tous les films que je regarde. Ici, on va dans plusieurs directions. Avant le "midpoint", il y a la scène la plus crinqué dramatiquement que j'ai vu depuis un bout. Quand même perturbant : probablement son point fort.
En général, le script est la force dans le film, je crois. Mais je peux comprendre ceux qui pourraient dire que la fin est tirée par les cheveux/prévisible et que la réadaptation sociale du grand-frère est basique voir trop simple pour une vraie réadaptation.
Un film d'une violence certaine qui remet en question, une magnifique interprétation d'Edward Norton et un message émouvant, la haine attire la haine et la violence ne résoud rien.
Pour son premier long-métrage sorti en 1998, le réalisateur britannique Tony Kaye frappe très fort avec une fiction percutante sur les dérives suprémacistes de certains groupuscules blancs américains. Plongé dans une famille lambda de Californie, on suit le parcours de deux frères appartenant à un mouvement néonazi. Des origines de leur radicalisation à leur repenti, l’histoire évoque avec une violence physique et morale les conséquences de ce racisme. La mise en scène est parfaitement maîtrisée et la prestation d’Edward Norton (« Fight club » notamment) reste vraiment saisissante. Bref, un film impressionnant démontrant habilement que la rédemption ne permet pas de tout effacer.
Ce film coup de poing est magnifique durant ces 2 premiers tiers durant lesquels nous sont contés par flashback au moment de sa sortie, les raisons qui ont conduit un skinhead a purgé une peine de prison pour meurtre. C'est dans ces scènes qu'Edward NORTON est hallucinant. Il faut voir son regard halluciné quand il est arrêté ! L'interprétation dans sa globalité est le point fort de ce film. On pourra regretter la rapidité avec laquelle les deux frères s'émancipent de leur haine raciale qui leur a été inculquée depuis qu'ils sont jeunes d'abord par leur père puis par un "gourou" nationaliste (superbe Stacy KEACH). Tout comme certains personnages sont abandonnés durant le développement du scripte ou juste évoqués oralement (KEACH, GOULD, STACEY...) Un film qui reste essentiel pour ce qu'il dénonce
Chef d’œuvre. Une œuvre puissante et dure développant parfaitement bien les idées étranges et méchantes que les hommes sont capables de développer dans leurs têtes selon leurs vécus
[spoiler]J'ai regardé le film en me disant que c'était non pas Danny qui allait mourir mais bien Derek, le grand frère. Le film aurait alors supposé une sentence divine de punition pour le racisme. Mais le propos du film a semblé jouer une symphonie différente et quand j'ai compris que c'était Danny qui mourrait pour les crimes de son frère il m'a semblé que le message de ce film était bien plus complexe, ne pas répandre la haine pour ne pas en bénéficier. Le film est passé du manichéisme à une vision plus complexe de la réalité pour moi reconnaissant le crime comme du domaine de l'humain.[n/spoiler]
Un film absolument incroyable, bouleversant, touchant, rien à dire... Une histoire extrêmement bien écrite avec une réalisation à couper le souffle ( à revoir vite )
Film très intéressant a regardé je conseil ! Se film fait réfléchir vraiment beaucoup Malheureusement on verra dans le film que la haine engendre que la haine
Un film légendaire avec un duo Edward Furlong et Norton génial. Le finish nous assomme et nous remet les pieds sur terre. Film que j ai vu et revu des dizaines de fois.
Un film où on ne sort pas indemne. Dès la première fois où je l'ai vu il est devenu mon film préféré et pourtant ce n'est pas le style que je regarde. La prestation d'Edward Norton est juste fabuleuse (je ne comprends toujours pas comment il n'a pas eu l'oscar du meilleur acteur cette année là). Guy Torry était aussi génial dedans. Bref film à voir au moins une fois dans sa vie.
Pour moi ce film devrait être proposé comme illustration dans les cours d'histoire en 3ème, même si la jeunesse d'aujourd'hui fait face à d'autres problèmes, ce film est un outil pédagogique très efficace.