Derniers Avis : American History X - Page 6

J'ai beaucoup aimé ce film, au discours poignant, intelligent et qui incite à la réflexion. Le seul bémol serait les quelques raccourcis de l'histoire, spoiler: notamment au niveau de la conversion de Derek, puis de Danny: elles sont très rapidement brossées. Je pensais que cette conversion serait au centre de l'oeuvre, voir un homme basculer de sa folie haineuse à une lucidité plus pacifiste, et pourtant on insiste assez peu sur ces parties pour se consacrer au portrait avant/après des personnages, ce qui est dommage.

Cependant, ce qui ressort de ce film est avant tout la tension et la violence d'une communauté rongée par le racisme, et cette perpétuation de la haine entre deux frères d'une même famille. spoiler: Les scènes de prison, et la scène du meurtre en particulier sont très difficiles à regarder,
le tout accompagné par une musique orchestrée à la perfection pour nous faire ressentir les émotions conflictuelles des personnages.

AMERICAN HISTORY X: Un homme sort de sa douche, se regarde dans la miroir, et voit toute la connerie de la haine sur son corp. Derek, et l'esprit qui vrille après l'assassina de son père par un dealer noir. Le racisme qui sommeillait en lui, va alors exploser et détruire sa vie. Sa vie, mêlant sa famille et surtout son petit frère Danny, qui le glorifie. A la question qui va être le déclic chez Derek: Est-ce que tous ce que j'ai fait, ma donné une vie meilleur? La réponse de cet homme, sera de voir sa vie autrement. AMERICAN HISTORY X est une réalisation ou toutes les scènes sont impressionnantes, alimentées par des dialogues très intenses. La haine, la vengeance, la stupidité, le racisme, la tolérance, la brutalité, tous ces mots résument ce long-métrage. Ici, Edward Norton est incroyable, ce rôle est surement le meilleur de sa carrière. Une B.O glaçante qui fait résonner le coté tragique du traitement du sujet. Un chef-d'oeuvre à voir absolument.

Un film que je trouve pour ma part époustouflant. On peut y retrouver une prise de conscience incroyable, et se rendre compte à quel point les idéologues sont dénués de fond et n'ont qu'une façade qui est très fragile.

A quelques semaines seulement qui me sépare de la fusillade d'El Paso, au Texas, causant la mort de 22 personnes Mexicaines par un suprématiste blanc et alors que les bévues policières de Policiers blancs contre des citoyens noirs est au centre de l'actualité américaine et semblent se diriger vers un durcissement des sanctions pénales, ce film demeure d'actualité.
spoiler: Le protagoniste Dereck Vinyard, un jeune gamin brillant, destiné à un avenir radieux mais extrêmement influençable boit les paroles de son Père, pompier de service, qui sans l'exprimer clairement, vit dans une Amérique puritaine, rétrograde, ou "les nègres" comme il le dit lui même sont assistés et volent la place des brillants blancs notamment pour décrocher un emploi, même s'ils précisent quelques secondes auparavant "bien sûr, nous sommes tous égaux", ce qui prête à rire et dénature ses propos tant son racisme est latent. Suite à la mort de ce derniers pris à parti par un dealer noir lors d'une intervention pour éteindre un feu dans un Ghetto, Dereck plonge irrémédiablement vers la haine, le ressentiment. Il se rase la tête, se forge une carcasse impressionnante ( il a pris 12 Kg de Masse pour le film ) et se tatoue une croix nazi sur le pectoral, qu'il arbore fièrement. Doté d'un charisme naturel, et d'une intelligence au dessus de la moyenne, il va vite être la pierre angulaire salvatrice que Cameron, chef d'un gang néo-nazi, désirait ou plutôt ... son clébard. Grâce ou à cause de Derek, et sous l'égide de son mentor, le groupuscule va prendre rapidement une ampleur plus importante, il va se durcir, se multiplier et devenir lobotomisé par le discours dégoulinant de fiel de Dereck.


Le réalisateur dénonce clairement les groupes extrémiste, quels qu'il soit ( ça m'étonnerait qu'il aurait lâché un bulletin Le Pen ou Mélenchon dans l'urne s'il était Français si vous voyez ce que je veux dire ) qui sont pour lui guider par une seule chose : La haine.
La haine qu'il condamne également d'ailleurs le film se clos ainsi par cette citation :
spoiler: "La haine est une saloperie, la vie est trop courte pour passer son temps à avoir la haine, ça n'en vaut pas la peine…"


Et bien sûr, il espère via ce film Choc transmettre un message d'espoir, une prise de conscience à tous ces groupuscules et aux SkinHead en particulier, vu que c'est sur eux que traite le film.

spoiler: La suite du film continue, son jeune frère Daniel, plus tempéré et moins volcanique que son aîné, lui voue un culte sans faille. Tout ce que dit Derek est parole d'évangile et il le sacralise au point de vouloir lui ressembler. De retour de prison, après avoir pris 3 ans pour avoir fracassé volontairement la mâchoire d'un cambrioleur noir sur le trottoir devant sa maison, Derek revient métamorphosé, il n'a qu'une idée en tête sortir au plus vite sa famille de ce fardeau et ce marasme qu'il a créé en employant tout d'abord la méthode douce. Mais peu efficace, et face à un Cameron psychorigide et enténébré dans sa connerie, il finit par se résoudre à la méthode forte. S'il arrive plus tard à raisonner son petit frère et à se sortir indemne du groupuscule, ce ne sera pas le cas de Daniel qui sera assassiné par un jeune noir assoiffé de vengeance qu'il avait défié auparavant, laissant Dereck une nouvelle rongé par la tristesse, mais vraisemblablement plus par la haine, du moins c'est que l'on imagine ( et ce que l'on espère fortement) . American History X, c'est .... la difficulté de changer les choses. Le dernier film que j'ai regardé était "Interstellar", dont la loi Murphy revient régulièrement dans le film et elle dit "« Si une catastrophe peut arriver, elle finira obligatoirement par arriver. » Version que je trouve personnellement très pessimiste mais qui résulte bien l'apogée de ce film, peu importe la rédemption de Dereck, il aurait de toute façon entraînait Daniel vers une mort imminente. Malgré tout, et c'est le message d'espoir, si Dereck parvient à garder sa ligne de conduite et sa prise de conscience, lui qui s'est voulu être un truchement du suprématisme blanc sera de par son histoire et son aura le porte-parole d'une jeunesse consciente et solidaire


un très bon film.

Tony Kaye est un touche-à-tout qui n'a pas réalisé énormément de longs métrages pour le cinéma mais on peut dire que pour son entrée dans le Septième art, le vidéaste à frapper fort, très fort. "American History X" fait partie de ces films coup-de-poing qui nous liasse une marque une fois terminé. Dans celui-ci, il traite de l'intolérance et du racisme aux États-Unis à travers des protagonistes d'obédience néo-nazi. On évite pas quelques lieux communs et quelques bons sentiments mais le propos général est bien mené et intelligent. La réalisation de Tony Kaye est également splendide et met parfaitement en valeur les scènes sensibles notamment avec une magnifique photographie en noir et blanc. Il réussit à remuer le spectateur. A voir.

Faut il voir ce film ? Oui
Pourquoi ? Une histoire émouvante, des acteurs de folies, superbe films
Pour qui ? Pour les +20 ans
Faut il le voir au cinema ? Oui
Faut il le voir devant sa tv ? Oui

A force de vouloir absolument être ludique le film est trop souvent démonstratif dans les dialogues trop écrits façon thèse professorale. Le plus invraisemblable au sein du scénario à savoir le prof Sweeney/Avery Brooks. En effet comment ce proviseur se retrouve comme une sorte de conférencier au savoir absolu qui donne des leçons aux policiers spécialistes, qui est omniprésent et qui se permet même de commander sur une scène de crime !?! ... Mais le film fait pourtant son effet, le message est peu subtil, voir même primaire, mais la puissance émotionnelle et la violence ne laisse pas insensible, le passage NB et couleur ajoute un effet qui n'est pas anodin et la performance de Edward Norton est à mettre au Panthéon du genre.
Site : Selenie

Quel mille-feuilles ce film... N'en garder que la condamnation de la loi du Talion ou l'idée explicite selon laquelle la haine mène à la haine et que la colère ne produit rien de bon serait assurément réducteur! Car au-delà du singulier cheminement émotionnel d'un homme, nous est narrée une histoire familiale -où les liens fraternels sont mis en avant dans une touchante pudeur- ainsi que sociale dans laquelle ceux qui sont aveuglés par l'intolérance, certes, mais surtout la souffrance et le dépit se tournent, parfois manipulés par de plus blâmables, vers la colère et la violence pour donner un sens à une vie qui en semble dépourvue. Aucun jugement ni manichéisme donc, contrairement au noir et blanc symbolique témoignant de la vision initiale du monde du héros incarné avec une formidable conviction par Edward Norton. Enfin, le réalisateur instille subtilement une atmosphère qui laisse deviner la trajectoire tragique du film qui mène à un poignant final. Magistral.

American History X est un bon, avec Edward Norton qui joue très très bien, en terme de carrure, de posture, de paroles, etc...l'histoire du film est intéressante, mais est trop simple, le film est très prévisible, il y aucune surprise dans l'histoire, le film à très mal vieilli du point de vu du scénario et il manque surtout d"originalité et suspense, j'ai eu du mal au début du film avec l'acteur Edward Furlong mais au fur et à fur du film je l'ai mieux apprécier et l'ai trouver charismatique, les musiques du films sont pas mal, au début j'ai un peu de mal avec la réalisation du film mais sinon c'était très correcte, j'ai trouvé que de mettre les flashback en noir et gris n'avais aucun intérêt, autant les mettre entier en couleur ou même mettre le film en noir gris tout le long du film ce qui peut être intéressant, par rapport à l'histoire du film.

Conclusion:
À ce qui n'on pas encore vu ce film je vous le conseille, car c'est un film intéressant et bon, mais surtout pour la performance de Norton.

Un film coup de poing marqué par des images fortes et une interprétation scotchante d’Edward Norton et d’Edward Furlong. Même s’il n’y va pas de main morte, « American History X » aurait mérité une plus grande fermeté encore dans sa dénonciation du racisme et d’une idéologie néonazie car je ne suis pas sûr, tout en espérant sincèrement me tromper, que certains abrutis (pour être poli) en comprennent les subtilités et ne finissent par le prendre, à tort bien entendu, comme un film de propagande qu’il n’est absolument pas.

Edward Norton et Edward Furlong à l'affiche d'un drame poignant et juste sur l'acceptation de l'autre et de soi-même. Un film sincère qui ne cherche à dénoncer aucune communauté, qu'elle soit noire ou blanche, mais bien la haine nourrie par un idéale raciste et aveugle qui cause un si grand nombre de drame.
Appuyé par une BO magnifique et des acteurs en grande forme, American History X nous offre une succession de séquences parfois tragiques, parfois légères, parfois terrifiantes, mais souvent cultes.

American History X est un film époustouflant, le scénario très bien maitrisé. Très belle prestation des deux acteurs (Edward Norton et Edward Furlong). Des scènes violentes et dures qui reflètent une réalité qui malheureusement existe. Un film choc, qui émeut et qui nous fait nous poser pas mal de question sur la société d’aujourd’hui.

Super film!!
Une bonne histoire, de la violence, un bon jeu d'acteurs, tout y est.
Film culte a vous de voir !

Un pur chef-d’œuvre !!! Une fin émouvante et si triste ! Une bonne leçon de vie entre guillemets. J’ai adoré et que dire des acteurs !!! Tous époustouflants peu importe leur rôle !!!

Attention à la virulence des images coups de tête et choc sur l’Amérique raciale néo-naze, la prudence est de mise pour ce poing levé et salut fasciste. Rajouter de l’huile dans le feu afin de mettre le spectateur sous l’effet de rage contre cette stupidité qui n’en vaut pas la peine d’être mise en scène pendant deux heures. Un temps perdu utile à regarder pour se faire son idée, le titre et son sujet délicat intrigant tape à l’œil aurait pu faire un bon film, ce rien plus ni moins qu’un mauvais sketch hilarant pour commencer. Des ellipses et incohérences, un scénario défilé qui ne fait ressentir de l’empathie, une réalisation antipathique et des personnages caricaturaux. Le parfait petit livre brun du skin néo-naze d’origine germanique très certainement dans la classe dominante des États-Unis, il s’auto-parodie dans sa propre manipulation dénonciateur, juste une question de politique bipartisme de ce pays toujours sans désigner quel bord. Le réalisateur est avant tout un directeur de photographie qu’un cinéaste virtuose cherchant à toucher par la grâce historique en profondeur, son cinéma au ralenti mélodramatique en noir et blanc comme photo souvenir au couleur de race, vilain pas beau est le raciste, point à la ligne. Un final tant attendu après la case prison en une peine peu éclairée, la haine devenue son meilleur ami, une dernière savonnette macho dé-virilise passée à la « Pulp fiction ». Ce film ne m’en met plein la tronche, sa rédemption tient encore le coup, une lancée cinématographique qui fait pause et continue vers d’autres horizons.