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    Mad Max: Fury Road
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    Paul B
    Paul B

    37 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2020
    Un film d'action générique dans saveur ni originalité qui se paie le luxe d'avoir détruit un prestigieux site naturel en Namibie.

    À fuir comme la peste.
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    cf.Triptyque.
    Je ne l’avais pas revu depuis sa sortie et à l’époque, ce film avait été une véritable déflagration. On ne sait plus très bien ce qui a rendu ce monde invivable. On ne sait plus si c’est la raréfaction des ressources en énergie et en eau ou si c’est une guerre nucléaire. En tout état de cause, l’homme n’y est pas pour rien et dans sa destruction du monde, il a aussi anéanti la route, celle que Max, policier vengeur arpentait dans le tout premier épisode de la saga en 1979. Et quand il n’y a plus de route, il n’y a plus d’espoir. Sans chemin, les véhicules s’embourbent dans des marais toxiques ou s’ensablent dans des dunes qui paraissent infinies. Au loin, derrière le décor, il doit y avoir un paradis vert et c’est là que nos personnages veulent aller. Ils sont un un prisonnier exploité pour son sang, des femmes jeunes et belles, matrices de la descendance d’un gourou omnipotent, un soldat kamikaze repenti et une femme qui rêve. Ils ne savent pas où ils vont mais imaginent le parcours. La seule route qui subsiste est celle empruntée par un pouvoir totalitaire qui en maîtrise le trafic. Sortir de cette route c’est donc sortir du système. Par définition, ce pouvoir autoritaire presque divin n’aime que ce qui est prévisible. Et qu’y-a-t-il de plus prévisible qu’une route isolée dans le désert ? Ce monde nous montre donc qu’un univers sans route est voué à la violence et à la simple survie parce qu’il n’a nulle part où aller et parce que le Bien ne paie pas à court terme. Il nous montre aussi que pour symboliser la liberté, les routes doivent être multiples, que les chemins doivent se croiser et se subdiviser. En fin de parcours, ce Mad Max nous suggère que la liberté n’est pas à aller chercher dans un pays imaginaire mais elle est à conquérir là où on est. Voilà pour le riche contenu sémantique de ce bijou fiévreux. La traduction visuelle de tout ça ne laissera pas indifférent tant l’excès est de mise. Dès la première séquence, on est collé au siège et aucun répit ne viendra sauver notre petit cœur avant la fin de ce trip pétaradant. Le montage frénétique est réellement démentiel, les couleurs nous sautent aux yeux et la poussière nous prend la gorge. Le numérique est présent mais il n’envahit pas l’écran et on applaudit devant le feu qui brûle et la tôle qui se froisse, se tord, s’entrechoque. Perdus dans cet enfer de sable et de chrome, Tom Hardy et Charlize Theron (et Nicholas Hoult !) font des merveilles. Véritable bombe visuelle donc, ce Mad Max était et est toujours un joyaux, un miracle à chérir. A noter qu’une version dite « chrome » en noir et banc est sortie quelques temps plus tard, pas inintéressant mais à mon sens, ça ôte un peu de la magie du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 octobre 2020
    Vérifiez que votre ceinture soit bien attaché parce que vous allez faire une petite virée bien mouvementé avec "Mad Max Fury Road" !

    Je précise que je n'ai jamais vu les anciens "Mad Max" Mais le simple fait de voir Tom Hardy a l'affiche ma fait passer à la caisse pour voir ce film !

    Je me suis éclaté pendant 2h en visionnant ce film ! Outre le fait de n'avoir aucune attente particulière ne connaissant pas l'univers , je ne regrette absolument pas de l'avoir vu tant j'ai trouvé se film Excellent

    Mad Max Fury Road est un film étonnant du fait qu'il soit constitué à 90 % de scènes d'action avec quasiment aucun temps mort sur un scénario qui pourrait tenir sur un Post it.

    Et pourtant ça marche ! Car ce film a une manière très étrange mais efficace de nous raconter ce qu'il se passe avec très peut de dialogue mais seulement en nous le montrant visuellement.

    Un sourd pourrait comprendre le film de A à Z tant le film nous le montre visuellement.Sa passe par des expressions de visage ou des gestes qui nous montre l'état psychologique de tout les personages.

    Les scènes d'action sont remarquables tout en étant filmé d'une manière à ce que l'on y comprenne tout ce qu'il se passe.

    Sa explose dans tout les sens , sa crie, sa se bastonne et sa se détruit dans tout les sens !

    Rarement un film "Post Apocalyptique" ne m'aura parut aussi crédible d'autant plus que le film possède une grosse identité visuelle qui lui est propre.

    Mad max est tout de même un film assez spécial qui pourrait ne pas plaire à tout le monde tant il ne rentre clairement pas dans les standards du Blockbuster d'aujourd'hui..Il propose une véritable aventure inédite qui ne ressemble à aucune autre et c'est sa que j'ai kiffé !

    Je vous le conseille fortement si vous voulez votre dose de folie !
    Gibouletdu26
    Gibouletdu26

    8 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    OK, il y a des superbe scènes d'action, les images sont trop belles, mais qu'est-ce que l'histoire est à chier et les personnages n'en parlons pas
    Quentin61400 T
    Quentin61400 T

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    UN Film de dingue, je suis allé le voir au cinema j'avais kiffer du debut a la fin sa sarette jamais, iol y a des details a regarder partout très bien fait, certe lhistoire est vite raconter mais on sen fiche un pur film daction
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Mai 2015, la prolongation de la durée d'ensoleillement commence à se faire ressentir ; certains commencent à flairer le doux parfum de l'été, et salivent devant la traditionnelle moisson des blockbusters estivaux. Moteurs d'une industrie qui peine à se réinventer, ces films aux budgets exubérants donnent le rythme d'une décennie 2010 placée sous le signe du fan service et de la nostalgie ressassée. La mise en série d'une production estampillée Marvel Universe corrobore ce constat amer où chaque entité n’est pensée que dans le but d’amener la suivante. Comble du désespoir, l'année 2015 ne propose pas moins de quatre reprises de célèbres franchises des années 80 ou du début des années 90 : Terminator, Mad Max, Jurassic Park et Star Wars. Comme attendu, les vieilles ficelles et l’absence cruelle d’expansion malgré un matériau foisonnant viendra doucher l'exaltation des plus motivés. Cependant, ce ne sera le cas que pour trois d'entre elles, car là où personne ne l’attendait, un miracle s'est produit et c'est un grand enfant de 70 ans qui l'a initié. Mis en chantier pendant près de 10 années, Mad Max Fury Road ne se montre pas à la hauteur de la saga originelle, il la surpasse et je n’ai plus peur de l’affirmer, il prend date avec l’histoire du septième pour se hisser à la plus haute marche du cinéma à grand spectacle.
    Avec son Fury Road, George Miller dépoussière la mythologie a qui a fait son succès et filme avec la hargne d’un jeune homme les nouvelles aventures de Max Rockatansky. D’abord envisagé en image de synthèse après le succès de Happy Feat, Fury Road est finalement tourné de « manière artisanale » en plein désert de Nanibie avec une économie d’effets numériques. Le résultat est probant, les cascades et autres effets pyrotechniques sont d’une beauté sidérante, jusqu’à nous faire ressentir le poids du métal sur le sable blanc. De la même manière, les plans d’ensemble éblouissent grâce au large spectre de couleurs vives offertes par le panorama africain. La version black and chrome apporte quant à elle un aspect crépusculaire et une dimension intimiste qui redessinent l’esthétique du film. Au sein du 4e volet de la saga, l’action est quasiment ininterrompue. Pourtant, il est totalement réducteur de le réduire à un film bourrin à l’efficacité redoutable. Si Fury Road est l’un des meilleurs films de l’histoire du cinéma et le plus unanimement célébré par les cinéphiles sur la décennie 2010, il le doit à des thèmes riches, ancrés dans la modernité sans renier la mythologie passée et surtout déployés à travers un langage cinématographique d’une grande limpidité. En effet, une opinion généralisée stipule que la qualité d’un scénario se mesure à la sagacité des dialogues ou à la complexité du récit. Il n’en est rien. L’essence du cinéma consiste en la construction d’un dialogue entre un auteur et son public par le biais d’une image en mouvement. La puissance des mots et autres twists ne sont que des agréments et ne constituent pas le cœur de l’expression cinématographique. La parole est au théâtre ce que la rétine est au cinéma ou à la peinture. En la matière, Fury Road frappe très fort, chaque plan semble avoir été conçu pour raconter quelque chose à sa manière. Il peut s’agir d’un regard croisé vers une arme pour suggérer une utilisation ultérieure comme d’un cadrage prolongé sur le regard de Furiosa, ouvrant ainsi tout un pan de son passé à l’imaginaire du spectateur. Peu d’auteurs parviennent à une telle maîtrise visuelle. Miller sera d’ailleurs honoré l’année suivante par le statut de président lors du festival de Cannes 2016.
    Résolument moderne, l’intrigue de Fury Road se déroule en partie dans « la Citadelle », le bastion d’un clan dirigé d’une main de fer par Immortan Joe. Il s’agit une société patriarcale caractérisée par un culte de la personnalité cristallisé autour d’une religion élaborée sur mesure. Les liens entre le pouvoir et le sacré étant ténus, Joe qui se qualifie immortel inonde les âmes d’illusions, mais néglige les besoins physiologiques de son peuple en distribuant l’eau au compte-goutte. Pour encadrer cette fanatisation, une série de motifs sont implantés ; chaque membre du clan est marqué au fer rouge, des totems constitués de volants et de moteurs V8 matérialisent le culte, enfin, rien ne peut distinguer les War Boys les uns des autres, l’uniformisation des mœurs passe aussi par l’uniformisation de l’apparence physique. Ainsi certaines dérives du 21e siècle font écho au sein de la mythologie crée par Miller. De la même manière, le sacrifice impliquant la mort de l’adversaire est perçu comme l’acte ultime de reconnaissance par la communauté. La mort devient une libération engendrant un paradoxe qu’Epicure aurait renié : si la mort est là, c’est que je suis là ? Curieux… Le personnage de Nux met en lumière ce conditionnement, mais son parcours ouvre la voie à une réversibilité. En effet, son expérience de l’amour et sa maladresse le ramènent à la précarité de sa condition, à son humanité en somme. Son sacrifice a bien lieu, mais il est inversé en acte d’amour.
    Fury Road met en scène une fuite, celle des femmes « pondeuses » d’Immortan Joe et d’une Furiosa acquise à leur cause. Au cours du périple, Max vient apporter une assistance précieuse. Abandonnant une société sans libre arbitre, les fuyards se mettent en quête d’un Eden luxuriant en contradiction avec l’aridité des terres désolées. Le souvenir de Furiosa s’apparente vite à une chimère. En voulant tirer un trait sur un passé peu reluisant, Furiosa se raccroche aux bribes de son enfance, de son innocence perdue. Toutefois, les marais ont recouvert l’Eden, l’horizon n’est guère plus engageant. La fuite devient un mirage. Comme le constate Max, « l’espoir est l’apanage des fous si ce qui est cassé ne peut être réparé ». Fury road est un aller-retour matériel dans le désert, mais c’est avant tout un revirement mental. À l’instar de la catastrophe climatique annoncée, la solution ne peut se trouver sur Mars ou Uranus, mais dans notre capacité à remettre en cause un modèle rationalisé. Furiosa comme Max sont en quête de rédemption. Renier leurs fêlures est une erreur, car elles peuvent être la source de leur salut. Furiosa s'est extirpée de sa condition d'esclave pour se hisser au rang d'Imperator, il ne fait nul doute que la victime est devenue bourreau pour réussir au sein de la Citadelle. Pourtant, le charisme assimilé durant cette expérience sera salvateur pour guider la troupe des fuyards dans le désert. Furiosa puisera au bout de ses forces pour sauver Max et le convoi malgré un couteau planté sur son flan. Un acte aux antipodes de son passé imaginé par le spectateur. En ce qui concerne Max, la rédemption passe par un retour à la compassion lorsqu'il offre son sang à une Furiosa agonisante. Sur les terres désolées, le don est en soi une épreuve. De plus, les nombreuses résurgences liées aux événements dramatiques du premier volet de la saga hantent Max tout au long du film, mais finissent par lui sauver la vie lorsqu'un flash le protège d'une flèche par instinct. Une trouvaille peu crédible dans la réalité, mais riche de sens artistique. Nos failles sont-elles le moteur de notre existence ?
    Enfin, Fury Road pose l’alternative d'une société nouvelle où l'archi dominance patriarcale cède le pas à une prise de pouvoir féminine. Immortan Joe se voit contester la pleine hégémonie sur ses progénitures. Comme un symbole, les ceintures de chasteté sont abandonnées dans l'étendue désertique. Les garrottées de la Citadelle prennent en main leur destin. Cependant, le constat est similaire à la recherche de l'Eden. Un féminisme radical ne peut accoucher que d'une chimère. Pour réussir, Furiosa et les nouvelles affranchies du dieu patriarche devront collaborer avec Max. Au cours de leur première rencontre, Furiosa et Max s'affrontent malgré la menace directe de leurs poursuivants. Cela met en péril la survie du groupe improvisé. Vouloir faire société sans les hommes est un mirage. Seule la compréhension mutuelle mène à l'équilibre des forces et au renversement des valeurs établies. Au cours de l'épopée, Furiosa s'impose comme l'une des plus grandes héroïnes du cinéma. Au propre comme au figuré, elle dirige les fuyards d'une main de fer et prend rapidement l'ascendant sur Max. Au cours d'une scène sous la forme d'un passage de témoin, Max, impuissant, lui cède son tir. Au retour triomphant à la Citadelle, l'eau est déversée en abondance par les héritières du pouvoir. Une sensibilité différente peut-elle émerger d'une société matriarcale ? Sans doute, George Miller l'envisage avec ses modes d'expressions artistiques. La réalité suivra-t-elle ? En faire l'expérience serait un moyen d'atteindre notre rédemption vis à vis d'un monde sous perfusion. Mais à l'instar de Max, nous pourrions aussi bien demeurer enchainés sur le capot d'un véhicule lancé à pleine vitesse vers une tempête inéluctable.
    Gregouille
    Gregouille

    57 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2024
    Vraiment, je n'ai pas été emballé. Le scénario est juste un prétexte à une course poursuite mais bon, ça on s'en accommode. Ce qui m'a le plus gêné est l'esthétique du film: les persos, leurs costumes, les véhicules. Tout est plus qu'excessif, caricatural. On se croirait dans un dessin animé géant tellement on n'y croit pas une seconde. Ça m'a vraiment gâché le plaisir. Dommage.
    Stone cold steve austin
    Stone cold steve austin

    11 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2020
    Mad Max : Fury Road est véritablement le blockbuster de la décennie 2010-2020. Avec au casting Tom Hardy et Charlize Theron, George Miller revient à la barre de sa création, 30 ans après le dernier opus. Et le vieil homme de 70 ans en avait visiblement encore sous le capot, car il vient mettre un sacré coup de pied au c** à toutes les productions hollywoodiennes actuelles ! En effet, première séquence, et déjà la sublime photographie s’imprime dans notre rétine. Max a bien changé, mais il est toujours aussi badass, et Tom Hardy me semblait le meilleur choix pour reprendre le rôle culte. Charlize Theron dans un rôle atypique de femme forte est plus que nécessaire dans ce récit pour donner un équivalent à Max. Une vraie rebelle qui ne se fait pas marcher sur les pieds. Puis, lors de la seconde séquence, le réalisateur envoie un rythme impressionnant qui ne s’arrêtera jamais vraiment. Filmé de manière à suivre Max, les mouvements font régner une grande tension : on se sent à la place du personnage, et enfin la musique raisonne à grandes notes, ce qui accentue le côté épique du long métrage. Servi par des décors grandioses et un étalonnage qui rend cette image orangée magnifique, le récit suit le fil directeur d’une fuite des personnages. Là où c’est encore plus fort, c’est que George Miller parvient tout au long de l’histoire à distiller des thématiques intéressantes et fondées comme l’écologie ou encore la place des femmes dans notre société. Enfin un blockbuster d’action qui a des choses à montrer et à raconter ! De plus, c’est techniquement irréprochable en termes de montage et d’effets spéciaux. Constamment, on se demande : mais comment il a fait ça ? Et c’est réellement impressionnant de constater avec quelle précision il articule ses scènes et ses plans, avec quelle précision ont été construit les différents véhicules… Créatif, jouissif, prenant, marquant sans jamais s’essouffler, Mad Max Fury Road, film à ne surtout pas manquer !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 777 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2020
    Il arrive peu de fois dans une vie que la séance de cinéma se transforme en autre chose, casse le confort de la projection passive pour littéralement projeter le spectateur dans un univers de fiction auquel il croit sans savoir pourquoi. Aussi la place centrale qu’accorde Mad Max : Fury Road à la thématique de la croyance – comme c’est souvent le cas chez George Miller – se rejoue-t-elle dans le processus même de réception de ladite œuvre, en laquelle nous croyons, avec laquelle nous communions dans un élan mystique de fascination qui n’est pas sans rappeler le fanatisme que portent les « war boys » à leur maître, Immortan Joe. Tout comme son aîné, Mad Max : Fury Road est une initiation à la violence qui repose sur un certain nombre de rituels ; néanmoins, là où le premier Mad Max offrait une conversion progressive à la folie, traduction d’un sentiment de vengeance qui raccorde l’individu à son statut de héros d’une communauté humaine universelle mais absente, sa suite projette le spectateur dans un chaos immédiat et permanent. Le cinéaste radicalise davantage son geste artistique, qu’il pense par le prisme du blockbuster contemporain dans lequel l’action devient une finalité en soi ; mais, ce faisant, il évacue tout le superflu, ne garde que le nerf, l’action dans ce qu’elle a de plus pure et sauvage. Le storyboard révèle une attention portée à chaque plan, véritable comic book de plusieurs centaines de pages qui repousse les limites et s’étend à l’infini. En 1979, les « aigles de la route » suivaient un marquage au sol, expression symbolique du destin qui devait conduire Max à son basculement dans la folie ; en 2015, les routes sont désertiques, sans ligne continue ou discontinue aucune. À petit détail, grande signification. Il ne s’agit plus de quitter la civilisation ; la civilisation a déjà disparu. Il s’agit de construire un héroïsme dans le brut, taillé dans le paysage rocailleux et poussiéreux d’un ailleurs équivalence d’un partout. Il s’agit de creuser le sol plus profondément encore jusqu’à atteindre sa strate la plus ancienne, celle qui rassemble langage articulé et inarticulé – les paroles de Max sont le plus souvent monosyllabiques, simples sons accompagnés de gestes –, celle qui rythme le récit avec des percussions, celle qui voue un culte à celui qui maîtrise les éléments naturels, celle qui exhibe l’existence humaine dans son inertie congénitale, un aller-retour, une course-poursuite qui devient poursuite et conquête du territoire. Si Mad Max : Fury Road est l’un des plus grands films d’action jamais réalisés, il est également – et peut-être surtout – un grand film politique en ce qu’il revient (par la fiction) aux gestes et mouvements d’un corps à la croisée de l’individuel et du collectif dans ce qu’ils ont de plus désespérés et purs. En ce qu’il revient à un héroïsme impersonnel et anonyme, sans nom, sans voix et sans légende, un héroïsme primitif. En ce qu’il place le spectateur dans une position de témoin, comme tout « war boy » soucieux de gagner le Valhalla, témoin d’un héros rédempteur venu racheter le genre humain et incarnation même d’un besoin de transcendance.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 530 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2020
    George Miller élève l'action et la violence à une véritable forme d'art dans ce remake d'un classique. Le film est une course pleine d'adrénaline passionnante à travers le désert d'un avenir post-apocalyptique. Les séquences d'action sont fascinantes et c'est le travail d'un véritable maître artisan en action. Ce qui est peut-être la partie la plus passionnante du film c'est l'histoire et la construction du monde absolument absurdes. Miller a créé un monde fantastique où les hommes jouent des guitares lance-flammes et sautent à travers des poursuites à grande vitesse sur des chambres fortes. Le film garde un rythme d'action implacable qui fait que toute l'absurdité semble si complètement ordinaire et ce qui pourrait être la vraie magie de ce film. Cela n'est vraiment possible que parce que l'action, les choix de décors et la musique sont si brillants que vous ne pouvez pas vous empêcher de croire à la folie qui se déroule devant vous. Vous voulez croire la fiction à cause de la qualité de la production. Le film présente également des performances étonnamment bonnes. Charlize Theron qui est la vraie star du film, avec le personnage titulaire Tom Hardy agissant vraiment uniquement comme son soutien...
    Romaric44
    Romaric44

    15 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Cela faisait très longtemps qu'un film d'action ne m'avait pas autant captivé.
    Ce film va à 100 à l'heure tout son long!
    Charlize Theron est tout simplement impressionnante dans son rôle d’héroïne féministe.
    Mention spéciale pour les effets spéciaux qui sont vraiment impressionnants
    Twipnews
    Twipnews

    6 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Le film de 2015 pour moi. Je vais rarement au cinéma mais j'ai fait une exception pour ce film. Un Tom Hardi au mieux de sa forme et parfait pour le rôle de Mad Max, une Furiosa campée par la superbe Charlize Theron, des scènes d'action époustouflantes. LE road movie par excellence, accompagné d'une musique incroyable. Une claque visuelle, tant par les paysages et les décors que par les voitures elles-même et la minutie des scènes d'action. Bravo Miller.
    Justin
    Justin

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2020
    SPECTACULAIRE. Voilà comment résumer ce film en un mot, je me suis pris la claque cinématographique de ma vie. De l'action pure, sans être filmée façon parkinson, si vous dormez pendant ce film c'est que vous êtes mort. Les décors sont à couper le souffle, l'univers toujours aussi dégenté. Bref si vous cherchez un bon film d'action il sera difficile de trouver mieux.
    Archy
    Archy

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2020
    Mad Max: Fury Road est un pur film d’action. Il ne faut pas s’attendre à un grand scénario mais en avoir pour son argent. Et pour ce film, on est servi. Les cascades, les véhicules et tout ce qui va avec rendent très très bien. On en prend plein les yeux et les oreilles. Dans ce monde apocalyptique, Tom Hardy joue très bien le bad boy solitaire au grand cœur et Charlize Theron joue très bien l’héroïne badasse. A voir si vous aimez les bons gros blockbusters à l’américaine.
    léo P
    léo P

    29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2020
    Mad Max : Fury Road est le quatrième volet de la saga sortie en 2015 et toujours réalisé par George Miller. Au sein d’un monde postapocalyptique dominé par l’oppression de communautés qui possèdent chacune des matières premières vitales pour la survie, avec l’eau ou encore le pétrole, celles-ci exercent leur pouvoir par la force et la privation des peuples qu’ils dirigent. Dans cette histoire on suit alors Max Rockatantsky, un homme solitaire en marge de toutes les sociétés, veuf et père d’une enfant morte, qui va se faire capturer avant de s’enfuir à bord d’un porte-guerre, avec lui Furiosa ainsi que quatre jeunes esclaves sexuelles du tyran Immortan Joe, se dirigeant à travers une perpétuelle course-poursuite vers la quête d’un endroit plus accueillant pour arrêter cette survie constante vers un mode de vie plus paisible.
    Par ailleurs le film emploi à un but à première vue assez simple puisqu’il s’agit seulement d’aller d’un point donné vers un autre, mais c’est pourtant une structure extrêmement maîtrisée tant elle permet de comprendre les bouleversements auxquelles sont confrontés les personnages. Ceux-ci sont contraints de consacrer l’entière suite de leur existence vers l’endroit d’une inconnue totale, porté seulement par l’espoir d’une vie nouvelle, jusqu’à ce qu’ils comprennent que fuir sans cesse pour ne pas se confronter à ce que l’on connait n’est qu’une illusion invivable, tant l’imagination sera toujours embellie face à la brutalité du réel. Toute la mise en scène va d’ailleurs dans ce sens qui est dans un premier de rythmer au maximum toute l’action sans laisser place à la réflexion, que ce soit par le bruit assourdissant de la mécanique, les effets visuels « old school » pour toujours mettre en mouvement ce que l’on voit entre les différentes parties de la course poursuite, donnant un style particulier auquel on s’attache, et donc la mise en mouvement de tous les éléments à l’écran, puisqu’ici, l’arrêt c’est la mort immédiate. C’est donc par contraste dans un milieu de film plus lent que les émois des personnages seront dévoilés, prenant le temps de les comprendre et anticiper ce changement de plan, mais aussi de vision de leur existence.
    Tout l’environnement du film ainsi que sa structure fait beaucoup penser aux westerns, ce qui est paradoxal pour un film futuriste qui s’inspire d’un genre du passé, mais pourtant, au-delà d’offrir un renouvellement du genre, cela permet un attachement immédiat à cet univers et aux personnages, totalement perdus dans une nature qui les dépasse. Perceptible d’abord d’un point de vue visuel avec ces longues étendues de terre inhabités, de tempêtes qui rappelle la domination ultime de la nature, la violence, la faible importance de la mort ou même la surreprésentation de voitures ou motos qui ne sont pas sans rappeler un stade artificiel des chevaux pour se déplacer de l’ouest américain d’antan. Mais c’est bien par les enjeux mêmes du film que l’analogie est flagrante. En effet la vengeance, la libération d’une communauté, la rédemption sont au cœur des tourments des protagonistes, tout comme la quête d’une « terre promise ». Une inconnue qui fait rêver, née simplement d’un souvenir, dans un monde où leur existence n’étant que réduit à survivre, se battre donne ici quelque chose vers quoi se rattacher, une raison pour laquelle se donner tant de mal à vivre, avec dans un coin de la tête cette endroit rêvé où tous les malheurs sont abolis.
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