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    Villa Amalia
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    2,5
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    151 critiques spectateurs

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    inxs34
    inxs34

    6 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 avril 2009
    Moi qui croyais avoir tout vu... En fait, c'est ma faute, j'aurais du m'en douter, me méfier, mais là, rien, j'y suis allé sans réfléchir...
    Déjà, premier indice, le réalisateur Benoit jacquot fut en 2005, membre du jury à Cannes en 2005, ça commence bien. Pire, le film récompensé était le sordide "l'enfant" où un pauvre type vend son gosse pour du fric...
    Deuxième indice, le film a reçu de trés bonnes critiques de Libération, l'humanité, télérama, les cahiers du cinéma et des inrockuptibles. Autant dire que j'ai été aveugle!
    Parceque quand même, là, c'est du lourd... Isabelle huppert (qui va s'évertuer à garder l'oeil vide tout du long) est une pianiste reconnue. Au détour d'un parc, elle voit son compagnon en embrasser une autre. A partir de là, elle décide de tout arreter et de recommencer sa vie ailleurs. Exit téléphone, compte bancaire, affaires personnels et famille. Direction une petite ile de l'Italie où elle va adopter une petite maison abandonnée, la villa Amalia. Dit comme ça, tout va bien. Mais pour recevoir des critiques élogieuses des maitres du prêt-à-penser et pour plaire aux bobos, il faut évidemment un peu de sordide, beaucoup de tristesse et de longs silences. La musique du début à la fin est envahissante, dépréssive, alternant piano baroque dissonant et chants d'église, l'héroine a perdu son frère, n'a pas d'enfants, son père l'a abandonné, sa mère est mourrante et aphone. Elle croise un ancien ami devenu homosexuel, et lorsque'elle est sauvée de la noyade, c'est par une italienne lesbienne qui s'occupera bien d'elle (filmé comme si c'était parfaitement normal évidemment, on est tendance ou on est pas) On finit par l'enterrement de sa mère où elle retrouve son père qui lui dit qu'elle criait trop et qu'en tant que juif, il ne supporte pas les cris symptomatiques des catholiques, il a donc préférer partir, on croit rêver... tout celà dans des décors trés joyeux, la région parisienne sous la pluie, ou au bord de la manche... bref un régal.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 avril 2009
    Quel ennui !Sur une belle idée de départ qu'il mène nulle part, Jacquot semble fasciné par Huppert (qui assume difficilement ses 55ans...) filmé en gros plan la larme à l'oeil. Si vous êtes fan, vous en aurez pour votre argent, sinon ça va bailler fort, le personnage met une heure à faire ses valises et à peine arrivé en Italie, elle revient en Bretagne pour l'enterremment de sa mère et revoir son père allemand dans une très mauvaise scène d'explication. On aimerait être bouleversé, mais tout reste glacial et à distance, on est juste gêné par toute cette intimité que l'on ne nous permet pas de partager.
    Gellis
    Gellis

    3 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2018
    Belle représentation de >
    Ann, pianiste réputée, liquide tout après avoir vu son compagnon de 15 ans dans les bras d'une autre et retrouvé un ami d'enfance sur le ''lieu du crime'' : compagnon donc, appartement, travail, pianos, vêtement, photos - je jette donc je suis et l'argent n'est pas mon affaire. Puis elle entreprend un joli périple touristique, parfaitement recyclable dans une agence de voyage, périple qui après l'Allemagne l'emmène en Italie où elle s'installe dans un endroit unique et romantique, maison dominant la mer, construite par amour par un italien. S'ensuit des scènes bout à bout, même pas des sketches : Ann et la vieille italienne, Ann se baigne, Ann et la belle italienne, Ann à l'enterrement, Ann retrouve son père (ou l'inverse) ...
    Mais il y a Isabelle Huppert, un volcan qui s'éteint, en rallumant parfois des étincelles de Valseuses, le feu qui couve sous la cendre ...
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2009
    Sur le papier, tout pour plaire. La quintescence d'une Isabelle au sommet de son art, dont on imagine qu'elle va nous emmener loin, bien plus loin que le sud de l'Italie, qu elle va nous déranger et nous troubler comme elle l'a parfois fait au théâtre, chez Regy. Et puis l'Italie, le reoman, tout cela. Dans la salle, apres un début somnambulique qui ne manque pas de panache, apres la mise a sac de cette vie d'avant, dépouillée de main de maitresse par Isabelle; nous voici enfin parti avec elle, délestés de tout. Et là,le mystere laisse la place à l'anecdote, a une contemplation un peu alanguie, à un estéhtisme convenu qui flirte parfois avec le catalogue de l'italie sauvage (on est dans la villa du Postino ?). La fin , le retour dupère, nosu emmeneb vers des chemins que l on aurait préfér éviter, le rapport au père et aux tartes à la creme. Déçu, forcément déçu malgré l intelligence du propos et du jeu. Mais pas envie d'être intelliget, juste d'être séduit !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 avril 2009
    Le thème de départ est intéressant : tout quitter pratiquement du jour au lendemain. Malheureusement, le traitement n'est pas à la hauteur.
    C'est long, ennuyeux et irréaliste. Les dialogues sont creux. Parfois, ils font rire parce qu' ils sont très décalés. Souvent, ils tombent complétement à plat. Par exemple, quand Ann explique à son mari qu'elle le quitte parce qu'elle l'a vu embrasser une autre femme, Thomas ( joué par Xavier Beauvois assez terne ) répond : " Ah ! c'est pour ça ". C'est tout ? Oui c'est tout.
    Ann va avoir une relation avec une belle italienne qui l' a sauvée de la noyade. Qu'apporte cette relation à l'histoire ?
    Sa famille la retrouve pour qu'elle assiste à un enterrement alors qu'elle est censée avoir coupé tous les liens.
    Elle va finir par retrouver son père avec qui elle va dialoguer comme si elle l'avait quitté la veille.
    Heureusement, il y a quelques beaux paysages d'Italie ! C'est insuffisant pour sauver ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 juin 2009
    Après "intouchable" je m'étais bien promis de ne plus aller voir un film de Jacquot... Mais ayant bien aimé le livre de Quignard, ayant un faible pour ces récits de rupture et de départ, j'y suis allé.
    Le choix d'une mise en scène vive, abrupte, elliptique aurait pu être judicieuse et donner une urgence, un rythme tendu à cette quête dont on ne saura pas grand chose. Mais ici toutes les scènes (ou presque) finissent par remplir rapidement le programme et malgré leur volonté brusque de devenir illustratives. Rien ne se veut en excès, rien ne déborde, très vite rien ne vit. Le "voyage" d'Ann Hidden devient alors un catalogue (ce mot, cette marque "jet-tour" me vint à l'esprit), assez chic, assez vain, assez cliché (l'idylle avec la jeune fille est vraiment mal fichue). En ne prenant jamais le risque de se confronter à la durée, au regard du personnage, à la possibilité d'un nouveau monde, Jacquot finit par s'appesantir sur les secrets de famille. Rien n'est vrai dans le film, à l'image du visage d'Huppert toujours nimbé d'un flou léger (la mise au point est sur son cou constamment, sans doute pour chercher la jeunesse éternelle). Bref cette fois je respecterais ma promesse d'oublier les films de Benoit Jacquot
    Jeff D
    Jeff D

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2009
    J'ai ressenti une interruption temporo-spatiale en voyant ce film : subjugué par sa force, son incroyable actrice qu'est Isabelle HUPPERT, profonde, subtile, tour à tour désenchantée comme rayonnante, son ambiance méditerranéenne où l'Italie montre ses plus beaux paysages. Ce pétage de plomb m'a plu pour les raisons qui l'y ont conduit, et la détermination des valeurs contenues par l'actrice. Bref, j'ai adoré. A voir, revoir...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 juin 2009
    Ce film vaut le coup pour les paysages, vraiment fabuleux!
    Mais le reste...
    Je n'ai pas vraiment compris: que cherche-t-elle, au juste? Que veut-elle? Le fond de l'histoire est loin d'être clair.
    D'autre part, pour parler du film en lui-même; y a-t-il un fil conducteur? Si oui, lequel? Les actions ont l'air de s'enchaîner sans aucun lien entre elles! A quoi sert la mère? Même son ami d'enfance est presque inutile. Sans parler de l'amoureux transi à qui on a envie de donner des claques!
    Non je n'ai pas aimé. Parce que je n'ai pas compris.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2009
    Partir, avec Isabelle Huppert, pour revenir à l'essentiel...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 février 2014
    Sous couvert d'intellectualisme, un énième film sur la dépression féminine et le désir de changer sa vie. Beaucoup de matière a dû être perdu pendant l'adaptation...
    Huppert est de tous les plans, mais son personnage est tellement cliché qu'il n'est ni consistant, ni sympathique. J'ai l'impression d'avoir vu la quasi totalité des scènes des centaines de fois : elle brûle ses photos, se sépare de son mari, se fait traiter de folle par son ami, se recueille sur une tombe... Aucun plan n'est vraiment esthétique, la faute à cette lumière "réaliste" qui est plus blafarde qu'autre ues souvent insupportables, qui manquent largement de naturel en tout cas - enfin, ça n'est sans doute pas l'enjeu du film, mais quel est l'enjeu du film ? Ca n'est ni émouvant, ni prenant, ni intéressant. Peut-être fraudrait-il avoir lu le bouquin.
    En tout cas, aucune atmosphère particulière ne se dégage, à part de l'ennui. Alors oui, évidemment, on peut trouver de l'intérêt à tout ; en tout cas, je ne pense pas que ce film passionnera quelqu'un.
    Après c'est toujours la même histoire : on se fait insulter parce qu'on ne "comprend pas le cinéma d'auteur français", moi j'ai autant de bienveillance que possible pour ce genre de films, mais le fait de faire du cinéma d'auteur français n'est pas un prétexte pour nous pondre un truc ni fait ni à faire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 mai 2009
    La première partie du film est très fidèle au beau roman de Pascal Quignard, qui vient d'être réédité pour l'occasion. Mais dès que l'héroïne pose le pied sur l'île d'Ischia, Jacquot sort ses grands ciseaux et coupe tellement dans le livre qu'il ne lui reste plus grand-chose d'intéressant à raconter. JH Anglade est si placide qu'il en devient presque inexistant. Quant à Isabelle Huppert, elle a, malgré son immense talent, quelque peine à incarner cette déroutante Ann Hidden (Anne "cachée"). L'actrice ne lésine pas sur les regards égarés, les sourires forcés, les gestes saccadés. Il y avait peut-être mieux à faire avec l'histoire de cette pianiste célèbre qui décide du jour au lendemain de tout plaquer pour "éteindre la vie qui précède". Chez Quignard, elle sort renforcée des épreuves qu'elle traverse. Jacquot préfère la laisser planer entre l'eau et le ciel, et plonge le spectateur dans la perplexité, ou l'ennui, ou les deux ensemble.
    marcfieldfr
    marcfieldfr

    4 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 août 2009
    a eviter d'urgence tellement c'est mou
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mai 2009
    Un film intimiste porté par 2 acteurs émouvants : Huppert et Anglade . Une chronique douce amère d'une dérive . Une pianiste quitte tout fait le vide derrière elle et part au hasard . Quelques longueur mais les personnages sont attachants bien qu'un peu caricaturaux .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 avril 2009
    Quel ennui ! Et quelle envie j'avais de partir au milieu de la séance. Sans être nul, on a du mal à être parfaitement enthousiaste à l'idée de suivre les aventures de cette femme, qui joue cependant très bien son rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mai 2009
    Tu connais les 5 phases du deuil ? Non? Laisse-moi t'expliquer.

    10ème minute du film, phase n°1, le déni. Tu penses: "Non, c'est pas possible, je ne me suis pas fourvoyé à ce point. Je refuse. Ce n'est que le début, ça va forcément s'améliorer."

    30ème minute, tu commences à craquer... c'est la phase n°2, la colère : "MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CETTE VASTE FARCE? J'AI PAYE 7 EUROS POUR CETTE DAUBE!? JE VAIS TUER CETTE BOURGE DEPRESSIVE ET COINCEE, ET APRES JE LUI CASSERAI LES DOIGTS POUR QU'ELLE ARRÊTE DE JOUER CES FOUTUS AIRS MACABRES SUR SON FOUTU PIANO!"

    Une fois la première heure écoulée, tu es si mentalement épuisé par cette flopée de scènes inintéressantes et mollassonnes que vient la phase 3 dite "du marchandage". C'est le moment ou toi, spectateur ébahi, tu regardes Isabelle Huppert dans le blanc des yeux (et crois-moi ce ne sont pas les occasions qui manquent vu la bonne centaine de gros plans dont tu es matraqué)et tu t'adresses à elle très sérieusement: "Ecoute Isabelle. Si tu te sors pas les doigts du *** dans les 5 min qui arrivent, si tu nous fais pas un coup d'éclat ou autre (suicide, s'il te plaît, vite!!), je jure que je quitte la salle. Parfaitement, ce sera une première, mais tant pis. Je ne plaisante pas, Isabelle."

    15 min après. La phase n°4,la dépression, est arrivée plus vite que tu ne le pensais. Elle t'a scié les jambes, soumis les rétines, vidé de toute volonté, et tu es scotché au siège malgré toi, à regarder Isabelle errer au sommet de l'ennui et des montagnes italiennes. Tu ne penses même plus, ton dialogue intérieur est figé, tu attends juste la mort.

    Fin du film. 5ème phase: l'acceptation. Tu te lèves, mécanique. Te diriges vers la sortie. ça va aller maintenant.. tout va s'arranger.. Oui, tu vas rentrer chez toi. Tu as perdu 7 euros et du temps libre, mais tu es vivant!
    Regarde autour de toi. Tu vois? Le monde brille d'un nouvel éclat, car tu as vu l'Horreur et renais à la lumière, plus fort.

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