Mon compte
    Joshua
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Joshua" et de son tournage !

    Présenté à Sundance et Gérardmer

    Joshua a été présenté aux Festivals de Sundance 2007, où il a remporté le Prix de la Meilleure Photo, et Gérardmer 2008.

    Idée de départ

    Joshua est le premier long métrage de George Ratliff, qui avait précédemment réalisé le documentaire Hell House, qui montre la création par des lycéens pentecôtistes du Texas d'une sorte de maison hantée destinée à effrayer les pécheurs. Fasciné depuis longtemps par les mécanismes de la peur et les histoires de machinations machiavéliques, George Ratliff voulait explorer ces thèmes dans un contexte quotidien et naturaliste. Avec le coscénariste David Gilbert, il a trouvé l'idée de départ du film en pensant à l'expérience à la fois la plus commune et la plus angoissante qui soit : être parents.

    Quelques réticences...

    C'est le scénariste David Gilbert qui a créé le personnage de Joshua. Celui-ci était si effrayant que George Ratliff a d'abord été réticent. Il explique : "Je venais d'avoir un enfant et je n'étais pas certain d'avoir envie de faire un film sur un enfant mauvais. Mais plus nous développions cette histoire, plus elle prenait une tournure inattendue et intéressante. Nous avons essayé d'aller à l'encontre des conventions classiques des films indépendants parlant de drames familiaux ; les bases restent présentes mais l'ambiance et les événements deviennent de plus en plus sombres au fil de l'histoire. Je voulais que cette famille soit complètement crédible pour le spectateur, ce qui nous a poussés à explorer en détail la psychologie de tous les personnages."

    Qui dans la peau de Joshua ?

    A la recherche d'un jeune acteur pour incarner le personnage de Joshua, George Ratliff a contacté un ami qui produisait une émission pour enfants, Wondershowzen, pour savoir s'il pouvait l'aider. Il lui a parlé du personnage et immédiatement, celui-ci lui a répondu qu'il avait l'acteur qu'il cherchait : Jacob Kogan. Bien que 70 jeunes comédiens aient aussi été auditionnés, les cinéastes ont été impressionnés par l'étrange capacité de ce dernier à paraître à la fois innocent, trop calme et concentré pour son âge, et par son intelligence. Le coproducteur George Paaswell raconte : "Nous avons vu beaucoup de très bons acteurs, mais Jacob avait un sang-froid et une façon de regarder la caméra qui accentuait terriblement ses émotions - ou a contrario son manque d'émotions. Il avait aussi dans le regard cette volonté et cette résolution qui rendent Joshua tellement effrayant."

    Génie en herbe

    Tout au long du tournage, Jacob Kogan a montré qu'il était aussi intelligent et doué pour la musique que Joshua. Le producteur Johnathan Dorfman explique : "Nous lui avons donné des leçons de piano dès qu'il a été choisi parce qu'il allait devoir jouer une sonate de Beethoven dans le film. Son professeur a d'abord pensé que ses doigts n'étaient pas assez longs pour jouer ce morceau, mais au final, Jacob a réussi à l'apprendre en deux semaines."

    Le choix de Sam Rockwell

    George Ratliff a été impressionné par le jeu subtil de Sam Rockwell dans le film de George Clooney Confessions d'un homme dangereux, et l'a imaginé dans le rôle de Brad Cairn en écrivant le scénario de Joshua. Pour s'imprégner de son personnage et mieux connaître son métier et la pression dans laquelle il évolue au travail, l'acteur a passé du temps avec un véritable gestionnaire de fonds.

    Vera Farmiga a le "baby-blues"

    C'est en lisant le scénario que l'actrice Vera Farmiga a réalisé combien la dépression postnatale ou baby-blues était un phénomène très répandu chez les femmes. "Je ne connaissais pratiquement rien sur le sujet, explique-t-elle, alors j'ai fait quelques recherches et j'ai appris que les mères qui souffrent de cette maladie se sentent anxieuses, inquiètes, tristes, et dans les cas les plus sévères peuvent avoir des délires ou devenir paranoïaques. J'ai lu beaucoup de témoignages écrits et le fait que des femmes intelligentes et aimantes soient capables de pensées et d'émotions violentes à cause de cette dépression m'a donné envie de défendre Abby au travers de mon interprétation. Une personne très proche de mon entourage traversait une crise à peu près semblable à celle d'Abby au début du tournage. Je l'ai beaucoup observée pour mieux comprendre, ressentir et jouer la folie de mon personnage."

    Un choix esthétique à contre-pied

    George Ratliff a privilégié la lumière à l'obscurité et le quotidien au fantastique : "Je ne voulais rien qui soit surnaturel dans le film, j'adore l'idée qu'on puisse être effrayé, de manière légitime, juste par un gamin"

    Joshua, une influence française ?

    Ce thriller indépendant américain joue clairement la carte de l'anticonformisme : serait-ce dû à une influence française ? Le réalisateur George Ratliff se réclame ainsi des thrillers français contemporains : "Je suis un grand fan des thrillers qui sortent en France en ce moment. Je pense qu'il y a quelque chose qui est en train de se passer là-bas. J'adore les films tels que Sur mes lèvres, De battre, mon coeur s'est arrêté, Harry, un ami qui vous veut du bien ou encore Caché."

    Frère et soeur à la vie comme à l'écran

    Le nouveau né qui joue le rôle de la petite soeur de Joshua, interprété par Jacob Kogan, est réellement la soeur du jeune acteur.

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Civil War (2024)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Pas de vagues (2023)
    • Il reste encore demain (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Et plus si affinités (2024)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Le Jeu de la reine (2023)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Borgo (2023)
    • Une vie (2023)
    • Le Mal n'existe pas (2023)
    • La Malédiction : l'origine (2024)
    • Quelques jours pas plus (2024)
    • Rosalie (2023)
    • LaRoy (2023)
    • Ici et là-bas (2024)
    • Ducobu passe au vert (2024)
    Back to Top