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    Tristana
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    Jeune Ras
    Jeune Ras

    7 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    Quel chef-d’œuvre de Bunuel encore une fois. Une réalisation magistrale et des idées des plans et de montage incroyable comme à son habitude. une satire de la société espagnole de la fin des années 60 très intéressante.
    Président Bird
    Président Bird

    1 abonné 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2023
    Une extraordinaire comédie/drame domestique à tendance sado-masochiste développant un humour deadpan qui n’a rien perdu de sa puissance.
    A voir absolument en version originale pour bénéficier de l’autorité râpeuse de l’espagnol de Fernando Rey, qui renforce le côté spectaculairement amusant du personnage. Lope est un personnage passionnant, contradictoire.
    C’est tout une culture et une langue espagnole qui se révèlent dans ce film.
    La narration est apparemment anodine, centrée sur les intérieurs, mais recèle de nombreuses incertitudes, ambiguïtés, ellipses et richesses psychologiques.
    Ceci est renforcé par une mise en scène précise qui met en valeur discrètement de nombreux détails amusants ou psychologiques dans la trame du film. La fin est fascinante, inoubliable.
    Un des tous meilleurs films de Buñuel, sinon le meilleur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 304 abonnés 3 306 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2023
    Dans l’Espagne des Années Vingt, Tristana (Catherine Deneuve) est une jeune pianiste recueillie par son oncle à la mort de sa mère. Vieux sexagénaire libidineux, Don Lope (Fernado Rey) professe des idées avant-gardistes sur le mariage et l’Église et exerce sur sa nièce une emprise étouffante au point de faire d’elle sa maîtresse. La jeune Tristana parvient à lui échapper avec Horacio (Franco Nero), un peintre sans talent, qui l’emmène vivre à Madrid. Mais, deux ans plus tard, atteinte d’une tumeur au genou qui conduira à son amputation, elle revient vivre auprès de Don Lope et finira par l’épouser.

    "Tristana" est, avec "Viridiana", un des rares films tournés par Buñuel en Espagne. Le moindre des paradoxes du plus grand réalisateur espagnol ne fut pas en effet d’avoir quasi-exclusivement tourné hors de son pays : au Mexique, puis en France. "Tristana" est l’adaptation du roman éponyme de Benito Pérez Galdós écrit à la fin du dix-neuvième siècle. Buñuel avait déjà porté à l’écran deux romans de cet auteur espagnol naturaliste, "Nazarin" en 1959 et "Viridiana" en 1961. Buñuel y a en effet trouvé un thème qu’on retrouve dans plusieurs de ses films à commencer par "El" ou "Belle de jour" : la toxicité du désir masculin qui enferme son objet dans un amour possessif et jaloux, opposée à la perversité du désir féminin qui parvient à renverser cette domination à son avantage.

    Car, si Don Lope est un personnage abject, qui non seulement abuse de la fragilité de la jeune Tristana mais en plus se paie de mots en se faisant passer pour un libre penseur affranchi de la morale étriquée de son temps, Tristana n’est pas une oie blanche et encore moins une victime. La seconde partie du film, à partir de son retour à Tolède et de son amputation, voit les caractères se renverser. Don Lope devient de plus en plus doux alors qu’au contraire Tristana, de plus en plus amère et dure, achève logiquement son parcours par un crime qui ne figurait pas dans le roman de Pérez Galdós.

    Autre différence avec le roman, le fétichisme avec lequel Bunuel entoure la terrible amputation de son héroïne. Ce coup du sort asservit moins Tristana à son tuteur qu’il ne la pare d’un érotisme aussi morbide que fascinant, comme le montre la célèbre scène du balcon où elle se dénude sous les yeux médusés du jeune Saturno ou celle, non moins célèbre, où elle interprète une étude de Chopin. La légende voudrait que Hitchcock – qui ne s’en laisser remontrer à personne en matière de fétichisme – ait nourri une fascination particulière pour cette scène dont il connaissait par cœur le découpage.

    J’ai eu la chance de voir "Tristana" au Louxor dans le dixième arrondissement, avec en bonus la conférence très informée de Fabienne Duszynski. Chaque dimanche depuis le 12 mars, elle y analyse un film de Buñuel. Hélas, le cycle s’achève demain avec "Le Charme discret de la bourgeoisie". Aurais-je vu "Tristana" sans ces commentaires éclairés, j’en aurais compris la moitié et l’aurais d’autant moins apprécié. Mais, Buñuel fait partie de ces artistes dont j’apprécie d’autant plus les œuvres que je me les suis fait expliquer.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 414 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 juin 2021
    Tristana est un film sur lequel mon opinion a varié au cours des années. Comme je suis un admirateur de l"oeuvre de Bunuel ( j'ai vu l'ensemble de sa filmographie) j'ai visionné au moins quatre ou cinq fois Tristana au cours du temps. Je le considère comme un grand film et j'ai toujours beaucoup de plaisir à le voir. On relèvera parmi les dialogues, une critique directe du travail salarié vu comme un esclavage, ce qui renvoie notamment à Nietzsche et son fameux " tout homme qui n'a pas les deux tiers de son temps libre est un esclave ". C est aussi un regard lucide sur l'incohérence des comportements humains mus par les passions plus que par la raison, la force du désir qui conduit Don Lope à sa perte, le côté versatile, irrationnel, vénéneux se retrouve aussi chez la femme qui n'est pas épargnée, (incarnée ici par Catherine Deneuve). Évidemment Bunuel donne ici encore un coup de griffe à l'église et surtout à ses représentants qui finalement sont eux aussi "humains trop humains ". On pourra toujours gloser pour déterminer si Bunuel a fait mieux dans d'autres films. Pour ma part, je pense que Bunuel est un immense réalisateur et qu'il faut voir ses films les plus importants (Tristana en fait partie) afin que la vision de chacun d"eux se bonifie et s'éclaire. Ajoutons que les amateurs exclusifs de blockbusters et de jeux vidéos passeront leurs chemins.
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 766 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2021
    La vengeance est une femme !
    Un drame sentimental cruel qui porte un regard acide sur les relations humaines avilissantes, desservi par le doublage agaçant de Deneuve en espagnol.
    ffred
    ffred

    1 513 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mai 2021
    Un Bunuel et un Deneuve que je n’avais jamais vu. Je me suis un peu ennuyé. Et beaucoup de mal avec l’actrice française doublée en espagnole par une autre voix. C’est assez ambigu, assez misogyne, sans doute très incorrecte pour l’époque. Mais j’ai trouvé cela trop mou, sans émotion, et les acteurs pas vraiment convaincants. Il paraît que Bunuel ne voulait pas de Deneuve mais qu’elle a été imposée par la coproduction française. Ceci explique peut être cela. Au final, pas vraiment aimé, et vite oublié.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2021
    En revenant à Tolède, sa ville, Luis Buñuel réalise en 1970 avec « Tristana » sans doute son film le plus personnel. Reprenant tous les petits faits et gestes de ses films précédents, Don Lope (Fernando Rey) est une synthèse des personnages masculins de l’œuvre du cinéaste et de Buñuel lui-même. Aristocrate anarchiste de gauche, anticlérical et anticonformiste, prônant le libre arbitre de chacun face au carcan des convictions, mais s’appliquant parfois des idées réactionnaires, même s’il est capable d’autodérision affirmée comme la dégustation du chocolat chaud avec les prêtres. Toutefois, lorsque passe un jupon… Ainsi, en contradiction avec les idées qu’il assène à longueur de film, il abuse sans remords du consentement formel de sa nièce et filleule, orpheline qu ‘il a recueillie, la belle et jeune Tristana (Catherine Deneuve), encore mineure, qui devient sa maîtresse. Des relations incestueuses à l’amputation (on est bien chez Buñuel), la douce jeune fille deviendra un mélange d’érotisme (comme lorsqu’elle montre ses seins au jeune sourd muet ou encore lorsqu’elle déambule dans le couloir sur ses béquilles (1)) et de rancune acariâtre. Don Lope lui a enseigné le sens des libertés, ainsi elle part avec son amant, avant de revenir et l’épouser. Infirme, elle transformera son ménage en enfer, avant de trouver enfin la liberté dans un final cruel d’une sécheresse stylistique percutante. Parallèlement à ce récit sans pitié, le réalisateur et son scénariste Julio Alejandro, mènent une réflexion sur le temps et la vieillesse d’une part et la modification de la personnalité d’autre part. Si Don Lope se bat avec une hypothétique rédemption vis à vis de son seul amour au crépuscule de la vie, Tristana est façonnée par des évènements qu’elle a choisis en partie seulement. Cette évolution dans les costumes de Deneuve, contraste dans un décor aux teintes automnales, en accord avec sa couleur de cheveux et ses vêtements d’amante, avant de basculer dans le noir, y compris lorsqu’elle se marie (rien à voir avec le film de Truffaut). En plus de ce travail sur la couleur et les décors, les mouvements de caméra de Jose F. Aguayo sont d’une justesse qui colle parfaitement aux intentions. Catherine Deneuve dans un des rôles les plus intéressant de sa filmographie, est belle comme jamais, opposée à la fois sur le look et la personnalité à « Séverine/Belle de Jour ». Face à elle, Fernando Rey exprime parfaitement l’amour et la luxure, la passion et la retenue, les certitudes et le désarroi, le non conformisme et les traditions, la sincérité et l'hypocrisie. Ce casting est complété par une Lola Gaos pleine de finesse et de compréhension et Jésus Fernandez dans le rôle de son fils sourd muet onaniste, qui partage avec le patron de sa mère, l’obsession liée aux jupons cités plus haut. Malheureusement il y a Franco Nero, imposé par la co-production italienne. Juste bon lorsqu’il retourne une baffe à Fernando Rey, car sinon son jeu oscille entre transparence et encombrement bruyant. Il plombe en partie ce qui, avec un autre que lui, aurait été un chef d’œuvre. Malgré ces réserves, « Tristana » est un grand film somme que tout amateur de Buñuel se doit d’avoir vu.
    (1) Luis Buñuel taquin : "Catherine Deneuve n'est pas précisément mon type de femme, mais boiteuse et maquillée, je la trouve très attirante".
    Roub E.
    Roub E.

    749 abonnés 4 835 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2021
    Un vieux sagouin qui se fait passer pour progressiste et libéral recueille une jeune fille et en profite pour en faire sa maîtresse. Cependant cette dernière va un jour s’enticher d’un artiste et partir avec lui. Ce Tristana est assez curieux, si le personnage de Don Lope n’a pas grand chose pour le sauver, reniant ses principes moraux dès qu’ils ne les arrangent plus, séducteur ridicule que la vieillesse fait décliner au fur et à mesure. Le personnage de Tristana (formidable Catherine Deneuve) quand à lui est plus ambiguë à la fois lucide et sensible sur son « protecteur » qui revient vers lui alors qu’elle a pris une forme de liberté peut être pour mieux le contrôler et reprendre un pouvoir qu’il avait exercé sur elle pendant des années. Je ne peux pas dire que ça m’ait vraiment touché, ça n’est pas le Buñuel que je conseillerais de voir en premier mais je ne peux pas dire non plus que ça m’ait vraiment déplu.
    GéDéon
    GéDéon

    56 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    Sous couvert d’une peinture de la bourgeoisie espagnole du début du XXème siècle, ce film de Luis Buñuel, sorti en 1970, s’intéresse aux affres de l’amour. Un vieil homme (Fernando Rey) recueille une orpheline en tant que tuteur avant de devenir son amant puis son mari. Le réalisateur espagnol parvient habilement à rendre ses personnages à la fois attachants et détestables. Catherine Deneuve passe ainsi de la jeune fille prude et innocente à une femme habitée par la haine. Bref, au-delà de la psychologie des individus, cela reste un long-métrage au rythme très lent.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    93 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2018
    septiemeartetdemi.com - Buñuel ne donne pas l'impression d'avoir jamais eu besoin de mûrir, pourtant il améliore perpétuellement certains détails de son style qui le rendent de plus en plus fidèle au domaine littéraire sans le désaisir de sa griffe. Aidé peut-être par le temps qui passe, ce sont ses personnages qui gagnent en finesse. Le temps passé à l'écran par certains d'entre eux est tel qu'ils deviennent des intimes du spectateur, bien que l'attachement ne soit pas une prérogative du réalisateur. Avec lui, il naît spontanément.

    À chaque fois empreints de l'opinion forte et assumée de leur créateur, ses films gardent une trame revendicative reconnaissable entre toutes qui nous rappelle le désintéressement de l'homme dont aucune création n'a connu de succès tranquille. Quand c'étaient des amateurs d'art qui s'en décriaient, peu importait. Mais depuis quelques temps, c'est nul autre que Franco. Alors quand une histoire comme celle de Tristana est dévoilée à l'œil du monde, avec la prestance d'une Catherine Deneuve dont on a l'impression que la France n'a jamais bénéficié, et dont le doublage en espagnol n'entame presque en rien la présence, on ne peut qu'admirer la vie injectée dans les chapitres de l'histoire et la maîtrise de son flux par Buñuel, alors qu'ils sont si banals quand ils sont pris individuellement.
    Romaric44
    Romaric44

    15 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    J'ai trouvé ce film particulièrement malsain mais on ne peut que s'y attendre avec Bunuel. Il en demeure que c'est un bon film et que Catherine Deneuve tient bien son rôle spoiler: surtout lorsqu'on la voit en femme plus âgée
    . Je le trouve néanmoins bien en dessous de Belle de jour dont le scenario était plus surréaliste.
    cylon86
    cylon86

    2 275 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2017
    Après "Belle de jour", Luis Bunuel retrouve Catherine Deneuve pour lui offrir un rôle sur mesure dans un film au ton qui semble assagi. Avec "Tristana", histoire d'une jeune femme devenant pupille puis maîtresse de son tuteur, Bunuel se fait plus discret sur la provocation pour faire de son récit une œuvre sèche et impitoyable aussi bien sur la vieillesse que sur les relations humaines. Difficile de ne pas voir en Fernando Rey (excellent en bourgeois oisif critiquant sa propre classe pour finir comme elle) l'alter-ego du cinéaste, un homme vieillissant qui a peur de se voir vieillir et d'attirer les vautours (autrement dit les bigots et les curés) dans le processus. Face à Rey, Catherine Deneuve (en rousse) compose une Tristana toute mignonne d'innocence qui se transforme peu à peu en figure autoritaire, se montrant intransigeante, terrifiante et en même temps fascinante. Filmé sobrement par un Bunuel très inspiré révélant ici une mélancolie et une sécheresse qu'on le lui soupçonnait pas, "Tristana" brosse un triste portrait des relations humaines, plus avilissantes qu'autre chose et se montre impitoyable quand il dépeint le basculement de ses personnages. C'en est presque cruel et c'est certainement troublant même si on le préfère un tantinet plus provocateur.
    Estonius
    Estonius

    2 547 abonnés 5 252 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2017
    Quand le scénario est tenu, le réalisateur peut toujours l'étoffer et s'il ne le fait pas, il fait trainer les scènes et parsème son film d'apartés qui seront ou non judicieux. Et c'est de second choix qui est celui de Buñuel pour ce film qui au lieu de s'attarde sur l'évolution de ses protagonistes joue la carte de l'ellipse comme pour mieux nous en éloigner. Autrement dit ce n'est pas convaincant. Quant à la fausse audace vers la fin elle n'est bonne que sur le papier, mais raté sur la pellicule (il s'est passé quoi ? Pourtant à l'époque Deneuve n'était point prude ?)
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    935 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2016
    Une variation autour du thème de « l’école des femmes » de Molière où la femme complètement sous le joug de son protecteur, accède aux plaisirs de l’amour avec un peintre.
    Bunuel y introduit un certain sadomasochisme car la femme va revenir chez son protecteur avec son amant!!! Et elle ira même jusqu’à dire « Lope ne m’aurait jamais emmené chez un autre homme »!!!!!
    Le film est pourtant assez long et avance trop doucement. De plus le personnage de Deneuve est au final assez pénible et détestable.
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    L'adjectif qui vient en premier à la vision d'un film de Buñuel est "curieux", c'est encore celui-là qui vient à l'esprit devant "Tristana", malgré sa narration classique. Le film est en effet désarmant dans la simplicité de son déroulement mais interpelle par des questions non résolues : quelle est la signification du rêve de Tristana ? Pourquoi finit-elle par revenir vers Don Lope alors qu'elle pourrait vivre avec Horacio ? Le film ne dit rien de cela, peut-être pour pouvoir mieux opérer son renversement du rapport de force entre la jeune réservée et le coureur de jupons, qui deviendront sur la fin la mutilée frustrée et le vieux solitaire (mais protecteur de Tristana). Derrière un fil narratif simple se nouent des réflexions opaques sur le désir et la liberté, sur l'obéissance et la transgression, à la fois frustrantes car jamais clairement énoncées mais en même temps assez fascinantes pour la même raison. "Tristana" est donc un Buñuel plus mystérieux qu'il n'y paraît.
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