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    Les Raisins de la colère
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    115 critiques spectateurs

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    Ducerceau
    Ducerceau

    10 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2021
    Un road movie de la dernière chance en noir et blanc comme un film d'actualités. Montrant que même en pleine crise des années trente, le rêve américain ne meurt jamais. Les raisons de la colère non plus. Dans le contexte actuel du réchauffement climatique, on risque de revoir de plus en plus ce genre d'exode rural désespéré...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2008
    Tout l'humanisme de Ford qui adapte Steinbeck et nous raconte l'histoire, l'exode d'une famille en quete d'un monde meilleur et d'un peu d'humanité, un immense film qui va droit au coeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2013
    John Ford nous offre une admirable adaptation du chef d'œuvre de Steinbeck, Henri Fonda est égal à lui même, grandiose.
    Un film qui sert la cause des travailleurs et nous amène à souhaiter l'émancipation radicale du prolétariat, trop longtemps exploité.
    Un film qui est donc encore d'actualité, qui s'est même bonifié avec l'âge, tout comme l'œuvre géniale de Steinbeck et son trop méconnu "In Dubious Battle".
    Les masses laborieuses du monde entier devraient avoir vu ce film.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 011 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2009
    Un film puissant, émouvant, passionnant.
    Le mythique John Ford est resté très fidèle au roman du même nom de John Steinbeck.
    La mise en scène est efficace et les différentes prestations sont très bonnes avec une mention spéciale pour un Henry Fonda plus charismatique et survolté que jamais.
    Cependant, la véritable force de The Grapes Of Wrath provient de son scénario qui nous raconte une histoire bouleversante : celle des paysans expulsés de leur propre champ au profit de la mécanisation de l'agriculture.
    Le film met en évidence les inégalités sociales, la cruauté envers ses familles démunies qui se battent corps et âmes pour survivre.
    Un incontournable du genre.
    A voir et à lire.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2021
    Un peu déçu par cette adaptation du roman de Steinbeck dont j’avais gardé un souvenir impérissable : pendant la grande dépression, l’émigration épique via la 66 d’une famille d’honnêtes métayers lâchés par les banques vers la Californie, terre promise qui se révèlera bien aride. S’il n’y a pas le souffle du livre, le film n’en reste pas moins bien fait, fidèle et passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2011
    Après "Douze hommes en colère" et "L'étrange accident", Henry Fonda continue a incarner à la perfection : l'homme qui est prêt a risquer sa vie contre l'injustice. S'inspirant du livre de Steinbeck, "Les raisins de la colère" retrace l'histoire de la suite à la crise de 29 ou des paysans Américains sont obligés de quitter leur domicile pour une vie meilleure. La thèse se base bien sur l'espoir et le courage humain. Et la progression renvoie au passage biblique : "L'exode vers la terre promise". Excellent film malgré quelques longueurs, ce qui empêche l'oeuvre de nous prendre aux tripes. Dommage mais bon, c'est une réalisation de 1940 après tout.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Voici le film sur la grande dépression entre colère et ennui, l'exode rural massif, la misère dans toute sa misère et le début (ou plutôt) le retour à l'exploitation des pauvres, traités comme du bétail et de la main d'oeuvre bon marché bonne à tout et corvéable à merci.

    Sur ce point, sur ces points, le film fait mouche et résonne étrangement de façon inquiétante à notre époque très contemporaine dans laquelle la crise (et la dépression -non la "récession" pardon) fait reculer insidieusement les acquis sociaux acquis de haute lutte au nom de l'emploi sécurisé très hypothétique... mais qui produit de plus en plus de "charettes" (je pars toujours après le patron vers 22h30, ça me permettra d'éviter la prochaine charette... enfin je crois !).

    On en est bien sûr pas (encore) à ces camps de travail improvisés révoltants que l'on voit dans le film, similaires à certaines "usines-prisons" en Chine mais tout de même !... si même chez les communistes, le servage est monnaie courante, alors tout est foutu. Allez on se repasse un coup de Sardou "Vladimir Ilitch réveille-toi" avec un ballon de rouge pour faire passer -en braillant l'Internationale...

    La nostalgie alarmiste étant passée et le retour au politiquement correct étant revenu, la colère étouffée (dans l'oeuf), le film de John Ford assurément bien réalisé s'avère néanmoins très pataud et très lent. Il tire logiquement sur la corde sensible mais de façon répétée et exagérée, une sorte de Zola à l'américaine mais tout au premier degré, toujours.

    On se prend donc au jeu de l'avance rapide pour ne pas s'endormir entre les quelques scènes frappantes qui ne manquent pas de faire bondir à chaque fois. Pour nos camarades, une version expurgée et abrégée d'une heure trente sera indispensable.
    soliloo
    soliloo

    10 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    Un film sur la Grande Dépression, les grandes injustices, les petites économies, le courage et la force énormes qu'il faut pour avancer. Plus qu'un road movie, ce film traite de l'épopée d'une pauvre famille qui voudrait juste travailler, qui voudrait juste survivre. Un film dur mais plein de poésie, et qui se revoit très bien aujourd'hui.
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    Un classique qui a tout de même vieilli, notamment par sa vision un peu manichéenne. De bonnes performances d'acteur. À regarder avec Papy et Mamy (s'ils sont toujours là...).
    pichnette13
    pichnette13

    13 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2008
    Un grand classique du cinéma américain et du road movie. l'histoire de Steinbeck est admirablement bien retranscrite dans ce film bien filmés et intéressant à étudier plus en détails.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Qu'on le veuille ou non... Ce film a quand même sacrément vieilli ! Malgrès un jeu assez bon de la part de ses acteurs, la lenteur de la réalisation ne fait plus effet aujourd'hui, on finit par s'ennuyer durant certaines scènes ! Le choix de faire des plans sombre durant la grande majorité du film fait mal aux yeux quand un plan plus claire fait le contraste ! Cependant, on suit bien cette famille de Okies dans leur folle péripétie vers l'ouest, a bord de leur voiture tenant par miracle, et au début les papy-mamie m'ont bien fait rire ! John Ford s'avère être un bon réalisateur, mais je n'ai pas du tout accroché...

    Bref, assez ennuyant. A voir pour intérêt historique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 juillet 2013
    Une adaptation bien différente du roman, une certaine longueur est palpable mais le parti pris est intéressant, les acteurs convaincants. A voir au moins une fois pour découvrir la grande dépression des années 30. Le réalisateur aurait pu être plus démonstratif sans entrer dans le pathos mais cette période de l'histoire des Etats-unis fut terrible, grèves, famines, chômage. Un peu trop gentillet au final.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2022
    Les Raisins de La Colère suit Sur La Piste des Mohawk qui lui suit Vers Sa Destinée. Quelle période pour John Ford! Des films historiques, qui racontent l'histoire des USA, telle que souhaitée par John Ford, vue et perçue par des individus simples. Et les trois avec Henry Fonda.

    Ce qui marque l'esprit à la vision de ces raisins de la colère, ce n'est pas tant l'histoire et le sujet, dur, mais la beauté plastique du film, les cadrages, en particulier dans les plans moyens et plans d'ensemble. Bien sûr, cette histoire de pauvres qui immigrent pour trouver du travail et pour pouvoir vivre reste une préoccupation et un sujet contemporain, factuellement et malheureusement, quatre-vingts ans après (pour le film), cent ans après pour l'histoire diégétique. Ici nous suivons les périples d'une famille de fermier a qui l'on retire sa ferme, vers d'hypothétiques possibilités de travail, et comment ils sont exploités. John Ford se concentre sur la famille, ses individus, et tous ceux qui la modifient négativement, c'est-à-dire ceux qui les exploitent, de force, les réduit en esclavage. John Ford évite l'ultra larmoyant en se centrant sur le personnage d'Henry Fonda, qui est en quelque sort le point de vue du spectateur qui découvre, et qui comprend progressivement comment les gens comme eux se font exploiter.

    Le film et le scénario montrent bien en permanence l'état de paria et l'embarras que suscitent ces pauvres et ces immigrés: la scène des bombons dans le magasin, spoiler: ou alors avec Ward Bond, policier de même origine qui les repoussent aussi
    .
    pinly
    pinly

    9 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2008
    Histoire touchante et bien interprétée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 décembre 2011
    Adapté du chef d'œuvre de Steinbeck par John Ford en 1947, ce film nominé dans sept catégories d'oscars (il remporta la statuette du meilleur film et de la meilleure actrice pour Jane Darwell) mérite une redécouverte minutieuse.
    L'histoire est très fidèle au livre : c'est celle Tom Joad, libéré après 4 ans de pénitencier, qui retrouve son village désert, abandonné des fermiers qui y vivaient. Lors d'une scène filmée à la lueur d'une bougie (instant fébrile et figé dans le temps d'une grandeur à l'image de son réalisateur), Muley, qui est resté, lui raconte comment ils ont étés chassés par les grandes entreprise privées, avec quelle brutalité cela fut fait. John Ford commence ainsi son film en mettant en scène un flashback d'une cruauté stupéfiante, qui par ce premier choc nous plonge directement dans cette réalité crue de la condition ouvrière décrite par Steinbeck. Le film continue en retraçant le trajet des Joad à la recherche de travail, enchaînant scène cadrées par de nombreux plans coupés à la taille mais on remarque aussi que Ford a tendance à réaliser aussi une bonne poignée de plans américains, généralement utilisés pour les westerns. Cela donne un certain style au film, contribuant bien à l'ambiance sèche et accablante très « road movie » qui retranscrit à la perfection celle du bouquin. La structure du film, pratiquement similaire à celle du livre, se découpe en longs morceaux de descente dans la misère, où les difficultés qui s'opposent à la survie des Joad sont légions et qui s'aggravent petit à petit, un peu comme une mort lente, alternant avec des « paliers » qui sont marqués par un regain de vigueur de la part des protagonistes, ou bien par une aide due au hasard, qui les permet de continuer. Mais en réalité, ces moments de bref espoir d'une vie convenable ne sont là que pour prolonger leur supplice tout en les gardant « assez intacts » pour pouvoir l'endurer. On constate au fil de la trame que Tom et sa mère entretiennent un lien privilégié qui se renforce avec le temps, et qui persiste alors que la famille se désagrège peu à peu face aux nouvelles difficultés sans cesse renaissantes. Les thèmes développés à travers la critique du capitalisme par Steinbeck affluent : le chacun pour soi, la recherche du profit au détriment des employés, les « pièges » du système, et enfin la violence des policiers sur laquelle Ford insiste particulièrement. La famille des Joad est représentée par un casting impressionnant : Henri Fonda trouve ici une de se plus grand rôles en incarnant un Tom Joad aussi puissant que le héros du livre, le grand père énergique et plein d'entrain est campé par Charley Grapewin, la mère de Tom nous est restituée de façon poignante par Jane Darwell, et Casy, le pasteur, même si il est bien différent que celui que je m'imaginai en lisant le livre, a droit a une interprétation de qualité, très théâtrale, par John Carradine qui ne cesse de mimer des scènes de façon hilarante lors de sa première rencontre avec Tom Joad. Seule l'actrice qui joue Rosasharn est nulle, de plus le personnage n'a ici que peu d'importance alors que dans le livre il bénéficie de plus d'attention. Quant à la musique, le film en est dépourvu, si ce n'est le refrain repris du générique (de début et de fin) pour le bal et quelques autres scènes. Certes cela donne un ton plus réaliste au film, mais tout le monde n'appréciera pas forcément ce choix. Quand au final, et bien...c'est un cas qu'il est peu aisé de juger. Parce qu'il ne respecte pas du tout le livre, et qu'il termine le film sur une note optimiste et légère, une fin presque désuète à côté de l'intensité tragique de la déchirante montée dans la catastrophe qu'est celle du livre. Et parce que malgré tout, la dernière scène entre Tom et sa mère, est un véritable instant pur de cinéma, où Henri Fonda réussit un tour de force à la hauteur de sa réputation, le tout achevé par un dernier plan large sur Ma Joad en larmes...C'est du grand art, c'est si émouvant qu'on pardonne à Ford ce choix déstabilisant au premier abord car il à mes yeux il dévalue le film par rapport au livre et le fait souffrir d'une comparaison d'ampleur avec l'œuvre littéraire qui paraît avoir plus de poids...
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