Mon compte
    La Horde sauvage
    Note moyenne
    4,0
    4229 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Horde sauvage ?

    227 critiques spectateurs

    5
    73 critiques
    4
    78 critiques
    3
    40 critiques
    2
    20 critiques
    1
    10 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2014
    A certains égards, la Horde Sauvage signifie la fin d'une époque. C'est un peu la fin du western américain classique (plus de héros à la John Wayne) où l'on sent quand même l'influence notamment du western spaghetti pour l'amoralité des personnages dans leur ensemble. La violence explosive de certaines scènes (du jamais vu en la matière) et les tueries chorales montrent la volonté de s'éloigner très nettement du modèle traditionnel. Le film présente quelques lenteurs mais est bien mené et servi par des acteurs de talent. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Chef d'oeuvre qui fait passer les autres western pour fleur bleue et d'ailleurs les font palir de manichéisme. Ici on semble entrevoir une realité des pouvoirs d'un monde aussi tordu et pervers que le monde réel. Une fresque monumentale.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2014
    La Horde sauvage : Un western brute et violent. Grâce a des scènes de fusiades assez intenses et sans concession mais assez fouilles car ça part dans tous les sens et des fois, on a du mal a donnée de la tête : surtout la gros scène du début et le final. D’ailleurs, pour moi, la réalisation est en dents de scie, déjà pour les scènes d’action mais sinon, la mise en scène ne met pas si en valeur que ça les décors qui donne cette ambiance si spécial dans les westerns. Mais globalement, la réalisation assure quand même. Sinon, l’histoire est vachement sympa. On suit une bande de voleur qui ce sont faits avoir lors de leur dernier braquage. Et donc, ils vont retenter quelque chose de plus énorme. Les personnages sont attachants car il y a une pointe d’humour agréable dans le film. Mais voila, scénario plaisant avec un bon rythme car le film dure 2h20. Sinon, le casting est bon et les acteurs convaincants. Donc voila malgré les défauts que je vous êtes citer, ce western reste excellent et a tous d’un grand western.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Réputé pour sa violence et ses torrents d'hémoglobine, il serait bête de résumer "The Wild Bunch" de Sam Peckinpah à cela. Ce western viril et pessimiste, à l'introduction aussi sanglante et barbare que le final, sait parfaitement oscillé moment violent et moment calme, et passe souvent de l'un à l'autre de manière assez rapide grâce à un montage haché. L'histoire est intéréssante, bien écrite et bien mise en scène, notamment pour ce qui est de l'action où Peckinpah fait techniquement des merveilles. Il multiplie les symboles et casse les codes du genre, que ce soit avec les gamins observant et imitant les adultes jusqu'à réellement participer à l'action, tout comme les femmes et son film est même par moment lyrique et le sens de l'honneur est défendu jusqu'à la mort. L'atmosphère à la fois poussiéreuse et fascinante est superbe, la réussite du film tient aussi en ses interprètes, que ce soit un grand William Holden ou encore Ernest Borgnine. Certaines scènes sont mémorable, que ce soit celle violente ou même des plus calme où un coté humain ressort alors que l'on ne trouve pas vraiment de héros... Un très bon western, à la fois violent et beau, captivant mais surtout fascinant. Une belle œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 février 2014
    Le côté obscur du Western

    La Horde sauvage est le quatrième western que réalisa Sam Peckinpah en 1969, après notamment Coups de feu dans la Sierra (diantre, que je n’ai toujours pas vu), et on sent déjà, au début de sa carrière toute la patte et le potentiel du réalisateur.

    Le film débute, dans une ville américaine qui a l’air tout ce qu’il y a de plus classique, par le braquage d’une compagnie par une bande d’infâmes hors la loi sanguinaires, mais qui n’est en fait qu’une mascarade car … it’s a trap ! Nos fiers et ombrageux forbans sont en fait attendus de pieds fermes par une bande de non moins recommandables chasseurs de prime, et s’ensuit une intense fusillade qui ne laissera pas tout le monde indemne. Les flibustiers survivants s’enfuient avec hâte vers le Mexique pour échapper à leurs poursuivants et tenter un dernier gros coup qui leur rapportera pépète …
    Pour la suite de l’histoire veuillez regarder le film, merci de votre compréhension.

    Ce long métrage de Peckinpah a encore une fois, pour notre plus grand plaisir, une vision sombre, dépressive, pessimiste, désabusée sur le monde, cette époque et la nature humaine. Cela commence dès le début du film (enfin, je ne suis pas sûr que cela soit à ce moment...) quand on aperçoit des enfants entrain de torturer un scorpion, l’instinct animal de l’homme est partout, que cela soit chez les plus jeunes ou même les adultes, certains se comportant comme des vautours auprès des morts. La même brutalité prend forme pendant les échanges de feu où les « innocents » sont massacrés comme les autres, personne dans ce film n’est épargné, ni la veuve, ni l’orphelin.
    Ici pas de bons hommes ou sentiments tout propre comme dans certains westerns, là ils sentent tous la terre, pas de héros, juste des hommes lambda qui luttent pour survivre dans ce monde impitoyable, dans cet endroit où l’amitié ne compte plus, comme pourrait témoigner (je ne sais qui) abandonné par ses camarades après s’être fait tirer dessus ce qui sert leur fuite.
    Point d’espoir dans ce monde de brutes, la course de ces hommes ne se terminera qu’avec leur fin, se faisant d’ailleurs comme si les personnages eux-mêmes savaient qu’au bout du chemin, la porte leur sera fermée, alors comme on voit dans une des dernières scènes, pourquoi ne pas partir avec éclat, plutôt que vivre comme n’importe qui ?

    Les acteurs ont été savamment bien choisis pour coller avec le film, avec quasiment tous ont une Gueule d’enfer, déjà bien entendu, les deux personnages principaux (et rivaux), incarnés par William Holden et Robert Ryan qui ont un visage très marqué et un charisme certain. Mais n’oublions pas notre bon Ernest Borgnine qui a je pense une des têtes les plus sympathique du cinéma et qui procure un effet de bon humeur dans ce film déprimant. Même les seconds rôles ont été soignés, par exemples j’ai trouvé aussi les trois principaux militaires mexicains très convaincants.

    On retrouve bien entendu la façon de filmer tellement propre à Sam Peckinpah, ses gros plans sur les personnages ou encore et surtout ces fameuses séquences en ralentis qui exacerbent la violence qui a cours sous nos yeux, n’oublions pas aussi les fameuses gerbes de sang à la Peckinpah encore une fois présentes ici. Bref, les scènes d’action du film sont déjà grandioses, mais avec la patte Peckinpah ça en devient juste un véritable régal pour les yeux, d’une rare puissance.

    Le film est du reste très bien rythmé, alternant de la meilleure des façons scènes d’actions d’anthologie (le braquage, l’assaut du train, la scène d’action finale) et moments reposants souhaitables (passage chez les mexicains), du coup les 2h20 que dure le film, commencées avec une superbe intro ((notamment dès le début du film, dans un superbe effet de style pour présenter les personnages) passent avec grand plaisir, sans ennui.

    En bref, car j’ai dû oublier de parler de certains éléments (diantre l’accompagnement sonore !), on se retrouve ici avec du grand Peckinpah, mais surtout, du grand western.

    PS : Critique écrite en méthodologie de concours, comme quoi les cours, ça inspire
    Marceau G.
    Marceau G.

    358 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2014
    "La Horde sauvage" est un très bon western, très violent, et très con ! Un film qui allie sans complexes du John Ford et du Sergio Leone... Bon, le réalisateur du film, Sam Peckinpah, est certes un très bon metteur en scène mais, il faut l'avouer, a un grain... Le film est un exemple de mise en scène et de virtuosité, le montre en particulier les fusillades, parfaitement filmées mais très brutales... Les acteurs principaux sont tous aux tops de leurs formes mais leurs personnages sont tous des ordures finies, poutant, auxquels on s'attache quand même... spoiler: On en vient à regretter leurs morts...
    La morale est néanmoins très douteuse et très étonnante pour un western Hollywoodien qui a pour habitude de mettre en scène des héros et non pas des enflures... Mais ce film reste quand même une pure pépite cinématographique...
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2020
    Un grand western, sans héros et dans lequel les pires crapules sont partout, mais aussi où les crapules ne le sont pas toujours tant que ça (Holden, impérial, mais aussi Borgnine, de façon beaucoup plus inattendue). Le film se fait un malin plaisir de défier les codes du genre, les gosses et les femmes tuent et se font tuer, les chevaux tombent (et meurent ?) aussi. A retenir la longue et stupéfiante scène d'ouverture avec le défilé de la ligue pour l'abstinence, l'attaque du train, et bien sûr la scène finale, improbable boucherie parfaitement maîtrisée, On n'est pas près non plus d'oublier ces étonnantes scènes de beuverie, les deux tueurs à gages timbrés, ni les tronches des gradés mexicains.. Dommage que l'on s'interroge parfois sur certains aspects du scénario, sinon ce film aurait été un chef d'œuvre.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2013
    Considéré comme l'un des meilleurs western ou encore un film qui donna lieux a un tournant dans le genre je dois dire que j'en ressors très déçu, un arrière gout amer de déception face a toutes ces bonnes notes et critiques.
    La Horde sauvage n'est évidemment pas un mauvais film, il a ses qualités comme des acteurs correct qui font leur boulot et arrivent a être convainquant, une mise en scène excellente avec un bon générique d'entrée et des fusillades vraiment bonnes .

    La mise en scène se dévoile énergique et intense lors des fusillades, même si ces scènes semblent souvent un peu rallongés, des scènes de combat qui sont dynamique et prenante, c'est bien ici qu'est la vraie force du film car en dehors de ça le film flanche totalement .

    Dans ce western poussiéreux on s'ennuie donc beaucoup, quand il n'y a pas de fusillades, par exemple ça bavarde beaucoup pour ne pas dire grand chose, remplit de dialogues creux et fade qui intensifie la lourdeur de ce scénario plat et banal.
    Un scénario qui n'a pas grand chose d'original qui avance sans vraiment savoir ou aller en nous trimbalant bien a droite et a gauche . 2h20 qui semblent longue .

    Pas un mauvais film certes mais a mes yeux bien loin de ce a quoi je m'attendais au vu de sa réputation .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 août 2013
    Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un tres bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juillet 2013
    LE western de Big Sam!
    Sans doute mon western préféré, avec ses anti-héros burinés, avant le grand Clint ils flinguaient déjà avant de poser des questions.
    Quelle mise en scène, quelle apothéose finale. Les plus méchants ne sont pas ceux qu'on pense, en fin de conte...(sic)
    J'aime Peckinpah pour sa caméra, ses ralentis archicopiés, ses héros jamais tout blanc-tout noir, enfin j'aime ce cinéma-là, entre autres bien sûr...
    A voir et à revoir: c'est ce que je fais depuis 1969.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    (VIDEO) Confus et improbable. Mise en scène assez peu élégante, voire carrément grossière - malgré une très belle et assez haletante attaque de train. On pourrait faire quelques rapprochements avec Il était une fois la révolution, sauf que Sergio Leone arrivera, lui, a incarné son film. Assurément l'un des moins bon Pekinpah.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2013
    Alors que la période Sergio Leone était à son apogée avec Il était une fois dans l'Ouest et sa façon de restaurer le western, Peckinpah semble faire un retour au style classique de la réalisation, tout en changeant plus radicalement le fond de l'histoire. Si Leone s'attache plus à des personnalités fortes et indépendantes dans ses films - cela dit sans être très nouveau non plus - , ici, il s'agit de groupes. Ce peut être une première difficulté. L'attachement aux personnages est relativement faible. Qui est gentil ? Qui est méchant ? Qui fait quoi et surtout pourquoi ? Si ce n'est pas un insurmontable casse-tête, il est toutefois possible de se perdre dans ces impressions. Là ou Pekinpah imprime sa marque, c'est non seulement dans certains détails propres à son style de réalisation (ralentis, plans courts dans l'action), mais dans l'ultraviolence qu'il propose. Ici, c'est bien de la tuerie civile dont il s'agit, pas de film de guerre qui justifierait dans son contexte cette violence. Tout le monde y passe, même les femmes voire les enfants. Surtout, une manière de la montrer. Ici, coupure radicale avec le militariat du western classique. le réalisme, même le sang, le soin apporté aux détails de l'environnement sale, tout cela donne un aspect particulièrement noir à ce film. On peut y ajouter également la quasi absence d'émotion des personnages face à la barbarie à laquelle ils prennent part. Comme s'ils étaient si triste de leur vie qu'ils n'avaient plus la force de pleurer devant la misère. Film choquant ? A l'époque, oui. Aujourd'hui, disons plutôt qu'il peut impressionner. Il ne faut pas oublier que le support du film a pu vieillir. Ainsi le son est assez moyen, grésillant. Au final, il a fait son temps. S'il a sa part dans l'histoire du cinéma, son petit apport, il reste malgré tout bien loin derrière les spaghettis de Leone, qui, quelques années à peine plus tard, accentuera lui aussi la noirceur et la violence dans Il était une fois la révolution...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mai 2013
    Le réalisateur attaque fort et s'ouvre des horizons intéressants sur le plan du scénario et des images.
    il reprend ses thèmes habituels de l'amitié et sa trahison allongés sur une tranche d'ultra violence, hélas il manque clairement de maîtrise. Le film devient brouillon et finit par manquer de force malgré des scènes spectaculaires. Déçu
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 octobre 2013
    Œuvre crépusculaire du genre par un cinéaste jusqu’au-boutiste dans sa description de la sauvagerie humaine par le biais de la violence, "La horde sauvage" interroge l'Amérique dans ce qu'elle a de plus viscérale; sa conquête de l'ouest achevé, que faire de ce trop plein d’énergie emmagasiné, l'utiliser à construire quelques chose de nouveaux, ou bien détruire par le biais de l'explosion de la violence libératrice d'énergie, la première option sera choisie par le personnage joué par Robert Ryan et la seconde par celui de William Holden.
    Le cercle créée par les enfants au début du film pour y faire dévorer des scorpions par des fourmis est une belle métaphore qui met en exergue l'absence de but réel de ces hommes de l'ouest dont le parcours ne mène finalement nulle part contrairement aux westerns classique qui suivent un parcours linéaire, Peckinpah annonce dès le départ que ses personnages tourneront en rond au sein d'un cercle mortel inéluctable.
    Peckinpah maîtrise à merveille les scènes de préparation de la violence, qu'il souligne au niveau sonore (le chant de la procession du début, le bruit lors de l' approvisionnement en eau de la locomotive...) afin de faire monter la tension de manière extrêmement efficace avant de faire exploser la violence à grand renfort de gunfights cruellement réalistes et de ces habituels ralentis, impressionnants de technique pour l'époque qui soulignent la superbe réussite des cascades à cheval notamment et des explosions.
    Il faut relever l'impeccable découpage de la scène de l'attaque du train, un must du montage, brillant et intelligent, un régal.
    Reste à parler de la distribution, les acteurs principaux jouent tous impeccablement, avec une sobriété de rigueur qui renforce la crédibilité du film, on regrette simplement que seul les personnages de William Holden et de Robert Ryan bénéficient d'un background digne de ce nom, les seconds rôles quant à eux sont tous bien campés par des comédiens plutôt atypiques, des mecs "à trognes", un peu comme dans les westerns de Leone, ce qui ne se fait malheureusement plus trop de nos jours.
    Sortie en 1969, la même année que "Easy rider", "La horde sauvage" est une œuvre charnière, annonçant en quelques sorte la fin du western et l’avènement du roadmovie, un film beau, violent, cru, terrible, d'une trempe rare, cinématographiquement ahurissant, qui ne peut laisser indifférent, le genre de film qui reste, et ils ne sont pas si nombreux dans ce cas.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2013
    Une peinture spectaculaire et stylisée de l’ultra violence aux états-unis. Peckinpah nous fait ici un portrait pessimiste d'une Amérique en proie à la violence et aux doutes, avec un film malheureusement un peu lent.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top