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    La Horde sauvage
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    Frederic Guerin
    Frederic Guerin

    60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2024
    C'EsT inégalable et jouissif.
    C'EsT une sauvagerie lyrique brutale et sans égale.
    C'EsT un tas de scorpions qui meurent parmi des milliers de fourmis dans un feu nourrit par des enfants.
    C'EsT une attaque de banque qui bascule dans une tuerie apocalyptique.
    C'EsT une bande de hors la loi, sans foi, ni loi, qui rient de leur propre mort.
    C'EsT un montage de flash-backs vivifiants.
    C'EsT une réalisation impressionnante et novatrice.
    C'EsT un casting de fou :
    - C'EsT un Ernest Borgnine brillantissime qui crève l'écran
    - C'EsT un William Holden buriné par le soleil.
    - C'EsT un Robert Ryan en chasseur de tête.
    - C'EsT un tas d'acteurs dégénérés et sanguinaires...
    C'est un Western unique en son genre qui balaie complétement les westerns de John Ford, de John Sturges ou de Sergio Léone...
    C'EsT formidable de revoir encore et encore ce chef d’œuvre de Sam Peckinpah indémodable.
    Topaze87
    Topaze87

    5 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Un western d’une rare violence dans lequel la mise en scène et les acteurs pallient tant bien que mal la faiblesse du scénario.
    Jean-Michel Pascal
    Jean-Michel Pascal

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2024
    5 étoiles au max ? Ceci n'est vraiment pas un film ordinaire, ce n'est certes pas le seul, il y en a d'autres, qui méritent le qualificatif de super/extra/supra/etc. chef-d'œuvre.
    Mais attention on parle là d'un véritable monument à mon sens.
    Pour bien des raisons.
    D'abord et avant tout parce que c'est une super histoire, ce qui est rare dans les westerns.
    C'est filmé - faut aimer, j'aime - comme seul Sam Peckinpah sait le faire.
    Le générique de début est tellement bien construit et avec la musique totalement raccord de Jerry Fielding que dès cet instant-là on en prend plein les mirettes et les oreilles.
    Les acteurs sont tous exceptionnels, William Holden en premier, vraiment époustouflant. Mais les autres : Bornigne, Ryan, Johnson, Oates.. Ouah, quelle classe, tous, y compris les fameux seconds rôles, que tous les amateurs de ce film connaissent par cœur.
    La cadence bavardage/scènes d'action ; le gars Tarentino il a dû tellement le regarder (avec les autres films de Peckinphah dont " qui veut la tête d'Alfredo Garcia") qu'il le connait par cœur.
    La fin est épique, inouïe, dantesque, la première fois que je l'ai vue, j'en suis resté... bouche bée, et les fois suivantes à peine moins.
    J'en reste là car sinon il faudrait rentrer dans les détails et ce serait faire injure à celui qui ne l'a pas encore vu. Oui c'est violent, ce n'est pas pas forcément malsain, mais ce n'est pas sadique. Les truands tuent, par nécessité mais pas par sadisme. Ça raconte une histoire de fin de l'histoire (du western, des idéaux etc.).

    C'est pas mal quand même pour un western, genre mineur.
    Totoloinloin
    Totoloinloin

    2 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2024
    Je ne me suis franchement pas poilé devant ce film. Vu la fin, pas étonnant que Tarantino ait adoré. Pour moi, ça a mal vieilli, il y a bien 3 scènes d'action de bonnes factures, mais entre, c'est long et ennuyeux. A part Thorton, les acteurs sont très moyens.
    David BENAROCH
    David BENAROCH

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    Un western sympathique, rythmé et magnifiquement filmé. Un bon divertissement même s’il manque quand même un peu d’émotion car les personnages sont tous un peu froids et peu attachants.
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2024
    La catégorie des westerns se scinde généralement en deux sous genres, d'un côté les westerns américains et de l'autre les westerns spaghettis. Sam Peckinpah lui décide en 1969 de s'écarter des deux en nous livrant un western crépusculaire signant la fin de l'Ouest sauvage et habité de cow-boys arriérés et en fin de cycle, loin de l'image des défenseurs de la veuve et de l'orphelin. C'est vraiment l'idée marquante de ce métrage trop long pour ce qu'il a à raconter. Si la scène d'introduction est d'une rare violence pour le genre et l'époque, celle de fin l'est au moins tout autant, on ne plaisante pas avec Peckinpah et en ce sens il supplante probablement en terme de véracité bon nombre de westerns aussi magnifiques qu'imaginaires. Deux soucis apparaissent pourtant assez rapidement, une bande originale pas à la hauteur de l'événement à mon sens et une partie centrale extrêmement longue et loin d'être toujours palpitante. Bien sur la plupart des dialogues et échanges entre les différents protagonistes sont intéressants et permettent de véritablement s'immerger dans une Amérique de l'Ouest d'époque que l'on n'a pas l'habitude de voir mais pour le coup c'est également le meilleur moyen de décrocher de l'histoire. Un peu dommage car l'atmosphère particulière de La Horde Sauvage est marquante à souhait et l'ensemble très original mais souffre beaucoup de l'énorme creux central. Pour autant c'est très bien joué, bien réalisé et sans concession, sa réputation de meilleur film de Peckinpah n'est pas nécessairement usurpée mais il va falloir que j'en vois un peu plus pour pouvoir en juger.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Sam Peckinpah, réalisateur maudit d’un Hollywood qu’il exécrait et qui en retour le lui rendait bien, constitue un cas unique dans la désormais longue histoire de la Mecque du cinéma. Il commence sa carrière au début des années 1960 juste après des réalisateurs comme Sidney Lumet, Arthur Penn, Martin Ritt, Robert Aldrich, Mark Robson ou Robert Mulligan tous issus de la télévision et dignes successeurs des grands et prestigieux cinéastes de l’âge d’or qui approchent de la retraite quand ils ne l’ont pas déjà prise. Sa soif d’indépendance et son intransigeance décuplées par son intempérance, le classent dès son troisième film (« Major Dundee ») dans la catégorie des « ingérables et infréquentables ».
    En fouillant un peu dans la liste de ses contemporains, le seul cinéaste avec lequel on peut oser une analogie certes à front renversé est John Cassavetes qui même si son cinéma est aux antipodes du sien, est aussi extrême dans l’affirmation de ses convictions. Mais ses films urbains et intimistes beaucoup moins coûteux ont permis à Cassavetes d’acquérir une indépendance que Peckinpah ne pourra jamais réellement approcher. Analogie paradoxale qui les voit œuvrer tous les deux sur la même période (de 1959 à 1985 pour Cassavetes, de 1961 à 1983 pour Peckinpah) avec quasiment la même production (12 longs métrages pour Cassavetes, 14 pour Peckinpah). Enfin ils meurent au même âge (59 ans) rongés par un alcoolisme au long cours, potion dérisoire pour endurer un pessimisme viscéral qui inonde leur art. Bien sûr Cassavetes démocrate a toujours été adulé par la critique tandis que Peckinpah jugé comme conservateur voire rétrograde a longtemps suscité méfiance ou rejet.
    Peckinpah qui a laissé sa santé sur les plateaux de tournage et dans ses querelles avec les producteurs aura tout de même réussi à parachever une œuvre prestigieuse composée d’un chef d’œuvre indépassable (« La horde sauvage »), de deux autres réalisés avec des moyens limités (« Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia » et « Croix de fer ») suivi de près par six autres excellents films (« Coup de feu dans la sierra », « Un nommé Cable Hogue », « Les chiens de paille », « Junior Bonner » , « Guet-apens » et « Pat Garrett et Billy le Kid »). Très controversé quand il était en activité à cause d’un cinéma à la violence extrême dont la destinée n’a jamais été bien comprise, « Bloody Sam » comme on le surnomme après le choc que fût « La Horde sauvage » est aujourd’hui quasi unanimement reconnu comme un des plus grands réalisateurs américains de la seconde moitié du XXème siècle. Après le tournage de « Major Dundee », devenu persona non grata, il reste quatre ans sans exercer. Le hasard voulant que Kenneth Hyman un des dirigeants de la Warner emménage près de chez lui, il se voit offrir par celui-ci le scénario de « La Horde sauvage » écrit par Walton Green sur une idée de Roy N. Sickner. Hyman finit par imposer Peckinpah à la réalisation malgré les réticences qui accompagnent son nom. Auparavant Peckinpah vend à la Paramount un scénario consacré à la vie du révolutionnaire mexicain Pancho Villa finalement réalisé par Buzz Kulik.
    « La Horde sauvage » prend pour cadre historique cette même révolution en 1913 pour suivre le parcours mortifère spoiler: d’une bande de malfrats vieillissants trouvant refuge au Mexique pour continuer à poursuivre leur activité, chassés par un progrès qui de l’autre côté de la frontière galope désormais plus vite que leurs montures
    . Le film poursuit en vérité trois objectifs fortement imbriqués les uns dans les autres. Le premier clairement affiché par Peckinpah est de démystifier cinquante années de westerns au cinéma : « J'ai fait ce film parce que j'étais très en colère contre toute une mythologie hollywoodienne, contre une certaine manière de présenter les hors-la-loi, les criminels, contre un romantisme de la violence. ». Le second est de poser le constat de la violence consubstantielle à la nature humaine. Le troisième enfin est de faire de son film via le conflit mexicain, un miroir au conflit vietnamien qui s’enlise sans qu’aucun Président américain ne puisse proposer une sortie crédible, confirmant aux yeux de Peckinpah des visées expansionnistes qui ne portent pas clairement leur nom. La violence extrême qui sera exposée et même esthétisée (cela lui sera longtemps reproché) n’a donc d’autre but que de servir ces trois objectifs.
    Dure mise à l’épreuve du modèle américain par le franc-tireur qu’était Sam Peckinpah qui se doutait bien que comme spoiler: ses quatre malfrats s’attaquant à tout un bataillon dans la scène finale de son film
    , il risquait de finir lui aussi criblé mais de critiques incendiaires. Si le film n’a pas eu de succès auprès des spectateurs américains, refusant de se reconnaître dans le constat impitoyable fait par Peckinpah, il recevra un accueil plutôt favorable de la critique bien obligée de s’incliner devant la maîtrise dont fait preuve le réalisateur qui n’a pourtant que trois films à son actif. Aidé du grand chef opérateur Lucien Ballard qui a commencé sa carrière en travaillant dès les années 1930 avec Josef von Sternberg, collaborant ensuite avec tous les grands cinéastes de l’âge d’or d’Hollywood, il met somptueusement en image spoiler: cette descente aux enfers
    , traduction du pessimisme profond d’un réalisateur jetant littéralement ses tripes sur l’écran à travers le personnage de Pike, le chef de bande décavé interprété par un William Holden abordant en fin de carrière ses plus beaux rôles.
    Rien ne trouve grâce aux yeux de Peckinpah qui ne retient que spoiler: cruauté, sadisme, trahison, lâcheté, cupidité, vacuité et renoncement partagés par les deux sexes et à tous les âges y compris chez les enfants qui sont montrés en introduction mettant en scène un combat à mort inégal entre des fourmis et des scorpions. Métaphore de la tuerie qui va accompagner le hold-up initial et conclure le sacrifice final. Au sujet des enfants tueurs
    , Peckinpah qui pense que l'enfant est déjà un homme, et l’homme encore un enfant, dira : « L'enfant est Dieu et le Diable à la fois, et en lui se trouvent mêlées la cruauté et une extrême bonté. Il suffit que les enfants soient témoins de certaines choses pour qu'ils deviennent très vite des adultes, des êtres aussi vicieux, aussi méchants que nous. […] Tout un système de morale, d'éducation nous empêche de regarder en face un certain nombre de vérités, par exemple qu'il existe déjà chez l'enfant tout ce côté sombre de l'homme. »
    En seulement 10 semaines et un budget doublé, Peckinpah aura réussi à monter près de 3h25 de film qui par le jeu inévitable de la censure et des coupes se transformeront en 2h14 exploitées. Un exploit quand on observe la profusion des informations délivrées qui ne nuisent en rien à la totale cohérence avec laquelle est servi le propos ambitieux du réalisateur. Aussi bien visuellement qu’au niveau d’une intrigue parfaitement fluide ou d’une direction d’acteurs montrant à quel point au-delà de ses épiques colères Peckinpah savait impliquer des acteurs aussi chevronnés que William Holden, Robert Ryan, Ernest Borgnine, Edmond O’Brien, Ben Johnson, Warren Oates ou Emilio Fernandez qui de toute évidence ont parfaitement compris où il voulait les amener. Jusqu’aux confins de la contradiction humaine qui confine le plus souvent à un nihilisme sans retour. Un sillon que « Bloody Sam » creusera sans relâche et si profond qu’il finira par tomber dedans.
    chrisbal
    chrisbal

    11 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2023
    Le western crépusculaire par excellence, où la morale passe au dernier plan, du carnage initial jusqu'au massacre final, d'une rare violence, que ne renierait sûrement pas un Quentin Tarantino au meilleur de sa forme.
    Nihiliste à souhait et aux antipodes du cinéma de John Ford ou d'Howard Hawks, ce chef d'oeuvre de Sam Peckinpah au scénario et à la réalisation souffrants de peu de défauts est mené par une bande d'acteurs investis dans leurs rôles.
    Les scènes d'action sont nombreuses et donnent un vrai rythme à l'intrigue, faisant passer les 2h15 du film sans ennui.
    Enfin, je trouve personnellement que l'affiche du film colle parfaitement avec le propos du film...
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2023
    Considéré comme un des meilleurs westerns jamais réalisés, j'ai trouvé la réputation de ce film quelque peu exagérée. Les morts s'enchaînent, ça flingue à tout-va, chose osée pour l'époque. De plus, il n'y aucune morale, quand "on entre dans la horde, on s'y tient et on reste jusqu'à la mort!". Vraiment pas le meilleur de Sam Peckinpah, le scénario est vide, les dialogues creux et l'excès de fusillade énervant. "La horde sauvage" ne fait pas parti des meilleurs westerns selon moi. Désolé
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Classé très haut au panthéon des westerns ; cependant déçu par un film coincé entre les westerns spaghettis et Quentin Tarantino. Je m’explique. Ce western américain est une vraie rupture avec les classiques du genre tournés jusqu’alors. Les personnages plus complexes et ambivalents sont au service d’un scénario plus sombre, moins romancé, simpliste et manichéen que les classiques. Sam Peckinpah reste américain, il arrive après Leone ; il fait un sacré pas de côté avec un genre qui ronronnait outre atlantique depuis des années ; mais son western n’est transgressif que par son hyper violence. Et même là Arthur Penn avec « Bonnie and Clyde » et sa scène finale déchirante avait ouvert la voie. A cheval donc entre le spaghetti, le western US classique mais aussi Tarantino avec son usage de l’hémoglobine à tout va. Sa mise en scène hyper cut est aussi un sacré coup de poing à l’époque et tranche avec le parti pris de Leone pour des scènes s’étirant en longueur. La vraie réussite selon moi tient dans un scénario très bien écrit permettant une intrigue beaucoup plus complexe que bien souvent dans le western.
    Mon fils de 14 ans ½ n’a tenu qu’une demi-heure ; un vrai paradoxe pour une génération biberonné au zap’, son cœur bat pour les scènes qui s’étirent en longueur comme chez Leone ou Tarantino.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Captain Hub'
    Captain Hub'

    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Dans La Horde sauvage (The Wild Bunch, Sam Peckinpah, 1969), les apparences sont toujours trompeuses. En 1913, un groupe de six hors-la-loi, mené par Pike Bishop (William Holden), entre dans la petite ville de San Rafael au Texas. Ils s'apprêtent à cambrioler les bureaux des Chemins de fer et ont revêtu, pour mieux passer inaperçus, l'uniforme de l'armée américaine. Au coin d'une rue, Pike se heurte par inadvertance à une femme d'un âge certain en faisant tomber les paquets qu'elle portait. Confus et d'une courtoisie exquise, il ramasse lesdits colis, les remet à son voisin de droite Dutch (Ernest Borgnine), tout sourire, avant d'offrir son bras à cette aînée pour traverser la rue. Des gentlemen en somme, pétris de savoir-vivre et ravis de secourir les dames en difficulté ou dans l'embarras. Au même moment, en face, sur le toit d'un immeuble surplombant les faux militaires, un autre groupe d'hommes mené par Deke Thornton (Robert Ryan) et le dirigeant de la Compagnie des Chemins de fer Pat Harrigan (Albert Dekker) surveillent les faits et gestes de Pike et de sa bande. Armés jusqu'aux dents, les mines patibulaires, les vêtements déguenillés et assurément malodorants, ils ont manifestement des intentions malveillantes, et la plupart présentent tous les symptômes de la névrose qui siéent à des chasseurs de primes sans foi ni loi, mus par la seule recherche du profit.

    Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme du film:
    https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2021/12/la-confusion-chez-sam-peckinpah.html
    moket
    moket

    434 abonnés 4 202 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2022
    Un western sans concessions dans lequel les cowboys sont tous des salaud qui se vendent au plus offrant, loin de l'image édulcorée du sauveur de la veuve et de l'orphelin que le genre nous a parfois vendu. Ici, c'est violent, sauvage, poisseux et les gunfights sont impressionnants.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2022
    En 1969, complétement empêtrés dans la guerre du Viet Nam, les Américains découvrent ce western de Sam Peckinpah qui fait grandement écho au conflit militaire en cours. L’histoire relate les derniers jours d'une bande de hors-la-loi tentant de rejoindre le Mexique. Entre violence gratuite, tuerie et immoralité, le dogme du Bien et du Mal en prend un sacré coup derrière la tête. Cette vision pessimiste de la société est portée par l’excellent William Holden, endossant ici l’habit d’un truand qui malgré la certitude d’une issue fatale refuse de faire marche arrière. Notons également la mise en scène très déroutante pour l’époque avec de nombreux plans et angles de vue variés. Bref, une œuvre majeure du cinéma bien éloignée des standards d’Hollywood.
    Xavier D
    Xavier D

    47 abonnés 1 047 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2022
    Un curieux mélange entre western, film d'aventure et film de guerre, qui se passe d'ailleurs au début de la première guerre mondiale, 1914. Dans ce classique du genre, la distribution est classe avec William Holden, Ernest Borgnine et Robert Ryan. Les grandes espaces sont de pure merveille. A la manière des 7 mercenaires ou des 12 salopards, l'esprit de camaderie est bien mené avec des répliques cinglantes. Il y a toujours eu un esprit de solidarité dans les films de Peckinpah. Les trains et les voitures sont à la fête, qui esprime un nouvel âge dans le western et donne une autre dimension. Scénario, un peu complexe ceci dit, je ne sais pas trop où je vais. Des scènes d'action et de bataille violente, plutôt novateur et en devenir des futures films qui en donneront. Et surtout la confrontation finale, entre les soldats mexicains et la horde sauvage! Malgré quelques longueurs, j'ai passé un bon moment !
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 497 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    spoiler: La séquence introductive du film donne le ton: tension, massacre, morts, bref la fin du monde. Le tout monté par un ensemble des coupures et de gros plans et de zooms qui donnent au film une dynamique alors que l'ensemble des plans et de la séquence sont très lents, et sans dialogue. De même que l'utilisation du ralenti et du zoom comme éléments de mise en scène. Autre élément constitutif de cette séquence d'ouverture est la musique de Jerry Fielding pendant le générique puis la musique de la Fanfare à l'approche du massacre. Les principaux personnages sont installés par cette séquence: notre horde sauvage heureux héros fort peu recommandables, mais peints avec une certaine tendresse par Sam Peckinpah. Les méchants qui poursuivre notre Horde sauvage. Qui sont et encore moins recommandable, car ce sont des chasseurs de prime qui dépouille les cadavres et se repaissent des morts (ils sont en extase devant un ensemble de cadavres pour leur voler leurs affaires personnelles: chaussures pantalon, etc.). Le climat du film ainsi que l'époque est peinte comme une fin du monde, comme une fin de période, comme la fin des cowboys et des hors-la-loi qui pouvait écumer le pays. Ils sont ici poursuivis par une compagnie ferroviaire et par l'armée américaine. L'automobile arrive. Les armes de masse (mitrailleuse) aussi. Nos héros fort peu recommandables sont aussi en fin de vie et avec une certaine lassitude et finalement tentent un dernier baroud d'honneur pour plonger dans une sauvagerie finale d'anthologie où ils décident de se suicider. Un exemple du talent de Sam Peckinpah à travers sa direction d'acteur, l'économie des dialogues et le sens du montage est la séquence ou Pike et les frères Gorch, chez des prostituées, décident de retourner récupérer leur copain Angel; séquence sans aucun dialogue ou presque où par le regard échangé ils décident d'y aller (se suicider). Séquence d'anthologie qui est précède l'autre, la séquence de marche vers l'arène où ils vont affronter Mapache, ses soldats, accompagnés par la vieille Europe représentée par le militaire Allemand (qui sera tuée en second). Autre exemple de ce climat de fin du monde est la séquence épilogue, avec le vent, le ciel qui se couvre, la tempête qui marche. Robert Ryan attendant à l'entrée du village avec les charognards qui partent avec les cadavres et avec l'arrivée du vieux et des copains mexicains: très belle séquence encore une fois appuyée de manière imparable par la musique de Jerry Fielding. En fait ce film recèle quasiment que des séquences d'anthologie en plus de celles déjà citées on peut citer l'attaque du train, bréviaire pour apprenti monteur, on peut citer la séquence de la bouteille de whisky partagée entre eux sauf Warren Oates qui se termine par des éclats de rire. Séquence qui montre bien dramatiquement comment l'équipe est soudée mais aussi l'amour de Sam Peckinpah pour ses personnages peu recommandables.
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