Avis : Les Dents de la Mer - Page 4

Un film mythique. Intemporelle. Malgré les très nombreux problèmes de tournages. Il a réussi à faire un film d'horreur qui tient la route. Je n'ai qu'une chose à regretter avec le recul...les conséquences du film. Car prédateurs s'il en est, presque tous les requins sont catalogués mangeurs d'homme et en voie de disparition. Pire, il a été le générateur d'une flopée de nanars (suites comprises) basés sur les squales avec le même visuel à l'affiche (grâce à The Asylum pour les 3/4). Mais à par ça mieux vaut louer sa qualité cinématographique qui est indiscutable.

Un must, un classique, du culte, un des meilleurs films de Spielberg qui est l'un (ou le) des meilleurs réalisateur de ce temps.
Franchement arriver à faire peur alors qu'une musique prévient des attaques c'est fort, quand tant de films "d'horreur" ne font plus tressaillir... En plus il ne se démode pas, l'affiche est nickel, la musique dont au top, les acteurs sont dedans sans fioritures. Non cherchez pas rien à redire, une réussite c'est tout.
Allez tout au plus il y a des longueurs, mais vu le budget fallait bien remplir d'une façon ou d'une autre, et le requin est assez bien fait comme ça. Puis bémol : ça a finit d'achever la mauvaise réputation des requins, mais faire la part des choses entre un film et réalité n'est pas le fort de tous.

Les Dents de la Mer est un chef-d’œuvre (encore un) du génial Steven Spielberg.
L'atmosphère est intense. Le film nous maintient en haleine pendant peut-être la moitié du film sans montrer le fameux requin géant. Il y a certes des morts et de l'hémoglobine, mais on ne voit jamais le requin. Le réalisateur a l'intelligence lors des scènes de bains de sang de film de les filmer soit à travers les yeux du prédateur soit en filmant juste la surface de l'eau. Les effets spéciaux autour du requin ont d'ailleurs pris un très léger coup de vieux, et le fait que le film fasse toujours aussi peur aujourd'hui malgré son âge prouve bien que la force du film réside dans sa réalisation.
La musique de John Williams est absolument culte, elle parvient à nous terrifier à partir de seulement deux notes (un peu plus par la suite du morceau).
Les acteurs sont plutôt bons. C'est d'ailleurs assez étrange qu'à part Richard Dreyfuss, aucun d'entre eux n'ait véritablement percé. Roy Schneider porte très bien le film. Richard Dreyfuss et Robert Shaw l'accompagne bien.
On ne s'ennuie pas du tout, malgré une histoire qui ne semble tenir qu'en quelques mots (un requin faisant un massacre sur une plage). On ne voit pas du tout les deux heures passer et cela est du à de bons rebondissements et une mise en scène intense et géniale.
Se dire que Les Dents de la Mer n'est que le deuxième long-métrage de Steven Spielberg est assez impressionnant.

Premier gros succès de Spielberg, "Les dents de la mer" est non seulement un film culte doublé d'un grand classique mais aussi la référence en la matière de film d'horreur sur l'eau. Le scénario est habilement construit, situant la menace dès le début mais prenant son temps pour la distiller encore plus critiquant au passage les gens qui ferment les yeux sur le danger pour le profit. On a suffisamment parlé de la célèbre partition de John Williams accompagné par des plans subjectifs du requin mais on soulignera aussi que la créature est toujours aussi saisissante de réalisme même après tant d'années, nous glaçant d'effroi dès qu'elle apparaît. La deuxième partie du film où les trois héros sont en mer est une vraie leçon de suspense et bénéficie d'un très beau moment où Richard Dreyfuss et Robert Shaw comparent leurs cicatrices avant que ce dernier se met à parler d'une terrifiante expérience qu'il a eu avec les requins en 1945. La mise en scène de Spielberg fait déjà preuve d'une incroyable maîtrise et témoigne de son talent qui ne cessera de se démentir. Après ce film, vous n’oserez plus vous baignez avant un bon bout de temps.

Le plus gros film sur les requins de tous les temps... et même plus ! Je trouve que "Jaws" a pris quelques petites rides quand je l'ai revu mais il y a rien à dire, il reste absolument efficace !! Ce que j'aime le plus c'est qu'ils ne montrent pas le squale dans la première partie du film et sa première apparition est toujours un vrai choc ! La scène d'entrée me choque pareil que dans mon enfance. Une des meilleures scènes de l'histoire du cinéma (et la meilleure des films de monstres marins)... On ne voit absolument pas le moindre signe de présence du monstre mais c'est la musique qui se charge de donner "corps" au requin de façon aussi concrète que possible. Bref, je trouve cette séquence monstrueusement impressionnante mais surtout effrayante, elle fait froid au dos ! La bande-original est intelligente, et j'ai même envie de dire inoubliable. Tout le monde connait cette fameuse musique qui lance le film avec un magnifique plan sous-marin. "Les dents de la mer" est un long-métrage que j'oublierais jamais, il m'a traumatisé dans mon enfance mais je l'ai toujours aimé. La preuve : je le regardais très régulièrement (en cachette). Le casting est incroyable, les personnages sont attachants et charismatiques avec de nombreuses répliques cultes. Steven Spielberg nous prouve son don pour le cinéma, sa réalisation est magistrale et très bien pensée. Pour certains le scénario est "simple" et même prévisible mais il en n'est rien, c'est vrai que dans les grandes lignes le long-métrage peut paraitre un peu nié mais si on regarde bien on y découvre une critique de notre société qui nous montre bien l'état d'esprit de l'Homme ! Pour conclure, "Jaws" est un monument, un chef-d'œuvre, un film incontestablement culte... les mots manquent pour qualifier cette œuvre d'art ! Merci Spielberg pour ce bijou du 7ème art ! P.S : Pour les fans, je vous conseille fortement de lire le livre de Peter Benchley. Il est aussi bon que le film même si ce dernier a changé des choses (notamment dans la seconde partie) !

Objectif atteint, dans mon enfance j'avais peur dès que je me baignais dans une eau naturelle ou je n'avais pas pied. Super film qui reste quand même la référence des films de requins.

Une réalisation admirable, un scénario très bien trouvé, une ambiance parfaite, une mise en scène excellente et une performance d'acteur hors du communs font de ce film un véritable chef-d'oeuvre ! Un chef-d'oeuvre qui a également lancé la carrière du très honorable Steven Spielberg ! Si vous aimez Steven Spielberg, que vous n'avez jamais vu ce film et que vous aimez le genre, vous ne serez surement pas déçu par "Les Dents de la Mer" !!! Mais attention : Une fois l'avoir vu, vous n'aurez plus envie de vous baignez de la même façon...

Spielberg nous offre ici une grande réussite visuelle mais également dure psychologiquement qui pourrait encore faire pâlir certaine grosse production de nos jours.
A ne pas manquer !

Malgré des effets spéciaux vieillissants, ce premier volet a vraiment marqué les années 70. Culte!

Un chef d'oeuvre !!! Steven Spielberg a réussi son premier film d'horreur !!! Richard Dreyfuss fait une apparition dans Piranha 3D sorti récemment !!!

Un Moby Dick moderne réalisé par Spielberg à ses débuts et qui lanca la mode de la chasse aux requins, développant une légende sans fondement. Le scénario est assez bancal, la deuxième partie du film est très lente, et la musique de Williams saisissante, mais un peu trop épique pour un thriller.

Je ne vois pas pourquoi on le qualifie parfois de film idiot: c'est un mélange de Les Oiseaux (de Du Maurier ou de Hitchcok) et de Moby Dick (d'Herman Melville), sauf qu'à la place d'oiseaux et de baleine, c'est un requin. Quelqu'un trouve-t-il que ces deux oeuvres sont débiles? Non? Alors pourquoi Jaws le serrait-il ? Le film est bien réalisé parce que le requin, de par son allure de grosse brute, et ses talents de chasseur terrifiant, fascine bien des gens. Pendant tout le film, on ne demande qu'une chose: voir le requin, et si possible, en action. C'est là-dessus que joue le réalisateur, qui ne le montre jamais au début, nous met l'eau à la bouche en nous montrant des images au moment où Brody feuillette des livres sur les requins, puis, nous montre la bête petit à petit de plus en plus. Et à la fin, on est servi, grace à la scène finale où on ne voit que lui. Le fait de ne presque pas montrer le requin transforme un film "gore" en film d'angoisse. Je sais que Spielberg n'a choisi de ne pas le montrer qu'à cause de moyens techniques, mais je juge le film, pas le réalisateur, là! On retrouve ce qu'on retrouvait dans Duel, du même auteur: le camion comme le requin, sont très bien personnifiés, notemment (dans Jaws) par les bidons qui révèlent sa présence à chaque fois qu'il remonte à la surface. Sans doute la plus grande réussite de John Williams. Quand on entend la musique, même sans voir d'images, on voit dans sa tête un requin qui nage tranquillement, plus bondit tout-à-coup vers sa proie. Bref, ce film est réalisé à la perfection, et ne vaut sûrement pas ses suites. Spielberg prouve que, dès son troisième film, il a une maîtrise parfaite de la caméra et du montage.

un film d'une efficacité redoutable grace à la mise en scène les acteurs et la musique.
PLV : même 30 ans après, le film reste bluffant.

Bon, "Les Dents de la mer" n'est pas un mauvais divertissement malgré deux ou trois bâillements. C'est aussi marrant de voir à quel point les gens sont naïfs, car après avoir vu ce film, ils n'osaient plus aller à la mer. Malheureusement, ce film qui diabolise à tort les requins, a entraîné un massacre inutile et stupide des squales, car s'il vrai que certaines espèces (requin blanc, requin tigre,...) peuvent s'avérer dangereuses pour l'homme, ces animaux attaquent rarement des humains.

Steven Spielberg réalise son deuxième long métrage pour le cinéma avec « les dents de la mer ». On peut être étonné d’une telle maîtrise pour un quasi débutant mais le choc que constitua « Duel » quatre ans auparavant donnait déjà une sérieuse indication sur les possibilités du jeune homme qui entre temps avait fourbi ses armes à la télévision, notamment sur le pilote de la série "Columbo". C’est une riche idée qu’ont eu les producteurs Richard D. Zanuck et David Brown d’acheter les droits d’adaptation du livre éponyme de Peter Benchley sorti en 1974. Le projet ébauché, Steven Spielberg est vite entré dans la partie. Le tournage fut chaotique notamment à cause d’un conflit avec le syndicat des techniciens de plateaux et des difficultés rencontrées avec le requin géant mécanique peu maniable. Grand admirateur d’Hitchcock, alors encore en activité, Spielberg calque un peu sur « Jaws », les ressorts dramatiques déjà éprouvés avec succès pour « Duel ». Si le camion a été remplacé par un requin, et l’automobiliste craintif de la vitesse par un garde côte développant une phobie pour l’eau, le simple mano à mano de « Duel » a été enrichi d’autres personnages qui donnent à « Jaws » une toute autre dimension, notamment au niveau des moyens de production. La grande leçon du maître Hitchcock que met immédiatement à l’œuvre Spielberg, est que la peur n’est jamais aussi grande que lorsque le danger est suggéré plutôt qu’exposé crûment. C’est sans doute pour cette raison que les imperfections très visibles de l’animation du requin mécanique nuisent peu à la réussite du suspense. Le trop sous-estimé Jacques Tourneur avait fourni une superbe démonstration de l’efficacité du procédé en 1942 avec « La féline » où l’on ne voit jamais la panthère autrement que par des jeux d’ombres portées. Fort de toute cette science, Spielberg filme une scène d’ouverture inoubliable où le requin à l’œuvre sur sa première victime est omniprésent alors que jamais présent à l’écran. L’effet sera tel que tous ceux qui prendront leurs vacances au bord de la mer les années suivantes auront une petite pointe d’angoisse dès que leurs pieds ne toucheront plus le sol. La première partie du film expose clairement la lenteur des autorités à prendre la mesure du drame qui se joue sous prétexte des fameux enjeux économiques qu’il ne faut surtout jamais mettre en péril au pays de l’argent roi. Il faudra quelques attaques bien sanglantes pour que la raison finisse par l’emporter. L’entêtement du maire joué par un sublimement huileux Murray Hamilton aura des conséquences bien plus néfastes que celles qu’auraient engendré une attitude responsable. Depuis les mœurs politiques ont un peu évolué sous la pression des médias omniprésents, sombrant parfois dans un recours au principe de précaution à la limite du ridicule. Spielberg saupoudre cette première partie de tous les ingrédients utiles pour nous faire agréablement patienter avant l’affrontement final qu’il a su habilement nous mettre en bouche avec les présentations pittoresques de Quint le chasseur de requins (Robert Shaw), sorte de capitaine Achab ayant lui aussi un compte à régler avec une partie de la faune aquatique et de Matt Hooper, le jeune scientifique (Richard Dreyfuss) chargé d’équilibrer la très forte charge émotionnelle mise par Quint et Brody (Roy Scheider) dans la capture du monstre. Chauffé à blanc, le spectateur peut embarquer à bord de l’Orca pour l’assaut final. Cette seconde partie un peu plus convenue est sans doute un petit ton en dessous de la première. Chacun des trois protagonistes a ses propres motivations pour venir à bout du grand blanc. Quint, le plus impliqué, nous explique lors d’un court répit accordé par la bête comment présent à bord du croiseur Indianapolis pendant la Deuxième Guerre Mondiale il a assisté au massacre de tous ses coéquipiers par des squales affamés après que leur navire a fait naufrage. C’est une lutte à mort qu’il entend livrer, une lutte qu’il aurait aimé mener seul. Contre leur gré, il va donc entraîner les deux autres dans un combat suicidaire que Spielberg teinte d’un léger parfum de fantastique. Sans doute mort vivant depuis le massacre auquel il assista, Quint rejoindra ses frères d’armes dans la gueule du requin mettant fin à un traumatisme des rescapés qu’il n’a jamais pu dépasser. Plus réjouissant et conforme à l’optimisme de rigueur après une telle frayeur, Brody aura lui surmonté sa peur de l’eau. Tout ceci reste quand même cher payé la leçon de natation ! On ne peut pas conclure sans rappeler l’apport essentiel de John Williams dont la musique précédant l’arrivée du requin est désormais aussi célèbre que celle de Bernard Herman pour la mythique scène de douche de « Psychose ». C’est la précocité de Spielberg qui frappe le plus concernant « les dents de la mer ». Hitchcock qui avait connu des débuts plus laborieux en éprouva une certaine jalousie refusant de recevoir son jeune collègue sur le tournage de « Family Plot ». Comme quoi le monde des réalisateurs est fait aussi de petites bassesses