Derniers Avis : Splice - Page 8

Ce film m'a profondément choqué et je ne le recommande à personne. Pourtant au début, vu le résumé et la bande annonce, j 'ai cru que se serait un film de science fiction avec des chercheurs qui perdent le contrôle de leur "création" .
J 'ai très vite déchanté, les décors relèvent de l’amateurisme et le jeu des acteurs n'aide pas à se projeter dans le film! Mais en faite je dirais que c'est presque une bonne chose! Splice dévie sur des sujets controversés qui n'ont rien à faire dan un film divertissant. En effet dans ce film on traite de la zoophilie, du viol et même du viol sur un descendant !!! Ce que je reproche le plus c'est que au regard du résumé et de la bande annonce rien n'indique qu' il traite de sujets aussi choquants. Il n'est pas interdit de faire un film sur ces sujets mais il fut savoir le faire avec finesse et Splice ne l'a pas définitivement pas fait !

Je ne comprend pas les nombreuses critiques négatives que j'ai pu lire ! Parce que pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce film !
L'histoire, si elle n'est pas complétement originale (on pense bien sur à Frankenstein !), est une réactualisation moderne des thèmes sur la volonté de création scientifique et sur la créature qui finit par dépasser ses concepteurs auquel se surajoutent d'autres idées comme la maternité ou l'amour quasi filial qui se crée entre la créature et son géniteur.
L'ensemble donne une œuvre dense, captivante, très bien jouée, bien réalisée et aux effets spéciaux très convaincants.
Le seul bémol est peut être la fin un peu expédiée et beaucoup moins subtile que tout le reste du film. Le réalisateur ne savait peut être pas comment terminer son film et a succombé à quelques facilités scénaristiques un peu regrettables. Cela dit, la scène finale relève cette légère déception avec une fin ouverte qui laisse place à certaines interrogations intéressantes.
Ne vous fiez donc pas à toutes ces critiques négatives et faites vous votre propre avis !

Et le prix du film tordu de l’année revient à (roulement de tambour): Splice!!! Vincenzo Natali s’empare du thème hautement subversif de la manipulation génétique à but thérapeutique et accouche d’un film dérangeant mais manquant beaucoup d’intensité. Il y a de bonnes idées mais la fin un peu bâclée laisse au spectateur un arrière gout d’inachevé.

Bonne réalisation
Bons acteurs
Effets spéciaux nickels
Le rythme et l'intérêt portés à l'histoire restent en revanche moyens

Un petit film assez mal réalisé, visiblement avec des petits moyens...Je n' ai pas vraiment aimé, il faut dire que ce long-métrage est long a se mettre en place pour pas grand chose. L' idée de fond est bonne, mais elle est servie sur un plateau de mauvais dialogues et de situations convenues...Je n' aime pas ces dialogues qui essaient tant bien que mal de nous embobiner avec des termes pseudo scientifiques, qui servent en fait de cache misère et a gagner du temps a cause d' une histoire qui n' a pas de matière a donner. Bref rien de palpitant sous le soleil, la fin est ridicule pour ne rien gacher...Adrien Brody a fait le film de trop!

Quand l'homme se prend pour Dieu, quand il déforme les loi de la nature, quand il crée en oubliant la raison... quand il brave l'interdit! Voilà le thème du film.
Pour ma part, très bon film, malgré que le début survole le côté expérimentale menant a la genèse du la créature, mais pour ensuite mieux ralentir dans sa seconde partie du film où est développé la part d'humanité de l'expérience, la psychologie, le côté émotionnel des personnage et de la créature.
Entre inceste et créationnisme, le film gène autant qu'il fascine, surtout si l'on connaît les avancés scientifique sur le sujet. Il s'apparente au final plus à une fable qu'à un thriller horrifique.
A voir

Jusqu’où irions nous pour faire avancer la science ? Pour plier face aux attentes de notre direction ? Pour donner suite à un besoin humain de famille ? C’est à ces trois grandes questions qu’essaye de répondre le film au travers d’une expérience menée. Expérience qui va alors nous plonger dans l’histoire d’un couple qui va réussir à créer un hybride censé guérir des maladies incurables. Mais c’est surtout au travers des relations humains / hybride que tourne essentiellement le film, pour nous montrer l’évolution des sentiments humains, mais aussi sa perversité dans toute sa grandeur.

Splice se laisse regarder, il étonne par moment, et sonne comme un rappel pour l’Homme : Il ne faut jamais oublier que l’expérimentation humaine n’est pas un jeu à prendre à la légère. Clin d’œil pour certains laboratoires et les cellules souches ? Qui sait, mais le film nous met bien en garde face à l’envie irrésistible de certaines personnes de vouloir braver des interdits au nom de la science. Fort heureusement, cette moralisation n’est pas rabâchée mais mis en filigrane tout au long du film, ce qui permet de ne pas lui enlever un certain charme en terme de film de science-fiction, avec des effets limités au personnage de Dren. Personnage auquel on s’attache rapidement du fait de l’évolution de son caractère et qui nous surprend jusqu’à la fin.

Ce film est pour moi ni génial, ni mauvais. Il se regarde tranquillement lorsqu’on a un peu de temps et qu’on ne sait pas quoi regarder. Âmes « un chouilla » sensibles s’abstenir de regarder certains passages du film qui pourraient « choquer ». Sinon un bon paquet de pop-corn, un canapé douillet et roulez jeunesse !

Film très surprenant dans son discours , explore plusieurs pistes sans jamais aller au bout des choses ,cela donne un film très décousu et inégal , dommage .

Assez bon film jusqu'à la moitié... puis ca part totalement en vrille, malsain, dérangeant. On a plus de questions au final.

Ce film est une calamité, même si ça partait d'un bon sentiment (le début semble vouloir poser des questions sur la limite de l'étude du génome, de la science, etc.) tout part très vite en sucette, le scénario semble avoir été écrit par 50 mecs qui ne se seraient jamais concertés, les acteurs sont pitoyables et semblent s'ennuyer au plus haut point, si bien qu'on finit par se demander ce qu'ils foutent là, et eux aussi d'ailleurs...
Les effets spéciaux nous offrent un florilège de ce qui ne devrait plus exister dans un film qui sortirait de nos jours, avec des incrustations maladroites et des effets spéciaux qui chient sans arrêt (je pense notamment aux yeux de la créature qui ne restent pas dans l'axe de son visage lorsqu'elle penche la tête...)
Tout est téléphoné, l'ambiance est si minable que la salle entière était morte de rire (ce n'est jamais bon signe face à un film d'horreur ou de science fiction...)
Et puis oubliez toute idée de la morale avec une fin magnifique que je tairai si vous voulez voir cette horreur, ne serait-ce que par pure curiosité morbide.

Dans le genre, c'est un bon film, nous sommes tout du long pris dans l'histoire. Mais un début assez lent et des scènes du même ton ont failli à plusieurs reprises me faire changer de chaîne. On s'attend en réalité à un scénario peu original, à un film de SF basique avec un monstre sanguinaire. Mais jamais en tant que spectateur, j'aurai pensé que le mot "originalité" serait ainsi interprété. Surprenant, donc. Déroutant, presque. Assez gênant, finalement.

Le thème de la manipulation génétique et plus généralement celui des débordements de la science est clairement abordé par Vincenzo Natali dans "Splice". La chose du baron Frankenstein fabriquée à partir de cadavres humains en 1931 laisse la place à une création complète de l'homme, mais le fantasme reste le même : percer le mystère de la vie et être capable par cette découverte de se recréer soi-même à l'infini pour devenir immortel. Le constat reste heureusement le même, l'homme se perd toujours à s'affronter au tabou de la création de la vie. Le film de l'auteur du cultissime "Cube" emprunte beaucoup à l'imagerie de Cronenberg pour marquer les étapes de la transformation de Drenn, créature hybride entre l'homme et le papillon mais issue d'un processus inverse allant de l'animal à l'homme là où David Godblum se transformait lentement en mouche comme une punition à sa transgression des lois de dame nature. Là où le film innove c'est dans la description des rapports entre la créature et chacun des membres du couple de scientifiques interprétés par Adrien Brody et Sarah Polley. Drenn qui grandit à vue d'oeil pour aller vers une mort rapide est dotée d'attributs sexuels qui ne peuvent laisser indifférent Clive qui commet l'irréparable inceste aux yeux d'Elsa qui s'est approprié Drenn comme l'enfant qu'elle n'a jamais eu . Dès lors le trio explose et chacun comprend l'horreur de cette expérience et la souffrance imposée à un être devenu vivant qui va devoir mourir pour permettre à ses créateurs de continuer leur chemin. Une très belle réflexion sur le sens de nos vies et notre incapacité à nous accepter comme êtres mortels.

Franchement, une heure d'attente pour qu'il se passe enfin quelque chose, et encore.... L'histoire autour d'elsa et de dren n'a aucun intérêt, dans le film elsa et son copain (Adrien Brody) sont des scientifiques et pourtant c'est peuplé d'incohérences en tout genre. manque de déontologie, discours pas crédible.... Bref un ennui mortel !

Splice, c'est l'histoire d'un couple de scientifiques qui se créé des problèmes de couple et de scientifiques... Si le réalisateur avait trouvé la bonne distance tout au long de son film, le résultat aurait été abouti et surtout convaincant. Hélas, les personnages, et le spectateur, sont baladés entre foutage de gueule pseudo-scientifique, ironie faiblarde, regard décalé prévisible, fable éthico-moralisatrice, et même, horreur molle peu convaincante. Ce n'est pas que vous passerez forcément un mauvais moment avec ce film, mais à la fin vous vous sentirez l'estomac un peu barbouillé par cet indigeste mélange.

Manifestement Vincenzo Natali déborde d'idées dans le genre fantastique/SF et parvient à attirer de beaux noms avec ses histoires. Je n'avais pas été plus emballé que ça par "Cube". Ce "Splice" n'est pas mauvais sur le thème maintes fois exploité de la dangerosité de la création génétique dont nos actuels scientifiques capables de cloner une chèvre ou un mouton passent totalement outre. La réalisation est très correcte, les bêbêtes sont crédibles notamment la chimère qui a été très bien interprétée par la surprenante Delphine Chanéac qui rendrait presque cette créature charmante. Adrien Brody et Sarah Polley forment un couple intéressant. Le scénario oscille intelligemment par interstices vers le thriller pour y finir inéluctablement se rapprochant beaucoup d'un autre succès du genre: "La mutante".