Derniers Avis : La Princesse et la grenouille - Page 3

Bonne conclusion de la 2D chez Disney.
L'univers du Bayou exploité que rarement est plutôt rafraîchissant .
Parlons de l'antagoniste , encore une fois , un antagoniste qui sauve un film moyen .
Facilier est génial dans ce film et y compris dans "Mes Amis viennent de l'au-delà" , il bouge , il se trémousse tel un serpent qui danserait un ballet multicolore dans un univers macabre.
14/20

Après quelques années d’errance ayant donné des métrages plus ou moins bons, Disney revient à l’adaptation de conte ponctuée de chansons. Le studio parvient à moderniser les différents éléments qui ont fait son identité notamment en plaçant le récit dans la Nouvelle Orléans et en parvenant à faire évoluer les stéréotypes.

Une belle princesse, toute en couleur. N'en déplaise à certain. Dessin animé très rythmé basé sur des milliers d'histoires vrais qui ne terminent pas a la Disney :( malheureusement

Une tres jolie histoire de Disney, meme si on devine facilement le deroulement de l'histoire, on se laisse emporter par la beauté et la justesse du conte ! Les moments d'action, de rire et d'emotions sont justement dosé !

Un Beau Film et avec des graphismes réussis et des personnages attachants qu'on peut reprocher un réalisme médiocre , une petite profondeur des personnages notamment de la luciole ou de l'intrépide Facilier aura été fameux et fabuleux . Cela devrait être l'occasion pour un nouveau remake Live action , Scénario original mais linéaire et une musique totalement belle couplé à une ambiance remarquable . Bon Film qui devait être plus exploité en profondeur .

Un chef d'œuvre touchant et passionnant des studios Disney avec une histoire touchante et prenante, une animation superbe, des personnages attachants et une BO parfaite.

Un excellent film d’animation des studios Disney avec une histoire touchante et prenante, une animation superbe, des personnages attachants et une bande-son parfaite.

graphisme et histoire sympa sans rien d'horrible pour les enfants un des meilleurs Disney du 20ème siècle. Je le déconseille aux moins de 3 ans. 3/5

Un Disney anti-conformiste, qui a le mérite d’introduire en personnage principal une beauté ethnique et la valeur travail sur un classique de conte de fées. Le graphisme est 2 D. malheureusement le coup de crayon n’est pas à la hauteur de sa prétention. La bande musicale est à peine correcte pour un niveau Disney. Certains personnages sont des plus réussis, comme celui, sans doute le plus humoristique incarné par Charlotte, enfant gâtée riche, hystérique à souhait, totalement délirant et croustillant.

Un Disney à l'ancienne, qui séduit par son univers foisonnant et son histoire classique mais pleine de charme.

Le film de la renaissance pour Disney qui, après plusieurs années de vaches maigres et l’avènement de Pixar, se rappelle, enfin, à notre bon souvenir en s’emparant, à nouveau, des recettes qui ont fait son succès pour les mettre au goût du jour. "La Princesse et la grenouille" marque, d’ailleurs, un intéressement, renversement de situation puisque Disney a retrouvé une vigueur qu’on croyait perdu (avec les sorties de "Raiponce", "La reine des Neiges" et autres "Zootopie") alors que Pixar a amorcé sa lente dégringolade artistique (avec une succession de film moyens, voire mauvais… à l’exception du chef d’œuvre" Vice-Versa"). Et ce n’est pas un hasard car force est d’admettre que ce film est un petit bijou qui sort des sentiers battus. On a beaucoup parlé du fait que Tiana était la première princesse noire de l’univers Disney… mais limiter le personnage (et plus généralement) à ce seul constat "chromatique" serait réducteur et injuste. Car Tiana est, avant tout, un personnage fort qui se bat pour réaliser son rêve (et celui de son père) et entend être seule maître de son destin… soit un portrait assez éloigné des princesses "maison" ! Idem pour le Prince Naveen, qui n’a rien du bellâtre un peu creux auxquels on a habitué jadis mais qui rayonne par inconséquence tellement drôle. Les seconds rôles s’avèrent tout aussi épatants, de l’alligator Louis fan de jazz à la luciole Ray et son accent du bayou, en passant par la sorcière vaudou Mama Odie, l’affable Big Daddy ou l’hilarante Charlotte qui parvient à rendre invraisemblablement attachante le rôle de la fifille à son papa pourrie gâtée. Quant aux méchants de l’histoire, ils s’avèrent étonnement riches dans leurs motivations puisque le majordome Lawrence est, avant tout, poussé par spoiler: la frustration des humiliations subies par son patron (soit un intéressant renversement de situation puisque le Blanc est dominé par le Noir, dans une histoire se déroulant dans la Nouvelle-Orléans du début du 20e siècle)
et l’épatant Dr Facilier s’avère aussi effrayant dans sa haine que pathétique dans sa dépendance aux esprits de l’Au-Delà. Tous ses personnages bénéficient, de surcroît, de formidables voix françaises, pas forcément très connues (à quelques exceptions près comme les habituels Jacques Frantz et Richard Darbois) ou pas forcément très reconnaissables (comme Anthony Kavanagh et Liane Foly) mais diablement talentueuses. L’histoire est, également, épatante de densité car, si le parcours initiatique en tant que tel n’est pas des plus innovant spoiler: (l’obstinée Tiana va se décoincer, le virevoltant Naveen va se responsabiliser)
, les thèmes abordés sont étonnements forts sans pour autant être caricaturaux ou moralisateur. Les liens unissant Tiana et Charlotte résume assez bien cet équilibre puisque leur amitié sincère est traitée sans que ne se pose jamais la question de la couleur de la peau mais sans, pour autant, éluder la question de la différence de classe sociale spoiler: (voir le superbe plan où le tramway ramène Tiana et sa mère de la villa des Leboeuf à leur maison bien plus modeste)
. Difficile, dès lors, de formuler une accusation sérieuse de racisme à l’encontre du film (ce qui n’a pourtant pas manqué aux Etats-Unis, ce que je ne m’explique toujours pas !). Ne nous y trompons pas, pour autant, le film ne se veut pas sérieux sur la question et, surtout, et terriblement drôle, grâce à ses gags simples et efficaces mais, également, grâce à ses dialogues très bien écrits spoiler: (le running gag du mucus, le coup de colère de Ray contre Naveen, les interruptions de Charlotte dans le récit de son père...)
. "La Princesse et la grenouille" marque, également, le retour à un ton plus sombre par moment qui laisse entendre que Disney semble, à nouveau, considérer son jeune public comme susceptible de supporter des séquences un peu plus impressionnantes. Les rites vaudou et les attaques des esprits spoiler: (dont la mort du Dr Facilier)
sont, ainsi, superbes et s’inscrivent parfaitement dans l’ambiance de la Nouvelle-Orléans, qui se voit magnifiée (au point de donner des idées de voyage). Disney se permet même de se montrer incroyablement poétique à travers spoiler: l’amour de Ray pour sa belle et inaccessible Evangeline (c’est-à-dire une étoile), dont l’issue devrait tirer une petite larmichette au public
. Enfin, et ce n’est pas rien, "La Princesse et la grenouille" marque le retour des chansons qui avaient disparus depuis un petit moment et qui font ici, un come-back retentissant tant elles s’avèrent toutes plus que réussies les unes que les autres ("La Nouvelle-Orléans", "Humains pour la vie", "Creuser encore et encore" ou encore le ténébreux "Mes amis de l’Au-Delà"…). L’ambiance jazzy du film vient parachever la réussite de l’entreprise et impose, à nouveau, Disney, comme un grand de l’animation, ce qu’il n’était plus depuis des années (si on excepte les productions Pixar bien sûr). Un formidable dessin animé, donc, encore trop injustement méconnu et que j'ai, pourtant, trouvé supérieur à "Raiponce" ou à "La reine des Neiges" !

Déçu de ce film ! Les personnes ne sont pas attachants et le scénario n'est pas vraiment top ... Une réadaptation pas franchement satisfaisante pour moi

Dernier dessin animé disney en animation "traditionnelle", la Princesse et la Grenouille ne réitéra pas à sa sortie le succès d'antan qu'avait connu le studio dans les années 1990. Cela n'est pas si étonnant que ça. D'accord, le film possède quelques qualités : belle animation, un méchant classe, quelques personnages assez sympathiques (en particulier Louis le crocodile). Mais la mayonnaise prend moins bien que dans les précédents classiques disneys. Le film joue trop sur l'humour par ailleurs assez lourd et se révèle bien moins féerique et poétique que les précédentes adaptations disney de contes de fées à savoir Blanche Neige et les sept nains, la Belle au bois dormant ou la Petite Sirène. De ce fait, il fait beaucoup moins rêver. Et s'il est réjouissant de voir que Tiana soit la première princesse disney afro-américaine, on regrette cependant que ce personnage soit trop terre-à-terre et bien moins mémorable et attachant que les précédentes héroïnes disney telles Pocahontas, Belle, Ariel ou Cendrillon. Les chansons elles-même n'ont rien de vraiment marquant. Ce dessin animé se laisse regarder, mais on est loin de la magie des chefs-d'oeuvre disney sortis 30 ou 40 ans plus tôt.

Un film qui vaut surtout pour son héroïne : la première femme "de couleur" à être le personnage principal d'un film Disney (malgré que, bien rapidement, on ne la voit plus... Un grand dommage sur ce point, comme si la firme n'avait pas assumé totalement cette prise de risque). L'intrigue en elle-même inverse les rôles : ce n'est pas le prince charmant qui vient de la grenouille récemment embrassée, mais plutôt la jeunesse fille qui devient un batracien. Une bonne idée pour commencer. Mais malgré ce début prometteur, on tombe rapidement dans des situations faciles, des amourettes que l'on sent venir à cent mètres, des méchants pas très mémorables (l'homme vaudou squelettique n'a pas une esthétique ni des intentions à tomber à la renverse) et une fin écrite dès l'élément perturbateur initial. Le personnage du crocodile jazzman est plutôt réussi en contrepartie, ses solos sont bons et son regard parfois en coin est amusant. Le problème du film, sur le fonds, vient que finalement on n'utilise pas cette différence majeure qu'est la première héroïne de couleur disneyienne, on la cache sous une intrigue bateau, et il aurait mieux valu dans ce cas attendre un scénario plus valorisant pour faire ce changement, car il ressemble plutôt à un pétard mouillé qu'on n'assume pas. Dommage pour la jolie miss afro-américaine, on perd son minois dans un conte classique dont se démarque seulement le crocodile jazzman.

La Princesse et la Grenouille est un Disney assez marrant, tournant en ridicule la mythe du crapaud se transformant en prince.
L'histoire est très bien et le personnage central est extrêmement attachant. Je crois que c'est la première fois que Disney prône la valeur du travail et du mérite via son héroïne. On est très loin de la princesse en détresse comme dans Cendrillon ou la Belle au Bois dormant. Et j'ai trouvé ce message très frais. Les personnages sont très sympathiques. Le méchant est assez séduisant.
Le doublage m'a semblé bien. Les graphismes et l'animation étaient nickels (qualité Disney), le film offre même de très beaux visuels (notamment lors des incantations vaudous).
En revanche, les chansons sont sympas, mais loin d'être mémorables.
C'est un Disney très novateur, et ça, ça fait du bien.