Avis sur La Rafle

Pour tout avouer, je confesse que je suis allé voir cette "Rafle" avec un sévère a priori négatif... C’est que ces films qui portent en étendard si ostensiblement le devoir de mémoire sont souvent synonymes de néant artistique au profit de morales indigestes. Pourtant, une chose ressort évidemment en voyant ce film, c’est qu’il semble fait avec une réelle modestie et un souci véritable du ton juste. Malgré tout, il est bien difficile de se laisser prendre par cette "Rafle", tant les répulsifs sont nombreux. Déjà – et comme souvent – le récit de l’Histoire écrase tout, le souci pédagogique aplatissant tout sur son passage, allant même jusqu’à grimer ridiculeusement Hitler et Pétain dans des scènes qui ne servent à rien si ce n’est répondre à une logique de dissertation dans laquelle on a peur de perdre des points. Et si encore la douleur s’arrêtait là ! Encore faudrait-il que Roselyne Bosch ne se perde pas dans une sorte de consensus mou qui évite de traiter des sujets qui fâchent et ainsi nous pondre une sorte de film de commande gaulliste plutôt qu’une véritable œuvre introspective. Ainsi, les performances de tout à chacun, Mélanie Laurent et les quelques enfants en tête, deviennent anecdotiques. L’Histoire est évidée, l’intrigue et le regard de l’auteur totalement absents, si bien qu’on sombre au final dans un film tire-larme qui cherche à nous faire passer le sens de cette rafle du Vel d’Hiv au travers de simple chouinements d’enfants. Un tel évènement méritait plus que cette simple sensiblerie bon marché. Le cinéma méritait aussi bien mieux que cette réalisation aveugle où aucun regard n’est porté ni transmis. Les amoureux d’Histoire et de cinéma se devraient donc d’éviter cette "Rafle" de l’ennui...

Indigence manifeste, mauvaise cinéaste parmi pléthore, Rose n'a visiblement pas le talent requis pour assurer une crédibilité à cette superproduction clichetonneuse. Difficile pour le spectateur habitué à des scènes de pathos tant et tant renouvelées, de trouver le moindre interêt à des scènes de séparation à côté duquel hotel rwanda est un modèle de sobrièté. Si l'interêt politique est évident le paris est d'autant plus gâché que l'attente était légitime. Même le suréaliste Monsieur Batignol avait plus de mordant que cette pesante bouse. Rien ne manque ni les bons français pleurant la perte d eleur voisin (de quoi rassurer la Gaumont et le box office), ni le chrome de la reconstitution (seul point positif du film), ni l'affreuse musique maladivement terne...de quoi faire d ela Vie est Belle un modèle de probité...

Je n'ai pas été emu par ce film, je suis donc un pisse-froid rejoignant Hitler en esprit. Triste à dire mais c'est ça. Madame Bosch qui détient la vérité cinématographique en a tiré cette conclusion, et bien sachez madame que non, votre film est loin d'être qualité. Pire... Il est malhonnête. On voit tout de suite le but du film, il n'a pas été fait avec coeur ni l'envie d'en faire une oeuvre d'art. Il a été fait à des fins purement commerciales. D'emblée cette dame savait que les collèges et lycées allaient se l'arracher pour transmettre cette leçon d'histoire grossière et mal donnée. La trame du film est on ne peut plus banale, les acteurs sont moyens et certains sont même carrément mauvais ( Les interprètes d'Hitler et de Bousquet, omagad). Ensuite on voit clairement que le but est de faire chialer sous les chaumières mais tout ça c'est du vent, c'est de l'émotion artificielle. On te sert des scènes déjà vues dans d'autres films et on te les accompagne de violons afin de faire chialer le spectateur qui a déjà vu ces atrocités dans d'autres films avant mais qui fait semblant de les redécouvrir de nouveau, c'est écoeurant... Alors oui ce film ne m'a pas ému la moindre seconde, non pas que je n'ai pas de coeur, mais parce que tout est fabriqué pour vendre, rien n'est naturel et c'est juste laid. De plus ce film est archi académique et la mise en scène est risibile, on se croirait devant un téléfilm lambda diffusé par Lobotom-TV ( alias TF1).
Un film au scénario usé jusqu'à la moëlle, ringard, faux et prétentieux alors que le résultat final n'est pas glorieux. Un bel étron filmique et une belle imposture, une honte pour les personnes ayant vraiment vécu le Vel d'Hiv. J'ai hâte de voir la nouvelle fumisterie de Madame Bosch pour voir si je suis obligé de chialer encore une fois. N'empêche c'est fou car avec un film et quelques déclarations elle rentre direct dans ma blacklist de pseudo-cinéastes. Elle a du potentiel cette Roselyne, du vrai. En tout cas en ce qui concerne La Rafle: poubelle. Cette bouse opaque n'aurait jamais du voir le jour.

Ce film effleure juste le problème juif... Aucune émotion, long, très chiant (j'insiste sur le très "chiant") bref... Ah là effectivement, pour être bref, c'est très bref...

LA VIE EST BELLE. A part le coté historique, rien n'a sauvé ici. Les situations sont trop surlignés, les personnages pénibles (avec mention pour Jean Reno en infirmier!!!!). Le tout couronné par cet enfant saoulant et trop demonstratif (copier/ rater sur le film de Benigni).

Un film beaucoup trop long, avec beaucoup trop de jeu de scène. Pas assez de finesse de réalisation, et en plus sur le fond, c'est pas non plus extra. Pas terrible.

Une déception... Ce film avait tout pour plaire: un bon casting et un sujet historique méconnu de beaucoup de personnes. Seulement à aucun moment je ne me suis senti concerné par le sort des personnages... Ceci parce qu'ils ne sont pas attachants voire détestables (sauf à la limite le personnage que campe Mélanie Laurent). Alors que Rose Bosch aurait pu très largement développer les personnages, voilà qu'on se retrouve avec Hitler qui mange un gâteau, Pétain en pleine réunion ou encore pendant 30 secondes un groupe d'enfants qui cherche à savoir si ça sent les madeleines ou les petits Lu ! On s'en balance !
On ne s'attache pas aux personnages parce qu'ils sont tellement nombreux que des fois on se demande qui est-ce qu'on voit à l'écran !
L'autre défaut de ce film est son manque "d'horreur". Ici les camps sont représentés comme une colonie de vacances où on chante et on danse. Il faut juste faire attention au méchant policier il donne des claques si on crache ! Manque plus que Laurent Ournac et nous voilà presque dans Camping Paradis.
L'élément le plus pathétique de ce film, c'est sans aucun doute la fin ! Le petit Nono, sensé être parti en camp d'extermination, réapparaît PILE là où travaille l'infirmière et le film se termine comme si la shoah n'était qu'un cauchemar ! J'en croyais pas mes yeux !
J'ai mis 1 étoile pour certains acteurs et parce que certaines scènes restent réussies (en particulier quand on découvre le vel d'hiv, très impressionnant), sinon le film ne vaut vraiment pas le détour. Tire-larmes au possible, à éviter !

Pour moi c'est ENCORE un film qui retrace l'histoire de notre pays. Non pas qu'elle ne soit pas intéressante, olala loin de là, c'est un sujet délicat et très difficile a aborder, et il existe d'ailleurs des films très beaux dessus. Mais quand je dis ça (a ne pas mal interpréter) c'est que je mets en avant surtout l'aspect COMMERCIAL de celui-ci. Oui oui, on mets en scène des acteurs bons et populaires (Gad, Mélanie Laurent, ..) et on essaye de faire avec tout ça "quelque chose" qui puisse produire de l'argent. Par ailleurs, j'aime beaucoup Gad Elmale, mais autant être honnête, sa prestation dans ce film est plus qu’alarmante. Je trouve que c'est se foutre du monde de pondre quelque chose d'aussi navrant pour se remplir les poches. Une honte.

Revue pour la troisième fois, c'est de moins en moins bien, on s'ennuie beaucoup fermement on attend quelques petits décollage mais rien n'arrive, enfin je ne sais pas comment dire c'est dommage car ça semblait être un bon film les deux premières fois était bonne mais cette fois-ci c'était la fois de trop dommage donc j'ai descendu la note ça sera un sur cinq

Enième film basé sur un devoir de mémoire exclusivement dédié à la Shoah (certains souvenirs nationaux étant visiblement plus facilement oubliables que d'autres...), La Rafle, à défaut d'être un véritable témoignage historique, est une production cossue particulièrement bien huilée, calibrée pour atteindre ses deux objectifs principaux: Faire pleurer dans les chaumières et faire péter le tiroir caisse!

Si le second objectif a vraisemblablement été atteint, inutile de dire que le premier tombe bien maladroitement à coté de la plaque, Rose Bosch (du Travail de Pro) n'étant (d'un point de vue cinématographique) pas du même acabit qu'un Roman Polanski en la matière (doux euphémisme s'il en est

Mais au risque de passer pour un Nazi en puissance (associer les critiques à Hitler pour faire les faire taire est en effet dans l'esprit de la politique du gouvernement Allemand de l'époque) je n'ai pas pleuré pendant le film.

La faute en grande partie à une imagerie bien trop lissée et convenue, cumulant trop de bons sentiments et d'artifices en tout genre (le gamin et son nounours, les plans CGI du Vélodrome d'hiver numériquement reconstitué) qui finissent par plomber définitivement toute possibilité pour le spectateur de comprendre dans ses tripes le vrai drame de cette époque.

Car le fait de présenter au public de "bonnes" petites têtes blondes plus facilement identifiables en tant que "Français" (ou de s'adjoindre les services de célébrités plus typées comme Gad Elmaleh), Rose Bosch entérine implicitement l'idée que la défense des Juifs de l'époque aurait due être assurée en leurs qualités de citoyens et pas en leurs qualités de Juifs.
Or, Ironie oblige, c'est bien malheureusement parce que le gouvernement de l'époque a fait cette distinction, qu'il a sacrifié ces pauvres gens pour sauver les autres, les vrais Français...ceux de "souche" (catholique et tout cela va sans dire

Ainsi donc, on assiste impuissant à cette succession d'évènements tous plus honteux les uns que les autres (tant sur le plan fictif que sur le plan historique) révolté par cette scandaleuse prise d'otage émotionnelle à haute teneur manichéenne.

Une occasion en or de dénoncer tous les racismes lamentablement ratée par une cinéaste se disqualifiant elle même par sa vindicte communautaire, sûrement convaincue du caractère exclusif de la xénophobie qu'elle dénonce, se posant grossièrement façon guide touristique à Yad Vashem, incapable de saisir la mécanique funeste qui a permis à de tels évènements d'avoir lieu (la frustration des opprimés finit toujours par avoir gain de cause, le Nazisme étant la conséquence directe des années d'humiliation imposées à l'Allemagne par le traité de Versailles) et de voir que le dénominateur commun sous les kippas et les voiles en tout genre que l'on cherche à écarter de la vie collective (l'enseignant écarté de l'administration interdite aux fonctionnaires Juifs) ce sont avant tout des Hommes et des Femmes (voir des enfants) les véritables victimes que l'on voue aux gémonies sur fond de répliques du genre: "on va être enfin chez nous" ou "la vermine Juive".

C'est dire si les leçons de l'Histoire sont loin d'avoir été retenues...

C’est bien triste de faire un film si gentillet sur un sujet aussi grave! D'un point de vue historique, cette affaire, telle qu'elle nous ait racontée, est d'une naïveté affligeante (Pétain et Himmler n'auraient pris aucune décision d'eux même...) et le fait de ne voir aucun mort nous fait vite comprendre que nous sommes devant une petite séance pédagogique de rattrapage pour gamins. Sur un plan artistique, cette reconstitution n'a aucune audace dans la manière dont est traitée la période de l'occupation. De plus, tout ça est mal joué (Hitler est tellement surjoué qu'il est aussi ridicule que celui de Tarantino!), les dialogues sont pitoyables et il semble que les quelques acteurs connus ont reçu l'ordre d'amoindrir les sentiments de leurs personnages. Au final, toutes les scènes ont le même objectif: Nous faire pitié afin de transformer le "devoir de mémoire" en tire-larmes facile et surtout commercial.

Quel film pathétique, à essayer de me faire pleurer, ce film me fait sourire pour son avalanche de pitié assumé mal jouée. Je donne 1 étoile pour les costumes et Jean Reno.
C'est cher payé l'étoile. Au lieu d'essayer d'en faire un film contentez-vous des documents d'arte. C'est bien mieux réalisé et présenté.

Malgré une belle photographie, "La Rafle" ne m'a pas convaincue et pire : ne m'a pas émue. Pourtant, je suis plutôt sensible et les abominations durant cette période me touchent profondément. La faute à des personnages peu attachants, et une accumulation de clichés impressionnants mais également à des scènes d'un larmoyant agaçant et parfois improbables. Je prendrais comme exemple, le personnage de Nono, auquel la réalisatrice a souhaité attribuer un caractére mignon tout plein façon "Pépinot", afin de le rendre attachant. Ou bien la femme enceinte, interprétée par Sylvie Testud, brillante comme toujours : On dit exactement au spectateur quand il doit pleurer, et le film ne semble avoir d'autres buts que celui-là. Ca se voit et ça sonne très faux. Une déception pour un drame sur-estimé et beaucoup trop médiatisé.

Je ne critique pas ceux qui mettent 4 étoiles. Loin de là. Je ne critique pas non plus l'Histoire, la seconde Guerre Mondiale (1942) en France.
Avec toutes les bonnes critiques qu'il y a eu, je m'attendais à un film révolutionnaire. Résultat : pathétique.
Je m'explique : une réalisation mollassone accompagnée d'une musique (piano) ultra-lourde ; des sentiments, de l'eau de rose, bref du gnan-gnan en veux-tu en voilà ; et des acteurs exécrables (Jean Reno en tête). Sur ce point là, je peux dire que Jean Reno est vraiment très mal dirigé : il n'apporte RIEN au film. Un acteur inconnu aurait été mieux. On dirait que notre ami Jean joue mal son rôle de docteur, alors que dans "Le grand bleu", il apporte un sang neuf au cinéma français : il ne joue pas des armes ("Léon", "Godzilla") mais n'arrive pas à rendre l'atmosphère qui le caractérise. Incompréhensible. Quant à Gad Elmaleh, je me demande pourquoi il joue ce père. Lui non plus n'arrive pas à s'imprégner de son rôle. Seuls Mélanie Laurent (impeccable) et les jeunes acteurs empêchent le film de tomber dans la caricature.
Il aurait mieux fallu donner ces deux rôles à deux acteurs inconnus.
Roselyne Bosch tente d'insuffler un souffle nouveau au film de guerre, mais n'y arrive pas ( trop peu). Elle a voulu se prendre pour Spielberg, mais maintenant c'est elle qui est sur notre "Liste"...
A éviter pour tout dérangement et risque d'être "raflé". A bon entendeur bien sûr...

Pour moi, c'est le film de trop !... Un énième film sur les camps de concentrations, sur la persécution du peuple juif, etc, etc... Franchement, j'ai eu ma dose de tragédie, de misérabilisme, et je ne sais quels adjectifs employer. Pour ceux, qui veulent s'instruire, ça peut être profitable, pour les autres, vous allez sacrément vous faire chier.