Derniers Avis : Espion(s) - Page 3

un film d'espionnage français sous fond de romance
au moins un film d'espionnage où j'ai tout compris
pas trop de scènes d'action comme dans certains films, mais plutot l'aspect psychologique est plus développé
les acteurs sont bons
se laisse regarder sans problème

Un film d'espionnage à la fois classique et innovant, ça vaut pas Möbius, mais ça se laisse voir sans problème.

Pour son premier long-métrage, Nicolas Saada n'a pas manqué d'ambition en réalisant ce film d'espionnage doublé d'une histoire d'amour entre un espion malgré lui et la femme d'un homme d'affaires qu'il est chargé de surveiller, le tout dans un Londres inquiétant et romantique à la fois. Il est intéressant de constater que Saada ait réussi à compenser un budget semble-t-il limité (ce qui est un peu gênant parfois) par une mise en scène assurée, un scénario bien écrit et une excellente direction d'acteurs, que le cinéaste sait magnifier. Guillaume Canet, sensible et fougueux, trouve ainsi un de ses meilleurs rôles et Géraldine Pailhas n'a peut-être jamais été aussi belle et aussi convaincante. On pourra regretter une intensité qui faiblit légèrement dans la seconde partie, mais la force du dénouement fait oublier ce défaut. En résumé, un beau film à la fois moderne et quelque peu anachronique.

La réalisation rigoureuse et réaliste de Nicolas Saada donne tout son intérêt à ce film.
Côté distribution, Pailhas fait le métier avec justesse comme toujours, Canet trop dans la retenue livre une prestation décevante.

Film d espionnage à l ancienne mais souffrant du coup d une terrible impression de déjà vu. J ai peiné à l intéresser aux personnages mais surtout à l histoire d amour entre Guillaume Canet et Géraldine Pailhas qui sont pourtant bon dans ce film.

Entre la presse qui encense ce premier film de Nicolas Saada d'une part, et les spectateurs qui le boudent d'autre part, difficile d'être d'accord apparemment. S'il est vrai qu'avec "Espion(s)" Saada réalise un drame psychologique finalement assez sobre et classique, il le fait pourtant avec une mise en scène qui laisse peu de place à des comparaisons peu flatteuses. Entendez par là que le jeune cinéaste fait ici preuve d'un talent, autant dans la mise en scène que dans la direction d'acteurs, presque à tout point de vue étonnant et déjà plein de maturité, comme en témoignent les rapports ambigus entre les deux personnages principaux. Et le fait d'avoir tourné avec une équipe franco-anglaise ajoute un peu de charme et de fraîcheur à l'ensemble. Pas inoubliable mais un bon moment de cinéma.

"Espion(s)" est un mélange intéressant de romance et d'espionnage, où un jeune Français se voit contraint de participer à une opération à Londres, et notamment d'y séduire la femme d'un autre. Passé les quelques incohérences (un bagagiste, sensé être une simple source, devient un agent accompli en quelques jours...), le film propose une intrigue simple mais efficace. L'ensemble doit beaucoup au tandem de comédiens Guillaume Canet / Géraldine Pailhas, qui s'avèrent sobres et attachants, et la réalisation de Saada trouve un juste milieu entre le drame personnel et l'espionnage caustique. Un bon divertissement.

A la recherche d'un film haletant, à suspens débordant pour clôturer la soirée? Espion(s) paurait vous satisfaire, ou pas. Le film se regarde comme on lirait un polar d'une traite. On a forcément ce besoin ultime d'aller au bout, mais pour finalement avoir pas grand chose. Comme dans tous films d'espionnage qui se respecte, on a l'histoire d'amour avec un grand H. Ici plus feutré, moribond et pas très alléchante. Dans l'ensemble, pas terrible.

Pas très intéressant tout ça, je me suis bien ennuyé! L'histoire ne sonne pas très crédible, l'interprétation non plus.
Nan, vraiment rien d'accrocheur dans ce film.....
Passez....

Mouai, c'était un film un peu mou et un petit peu déçu par le rythme. La bande annonce avait pourtant l'air alléchante !

Un bon film d'espionnage mais un mauvais film d'amour. Même si le film est bien rythmé avec du suspense, il y a tout de même trop peu d'action, ce qui le gâche un peu.

Un thriller d'espionnage sur fond de romance assez efficace et prenant même si le scénario est bien farfelu.

Amour et espionnage, on pense à Hitchcock. Aux « enchaînés » notamment. Mais c’est une vision plus large avec le terrorisme à l’échelle de la planète, une sorte d’inquiétudes devant ces terroristes qui peuvent exploser à tout moment, comme si le danger était partout, et surtout frappait au hasard. Géraldine Pailhas est une belle actrice, comme Ingrid Bergman pouvait l’être, et toutes les héroïnes des films d’Hitchcock. Guillaume Canet ne va à mon avis pas au bout de son rôle de « chien fou », même si il prend des initiatives qui sont désapprouvés par le MI5. Dans ce chaos qu’est devenu le monde, où la mort peut frapper tout le monde, reste l’amour, fugitif, pas un amour éternel, mais une passion brève et profonde,… Dès le début du film, le réalisateur fait perdre tout repère à son personnage Vincent, et cette perte de repère est la clé du film, qui construit une vision du monde où le destin de chacun peut s’écrouler, et renaître ailleurs, se reconsidérer, se recalculer, espion(s) comme Nikita de Luc Besson c’est une sorte de renaissance mais pour endosser une identité nouvelle sous contrôle : question du libre arbitre, les époux Burton sont mystérieux, qu’est ce qui les lie, on s’accroche comme on peut. Sinon le film peut paraître lisse, les dialogues sont minimalistes, et le plan final où Claire et Vincent croisent leur regard, séparé par une vitre dans un aéroport, ce n’est pas un happy end, ils ne leur restent plus rien, un couple improbable,… Et pourquoi le titre espion(s) ?

Pas trop mal dans le genre malgré le peu d’actions. Claire est vraiment trop claire insipide, et on a du mal à croire à un semblant d’histoire d’amour mais bon l’intrigue politico-syrienne reste intéressante même si très naïve

Le film met en avant les relations et sentiments que peut avoir l'espion avec son informateur (mariée, et du sexe opposé) et refuser de l'abandonner quand leur hiérarchie le leur ordonne. Ne vous attendez pas à un film d'action mais à des choix douloureux et cornéliens, des remords plutôt que des courses-poursuites, des sentiments plutôt que des traques au microfilm ; pas de coup de revolver muni de silencieux, mais des actions du coeur de la part de personnes ayant des comptes à rendre aux rouages de l'Intelligence Service ou de la Direction de la Sécurité du territoire.