Avis : Cloverfield - Page 2

Il paraît que cette chose va révolutionner le film catastrophe ! Allons voir ! Ça commence par un enchevêtrement d'images marquées "avril" et d'autres marquées "mai" auxquelles on ne comprend pas grand-chose. Ensuite on a droit à une fête en l'honneur d'un gus qui a trouvé un job au Japon. On se farcit 20 minutes de "fête" au cours de laquelle rien n'est fait pour accrocher le spectateur, les gens parlent tous en même temps, font allusions à des gens et à des choses qui nous dépassent. C'est filmé n'importe comment (volontairement paraît-il) pour donner un aspect caméscope. Le réalisateur n'a sans doute pas compris que le cinéma était une technique, un spectacle, parfois un art et qu'il possédait ses règles, l'une de ses règles étant (comme en littérature) d'éliminer tout (paroles, scènes, images) ce qui ne participe de près ou de loin à l'action, une autre règle étant que le réalisateur doit communiquer avec le spectateur et ne pas lui imposer un truc tout droit sorti de sa tête et qu'il est le seul à comprendre. Je regarde ma montre, me demandant quand le film va commencer. Ah ! ça y est : boum, une explosion, et c'est parti pour un quart d'heure de vues de cohues et de prétendues paniques dans la nuit de Manhattan. Là encore rien n'accroche le spectateur. Puis les autorités demandent à la foule de traverser le pont de Brooklyn. Il paraît qu'il s'effondre, mais c'est tellement bien réalisé qu'on ne voit rien... mais c'est vrai qu'à ce moment-là je commençais à avoir la tête comme un zeppelin.

Cloverfield, le nom que des millions de spectateurs ont sur le bout de la langue depuis juillet 2007 suite à un teaser spectaculaire où l'on voyait la tête de la statue de la liberté échouer en pleine rue, le tout filmé par un simple amateur. Il s'en est suivi un buzz monstre matiné d'infos distillées au compte-gouttes. Les mois passent et enfin ce projet tenu top secret débarque sur nos écrans. Vu en avant-première, je n'irais pas par quatre chemins, Cloverfield est un chef d'oeuvre, un véritable coup de poing où j'en suis ressorti chaos, sur les rotules. Le concept est simple, il s'agit d'un film tourné caméra au poing relatant l'histoire d'un groupe d'amis qui tentent de fuir une terrible catastrophe. Il en ressort un film intense qui m'a totalement cloué au siège. Les personnages sont tous attachants, naturels, les effets spéciaux sont plus vrais que nature et la mise en scène permet une immersion totale. En gros, Cloverfield est une véritable expérience sensorielle que l'on vit et moi qui suis un fan de films du genre fin du monde, je peux dire que celui-ci tient tout simplement du fantasme tant il est absolument terrifiant, viscéral et propose des scènes de chaos cauchemardesques et d'autres plus bouleversantes, d'une très grande sensibilité. Bref après des mois d'attentes, Cloverfield se revèle être supérieure à tout ce que je m'étais imaginé et en cela je remercie Matt Reeves, JJ Abrams et tout le reste de l'équipe pour ce grand moment de cinéma qui d'emblée fait partie de mes films favoris. Amateurs de sensations fortes, courez-y !

M'a fait penser à ces peintres incapables de faire un portrait, mais barbouillant n'importe quoi en expliquant que ceux qui n'apprécient pas ses tableaux ne sont que des ignares et des réactionnaires.

Un film complètement différent des autres films de catastrophe réalisé d'une façon originale. Le scénario est presque une copie de godzilla avec une belle tension. le casting joue pas mal leurs rôles même s'ils restent un peu neutre au niveau des émotion. Le fait que ce film soit entièrement filmé par une simple camera est vraiment une idée de génie car on entre bien dans la peau d'un personnage du film et cela donne même l'impression de vivre les événements comme si on était réellement là. Sans ajouter que cela nous donne des belles sensations de terreur comme si on jouait à un jeu vidéo. Belle qualité des effets spéciaux. Le début est un peu long et chiant. La durée est un peu trop court pour profiter un bon spectacle. Un film que je recommande si vous voulez vivre des situations dangereuses et l'idée de la camera est un vrai atout dans le cinéma à exploiter.

Cloverfield : Un film apocalyptique original grâce a sa réalisation caméra a l’épaule qui immisce le spectateur comme si il y était. Et je peux vous dire que ça marche car on s’y croirait vraiment. Cette réalisation ne va pas à tout le monde. D’ailleurs, le film a voulu surfé sur la vague de ce type de réalisation. Mais il faut avouer que c’est très efficace dans ce film et la mise en scène assure le spectacle. Et ça grâce à des effets spéciaux assez spectaculaire. Sinon, coté scénario : c’est juste un géant monstre qui attaque New York et on suit un petit groupe de personne qui vie a la seconde cette événement, et un des gars veux retrouver sa copine. Donc voila, pas besoin de plus, ce n’est pas le but du film. Le but du film est comme une expérience. Essayer de faire vivre aux spectateurs et de faire ressentir les émotions qui aurait a ce moment la. Et il faut dire que ça marche plutôt bien car on n’aimerait pas vivre ça. Sinon, le film est assez court : 1H10 mais au moins, il y a rien d’inutile et on ne s’ennuie pas. Donc voila, un film rapide, efficace et original qui fait son petit coup de révolution à l’époque dans le genre film apocalyptique.

Moyen moyen. Certes j'aime bien le buzz fait autour du film, j'ai bien aimé le principe de Blair Witch project (gros buzz filmé genre caméscope), j'ai pas complètement detesté Godzilla... mais là un mix de tout ça je sais pas, ça me branche pas vraiment.
Pour ceux qui ne l'auraient pas vu, c'est pas nul, faut juste aimer le genre et une histoire déjà trop souvent vue et revue. Un style documentaire avec le côté chiant que ça peut comporter, une musique absente, une trame réduite à cause d'un scénario peu épais (fin d'une ville à cause d'un monstre invincible), saupoudré d'américanisme primaire (amour de la patrie, la fête dès qu'on est content, toujours plus...) ; quand à la bestiole elle n'est pas bien faite à mon goût, beaucoup trop forte et trop de pouvoirs (faire des petits super balaises à profusion) c'est chiant.
Si vous êtes fan d"Independence day" ça ira, si vous voulez plus fuyez.

Cloverfield est un film à part dans le monde de la science fiction.

Filmé caméra à l'épaule à la première personne pendant tout le tournage, l'histoire raconte une fête d'amis gâchée par l'arrivée d'un monstre d'origine inconnue.
Ce qui fait la force et la faiblesse de ce film est que toutes les théories sont ouvertes sur la créature, digne d'un Godzilla ou d'un Cthulu.

Ce film prouve au moins une chose...C'est que n'importe qui peut faire un film. En effet, plus besoin de scénario, d'intrigue, d'explication, il suffit d'une bonne opération marketing pour attirer la foule et la curiosité.
A l'instar de Lost, on essaie malgré tout de comprendre quelque chose, d'ou vient ce monstre qu'on ne voit que très mal et très peu, d'ou viennent ces petites bébêtes (peut être directement de Starship Troopers car la ressemblance est frappante), quid de la fin du film...
Bref, on cherche, on cherche mais jamais on ne trouve la solution...
La conclusion, c'est qu'on peut tout bonnement s'en passer...

Cloverfield a le grand mérite de frapper un grand coup sur la scène Hollywoodienne en faisant preuve d'un grand esprit innovateur ! En effet, à la base l'idée de réaliser un film de SF-Catastrophe en se mettant à la place d'une caméra amateur qui filmerait l'événement, caméra à la main, quasi de bout en bout avec ses aléas et son énonciation paraissait être des plus séduisantes. Matt Reeves sort de cet exercice avec les honneurs tant sa mise en scène tient la route et l'effet de surprise reste intact malgré une situation initiale un peu longue. De plus la présence d'acteurs méconnus du grand public renforce l'effet de surprise qui semble ébranler la foule New-Yorkaise, en outre si le budget de ce film semble considérablement amoindri par rapport aux autres réalisations du genre cela ne se ressent que très peu à la place du spectateur, les effets spéciaux sont en effet très efficaces. Néanmoins, si le film innove par la forme, dans le fond il reste assez conventionnel puisque grossièrement on ne pourrait être choqué si l'on venait à considérer l'intrigue de ce Cloverfield comme un réchauffé de Godzilla. La froideur de la narration ne peut cacher l'émotion qui nait à la vision de ce drame contemporain aux sources étrangement proches des quelques vidéos destructrices prises lors des attentats du World Trade Center ... A voir !

Vu avant 10 Cloverdield Lane sorti en 2016 (dont il est l'opposé) ce petit bijou de science fiction filmée de façon moderne est pleines de bonnes surprises,... On s'accroche de bout en bout !! Que du bonheur pour les fans du genre !

Excellent film, on est dedans du début à la fin et les apparitions du monstre (et parasites) sont impressionnantes. Bonne ambiance, au cinéma c'était quelque chose! Les bruitages sont vraiment bien fait voir flippants surtout pour les "parasites" ( spoiler: dans la scène du métro
)! Un des meilleures found-footage!

Le meilleur film catastrophe que j'ai pu voir. Il est d'un réalisme surprenant ! La réalisation nous fera penser à "Blair witch". Néanmoins, l'écrasement de la première vidéo sur la même cassette reste des plus originale. Seul le monstre est un peu moyen. Un peu long le départ, mais cela accentue le type "caméra amateur". Superbe, vraiment !

Consternant. J'ai voulu le voir 2 fois pour confirmer. Filmé à l'épaule, puisque ce sont les protagonistes qui sont censés se filmer (quelle idée originale !!!), prévoir un sac à vomi ou 1 tube d'aspirine me semble indispensable. Aussi terrifiant qu'une chanson d'Henri Dès, ce film métaphysique et d'une intelligence rare, nous propose de suivre les aventures absolument passionnantes et riches de teenagers, soudainement dérangés dans leurs activités intellectuelles du plus haut niveau par un grand méchant monstre pas content. Crédible, passionnant, soigneusement cadré, ce film est une perle de la science-fiction, du film catastrophe, mais surtout de la comédie soporifique pour atrophié du bulbe rachidien sous perfusion de Coca-Cola.

C'est sans aucun doute, parmi les milliers de films que j'ai vu en 40 ans, l'un des plus soporifiques, ridicules et mauvais. Je crée une catégorie rien que pour lui : le navet bourrin pour encephalectomisé.
Et pourtant, on m'en avait dit le plus grand bien. (Box office US oblige ! => Les "goûts" des francophones sont très souvent proportionnels au succès US). A côté de Cloverfield, Ultraviolet est un chef d'oeuvre absolu.

Je me demande comment une telle nullité pour ados prépubéres en mal de CGI a pu trouver son (certes faible) budget. Les Etats Unis forment un pays épatant, et la France, dans sa grande indépendance d'esprit (c'est bien connu, les Français ne sont pas du tout des moutons facilement lobotomisables), lui emboite souvent le pas.

En voyant le générique de fin commencer je me suis dit : c'est une blague ? Non mais on voit rien dans ce film, absolument rien ! Le début, jusqu'au "tremblement de terre", je l'ai trouvé vraiment interminable et d'un ennui mortel ! Les bêbêtes araignées elles sont immondes, super mal faites, et en plus de ça elles sont super faibles ! Le "caméraman" s'amuse à blaguer dans un moment pareil... Les acteurs sont hallucinants (dans le mauvais sens du terme) !! Eh mais quand on pleure on a des larmes normalement... La fille qui vient de rester plusieurs heures immobile avec une barre planter dans la poitrine marche normalement quelques minutes plus tard, elle court carrément... La vue est insupportable ! Le "caméraman" meurt à la fin, et c'est l'autre mec qui a répété pendant tous le film "laisse tomber la caméra" qui la prend... En fait j'ai l'impression que les personnages ne vivent que pour la caméra, elle doit rester en vie, quitte à y laisser notre peau... Bref ridicule tout ça et je m'endormais. Par contre j'ai bien aimé le plan large du monstre lorsqu'ils sont dans l'hélico et qu'il se fait canarder, vu comme ça il fait flipper quand même.

Quelle meilleure preuve que l’état de délabrement du scénariste, que ce pamphlet à peine digne d’une séquelle « B » des 8O’s ou d’Halloween VII ; ou nous assistons impuissants et pdt un temps qui semble (très) long à la dévastation de Manhattan par une sorte de Godzilla il est vrai hideux(se ?) et une seconde équipe toute heureuse de montrer sa maigre tête de statue ; et ce par l’intermédiaire d’un homme jeune assistant au commencement au tournage de « American Pie 8 « , à la - de plus … - caméra DV monté en 35 mn implanté dans le crâne et pour finir cherchant des gens dans des immeubles pisiens : Tout cela n’ est finalement guère sérieux sinon crédible, et enfin les nombreux « Oh my God » « Oh my God² « ne pourront que donner la nausée aux personnes saines … ( Visitez notre site pour infos + 'complètes' "Le feuilleton de la culture" ...)