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    Le Silence de Lorna
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    3,1
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    229 critiques spectateurs

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    Ghost_face
    Ghost_face

    53 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2008
    Tout est minutieux, rien n’est insignifiant, chaque scène, chaque plan, chaque mouvement d’acteurs, chaque mot à son importance, rien n‘est laissé au hasard. Arta Dobroshi est saisissante, remarquablement talentueuse et doté d‘un charisme inqualifiable, elle offre une composition exceptionnelle en incarnant le rôle d’une femme ambitieuse, à la fois manipulatrice, égoïste, vénale mais très humaine, sensible et compréhensive. Jérémie Rénier, sobre, très amaigri, épate autant qu’il émeut. Bouleversant, beau et révoltant à la fois, LE SILENCE DE LORNA est un magnifique film flanqué d’une palette d’acteurs irréprochables au service d’un scénario dignement récompensé dont les parents de ce chef d’œuvre peuvent être fier.
    cristal
    cristal

    163 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Reine des silences aux creux du vide. Eclaboussée par l'éclat des aubes. Droguée par la palpitation sans vie des nuits de ce même silence. Epanouie aux crépuscules des ombres, aux redressements sublimes des chairs consumées. Lorna, Reine des espoirs et des lumières. Régnant dans l'absolue nécessité de la suite. Crachant à la figure des fuites et de la mort, respirant l'enfance dans un bois humide, engendrant pour mettre à mal cette même mort qui la poursuit. Lorna, figure des figures des femmes. Etre tout entier, voilà la nouvelle promesse des Dardenne. Leur cinéma ne s'envole pas très haut, juste à la bonne hauteur, ni trop bas pour se cogner, ni trop haut pour s'asphyxier. Leur cinéma est une hirondelle qui connaît son chemin par coeur, non, par instinct. Leur cinéma est une grâce qui règne puis évolue dans les cieux de la reconnaissance humaine. Après l'impact social de "Rosetta", les larmes séchées du Fils (leur meilleur film à ce jour) , les Dardenne retournent aux fondations de leur cinéma. La caméra gagne en mobilité et en précision ce qu'elle perd en force de l'imperfection. Peut-être "Le silence de Lorna" est-il trop parfait pour réellement exister pleinement. La mise en scène est magnifique, forte, elle empoigne, elle ne prend plus par la main, mais cette fois elle entraîne en nous fixant. Le scénario, justement récompensé à Cannes, a la force de l'imprévisible, l'écriture directe mais fluide, grâcieuse et riche de perspectives en constante (r)évolution dans l'incrustation qu'elles occupent dans le langage des deux cinéastes. Le montage, sec, poignant, suffocant, et l'absence de parti pris (le film serait bien un beau portraits d'immigrés s'il ne mettait pas en scène des personnages qui tuent sans remords, considérant l'accession à une identité commune plus nécessaire que la vie d'un seul homme), les dialogues sauvages, comme captés dans l'air d'une forêt moite, envahie peu à peu par la présence des morts, font partie de ces indéniables qualités qui, depui
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2008
    Tout simplement, un grand film.
    Pierre E
    Pierre E

    194 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2008
    Les Frères Dardenne frappe encore très fort et en plein cœur avec LE SILENCE DE LORNA, l’histoire d’une jeune immigrée albanaise naïvement idéaliste qui accepte de prendre part à un sombre marché dans lequel elle va très vite se retrouver prise au piège, prisonnière de ses choix et de sa recherche d’un profit qu’elle ne trouvera finalement pas. Les Dardenne livrent alors une cruelle analyse de la noirceur humaine, d’une société pourrie par le seul objectif de la satisfaction personnelle, et ce à n’importe quel prix ; dont la grande maturité et la grande subtilité de l’œuvre se confirment dans un final où la tension tragique prend toute son ampleur et atteint bel et bien son paroxysme. Au final, un nouvel opus très Dardennien, doté de l’intense sobriété qui caractérise leur cinéma et qui en fait l’éclatante puissance : un style épuré, discret et sans fioriture, à l’image d’un cinéma documentaire qui n’a pas jamais besoin d’effet de style visuel ou sonore, car bien mieux, il sait faire naître l’émotion sans la provoquer, seulement avec des personnages d’une véritable profondeur, ainsi qu’avec un scénario d’une sincérité et d’une sensibilité authentiques. Pour ce grand chef d’œuvre - un des meilleurs de 2008 - pas moins d’un Prix du Scénario au 61ème Festival De Cannes, mais surtout, une grande révélation d’interprétation, celle de l’inconnue Arta Dobroshi, bouleversante dans le rôle de l’emblématique Lorna, qui partage l’affiche avec le toujours parfait Jérémie Rénier.
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