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    La Ligne rouge
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    712 critiques spectateurs

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    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    896 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2013
    Après 20 ans de silence, Terrence Malick revient d'entre les morts et livre en 1998 l'adaptation du roman "Mourir ou crever" de James Jones. Un film de guerre donc pour le réalisateur des Moissons du Ciel qui sort la même année qu'Il faut sauver le soldat Ryan. Un concurrent de poids donc, bien qu'il ne traite pas de la même guerre (La Ligne Rouge traite de la Guerre du Pacifique opposant soldats américains et japonais). Et s'il y a déjà eu une première adaptation du roman de Jones en 1964, le discret L'Attaque dura sept jours, celle de Terrence Malick s'avère bien différente puisqu'elle joue sur un tout autre thème : la peur... Nanti d'un budget pharaonique et surtout d'un casting hors du commun, La Ligne Rouge est un film de guerre dans la forme unique. Fidèle à lui-même, le metteur en scène filme avec pudeur et transcendance une guerre injuste dans laquelle sont plongés des soldats loin de chez eux, ne comprenant l'horreur de leur situation qu'arrivés sur le terrain. Des soldats jeunes, qui avaient une vie paisible et qui se retrouvent à devoir exécuter un ennemi dont ils ne savent quasiment rien. Certains préfèrent déserter, d'autres sont prêts à mourir pour leur pays, d'autres encore vomissent leurs tripes face au danger imminent, poussés par des dirigeants forcenés. Malick filme des hommes, pas des soldats et encore moins des héros et c'est pour cela que le long-métrage diffère grandement de ses prédécesseurs. Les plans sublimement cadrés, la musique bouleversante de Hans Zimmer, la photographie naturelle de John Toll (doublement Oscarisé pour Légendes d'automne et Braveheart), l'interprétation époustouflante d'acteurs aussi bien confirmés comme Sean Penn, Nick Nolte, Elias Koteas ou encore John Cusack que de jeunes recrues transperçant l'image, des acteurs encore inconnus du grand public tels Jim Caviezel, Ben Chaplin, Adrien Brody et Dash Mihok... Tout est là non pas pour nous faire larmoyer ou pour nous épater mais bel et bien pour nous faire prendre conscience de l'horreur de la guerre (en terme général) et du pouvoir de l'amour, celui qui pousse l'être humain à rester en vie, sa motivation concrète. N'en oubliant pas de servir des séquences d'action explosives (la prise de la colline est un grand moment de cinéma) mais ajoutant ce qu'il faut de poésie à cette œuvre contemplative, Terrence Malick livre avec La Ligne Rouge l'un des plus beaux films de guerre de tous les temps.
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2014
    Après deux premiers films qui ne m'ont pas tellement emballé, pour son troisième Terrence Malick nous offre un cruel contraste entre la beauté de la nature et l'horreur de la guerre.
    Ça va être dur de faire une critique complète pour moi, je vais surement me cantonner aux traditionnels compliments: Malick nous livre une mise en scène si riche pour une histoire si profonde, il joue sur le contraste parfait entre la plus belle chose du monde, à savoir la nature, les arbres, les oiseaux, la VIE en gros et de l'autre coté nous montre la débilité, l'horreur et la connerie qu'est la guerre, c'est tellement juste, il nous offre par exemples 20/30 minutes d'assaut très violent où ça gueule, ça crie, ça tire et soudainement op un plan sur un arbre, un oiseau en train de sortir de sa coquille, un nuage ou simplement le ciel, pour nous montrer la connerie humaine à coté de cette chose renversante et époustouflante qu'est la nature.
    Une construction intelligente pour un fabuleux film qui ne sombrera jamais dans la facilité et dans le happy end, Terrence comme à son habitude nous proposera des décors somptueux, rien d’étonnant donc de ce coté, une réalisation extrêmement soigné et une mise en scène d’orfèvre, rien d'étonnant non plus, Hans Zimmer quant à lui nous sort une BO parfaite, le scénario est lui aussi... bah parfait quoi et le casting est juste... juste faramineux y'a pas d'autre mot, je prendrais facilement dix lignes de plus à citer tous les noms mais ce serait trop long, beaucoup trop long.

    Voilà je ne sais que dire de plus, que du compliment je vous l'avez dit, en même temps ce film n'a aucun point négatif donc bon normal de balancer du compliment à tout va, bref, Malick nous offre un de ses plus grands films et un des plus grands films de guerres qui existent.
    damien t.
    damien t.

    18 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Un film inouï porté par des acteurs d'exception, George Clooney, Sean Penn, Nick Nolte et Woody Harrelson qui offrent tout leur talent à cette épopée exceptionnelle décrivant avec réalisme et violence la Seconde Guerre Mondiale dans le pacifique. LA LIGNE ROUGE est un chef-d'œuvre incontesté du cinéma contemporain.
    Shephard69
    Shephard69

    281 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Casting impérial et mirifique pour ce qui est certainement le film de guerre le plus beau et le plus poétique jamais écrit et par conséquent le plus paradoxal car comment était-il possible de montrer en même temps la sauvagerie de la guerre et la beauté de cette nature luxuriante ? La photographie est absolument merveilleuse, l'analyse à la fois psychologique et philosophique sur la nature humaine est riche d'enseignement. Une oeuvre d'une puissance rare, unique encore plus magnifiée par la superbe bande originale. Pour moi, le meilleur film de Terrence Malick et il est bien dommage qu'il se soit ensuite perdu dans un film incompréhensible comme "Tree of life".
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2011
    Terrence Malick signe avec La Ligne Rouge ce qui restera l'un des films de guerre les plus intimistes qui soient. L'idée relève aussi bien de la gageure que du paradoxe étant donnée la puissance spectaculaire inhérente au genre. Malick, lui, privilégie la singularité de chaque soldat au bataillon, valorise l'être humain au détriment du groupe.... L'originalité de ce troisième long métrage s'imposerait a priori comme un refus du manichéisme consistant à diviser moralement deux camps opposés. En effet le cinéaste se concentre principalement sur celui des américains, replaçant chaque personnage face à sa propre dualité. Les images sont d'une beauté à se pâmer, le casting impressionnant ( citons au hasard : Nick Nolte, John Travolta, Jared Leto, Elias Koteas, Sean Penn, John Savage... et même le tout jeune Nick Stahl ! ), la mise en scène sans peur et sans reproches. Malick confirme alors sa prodigieuse maîtrise de la technique cinématographique, livrant une fresque d'une ampleur incontestable... Pourtant à trop vouloir poétiser son long métrage pour mieux échapper au manichéisme forcément condamnable, Malick le rend curieusement tout à fait binaire, accumulant les répliques à l'emporte-pièces qui - au final - n'évoquent que de simples lieux communs ( en vrac : Nature belle mais cruelle, Homme loup pour l'Homme, faire l'Amour et pas la Guerre... ). La nuance et la subtilité ne sont authentiques que si elles s'inclinent devant l'image et le son - du moins quant il s'agit du cinéma - et deviennent très vite factices quand elles surlignent ce qui est déjà dit à l'écran. Terrence Malick est sans nul doute un grand réalisateur capable de rassembler les meilleurs artisans du cinéma ( à noter également la force terrible du montage de La Ligne Rouge ) mais pêche cruellement du côté des propos tenus dans ses films. Pour ma part l'émerveillement ne fonctionne qu'à moitié face à cette épopée définitive, plombée par des vérités générales qui font un peu tâche en ce début de siècle. Je suis probablement un peu de mauvaise foi car j'ai trouvé la beauté formelle du film indiscutable... Mais pour l'élévation spirituelle, on repassera.
    CH1218
    CH1218

    153 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2017
    20 ans après son précédent film, Terrence Malick fait son grand retour au cinéma en 1998, avec un film de guerre profondément humain. Au-delà de l’absurdité et de la grande violence des combats, c’est le comportement des soldats, leurs ressentis et leurs états d’âmes, qui, en voix off, viennent renforcer ici le côté psycho-philosophique souhaité. La beauté des images est particulièrement saisissante. La nature environnante du lieu de l’action y tient par ailleurs une telle importante que l’on peut sans autre lui attribuer le premier rôle puisque celui-ci ne semble ne revenir à aucun des acteurs présents à l’écran. Je ne conteste nullement les qualités indéniables de « la Ligne Rouge » mais il m’est apparu trop lent, trop long et ne m’a pas autant interpellé ou secoué que je ne le pensais, passant peut-être en partie à côté du chef d'oeuvre annoncé.
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2014
    Ca fait un petit moment que je m'interroge. Comment écrire cette put*in de critique ? Quel angle utiliser ? Comment analyser, décrypter, expliquer la poésie de cette œuvre ? Oui comment ? A trop vouloir comprendre et expliquer la poésie on en perd le charme. A ne pas vouloir se laisser porter, sa nature nous fuit. Comment ne pas perdre la magie des mots, de leur chant, de leurs sonorités, de leur rythme ? Et celles des images, de leurs couleurs, de leurs tons et de leurs lumières ? Comment dévoiler le sens, la signification sans perdre le mystère ? Il est bien là le problème. A trop vouloir rationaliser ce film on en perd la saveur. Je vais tenter malgré tout de le faire (Je suis un dingue moi, mon gars ! Tu sais pas à qui t'as à faire ! ^^). Me limiter à l'essentiel et à quelques questions soulevées.

    Ce film n'est pas un film de guerre. Certes vous aurez des scènes d'actions où les balles fusent, des blessés et des morts. Certes vous suivrez l'évolution de ces soldats à travers les herbes hautes et vous tremblerez avec eux. Mais ce film est avant tout un poème philosophique magnifiquement réalisé. L'immersivité de la caméra dans les scènes d'action (et ce sans ShakyCam, comme quoi avec le talent tout est possible) n'a d'égal que la beauté des plans contemplatifs de la nature. Un film à part, que vous ne verrez nulle part ailleurs, dans lequel Malick oppose et parallélise sans cesse cette guerre et la nature dans laquelle elle se déroule. Un film choral où les voix-offs, accès aux pensées intimes des personnages, se multiplient et se mêlent dans une polyphonie complexe et envoutante. Ce film nous raconte tout autant l'impact de l'Homme et de cette guerre sur la Nature que l'indifférence de cette dernière face à la guerre que se livre les hommes. Ce n'est pas un fondamentalement un film anti-guerre. La guerre fait somme toute partie intégrante de la Nature, elle même en conflit constant "Quelle est cette guerre au cœur de la nature ? Pourquoi elle rivalise avec elle-même ? Pourquoi la terre affronte-t-elle la mer ? La nature renfermerait-elle une force vengeresse ? Non pas une mais deux ?". La guerre des hommes est-elle si différente ? L'homme s'est-il finalement sorti de l'Etat de nature cher à Rousseau ? Et cet Etat de nature est-il forcément "bon" ?

    Le seul problème de ce type d’œuvre c'est qu'elle peut parfois s'avérer trop complexe ou indigeste. Et j'avoue que Malick abuse parfois trop à mon goût de ces voix-offs. J'ai eu du mal à comprendre pourquoi celles-ci me dérangeaient. Habituellement les voix-offs est un outil que j'ai plutôt tendance à apprécier. C'est alors que je me suis rendu compte de deux choses. La première c'est que souvent la voix-off est un outil descriptif, la voix du narrateur pour introduire les éléments de l'histoire et non la manifestation de ses pensées. Et la 2è, c'est que lorsqu'elle est manifestation de ses pensées ce n'est souvent que ponctuel dans le récit. Or ici Malick ne l'utilise que sous cette forme. Il est difficile de donner une voix à nos pensées. Une pensée ne fait pas forcément intervenir le langage mais plutôt des concepts, des "images mentales" et elle s'égare parfois ou s'éclate dans une multitude de direction. Choisir le moindre mot de ces voix-offs pour coller au plus près de l'idée est une rationalisation, une mise en forme qui ne se fait qu'à la verbalisation ou à la rédaction. Il y a donc un côté surnaturel de ces voix-offs, mais tout à fait compréhensible compte tenu de leur rôle, souligné d'autant plus par leur forte présence. Il faudrait presque mettre le film sur pause à la fin de chaque monologue intérieur pour prendre le temps de bien intégrer les concepts dans leurs moindres détails. Un film n'est pas un livre. Je n'aime pas faire pause au milieu (et au cinéma je n'aurais de toutes façons pas le choix) comme je pourrais poser un livre, réfléchir et reprendre ma lecture. Peut être que plus de naturel, moins d'emphase dans ces questionnements et réflexions aurait permis à ce film d'atteindre une dimension encore supérieure.

    En conclusion : Malick mélange ici les genres avec une maestria grandiose et malgré ce petit "défaut" des voix-offs nous offre une expérience rare. C'est pour ça que nous aimons l'art et le cinéma. C'est pour vivre ce genre d'expérience, alors ne boudons pas notre plaisir, nous avons à faire ici à un très grand film, peut être même à un chef-d’œuvre.
    pandani
    pandani

    29 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 décembre 2007
    Décidément, avec Terrence Malick, je n'y arrive pas. Même punition que pour Le Nouveau Monde : très beau, mais très ennuyeux. Des images superbes (Malick filme la nature comme aucun autre cinéaste), mais de trop rares scènes où Malick arrive à donner du punch à sa mise en scène et de la force à ses acteurs. C'est trop long, trop poussif, et la voix off omniprésente débitant sa philosophie de comptoir achève de nous éloigner de ces personnages désincarnés. Sans rire, dans ce film les plantes et les arbres ont presque plus d'humanité que les personnages. Dans un sens, c'est voulu par le réalisateur, mais je le répète, pour moi le cinéma ce n'est pas ça.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 août 2013
    Après le road-movie et le drame romantique, Terrence Malick adapte son cinéma à un genre propice tant à la série B bas de gamme qu'au chef-d'oeuvre auteuriste : le film de guerre. Ici, on a droit à une réflexion sur la recherche de Dieu, qui mène à un constat rousseauiste, loin d'une image divine bienveillante et paternaliste. La guerre a beau faire rage, l'Homme, encore plus enchaîné à sa condition mortelle et charnelle que dans Days of heaven, ne goûte à la lumière céleste qu'avec parcimonie, à travers de minces rais de lumière qui peinent à éclairer les visages agonisants. Les rares regards que Malick daigne lever vers le ciel ne dévoilent en outre que des charognards ou autres bombardiers. Cette fois, la Nature n'est plus idéalisée, autant piège que protection, et l'Homme y erre, pétri de doutes, de peurs, d'incompréhensions. L'utilisation (certes très redondante) de la voix off est d'ailleurs un des gros plus de The Thin Red Line, elle qui en apparence donne à l'oeuvre une autre dimension, et démolit ce faux-semblant en rappelant derechef l'Homme à son impuissance via des lignes de textes pétries de questions ou de constats amers. Dans la forme, on tient là, je l'ai dit, la seule vraie bonne idée. Car si la mise en image de Malick est jolie, elle n'est pas pour autant d'une beauté à se damner. Mais surtout, les artifices visuels n'ont jamais aussi bien porté leur nom, eux qui ne servent à nouveau qu'à illustrer (et maquiller) un propos flou, qui baguenaude entre plusieurs idéologies sans jamais trouver de parti pris (ce qui n'est pas un mal en soi mais le devient quand le propos est la raison d'être du film). Sinon ? Des personnages galvaudés, un casting sous-utilisé, des idées sous-développées, une réalisation pas toujours parfaitement fouillée, et en définitive, plus des images mises bout à bout qu'un ensemble véritablement cohérent. Et puis, vingt ans pour en arriver à ça... bref, Malick et moi, c'est tout sauf le grand amour.
    Demogorgon
    Demogorgon

    27 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2009
    Et plouf, touché-coulé ! Malheureusement et même si je n'aime pas faire ça, je me sen obligé de le comparer à ses illustres prédesseurs : Full metal Jacket, Apocalypse Now et Platoon. Et le résultat est un film fade, sans surprises, mièvre, et lourdingue. J'ai décroché après seulement 15 minutes !!! Et panpan la guerre !!! 1 étoile pour les décors exotiques.
    Loskof
    Loskof

    366 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 avril 2011
    Film sur la seconde guerre mondiale, très bien noté de partout... le dvd est en route.... Mon dieu que c'est long, dès les premières minutes... et ça ne s'arrange pas par la suite. La ligne rouge n'a aucun rythme, j'ai dû m'y prendre à 3 fois pour arriver à le regarder en entier et d'une traite. Malheureusement rien ne sauve ce film à mes yeux. On s'attend à un film sur la guerre, mais ce que l'on voit ressemble plus à un film naturaliste, montrant pendant des plans interminables les hautes herbes bougeant au gré du vent. Peut-être y a-t-il un message caché derrière cela, mais l'ennui m'a empêché de le découvrir, et un message n'a d'intérêt qu'après avoir vu un bon film, et ne sert pas à faire passer un film nul pour un bon film. Il existe bien de biens meilleurs films de guerre, préférez-les à celui-ci!
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 avril 2021
    La Ligne rouge est tout simplement l'un des pires film que j'ai jamais eu le déplaisir de regarder. À l'exception peut-être de la réalisation qui est bonne il n'a aucune qualité rédemptrice. L'arrogance du réalisateur et des acteurs qui pensent pouvoir faire passer ce film pour profond est absurde. En fait pendant les trois longues heures de l'histoire seules vingt minutes de dialogue sont prononcées. C'est à peine assez pour offrir un quelconque espoir de développement des personnages principaux et de l'interminable distribution du film. Un autre tiers du film est occupé par de longues pauses accompagnées d'un monologue intérieur sois disant poétique qui semble avoir été écrit par un étudiant en cinéma trop ambitieux et trop confiant. Je suis déconcerté et je suppose que Terrence Mallick devrait être félicité pour sa version moderne des nouveaux habits de l'empereur...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Un film éblouissant, à la fois déchirant et sublimissime. Malick est touché par la grâce et réalise une nouvelle fois un objet cinématographique absolument remarquable. La photo, comme d'habitude, est d'une beauté renversante : chaque scène est filmé avec grâce et douceur, malgré parfois la dureté des situations. Tout est beau, tout est en place, tout est véritablement splendide ici. Le cinéaste délivre ici un manifeste pacifiste sans précédent. Le genre "film de guerre" est ici détourné avec beaucoup d'habileté et sert de prétexte à une réflexion sur l'homme, sur Dieu, sur la beauté du monde et ce qu'il en adviendra aux mains de l'humanité, mais aussi sur la compassion et la mort. Le film est donc un véritable coup de poing d'une grand puissance émotionnelle, qui fait réfléchir et laisse une trace dans le cœur et dans la tête. La bande originale est au diapason, grâce à Hans Zimmer qui, encore une fois, nous offre de vrais joyaux musicaux. Enfin, le casting est absolument époustouflant : on notera la performance sidérante de Nick Nolte, à la fois animale et habitée, et aussi celles de Jim Caviezel et Ben Chaplin, tout deux poignants et incroyablement subtils dans leurs interprétations. Bref,un immense moment de cinéma.
    Le Loubar
    Le Loubar

    36 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2017
    "La ligne rouge" réalisé par Terrence Malick est une superbe fresque retraçant la bataille du Guadalcanal de 1942 qui opposa les américains aux japonais. Le film dénonce l'horreur de la guerre qui, en plus de détruire des vies de manière aléatoire spoiler: (le sergent Storm associe le fait de mourir à la malchance et non pas au fait de ne pas être assez entraîné, ce qui fait écho à la malheureuse mort du sergent Keck)
    et de changer littéralement la vie des survivants spoiler: (la femme de Bell qui lui écrit qu'elle veut refaire sa vie avec un autre homme à cause de son absence perpétuelle)
    , est totalement contraire à la beauté de la nature exotique du Pacifique. Le talent de Terrence Malick à la caméra nous offre un véritable chef-d'oeuvre visuel : la cinéaste s'attarde sur la faune et la flore locale spoiler: (j'ai une affection toute particulière pour le sublime plan d'ouverture avec le crocodile)
    de manière calme et paisible, on voit une partie du quotidien d'une tribu indigène spoiler: (le soldat Witt a d'ailleurs tenté de déserter pour les rejoindre)
    et les scènes de combat sont superbement filmées. L'horreur est là, on ressent la douleur à chaque fois qu'un homme passe l'arme à gauche, les décors sont très bien exploités spoiler: (la séquence dans le brouillard est absolument terrifiante)
    et le long métrage est plein de poésie spoiler: (hommage aux superbes séquences de flash-back où l'on voit Bell avec sa femme ainsi qu'aux nombreux monologues internes des soldats qui finissent par se confondre en une seule et même voix)
    . On notera aussi l'impeccable musique d'Hans Zimmer ainsi que les (nombreux) interprètes, pour la plupart très connus, de ce film (avec en tête l'émouvant Jim Caviezel, le brave Sean Penn mais aussi John Cusack, Elias Koteas, ...). Une magnifique œuvre qui dénonce la violence humaine, à voir absolument.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 011 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2009
    Un film poétique, tout en nuance, qui nous embarque dans une plongée déroutante où le paradis et l'enfer se confondent pour ne faire qu'un.
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