Je commence donc, une critique approfondie de ce film, en appuyant à coups de masse de terrassier, là où certains ont eu mal lors de ma première intervention. Ce film est une excellente relecture du conte des frères Grimm, jouée avec virtuosité par de très bons acteurs et orchestrée par un excellent réalisateur Coréen. Les particularités de l'approche culturelle dans la performance cinématographique des équipes artistiques, Asiatiques, peuvent dérouter voir déplaire aux spectateurs Occidentaux. Cependant pour des personnes ouvertes à d'autres méthodes et d'autres règles d'écriture et de réalisation filmique, les œuvres issues de cette partie du monde sont souvent de bonne facture, si elles ne sortent pas de certaines usines à "sympathiques nanars" Philippines ou Hongkongaises de l'époque héroïque. Personnellement j'aime les films Asiatiques, Russes, Égyptiens et Africains, dont certains surpassent largement en qualité artistique et technique "pures" les Blockbusters Américains. Beaucoup d'adaptations TV et Grand Ecran ont été faites depuis les années 20 de cette histoire. Un certain Ray Harryhaussen en collaboration avec un dénommé Georges Pal, pour la TV, en tournèrent une, animant des poupées durant quinze minutes, très connue par les enfants des années 1960. Cependant, de toutes les adaptations racontant ou tirant leur inspiration du Conte Originel, ce film Coréen : "Hantsel et Gretel" et "Les amants criminels" de François Ozon sont les plus réussies et les plus gratinées de toutes pour le suspens et le malaise qu'elles provoquent après leur visionnage. On peut me demander ce que "Les amants criminels" vient faire là et même se demander ce dont il s'agit mais dans ce cas, il faut réviser son histoire de l'art du cinéma et revoir ce film pour comprendre qu'il contient un fil rouge, relatif à "Hantsel et Gretel". Maintenant lié cet excellent film Coréen à des nanars comme "Imaginareum" ou bien "Action ou vérité" comme le font certains, cela tient plus de l'impéritie et de l'ignorance Béotienne que d'un simple dérapage subjectif hors des rails d'une charte d'écriture minimaliste. L'épouvante Coréenne et Japonaise n'a vraiment rien à envier aux films occidentaux dans ce genre, Il suffit de voir "Kwaïdan", un chef-d'oeuvre de près de 50 ans, pour comprendre la maîtrise des réalisateurs asiatiques dans ce domaine du cinéma.