Derniers Avis : Shutter Island - Page 10

Rares sont les films si palpitants, avec des twists et des rebonds aussi inattendus que dans cette petite merveille.

Une réussite complète.

Scorsese nous offre un récital en termes de cinéma, une fois de plus...
Shutter Island c'est un film qui nous retourne le cerveau sans nous prendre pour des imbéciles(comme certains films de Nolan hum hum...). DiCaprio transpire l'émotion et il nous boulverse par son jeu irréprochable, difficile de sortir du film mais encore quelques minutes après la fin.

DiCaprio comme d'habitude très bon, bon scénario, belle mise en scène, film intriguant, captivant, une fin surprenante... J'ai beaucoup aimé.

Ce thriller de Martin Scorsese m'a assez surpris, au départ je ne m'attendais pas à un film dans ce genre là (thriller psychologique), et la fin du film m'a laissé perplexe. À vrai dire, je ne m'y attendais pas du tout, à ce niveau là il n'y a rien à dire, le film est extrêmement bien réalisé, on évolue dans l'histoire de manière subtile. spoiler: Tout au long du film on pense avoir une longueur d'avance, avoir compris des indices et cerné les tenants et aboutissants de l'intrigue, le dénouement est ainsi surprenant et tout apparaît à nos yeux comme une révélation, un peu comme dans le film « fight club » où l'on se rend compte que tout était devant nos yeux depuis le début. Tout est affaire de perspective et le spectateur est incité à "croire" à l'illusion du personnage.
Je trouve cela vraiment incroyable, tout comme l'histoire (inspiré du Roman de Dennis Lehane). Maintenant, je tiens à parler de la fin, en effet, après le dénouement de l'intrigue à la fin du film ( spoiler: où l'on comprend que depuis le début Teddy Daniels était fou, et que l'ensemble du personnel de l'hôpital ainsi que la police jouait dans son jeu pour le faire parvenir à la vérité et lui éviter la mort dû à sa folie) juste avant le générique, au moment où Chuck Aule (interprété par Mark Ruffalo) se rend compte qu'ils ont échoué, qu'il est retombé dans la folie et va donc être tué, Teddy dit « Mieux vaut-il vivre comme un monstre ou mourir en homme bien ? », à ce moment là, j'ai compris qu'il faisait très probablement croire qu'il était encore fou car il préférait mourir dans son "rôle" d'homme bien que comme il est réellement, ayant tué sa femme devenu folle. Ainsi, il y a sans doute une illusion dans l'illusion, et j'adore quand dans un film tout est remis en question par un retournement final (comme par exemple dans Inception).
Ce film est donc très réussi selon moi grâce à une histoire incroyable, mais aussi du fait du casting. En effet, Leonardo Dicaprio (qui joue le rôle de Teddy Daniels) nous propose encore une fois un jeu d'acteur sublime, au côté de Mark Ruffalo lui aussi remarquable, même si il apparaît comme passif au premier visionnage, au deuxième visionnage spoiler: on se rend compte de la subtilité de son personnage et on remarque les jeux de regards avec les autres membres du personnel
, Ben Kingsley (le docteur Cawley) ou encore Michelle Williams ( dans le rôle de Dolores Chanal) qui joue un personnage complexe et perturbant de manière impressionnante. L'ambiance du film est sombre et on rentre facilement dans l'histoire grâce au réalisme des différentes scènes et les décors de l'île.

J'ai rarement été autant bluffé par un film! Dicaprio et Scorsese, deux génies du cinéma qui s'allient pour nous présenter "Shutter Island". Des images impressionnantes au scénario déroutant, rien n'est laissé au hasard, le spectateur est crispé, stressé, et un peu angoissé par cette île peu accueillante, qui renferme des personnes encore moins accueillantes. Il faut s'accrocher, car parfois on a réellement peur, mais il vaut le voir jusqu'au bout, car enfin nous comprenons pourquoi c'est un chef d'oeuvre reconnu.

Malgré les nombreuses critiques élogieuses pour ce film, Shutter Island n'a pas eu l'effet escompté pour moi, ni la première fois, ni la seconde. Scorsese et Di Caprio sont à nouveau réunis, mais la qualité de Shutter Island est bien loin d'égaler celle des Affranchis et loin du réalisme historique de Gangs of New York. Avec son twist final, l'histoire aurait probablement eu un résultat plus agréable entre les mains de David Fincher ou de Night Shyamalan. L'histoire plonge le spectateur tout comme son héros dans sa propre folie, dans l'incompréhension, dans la difficulté de déceler le vrai du faux dans cette terre du bout du monde. Cette folie à l'écran est désagréable à suivre, le film est bien trop long et le ressort final parait de plus en plus gros au fur et à mesure de l'avancée du film. Même en connaissant le dénouement lors d'un nouveau visionnage, le film n'en est pas meilleur, il devient même inutile.

Film policier dont l'action se déroule dans un hôpital psychiatrique durant les années 50 avec Scorsese aux manettes et DiCaprio dans le rôle principal. Le ton est donné d'emblée et le résultat est à la hauteur de nos attentes. L'intrigue gagne progressivement en intensité et joue habilement sur la frontière fragile entre réalité et délires psychotiques. En tant que spectateur, on ne sait quoi croire et cette sensation est jouissive. Un long métrage passionnant aussi intelligent que technique et divertissant.

Shutter Island est juste exceptionnel.
J'ai adoré ce film le scénario, le jeu d'acteur, les décors, le maquillage…, juste incroyable.
Maintenant parlons du film, spoiler: le plot twist final est exceptionnel car même a la fin du films on a du mal a discerner le vrai du faux
, l'histoire est rempli de petites intrigues.
Je vous recommande vivement de voir ce film.

Jean Brasse

Très bon film, captivant et intéressant. J'ai su que le film était incroyable dés la fin lors du reveal. Un jeu d'acteur incroyable.

Très bon film qui surprend énormément dans sa fin que j'ai adoré. Leonardo Dicaprio à encore une fois un jeu d'acteur incroyable.
Le film a une double signification dans son scénario ce qui lui donne encore plus de charme.

Tres bon film avec une ambiance pesante, inquiétante et angoissante, la fin est inattendue.
Le film est bien rythmé et prenant, leonardo Dicaprio joue a merveille son rôle.

Shutter Island est l'histoire de Teddy Daniels un marshal fédéral américain envoyé sur l'île avec son partenaire Chuck Aule pour rechercher sur la disparition d'un patient. Chaque scène les confronte à leurs pistes et les oblige à en chercher d'autres tout en fouillant des endroits que nous ne pourrions pas comprendre y compris leur esprit. Leonardo DiCaprio et Mark Ruffalo se nourrissent l'un de l'autre et fournissent de grandes performances pour leurs personnages comme prévu mais certains des autres personnages dont les noms sont rivés sur les affiches sont également sensationnels. C'est aussi un film que je recommande de voir une deuxième fois. En fait c'est encore mieux la deuxième fois. Toutes les pièces de ce puzzle que vous n'avez pas attrapées la première fois vous les aurez la deuxième fois. Vous voyez nous le public sommes d'abord mis dans la peau de Teddy. La deuxième sans trop en dire disons que vous vous mettez entièrement à la place de quelqu'un d'autre pendant la deuxième projection. Un film qui vous fera vous interroger sur votre propre santé mentale et un film qui vous laissera sans souffle. Un film qui a relancé le genre du thriller. Un film qui vous laissera vous et le personnage principal en quête de réponses...

Shutter Island est le thriller parfait de ses débuts des années 2010. Avec beaucoup d'intrigue, et de révélations surprenantes. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre le film, ce qui réussi malgré tout. Le film est mystérieux avec une perception de la psychologie remarquable. On se projette dans le grand bain sans grande conviction avec beaucoup de questions à la fin du film. Un arc narratif intéressant qui grâce à ça est devenu un film culte. Martin Scorsese est excellent dans tous les compartiments du film, surtout à la réalisation ! Avec une photographie excellent de la part de Robert Richardson (DOP de Casino). Et le duo Leonardo DiCaprio et Mark Ruffalo est magistralement fantastique d'ailleurs.

J'ai eu le plaisir de regarder pour la toute première fois "Shutter Island". Je m'attendais, eu égard aux excellentes critiques dont il a fait l'objet, à voir un bon film. J'ai vu un excellent film, et la première chose que je voudrais dire, c'est que je suis content d'avoir acquis une certaine maturité avant de le voir et de le comprendre, car je crois que cela m'a permis de le vivre avec une intensité plus grande encore que celle que j'aurais eu en étant un peu plus jeune, un peu moins mature, un peu moins chahuté par la vie.
Car, voyez vous, malgré que l'on puisse palper, déceler la profondeur d'un tel film alors même que l'on ignorerait tout de la psychiatrie, ou que ce domaine nous soit juste intéressant sans pour autant que l'on en soit un spécialiste, je crois que l'on ne peut jauger de sa qualité qu'en ayant nous même, dans notre propre vie, vécu certains traumatismes ou connu quelqu'un qui en aurait eu, ou que l'on ait a les côtoyer fréquemment.
Je m'explique : ce film est une mise en abime aux tréfonds de notre esprit, un monde encore vaste et inexploré, particulièrement résistant aux analyses purement scientifiques. Même si l'on ne s'en rend pas compte au premier abord, ce film prend la forme d'une expérience, le réalisateur semble vouloir repousser les limites des émotions que peut ressentir le spectateur en l'immergeant progressivement dans la peau d'un personnage. Au delà de la question basique que pourrait se poser un spectateur lambda après avoir visionné un tel film : "Ou commence la raison, ou s'arrête la folie ?" "Sommes nous tous des fous en puissance, pour autant que les éléments qui nous mènent a cet état agissent sur nous ?"
Se pose aussi la question, au cours du film de savoir comment discerner l'illusion de la réalité, et force est de constater, que plus le spectateur s'appuie sur les faits dont il dispose, plus les fondations sur lesquelles la perception de sa réalité se repose deviennent fragiles, jusqu'à provoquer un trouble profond, un malaise à un moment donné du film.
Tout cela suscite des troubles, que le spectateur est à même de ressentir en fonction de son chemin de vie, de ses vécus personnels, d'ou ma pensée première : je crois que l'on ne sera jamais plus boulversé par le réalisme (J'insiste sur ce mot) de ce film si l'on a nous même pleinement conscience, de part notre vécu, de la capacité de notre cerveau à nous jouer des tours. De la capacité de ce dernier à déformer la réalité sans que mon puisse s'en rendre compte. (Alors même que la prise de substances ou présence d'un déficit mental sont exclus)
Et puisque la construction, perception de notre environnement, repose, si ce n'est entièrement, de beaucoup, sur cet organe, on peut alors aisément définir ce qu'est la folie : la ruine des fondations sur lesquelles repose notre personnalité, ici, provoqués par plusieurs traumatismes vécus par le personnage principal, et l'on se demande alors sur qui se reposer quand l'orchestre de notre existence se retourne contre nous ?
La réponse : les autres.
Les autres nous sont indispensables pour continuer à vivre dans la société alors même que notre cerveau n'est plus apte a nous y guider, et c'est selon moi, aussi, la morale de ce film : il n'y a rien de plus important qu'un esprit sain et un entourage compréhensif et bienveillant, garde fou éternel de notre santé psychique.
Ce film est bouleversant de vérité, il n'a pas peur de clamer haut et fort que la frontière entre la raison et la folie est mince et que parfois la réalité dépasse la fiction, moi-même je persiste à dire que cela devient compréhensible que lorsqu'on l'a nous même vécu, même dans une moindre mesure : certaines choses se comprennent car elles se vivent, la capacité de certains traumatismes à altérer notre réalité est troublante et inquiétante. Ce chef d'oeuvre est une démonstration de la faiblesse dont peut faire preuve l'esprit humain face aux assauts de l'adversité sur ses fondations. Des fondations qui, aussi solides soient-elles, ne sont jamais indestructibles.

De toute l'œuvre de Scorcese, "Shutter Island" est de loin de plus complexe, le plus psychologique, le plus sombre et donc noir de ses films (bien que n'ayant pas vu certains soit par vod inexistante ou par zapping volontaire). Adapté d'un roman sûrement best-seller, on y retrouve notre DiCaprio en agent fédéral aux côtés d'un Mark Ruffalo non encore géant vert. Ces derniers, comme n'importe quels policiers ou donc agent fédéraux, y enquêtes sur cette île perdue y abritant cet asile divisé en 3 parties, une patiente retrouvée morte et donc, tous le monde est suspect. Sauf que plus les minutes s'enchaînent et plus l'on découvre des flash-back sur le passé militaire et dure de l'agent par DiCaprio, un passé en pleine fin du 3ème Reich, certainement la camp d'Auschwitz avec cet ensemble décoratif totalement sidèrent, sombre, la mort au trousse, glacial d'un froid hivernal sans discontinue pour les détenus, ces derniers aux regards dépiter, paralyser par cet acte d'enfer, puis ces wagon aux portes laissant en sortir une avalanche de corps congeler sur place. Un décors pas simple, ni à réalisé et encore moins à mettre en boîte. Une enquête se poursuit et l'on y rencontre ce directeur et aussi médecin très soupçonner de faire bien plus que de la psychologie entre ces murs, puis la découverte des premiers patients, des 3 bâtiments du plus "cool" au plus radical. Cet asile n'est pas sans rappeler celui d'Arkham tant l'atmosphère est pesante et la structure imposante. Une histoire qui se suis réellement avec facilité, des flash-back qui se suivent pour ne former qu'un seul et même récit, puis parvient la tempête du film (dans les 2 sens) ou tout est subitement remis en question. La première tempête étant génial niveau visuel et mise en scène globale, la seconde avec ce retournement scénaristique ou notre agent s'avère n'être qu'un des nombreux détenus qui s'y est inventer avec une précision démesurée, un récit policier pour s'en oublier un meurtre qui devait en laver un autre. Dans sa stupeur et incompréhension totale, le jeu de DiCaprio y est remarquable et percutant comme dans chacune de ses performances de haut vol. Ruffalo lui passe du coéquipier au psy personnel lui refaisant entendre raison mais sans un très grand succès. Quand à Ben Kingsley, il y joue un directeur mêler d'un psy très convainquant mais troublant et sacrément flippant quant à sa manière de dire parfois les choses. Michelle Williams y joue le spectre d'une vie passée, le fantôme d'un passer dure que son mari n'arrivera jamais à enterrer, enfin si, mais d'une manière sans cesse renouvelée. En morale globale, Scorcese livre sa version d'un thriller littéraire sombre et psychologique avec un casting percutant et un scénario digne d'un Nolan ("Inception" ou "Interstellar"). Un récit complexe ou l'on voit la psychologie montrer d'un genre nouveau, compliquer cet organe vitale mais d'un génie scientifique qu'est le cerveau, pouvant nous envoyer dans les plus folle idées ou aventure, nous transformer en monstre ou génie du mal incarner. L'un des chefs d'œuvre de Scorcese, sans en être toutefois à la porter de tous.