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    Portier de nuit
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    3,4
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    46 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 décembre 2013
    (sadomasochisme + érotisme) x Fiction ÷ Histoire = Nazisme ? Equation qui met en avant un sacré problème de représentation. Peut-on utiliser les symboles les plus forts comme prétexte/contexte narratif ? C'est la question que je me suis posé en voyant ce film. En lisant à droite et à gauche quelques articles sur cette réalisatrice que je ne connaissais pas avant de voir ce film, j'appris qu'elle s'inspira de témoignages d'ex-détenues de camps de concentrations durant la second guerre mondiale pour écrire son script. Il en est sorti donc une histoire sur un sujet tabou, peut-être l'un des plus tabou du XXe siècle: une histoire d'amour entre un ancien SS et une survivante d'un camp. Après avoir vu ce film, la question du camp justement et de sa représentation, m'a profondément énervé. J'y ai vu un bordel, non un espace d'épuration. J'y ai presque vu une sorte de gentille dépravation. Je ne dirai pas que la réalisatrice nie l'histoire des camps, mais je lui reproche le grotesque de ces scènes face à l'horreur de l'Histoire. Je lui reproche surtout le fait de se servir d'un contexte pour mieux exposer la relation sadomasochiste des deux personnages principaux. Assez en vogue dans les années 70, le nazisme, symbole de mort était devenu un symbole érotique voir porno chic. La scène façon cabaret où Charlotte Rampling pousse la chansonnette, affublée d'une casquette d'officier SS et seins nus, en est le parfait exemple. Voilà donc ce que sont les nazis dans cette imaginaire 70's, l'incarnation de la débauche sexuelle. Bien que l'idée de contamination semble être intéressante au point de toucher les victimes de ce "concentrationnisme", tout ça n'est que très superficiel malheureusement. Le cheminement vers ce syndrome de Stockholm n'est jamais montré, ou seulement esquissé par flashback où l'on voit des jeux pervers entre Max le SS et sa "little girl". Scènes à mon sens gratuites, sortant de nulles part ou plutôt de l'esprit dérangé de Max qui se rappelle au bon souvenir des camps. Une scène de sodomie entre deux hommes nus, donc sans rôle (s'agit-il de deux détenus, de deux officiers, d'un officier et d'un détenu?) plante le décors. Et pendant qu'on s'encule, d'autres crèvent, hors champs. A l'image de Charlotte Rampling en tenue d'officier, l'Histoire dans ce film est complètement travestie. Comme la langue de tous ces anciens SS qui parlent Anglais entre eux. Sur ce dernier point malheureusement, ce film n'est pas le seul à céder face à un impératif commercial, ce que je ne comprendrais jamais d'ailleurs. Ce qui revient à se demander, pourquoi prendre comme cadre le nazisme, si c'est pour le dépouiller de son essence et en faire une représentation irréelle? Ce cadre aurait très bien pu être abstrait, cette histoire d'amour n'en aurait pas souffert au contraire. Portier de Nuit, malgré tout, possède des qualités indéniables et se serait donc dommage de ne pas en parler. Il y a une ambiance, nocturne d'abord, puis sans temporalité vers le dernier tiers du film qui sombre dans la folie des protagonistes. Il y a deux acteurs, souvent géniaux, bien que risibles par moment notamment Bogarde qui pousse un peu trop le maniérisme de son personnage. Puis il y a ces réunions d'anciens nazi qui très hypocritement essayent de se déresponsabiliser et de retrouver une place dans la société en effaçant toute trace de leurs passés sans pour autant abjurer leur idéologie nazi. Ce point là est à mon avis un peu traité par dessus la jambe, mais a le mérite d'être énoncé, véritable fait de société dans l'Autriche en pleine dénazification . Portier de Nuit finalement trouve un peu sa justification dans cette phrase dite par Max. S'il a choisit de travailler de nuit c'est qu'il ne supporte pas la lumière du jour, par honte de ses actes. Malgré cette honte il répétera le même schéma, incarcérant de nouveau sa "little girl" jusqu'à s'enfermer à son tour. On pourra bien sûr contre-argumenter cette critique en disant que Max est un cas isolé et ne peut incarner à lui seul le nazisme, mais sans contre point, la "partie" devient le "tout".
    Stéphane S
    Stéphane S

    33 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juillet 2013
    J'ai enfin vu ce film dont tout le monde parler. Une énorme déception au vu du sujet. On s'attend à un peu plus de rythme, la toute est lent, les dialogues, les scènes de sexe et l'intrigue avance très lentement. Un film très soporifique et j'ai pas du tout été toucher par ce couple Sado et ni déranger car on a fait bien pire. Non j'ai trouvé ça juste nul.
    Kill-Django
    Kill-Django

    34 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2013
    Film hors norme, "Portier de nuit" est un espèce de "Nazisploitation film" plus "doux". Cette histoire d'amour, aussi belle que malsaine entre un officier nazi et une prisonnière des camps fit scandale il y a trente ans et même aujourd'hui surprend toujours autant. Les acteurs sont fabuleux, la première heure est juste extraordinaire, et même avec une petite perte de rythme j'ai trouvé, la fin fait que ce film à scandale considéré comme culte est bien plus que ça, c'est un chef d'oeuvre, un chef d'oeuvre culte à voir pour tout fan de films d'exploitaitions. Un grande découverte qui me donne encore plus envie de voir les films du même genre.
    Julie M.
    Julie M.

    29 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mars 2013
    Ce film m'a mise hyper mal à l'aise. Pas tant à cause du sujet déjà bien lourd en lui-meme mais plutot à cause de comment il a été traité.
    Certains scènes sont vraiment juste là pour choquer.
    J'ai trouvé ça voyeur, insoutenable par moments.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mars 2013
    Une perle de L. CAVANI. Enfin en DVD. Charlotte RAMPLING et Dirk BOGARDE forment un couple parfait tout en finesse de jeu et la direction d'acteurs est omni présente dans les moindres détails. Certes le sujet est trouble mais il faut se répéter qu'il a été traité en 1974. Un prix spécial donc pour la réalisation. Jamais un tel sujet n'avait aussi bien transcrit à l'écran.
    Freaks101
    Freaks101

    127 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2013
    En général, les films qui traitent du sado masochisme me font rire, celui-ci échappe à cette règle. Le contexte historique et l’ambiguïté morale ne prêtant pas vraiment à la rigolade. La mise en scène sophistiquée et élégante de Cavani rappelle les derniers travaux de Visconti, « les damnés » notamment, dont la réalisatrice emprunte deux des interprètes. Pour ce qui est du fond, elle met tout d’abord le doigt sur un des problèmes de l’époque, l’assimilation du nazisme par le monde d’après guerre. Passé les procès d’épuration, les derniers criminels de guerre essayant de se faire oublier, pour mieux insinuer leurs idées dans la société. Là dessus le propos de la réalisatrice est sans ambiguïté, elle montre clairement le danger de la renaissance du fascisme et du nazisme.
    Il en va différemment du couple principal et de leur histoire d’amour tordue. Moralement, cette partie se situe au-delà du bien et du mal, comme si nos deux amants ne parvenaient plus à ressentir des émotions aussi fortes, fussent elles négatives, que celles vécues durant la guerre. Condamnés à répéter ad vitam leurs rapports étranges, incapables de vivre dans un monde en paix. La sympathie que l’on finit par éprouver pour eux, est en grande partie due aux interprètes et à l’humanité qu’ils donnent à leurs personnages. Ils ne sont en aucun cas représentatifs, même symboliquement, du drame de la Shoah, mais Cavani pose à travers eux des questions qui vont bien au-delà de nos représentations morales, d'où le malaise que l’on peut ressentir devant cette histoire.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2013
    Au delà de sont aspect esthétiquement parfait, "Portier de nuit" est un film qui demeure choquant et dérangeant, et qui pousse très loin certaine questions sur l'homme et sa nature.
    lejupy
    lejupy

    2 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    j ai eté deçu par rapport a l histoire, une histoire d amour entre sado maso, pensait avoir plus de flash back quelque chose de poignant en fait par rapport au passé, je n ai pas accroché
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    C’est étrange de se poser la question de savoir face à un film si on est dans la fiction ou dans la réalité. Ici bien que l’histoire ne soit pas anecdotique, ou une reconstitution d’un fait, tout sonne vrai dans ce film. Dans les fictions quand les sentiments sonnent justes, on est dans la vérité humaine. Si Liliana Cavani avait opté pour une reconstitution historique, elle se serait fracassée sur le mur de la vérité historique. Je ne comprends pas même le mot « fantasmagorie » employée par les critiques. Reste la réputation sulfureuse, la relation qui naît dans les camps de concentration entre une petite fille juive et un soldat SS, et qui se poursuit lorsqu’ils se revoient 15 ans après. Plus fort et plus intéressant que « la liste de Schindler », « la vie est belle », parce que très intimiste, on plonge dans cette relation dominant/dominée qui est rendue avec beaucoup de subtilités, mais surtout une forme qui décrit l’intériorité des personnages : le travail intérieur est aussi celui des officiers nazis qui pratiquent une sorte de thérapie de groupe, pour ne plus « avoir honte ». Cela semble incroyable mais pourtant ça sonne vrai. Cette femme qui revoit son bourreau est l’épouse d’un chef d’orchestre, et la musique classique ne choque pas par rapport aux soldats nazis qui assistent en spectateur à la danse de l’un d’eux. Comme si la musique n’avait aucun pouvoir de dénonciation, que l’opéra et Mozart nous statufiait dans une piété muette, et ce chef d’orchestre si lisse, ne semble absolument pas rayonner d’un humanisme qui pourrait éveiller sa femme qui choisit une relation dans laquelle elle n’est plus qu’une bête avilie.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    Il existe des histoires d'amour qui font rêver, des fresques romantiques inoubliables et il y a "Portier de nuit" qui invente l'histoire d'amour qui fait grincer les dents et qui choque... Comment approuver un couple si invraisemblable qui pourtant malgré l'horreur et la barbarie évidente, retransmet à l'écran une sensation de malaise si puissante que l'on arrive à apprécier le film ou du moins l'accepter comme tel. Liliana Cavani jongle dangereusement avec les limites du convenables mais offre un film dans l'ensemble brillant et marquant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 octobre 2012
    Un film qui a beaucoup de qualité, sujet intéressant, dérangeant, provocant, ce qui fait toujours plaisir au cinéma. Les deux interprètes principaux sont excellents. La scène où Charlotte Rampling chante (qui fut pratiquement improvisée) est bluffante, elle cristallise l’ensemble du film. On reprochera tout de même quelques longueurs et le manque de suspens, on est uniquement dans la « contemplation » et donc à un certain moment, on attend la fin.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    29 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 octobre 2012
    Voilà encore une fois un film mythique qui ne résiste pas à l'épreuve du temps. Il véhicule toute une série de poncifs qu'il en devient ridicule. Même si on admet que les nazis sont tous pervers, on ne comprend pas (on ne voit pas le cheminement) la naissance du désir de la victime pour son bourreau. Pourquoi cette ellipse? Elle pourrait être fascinée par la force et le pouvoir : on ne le voit même pas. Et c'est bien dommage. Le grotesque est atteint avec la scène où Charlotte Rampling exécute un numéro de music-hall. Tout à coup la jeune déportée chante et danse comme une fille de mauvaise vie d'un cabaret berlinois. De plus pour souligner (au cas où on n'aurait pas bien compris) la perversité des nazis, l'ambiguïté, le désir homosexuel refoulé, Dirk Borgarde est maquillé. Il y a même parmi ces anciens soldats un danseur homosexuel. Ça peut passer chez Visconti, dont on sent l'influence, mais là non. Si le sujet n'était pas si grave, "Portier de nuit" peut être vu comme un film esthétique, raffiné...
    JeffPage
    JeffPage

    33 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2012
    Un film très étrange qui mêle nazisme, sexe, violence et amour bizarre. On retiendra notamment la performance de Charlotte Rampling, fabuleuse face à Dirk Bogarde, affreusement froid. La musique est simple mais accompagne plutôt bien l'ensemble. Au final, ce film reste en demi teinte notamment a cause d'un rythme assez lent, compensé par l’étrangeté de l'ensemble.
    arnaud1972
    arnaud1972

    24 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2012
    un classique des années 70 avec une charlotte rampling magnifique. Un film trouble et dérangeant sur un amour interdit entre un tortionnaire et sa victime. Trente ans aprés certaines scènes kitch frôlent le ridicules mais le fond du sujet et ce duo unique au cinèma reste à voir. Un film que chaque cinéphile se doit d'avoir vu...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Portier de nuit (1974) est un film qui fit (sans surprise) scandale lors de sa sortie dans les pays où il n’était pas censuré (comme en Italie) ou purement et simplement catalogué comme film pornographique (notamment aux Etats-Unis). Une réputation sulfureuse qui n’est bien évidemment pas surprenante lorsque l’on prend connaissance du film (une passion dévorante entre un ex-officier nazi et une ex-prisonnière des camps de concentration !). La réalisatrice italienne avait déchaînée les passions, en dehors de la France les catholiques étaient montés aux créneaux, les puritains en avaient fait de même, tous tentant en vain d’interdire au film de bénéficier d’une exploitation en salles, alors que dans l’hexagone, le film était sorti en salles sans le moindre souci.
    C’est ainsi que l’on découvre, trente ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, cette étonnante histoire, une relation sadomasochiste entre un ancien officier SS et sa victime (consentante). Une relation amoureuse contre nature, sous forme de syndrome de Stockholm, des plus… troublante, voir déstabilisante.
    Il en résulte au final une histoire d’amour à la fois scandaleuse, dévorante au combien palpitante, magnifiquement retranscrite par Liliana Cavani dans de magnifiques décors de Vienne (reconstitués à Cinecittà) et formidablement interprété par un très beau tandem formé par Charlotte Rampling (28ans lors du tournage) & Dirk Bogarde.
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