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    Khamsa
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    72 critiques spectateurs

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    thamnophile
    thamnophile

    12 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2008
    Comme pour Bye ! bye ! il y a de ça une quinzaine d'années, Karim DRIDI a réussi son film et su choisir ses acteurs, tous criants de vérité et de naturel à commencer par le jeune Marco CORTES qui, pour une première apparition à l'écran nous livre une interprêtation émouvante mais sans faille de Marco, dit Khamsa. Je crois que ce jeune acteur non-professionnel peut le devenir car il a vraiment le Don en lui. Tout sonne juste dans son jeu. Il en est de même pour Raymond ADAM qui joue un Coyote très naturel et convaincant. Le nain qui joue Tony est hallucinant tout comme sa relation avec son serpent qui est un superbe Boa constrictor impérator. Le film a été tourné sur les lieux et non en studio ce qui lui donne encore plus de relief. Tout y est authentique et c'est ce qui fait toute la réussite du film. Toutefois, il y a 2 scènes que je n'ai pas trop appréciées mais il est vrai que Khamsa est censé être un gosse assez perturbé, c'est celle où il tue le hérisson et surtout celle alors que c'est gratuit de son part où il incendie le terrarium du boa de Tony en son absence qui pourtant ne lui a rien fait et qui ne demandait rien à personne si ce n'est des souris et des rats pour les manger. Ces scènes que j'estime superflues mises à part, j'ai passé en voyant ce film un bien agréable moment et je vous conseille d'en faire autant dès que possible. Vraiment, si vous y allez, vous ne serez pas déçus, bien au contraire !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    On pourrait résumer ainsi le film : un innocent chez les gitans. Sauf que le milieu des gitans dans le film est tout ce qu'il y a de plus laid, sordide, glauque. Un pauvre gamin est abandonné de tous dans ce milieu, et tous les repères auxquels il se raccroche finissent par s'effondrer : la grand-mère qui meurt, le père qui part, le cousin qui perd son combat de coq et finit à l'hôpital, le second emprisonné, et son ami arabe qu'il finit par tuer par inadvertance...
    La trajectoire du personnage-héros est déprimante au possible, et le milieu dépeint tout ce qu'il y a de plus répugnant. Sans parler du traitement de la langue : les élèves de Bégaudeau semblent des acteurs shakespeariens à côté.
    Une sorte de mélange entre le pessimisme de Bunuel, le misérabilisme social des Dardennes et un traitement du langage de l'Esquive.
    Quant à l'argument du réalisme, c'est discutable quand on connaît un peu ces quartiers.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 novembre 2008
    Attention, Khamsa n'est pas un "film social " épithète inutile et inexact inventé par les journalistes, qui se plaisent a englober les choses qui leur échappent ( tous ces films qui ont pour toile de fond simplement l’observation des gens dans leur vie quotidienne). Ils créent des cases (cinéma social, politique, initiatique).Mais quel intêret si ce n'est faire fuire les spectateurs, et accroitre leurs prejugés sur des films dits compliqués, ou ennuyeux ? En outre pourquoi les "films sociaux" ne conviendrait qu'aux films qui traitent de pauvre ? Dans l'histoire du cinéma, des films de Bunuel a Un conte de noel de Depleshin et Festen de Vintenberg, en passant par les films de Visconti, nous avons eu la preuve que des films sur les classes aisées pouvaient aborder des thèmes d'ordre social.

    Le pire, c'est que Khamsa se révèle l'inverse de ce que certains en pourraient attendre... C'est une oeuvre simple d'accès, touchante et même bouleversante, moderne et qui a un vrai message a faire passer, important et urgent, sur la réalité de la vie de ces jeunes gosses des quartiers nords de Marseille...

    Je ne sais pas ce qui fait qu'on adhère si facilement aux films et qu'on s'attache a ses personnages principaux, quelquefois répugnants, mais le fait est qu'on y'adhère et qu'on vit avec eux pendant 2 h, toutes les conneries qu'ils peuvent faire et les dangers, les expériences auquels ils peuvent être confrontés... Cela me rapelle ma propre enfance et je trouve que Karim Dridi a réussi, sans complaisance aucune ni pathos, a rendre ce climat si particulier qui pèse dans les banlieues et cette relation, forte, qu'entraine ces gosses entre eux. La découverte de la sexualité, les premiers émois dus a l'excitation, a la peur et a la joie du vol, de la delinquance, mais aussi le dur rappel de la réalité, des lois, tout est bien rendu dans ce film et c'est ce qui le rend aussi fort.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 octobre 2008
    film exclusivement communautaire à tendance racoleuse.
    De belles images de marseille, mais pourquoi karim Dridi est il aussi narcissique?
    Il ne raconte rien, il fait dans le politique favellas, dans la lutte des classes, sans proposer un contenu, une émotion, un espace de réflexion.
    Si c est ça la nouvelle vague du cinéma français, je pense effectivement que l'exception culturelle va prendre chère.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2008
    Très bon film. un cinéma humain, profondément touchant et une vision des hommes juste. Le film ne sombre jamais dans les clichés et scrute au plus près les complexités de l'être humain. La photo est aussi très réussie et tous les acteurs magnifiques.
    njer57
    njer57

    25 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2008
    On les connaît mais on ne sait pas qui ils sont vraiment, les gitans vivent en marge de notre société et restent pour la plupart d'entre nous des gens dont on ne sait rien. Karim Dridi a décidé de s'intéresser à eux avec l'histoire de ce jeune musulman qui fuit le foyer où il a été placé afin de retrouver le camp où il a grandi. On le voit alors chercher sa place, évoluant dans un monde où la misère sociale s'étend à perte de vue. Vols de scooter, combats de coq, cambriolages, on ouvre les yeux sur un univers qu'on connaît sans en avoir conscience et qu'on rejette tout comme eux refusent notre société. Certains acteurs ne jouent pas très bien (ce sont des amateurs), la construction du récit est faiblarde et on a parfois l'impression de suivre une suite de scènes montées sans aucune logique, mais le film est assez fort pour faire oublier ces défauts et peindre un portrait fascinant de cette société qui vit en parallèle de la nôtre encore trop peu abordée au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2008
    Le film nous conduit, avec force, poésie et perspicacité, vers une réalité effrayante mais habilement mise en scène.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2008
    Voilà le film qui, avec Séraphine, relève la morne production de l'automne constellée de comédies poussives tournées par des réalisateurs émérites fatigués. Marco (le prodigieux petit Marco Roblès) s'est enfui de chez sa famille d'accueil, en grande partie pour revoir sa grand-mère, mourante. Il rejoint un camp de roms sédentarisés, mélange de bicoques et de caravanes en bordure de l'autoroute. Il y a chez le petit garçon une terrible demande d'amour, mais personne ne veut vraiment de lui. Ni son père, infatigable coureur occupé par sa nouvelle compagne (l'excellent Simon Abkarian dans un registre plutôt inhabituel). Ni sa belle-mère -il est vrai qu'il a été placé pour avoir mis le feu à sa caravane....Ni le reste de la communauté car par sa mère, Marco est bicot (voilà un mot qui, dans les autres milieux, a disparu du vocabulaire raciste....). Il a toujours, autour du cou (même pour la messe d'enterrement de la grand-mère...) sa main de Fatma, seule chose à laquelle il tienne vraiment. Il lui reste un cousin, ado nain et malade qui rêve de faire fortune avec un coq de combat. Et les copains. Un petit cousin mais aussi Rachid, l'arabe qui travaille pour des recéleurs et entraîne dans la délinquance les deux petits, évidemment les mômes maladroits vont rapidement se faire prendre, parler, et tout ça finira très, très mal, pour Rachid, et aussi, différemment, pour Marco qui rêvait pourtant de s'en sortir, d'abandonner la chourave, de devenir boulanger pâtissier.
    Voilà un film sur les gitans ni folklo, ni musical, ce sont bien ceux de chez nous décrits à la fois avec empathie et avec justesse: comment une communauté qui aime tant ses enfants peut elle, par ailleurs, les laisser livrés à eux même, abandonnés au pire? Qui dit des choses intéressantes sur les rapports entre roms et arabes, qui partagent les mêmes quartiers de misère sans s'aimer. Karim Dridi, qui n'avait pas toujours convaincu, signe là une oeuvre magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 octobre 2008
    Nullissime, à mourrir d'ennui, une grosse déception, on sent que le film est faux, on n'y croit pas une seconde.
    A éviter!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2008
    L'enfance livrée à elle-même dans un camp gitan au coeur de Marseille. Karim Dridi filme avec force le cheminement de Marco-Khamsa, jeune garçon mi-gitan, mi algérien, à la recherche de ses racines et tentant d'échapper à sa condition. Son cousin éleveur de coqs de combat, le touchant Tony, parviendra-t-il à le faire rentrer dans un chemin plus sage? Des jeunes acteurs épatants dans les bas-fonds de la cité phocéenne, une mise en scène très simple et un beau film.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Enfin du vrai cinéma social ! Pas intello, pas démago, pas bobo, « Khamsa » est un film réglo ! Karim Dridi signe un film impitoyable, carré et flamboyant. En s’attachant au personnage du petit Marco, moitié gitan, moitié arabe, il impose une vraie vision sur les fractures de notre société. Son constat sévère englobe les pouvoirs publics (aire d’accueil des gens du voyage insalubre en bord d’autoroute, services sociaux dépassés…) et les populations dites sensibles (démission de l’adulte, manque de communication, communautarisme…). Pour autant, il ne juge pas, il révèle des évidences avec une lucidité étonnante. De ce parcours initiatique de l’enfant qui passe du stade de l’insouciance à celui des adultes, on pourrait faire un rapprochement avec l’Odyssée. Comme Ulysse, Marco est porté dans sa destinée par les évènements. Il cherche à retrouver un foyer, sa famille (la mère, la grand-mère, le père). Il passe par les différents stades d’évolution du point de vue moral, la témérité, la tentation, la facilité, la culpabilité… Chaque étape le fait grandir et l’amène immanquablement au drame qui viendra figer sa liberté, sans renoncer à la prise de conscience de son destin qu’on devine confiant malgré tout. Et c’est là, la force du discours de Didri. Marco malgré ses exactions est avant tout un enfant livré à lui-même. Il acquiert seul la conscience par son vécu. Elle n’a pas été transmise par l’entourage : le père irresponsable, la famille, le clan. Seul le cousin Tony semble avoir tout compris de la règle à suivre, mais sa différence physique vient déstabiliser sa crédibilité. Féroce et poignant « Khamsa » est une œuvre intense, formidablement mise en scène avec une espèce d’urgence et une vraie sensibilité. Un film qui émeut énormément autant qu’il nous interroge. Respect total !
    norman06
    norman06

    295 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2008
    Le meilleur film de Karin Dridi, peignant un univers de marginaux peu décrits dans le cinéma français. Si la filiation avec "Los Olvidados" ou "Les 400 coups" est manifeste, le récit s'apparente aussi à tout un courant qui va de "S'en fout la mort" de Claire Denis au "Le Fils du requin" de Agnès Merlet. En dépit de passages convenus et explicatifs, "Khamsa" est à voir pour son filmage sans fioritures et son humanisme sincère.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2008
    C'est du grand cinéma, et en plus du cinéma courageux, car ce qu'il donne à voir n'est pas vraiment plaisant, c'est le moins qu'on puisse dire. Le cinéma français ces temps-ci fait montre d'une bien grande diversité, C'est réconfortant. Ici, on est du côté d'"Entre les murs" ou de "Versailles" -hélàs, mille fois, Guillaume...- Un film de plus à voir avec ce même "Versailles, si vous ne l'avez pas vu.
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2008
    Marco est un petit Gavroche marseillais, pas con pour deux sous, mais qui se doit d'impressionner les copains. La caméra le suit du début à la fin du film. Le regard de Marco nous suit donc pendant tout le film, et c'est la révélation d'un acteur. Les longueurs se laissent vite oublier par la montée en puissance finale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2008
    c'est la France qu'on ne voit jamais, ou très peu... Au fond on s'en fiche qu'ils soient Gitans, Arabes... c'est la misère, point. Ce qui frappe, c'est l'absence du politique là derrière, en toile de fond : c'est le désert...
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