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Un visiteur
2,5
Publiée le 15 novembre 2008
Certes, pas de quoi sauter au plafond avec cette comédie aux gags légers et plus ou moins drôles, néamoins on passe un agréable moment en compagnie de Jean-paul Rouve, de Rochdy Zem et des autres.
Que ne voilà-t-il pas un Film-Caricature(s) risible... Fou rire après-vision (!), tellement c'est un peu du gros n'importe quoi! C'est une comédie-enquête de quatre pied-nickelés, sur fond potache-mélo, qui s'infiltrent au sein de Naterris, une multinationale d'agro-chimie sans pitié s'il en est, pour poursuivre un procès engagé à son encontre suite à une pollution locale désastreuse dont elle est responsable. Désolé, les critiqueurs pâmés, mais cet objet brouillon, s'il démarre plutôt bien et accroche par ses dialogues de la vie courante et populaire, finit vraiment salopé et mal envoyé, du style on n'a plus le temps (ni les moyens!), on décroche. Que dire des accumulations de déjà-vus, de caricatures, de "too much"! À ce niveau, ça donne au film un certain humour, but recherché à l'évidence (satire sur les plein de thune, avec ou sans stocks options, pathétique des employés) mais il n'y a là RIEN de fin, ni de léger sinon dans le "lifestyle" du petit groupe activiste. Niveau écologie, c'est très très superficiel: on se plaint de ses malheurs mais pratiquement pas des dégâts sur la nature. Le personnage de Denis (Jean-Paul Rouve) peine, comme une fois de plus au cinéma quand un hétéro s'y colle, à rendre crédible qu'il est gay, ce qui nous vaut ces quelques petites mises en situation à la con, poussives, livrées au long du film, avec en plus une histoire de copain drogué-dépressif (qu'on ne voit jamais), dont l'existence n'apporte rien. Le sénario n'a pas été écrit avec sérieux, ça c'est sûr et, plus on avance, plus on semble glisse clairement dans l'improbable. Le coup du Cheval de Troie, faut vraiment être teubé! Bref, ça reste un "très très... petit film", mais tout à fait agréable pour une petite soirée détente. Pour sûr, ce film n'est pas à la hauteur du talent remarquable de Marie Gillain. Quant à Adrien Jolivet, il en a moins à faire mais est très... joli.
On reconnait bien là la patte de Pierre Jolivet, aussi bien par son aspect comédie sociale que par son rythme plutôt soutenu. Il est vrai que nous n'avons aucun mal à nous attacher à ces "Robin des Bois" des temps modernes, face à un monstre multi-national. Ainsi, il faut reconnaitre que l'on prend un certain plaisir à l'ensemble, qui ne s'avère jamais trop prévisible, mais jamais très surprenant non plus. En effet, si certaines situations s'avèrent bien trouvés et nous amusent sincèrement, certains dialogues apparaissent en revanche bien poussifs et manquant de saveur. De plus, le film n'évite pas un certain manichéisme (en même temps, a t'il vraiment le choix?), certains personnages ne faisant que confirmer cette caricature. L'interprétation s'avère quant à elle assez inégale, Roschdy Zem s'en sortant le mieux, Marie Gillain la moins bien. Il n'en demeure pas moins que l'on se sent vraiment concerné par ce sujet d'actualité que Jolivet préfère tourner en comédie plutôt qu'en drame pathos, ce qui est tout à son honneur. Et la fin, loin du "happy-end" fastoche, permet vraiment au film de gagner en crédibilité. Bref, rien d'inoubliable en vue, mais tout de même un moment agréable, qui plus est ne parlant pas pour ne rien dire : c'est déja cela.
Naterris, très très grande entreprise de son état, ne connaît pas la crise, merci pour elle. Sauf qu’elle pollue, beaucoup, et que ce sont les plus petits qui trinquent, tels ces ostréiculteurs, employés et restaurateurs du Sud de la France, qui n’obtiennent qu’un maigre dédommagement. Bien décidés à faire tomber le responsable de leurs malheurs, ils montent à la capitale, direction le siège social, afin de dénicher le petit truc qui pourrait les faire sortir vainqueurs de cette variante du combat de David contre Goliath. Huit après sa “Petite entreprise”, le réalisateur Pierre Jolivet voit donc un peu plus grand (sans que nous ayons ici affaire à une suite), et nous livre cette comédie qui, en ces temps de crise, semble tomber à point nommé. Semble seulement, car l’aspect social est ici réduit à sa plus simple expression (des grandes entreprises font des trucs pas nets… Même Michael Moore n’enfonce pas des portes aussi grandes ouvertes), au détriment de la comédie. Laquelle ne fonctionne pas vraiment à plein régime, dans la mesure où la moitié des répliques et situations tombent à plat, quand on ne frôle pas le mauvais goût, tels ces “traits d’esprit“ autour des homosexuels qui, au début, font très peur, de la part d’un film qui se veut pourtant actuel. Heureusement, après une entrée en matière plutôt laborieuse, “La Très très grande entreprise” améliore son rendement, même si les clichés restent légion jusqu’au bout. Difficile, dans ce cas, de vraiment parler de “personnages” pour qualifier les héros de l’histoire, tant ils sont archétypaux, surtout que, Roschdy Zem et Jean-Paul Rouve mis à part, leurs interprètes ne relèvent pas vraiment le niveau. Ne reste donc de cet “Ocean’s Eleven social” qu’une comédie pas déplaisante et parfois drôle, mais un peu trop creuse, en regard de son sujet, ce qui la rend tout sauf inoubliable.
Un film plein d'humour et d'énergie, pas mal réalisé du tout. Des acteurs touchants et un sujet sérieux mais légèrement traité. Bref ne vous en privez surtout pas !
Les comédiens sont parfaits, le scénario est réjouissant, la mise en scène efficace et intelligente. On passe un excellent moment avec ce film qui en plus d'être très très drôle, pose sans prétention de vraies questions de société. A voir absolument !!!
Très mauvais : scenario mal ficelé et peu crédible, et surtout plus étonnant acteurs jouant très mal (pourtant chacun est très bien dans d'aure sfilms)
malgré un mélange d'acteurs et d'actrices somptueux on obtient pas ici les 4 etoiles mais cela reste un bon film . l'histoire est bonne et bien ficelé , le jeu d'acteurs est bon aussi mais on reste sur notre fin quand le film se termine . il manque un peu de vivacité , de dynamisme et d'eclat dans ce film. Un petit plus pour faire un grand film. On rigole un peu sans plus . Mais bon c'est un film qui se laisse voir .
En 1999, Pierre Jolivet s’intéressait déjà au monde de l’entreprise avec Ma petite entreprise. Cette fois-ci, il récidive avec La très très grande entreprise où une multinationale agrochimique est pointée du doigt suite aux dépôts de bilans plusieurs entreprises situés à proximité de la fameuse société. Suite aux maigres compensations financières, quatre d’entre eux décident de passer à l’attaque en s’infiltrant au siège afin de mettre la mains sur divers fichiers compromettants. Si le scénario n’a rien de transcendant, c’est le quatuor d’acteurs qui convainc (Roschdy Zem, Jean-Paul Rouve, Marie Gillain & Adrien Jolivet). Drôle et quelque peu exagéré, on reste captivé par cette histoire loufoque mais d’actualité.
Un film sans intérêt. Malgré trois bons acteurs que l'on habituellement bonheur à retrouver, ce film et plat dans ses dialogues, dans le scénario, dans le jeu,... Il n'y a pas de message important dans ce film. Juste un prétexte. Par contre, il manie les caricatures avec brio et cela rend le film encore plus fade... Bref, je regrette et ne le conseille pas!
Une bonne comédie qui dénonce les effets de la mondialisation et les dérives de certaines multinationales. Tout cela avec humour et drolerie pour passer un agréable moment et pourquoi pas s'interroger.