Derniers Avis sur La Très très grande entreprise

S'estimant mal indemnisés par la polluante mutinationale Naterris, qui a causé leur faillite, Roschdy Zem, Jean-Paul Rouve et Marie Gillain veulent découvrir de nouvelles charges contre la société aux trois milliards de bénéfice. Avec une facilité improbable, ils se font embaucher incognito par la société.
La comédie de Pierre Jolivet est plaisante, quoique pas forcément réaliste -ce qui n'est n'a pas une grande importance. On prend évidemment fait et cause pour son trio malin d'espions amateurs incarnant le combat inégal du pot de terre contre le pot de fer. Le réalisateur prend parti aussi. Les cadres sups, dont Roschdy Zem et ses complices prétendent spoiler: visiter les bureaux et les ordinateurs,
sont des gens arrogants et méprisants. Il sera alors aussi réjouissant que légitime que les trois amis, après maintes tentatives et différentes astuces, donnent une leçon à ces figures antipathiques.
La tour Naterris, plantée dans un décor du style de La Défense, qu'investit Pierre Jolivet est un élément essentiel du film. Le cinéaste décrit une ruche de personnels et de métiers, une très très grande entreprise hiérarchisée, compartimentée, ultra-sécurisée, c'est-à-dire inhumaine.

La réalisation dynamique de Pierre Jolivet, donne un bon rythme à cette Comédie. Son scénario nous offre une aventure intéressante aux rebondissements multiples. Sur une bonne musique de Manu Katché, l'histoire comporte plus de suspense que d'humour. Elle est soutenue par un quatuor brillant dans ses interprétations, et quelques situations assez cocasses.

Bien loin du niveau de « Ma Petite Entreprise » (1999), ce film est somme toute honnête. C’est une simple petite comédie à la française qui nous permet de suivre les aventures d’une bande de pieds nickelés lâchés dans - et embauchés par - la très très grande entreprise capitaliste et pollueuse. C’est souvent drôle et c’est grâce à des acteurs qui s’en donnent à cœur joie. Cependant, après un début en fanfare, le scénario patine un peu et ne va pas assez loin dans la charge, on reste ainsi un peu sur sa faim.

Petite comédie façon "seul contre tous" très sympathique.
Un petit village voit son étang pollué par une multinationale appelé Nanteris. Suite à un long procès, la société est condamnée à verser une somme dérisoire. Trois amis, Zak (Roschdy Zem), Denis (Jean-Paul Rouve) et Mélanie (Marie Gillain), mécontents du résultat, veulent faire appel, mais ils ont besoin d'un élément nouveau et n'ont qu'un mois. La meilleur solution est de se faire embaucher chez Nanteris et de trouver des dossiers compromettants...
Une bonne réalisation, avec des prises de vue bien menées, une mise en scène énergique et un cadrage parfois un peu brouillon mais agréable dans l'ensemble.
Le scénario est assez bon, il y a un bon rythme, pas beaucoup de longueurs et on ne s'ennuie pas. Les acteurs sont tous très crédibles, à part Rouve qui surjoue de temps en temps. Les dialogues sont bien écrits et souvent très drôles.
La photographie n'est malheureusement pas le point fort du film: la lumière est parfois bien exploitée mais les couleurs ne sont vraiment pas belles.
Le montage est pas mal, un petit trop classique mais reste quand même plaisant.
Les décors sont agréables, les costumes convenables et la bande son est assez faste.
La très très grande entreprise est un très très bon divertissement.

"La très très grande entreprise" (2008) rediff sur numéro 23 le 22.10.2015

Je ne me laisserai pas influencer ni par les mauvaises critiques, ni par le faible score injustifié) de ce film en salles : je me suis bien amusé en le regardant. Tantôt de l'humour, tantôt du suspense : et les quatre héros de ce "David contre Goliath semblent s'amuser comme de petits fous ! On les comprend avec un scénario sur mesure. Un reproche toutefois : quelle drôle d'idée d'avoir voulu faire de Rouve un homosexuel, ce qui n'ajoute rien à l'histoire. Une des meilleures qualités du casting est certainement son éclectisme. Bonne humeur assurée avec cette histoire très morale !
willycopresto

Un tout petit Telefilm.
C'est l'exception culturelle à la Française.
Vive l'avance sur recette... si elle n'existait pas, ces films non plus n'existeraient pas...

Scénario et jeu de sitcom (Marie Gillain et le fils à papa Jolivet en tête), situations au mieux dignes d'un téléfilm, c'est médiocre. Seul papa Jolivet justifie l'appellation "cinéma".

Excellent film de Pierre Joolivet .C'était la première fois que je voyais un film de lui et je n'ai pas été déçus.
Il y a de l'action, de l'amour, de l'espionnage, du piratage et tous ça m'a énormément plus.

Quand on regarde ce film, on ne saute pas vraiment au plafond ! On dirait une comédie française ratée, car ce n'est vraiment pas très drôle. Du coup, ça ressemble plus à un téléfilm de moyenne facture qu'à une comédie bien sympathoche.

Cela fait des années que je n'ai pas eu à couper un film au bout d'une dizaine de minutes! Mais là, l'impression de nullité et de gâchis se font tellement ressentir dans ce scénario, dès l'exposition du thème et des personnages principaux d'ailleurs ; je n'ai pas pu faire autrement!...

Un comédie sympa sur quatre bras cassés qui s'attaque et espionne une entreprise. C'est bien écrit avec des dialogues portés par des acteurs comme Jean-Paul Rouve, Roschdy Zem ou Marie Gillain, c'est quand même pas mal.

Après un début laborieux, de bonne idées viennent enrichir le film qui offre alors un bon moment de détente pour une soirée tranquille devant la télé.

Une intrigue très bien ficelé avec des acteurs aussi touchant qu'étonnant. Un bon petit film qui se laisse regarder.

un très bon film plein d'idées et d'enthousiasme de bout en bout !!!

Les petits contre les grands. Pierre Jolivet retrouve un sujet de société et une bande d'acteurs solidaires pour un film moins réussi que "Ma petite entreprise" mais malgré tout assez sympathique. L'énergie positive que dégagent les personnages pieds nickelés plongés dans une situation de départ dramatique puis des rebondissements cocasses fonctionne plutôt bien. Tous les acteurs semblent eux mêmes prendre du plaisir à jouer ensemble, un plaisir communicatif qui nous encourage à être indulgent vis à vis des facilités du scénario ou de la mise en scène sans relief.