Derniers Avis : Funny People - Page 9

drole et triste,ce film vaut le coup d'etre vu...les acteurs sont au top metion spé à seth rogen

On ne s'attache pas à Adam Sandler dans le film, ils auraient du mettre plus en avant le personnage joué par Seth Rogen, et ça c'est dommage.
Sinon, le film est fidèle au monde du stand up américain, de bonnes blagues, et des bons acteurs (Eric Bana trop bon ! ), mais trop long !!!!

Une tragédie comédie très agréable, avec un casting parfait et un scénario drôle et touchant!

Judd Apatow s’essaie pour la première fois (à la réalisation) au registre de la comédie dramatique, après avoir remis au goût du jour les teen-comedy pour adultes (40 ans, toujours puceau - 2005 & En cloque, mode d'emploi - 2007).

Dans le rôle-titre, on retrouve Adam Sandler, qui campe un comique égocentrique, roi du stand-up et qui apprend qu'il est atteint d'une leucémie dont il y a de fortes chances pour qu’il n’en réchappe pas.

On pouvait s’attendre au pire de la part d’Adam Sandler dans le registre du drame, lui qui est plutôt habitué aux comédies familiale. Après A coeur ouvert (2007) qui baignait dans le pathos à en gerber, le revoici dans le même registre, mais sous l’égide du roi de la comédie US, donc il y avait fort à parier pour qu’il s’en sorte mieux et le résultat est loin de nous déplaire.

Judd Apatow prenait des risques en réalisant cette comédie dramatique centré sur l’approche de la mort et sur la deuxième chance que l’on peut prétendre (ou non). Il en résulte un psychodrame bien trop long (qui dépasse allègrement les 120min, comme cela était déjà le cas dans ces précédents films). Le film aurait gagné à être raccourcit, en dehors de quelques répliques cinglantes et d’un casting toujours aussi réussit, les états d’âme de ce comique dépressif qui s’interroge sur le sens de la vie finissent rapidement par devenir interminables.

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Grande première pour moi puisque je n'avais jusqu'alors jamais vu de films ni réalisé ni produit par Judd Apatow, je dois reconnaître que la pilule est plutôt bien passée pendant plus d'une heure. Assez drôle et même plutôt enlevé, ce "Funny People", à défaut d'atteindre des sommets de subtilité, s'avère être suffisamment efficace et bien joué pour se faire plaisant et sympathique. Je n'en dirais pas de même pour une deuxième partie presque pénible à suivre, mais qui, heureusement, nous offre tout de même elle aussi de temps à autre de bonnes tranches de rigolade, faisant ainsi passer un peu mieux les balourdises et les plaisanteries régulièrement en-desous de la ceinture. C'est ainsi un léger sentiment d'inachevé que l'on a en regardant un film relativement abouti d'un point de vue comique, mais en revanche beaucoup moins satisfaisant en ce qui concerne la part dramatique. On pourra donc qualifier ce "Funny People" d'honorable comédie, mais pour le présumé génie du sieur Judd Apatow, il faudra repasser...

Trop long (2h26), le film se noie dans des scènes inégales et certaines inutiles. Il aurait été bon de reserrer tout cela ! Un film intéressant qui offre à Adam Sandler un rôle dramatique dans lequel il est bon. Il n'en a pas fait si souvent. Dommage que les personnages secondaires tombent dans la caricature, notamment les héros de la sitcom.

Sans pour autant s’éloigner de l’immaturité et de la bien-pensance qui caractérisent ses grosses productions, Judd Apatow fait un petit détour sur le terrain délicat de la tragi-comédie. Il y met en scène un scénario, autour des rapports entre une star du stand-up et un débutant inexpérimenté, où il aborde de façon personnelle les thématiques de la célébrité, du sens de l’humour et même du système hollywoodien, soit une vision aussi grinçante que réaliste du show-business, mais aussi un excellent traitement du thème du clown triste. A ces sujets abordés dés avec une certaine subtilité viennent se greffer la vulgarité parfois trop lourde inhérente à la répartie particulièrement potache des personnages. Les acteurs récurrents à la maison Appatow, même s’ils n’ont pas forcement tous joué ensemble, se retrouvent tous réunis. Parmi eux, les deux principaux, Adam Sandler et Seth Rogen, livrent des prestations délicates car très introspectives dans lesquels ils sont meilleurs que jamais. Si l’aspect dramatique du récit semble écrit maladroitement et que le film aurait mérité d’être beaucoup moins long, le résultat reste touchant.

On rit pas mal malgré le sujet un peu glauque. Le film a bénéficié d'une écriture soignée, tant au niveau des dialogues que des personnages. Adam Sandler est à la fois cynique et attendrissant. Dommage que les developpements de la deuxième partie soit un peu flous, on a parfois du mal à voir où le réalisateur veut en venir.

Vrai film américain au sens premier du terme; le scénar c d la bombe; les acteurs sont tous au top; c'est émouvant; Jud Apatow au sommet de son art; pour ses vrais fans !!!

Mais pourquoi fallait-il que nous soyons conviés à la thérapie de couple des Apatow-Mann? Déjà qu'ils avaient conviés tous leurs potes...Et leurs 2 gamines! Le seul intérêt du film est finalement la description un peu mince du quotidien de ces "funny people" américains qu'ils soient connus, juste un peu connus, ou totalement inconnus et donc contraints, comme le héros, à arpenter les salles de Stand-up. A voir une fois en DVD, c'est bien suffisant.

"Funny People" semble l'illustration cette idée généralement répandue que les comiques sur scène sont souvent des gens dépressifs et sinistres dans le privé. Sans réel fil conducteur, le film est une chronique de la vie de George Simmons, comique surmédiatisé, qui, apprenant qu'il va mourir d'une leucémie, prend sous son aile un jeune comique qui galère. Ensemble, ils discutent, écrivent des blagues (pas souvent drôles), vont faire des spectacles, tentent de remettre en ordre la vie de cet homme finalement très seul, très égoïste et qui malgré le succès semble avoir raté sa vie. Très long et sans rythme le film porte un message épouvantablement convenu : les pauvres gens riches qui réussissent, qui font rire tout le monde, sont finalement bien tristes dans leurs grandes maisons vides. Il y a tout de même une bonne idée qui est de le faire guérir et de montrer comme il est difficile et désorientant de se dire qu'on doit recommencer à vivre alors qu'on s'était fait à l'idée de mourir. L'affiche promet Woody Allen et Blake Edwards... on en est vraiment très très loin et quand on sort de la salle, on repense à notre bon ami texan : "Yes, yes, but what is the point?"

Le point noir de ce film ; 2h20 beaucoup trop long malgré la qualité de ce film on ne peut s'empecher de regarder sa montre.
Sinon je pense commencer à devenir Apatowmaniaque, la qualité de ses films, sa façon de décrire les rapports humains et des acteurs qu'on trouve attachants (malgré que ça parle beaucoup de la taille de sa bite) ; la clique habituelle du clan apatow Hill, Rogen(énorme dans ce film), etc... et l'apport de Sandler et Bana entre autres nous donne une mayonnaise agréable à déguster.
J'ai trouvé ça très original de traiter de la rédemption du corps mais pas de l'esprit même si la fin (aucune révélation dans cette phrase)montre qu'on va y venir petit à petit.
A voir même si 2h20 c'est long...

Je mets 4 étoiles parc que j'ai passé un super moment.
C'était drôle et émouvant. Quel casting incroyable !

Le thème du film n'est pas original. Mais pourtant, Judd Apatow, avec tout l'humour potache qu'on lui connait, arrive à nous immiscer dans cette histoire à la fois pathétique, mais terriblement humaine. Il nous emmène dans un univers très feutré, et nous présente des personnages très différents les uns des autres. Et certaines situations prêtent vraiment à rire, comme certaines prêtent vraiment à pleurer. C'est avec une impeccable maîtrise que Apatow nous balade entre rire gras et larmes amères, avec un humour très fin qu'il nous fait écouter des blagues salaces. Et si la sexualité est très présente dans ce long (sans jamais la montrer), elle est beaucoup moins lourde que dans ses précédents films. Non, la, c'est (presque) amené avec finesse. Apatow nous présente également une pléiade d'acteurs très talentueux (bien qu'il aurait pu oublier sa famille, les enfants et la femme ne sont effectivement pas très crédibles à mon goût), et nous montre un Adam Sandler (que je considérais comme le lourdaud américain, le Dubosc made in USA), qui révèle finalement un talent fou pour les situations à la fois drôles et pour les situations au potentiel dramatique incroyable, comme l'avait fait Eric Lavaine avec Dubosc, dans Incognito: il avait rendu Dubosc (presque) agréable à écouter et à regarder. Cependant, Funny people n'est pas inoubliable, et reste juste un bon moment (ce qui est déjà pas mal). Je trouve que le côté dramatique de l'histoire tombe très vite. Et puis, on a beau dire, mais tenir un rythme pendant 2h20, c'est très difficile, et le film perd souvent en intensité. De quelques minutes de moins, le film aurait gagné en intensité. Et puis on notera tout de même cette incroyable manie des américains de toujours vouloir rendre les choses plus belles ou plus moches qu'elles ne sont, mais ça, on pourra pas les changer sur ça... Enfin bref, un bon moment, une assez bonne comédie, qui malheureusement ne fouille pas assez dans son côté dramatique, et est un peu trop long.

Attendu comme le haut du panier de la comédie US du moment (avec forcément Judd Apatow aux manettes puisque le seigneur détient la totalité des terres hollywoodiennes en matière de zygomatiques), "Funny People" s'immisce intimement dans le monde du showbiz, et plus précisément du stand-up à l'américaine. Comme toujours dans cette petite famille que l'on aime retrouver (Apatow, Rogen, Mann, Sandler, Jonah Hill entre autres), l'amitié est au coeur du récit. Les personnages se perdent pour mieux se retrouver autour de tous ces mots doux que le cinéaste affectionne, en général concernant le grand bras masculin ou les mensurations épiques de la femme. Si la vulgarité est acceptée (pas tant gratuite qu'affectueuse envers les personnages et le public), le moment est, à défaut d'être grandiose, tout à fait sympathique. Car malheureusement l'ambition de ce "Funny People" n'est pas executée. Apatow en demande beaucoup et se voudrait l'héritier d'un comique fantôme (on ne sait trop qui, peut-être un peu de Peter Sellers?), mais passe à côté de la richesse thématique que lui offre son sujet. La dramaturgie n'a jamais l'ampleur nécessaire pour travailler sur tous les fronts ; la critique, la caricature, la comédie familiale, le mélodrame, la romance et l'humour jeune. Malgré la longueur du métrage, assez rare dans le genre, cela ne suffit pas à compléter tout ce que le scénario réclame de famine, ainsi les démarches s'annulent quasiment toutes et deviennent superficielles. "Funny People" n'est pas mal construit ou mal pensé, il est simplement trop léger pour rester gravé dans les mémoires et atteindre celui qui est déjà passé là avant : Milos Forman et son "Man on the moon", vertigineuse plongée dans le monde du comique américain, avec ce qu'il fallait d'inventivité et d'exubérance. Le schéma de "Funny People", lui, reste trop classique, et certainement pas adapté au milieu qu'il décrit pourtant avec une familiarité qui sonne comme une évidence. Ce côté pantouflard offre au film