Derniers Avis : Little Big Man - Page 5

Que du bonheur ce film !!!! tres bon film ...c'est vrai que parfois j'ai l'impression que Mr Dustin surjoue un peu ..!? mais sinon c'est vraiment un film culte ! Drole et emouvant !!! A voir au moins une fois dans sa vie !!!!!

Un film atypique dans lequel Arthur Penn revisite le western en y mêlant aventure, comédie et histoire, et en alternant humour et horreur de la guerre. Une réalisation à la narration réussie qui, en suivant la vie d’un garçon élevé par une tribu Cheyenne au 19e siècle, permet d’observer le contraste entre le monde des amérindiens et celui des pionniers américains. Un film qui traverse toute une époque et dans lequel Dustin Hoffman est très bon, à la fois drôle, innocent et naïf. Néanmoins, la réalisation reste trop longue et calme, en dépit de quelques scènes mouvementées. Une fresque de l’Histoire américaine, un conte de l’ouest qui a malheureusement assez mal vieilli !

Il était impossible quand on a le talent d’Arthur Pen de faire un western qui ne se remarque pas.’’ Little big man’’ est presque trop marginal , Penn s’est laisser aller à quelques exces. C’est net, il a voulu trop en faire y compris avec les acteurs qui surjouent sauf la chef Old lodge skins. Le film passe donc continuellement du grotesque au superbe et inversement. La satire sur le général Custer est excessive alors que les contacts de Jack Crabb avec son grand père adoptif sont très émouvants.
L’originalité tient aussi à la forme du récit qui voit Little Big man, plus solitaire encore que don Quichotte, errer sans cesse durant la première partie de sa vie. On ne le quitte jamais, ce sont les gens qu’il rencontre qui disparaissent et qu'il retrouve plus tard . Arthur Penn qui avait déjà prouvé son engagement dans les problèmes humains insiste encore davantage sur la rareté de vivre parmi un ensemble de gens bienveillants, il en profite aussi pour faire évacuer en catharsis le poids pesant dans le cœur des citoyens américains actuels vis à vis de la nation indienne; la honte du massacre Washita arrivant à nouveau 4 ans après celui de de Sand Creek. ‘’Little big man’’est un très beau film, assez déroutant sur la forme mais exceptionnel sur le fond, il nous fait réfléchir sur la vie et plus encore sur la mort que l’on oublie un peu trop dans notre pays en 2014; Il faudrait la prendre comme le fait Old Lodge Skins. C’est loin d’être simple, mais ce western peut nous y aider beaucoup si on compare nos parcours à celui du héros, d'autant plus que ses 121 ans ne font envie à personne.

Longue fresque signée Arthur Penn, "Little Big Man" met en scène Jack Crabb, que l'on découvre vieux, à 121 ans plus précisément, et face à un enquêteur, va raconter sa longue vie durant laquelle il va être capturé plusieurs fois par des Indiens, participer à différentes batailles, ses rencontres... Arthur Penn arrive à nous faire ressentir différent sentiments à travers le récit de ce petit homme, l'humour est très présent où on assiste à une démystification de la conquête de l'ouest, il arrive à être émouvant ou bien encore intelligent, où l'on peut trouver des références à la guerre du Vietnam qui battait son plein lors de la sortie du film. L'écriture est de très grande qualité, que ce soit le scénario, bien construit, proposant plusieurs rebondissements et séquences bien trouvés, les dialogues, où l'on trouve beaucoup de sous-entendu et de références, et qui sont toujours juste et adéquat et les personnages, à commencer par Jack Crabb, intéréssant, complexe et bien étudié. Ce personnage, Arthur Penn le rend passionnant, tout comme la galerie de personnages tournant autour (à l'image du génial "contraire" ou Custer), même si c'est sur lui que Penn braque sa caméra. La conquête de l'ouest est vraiment mis à mal, certaines séquences sont hilarante, à l'image du "Kid", on voit des Indiens accueillant, bon vivant et courtois et des passages plus violents. N'oubliant pas le lyrisme, Penn passe avec subtilité et justesse d'un sentiment à l'autre. La reconstitution est excellente, les décors magnifiques et les costumes bien choisit, visuellement c'est superbe, à l'image de la mise en scène de Penn. Dustin Hoffman est, comme souvent, excellent, les autres interprétations sont tout aussi bonne, à l'image de Faye Dunaway. C'est un excellent western que nous livre Arthur Penn, touchant, intelligent, propice à la réflexion sans aucune lourdeur, inventif, marrant et parfois décapant. Une très grande et belle fresque.

Excellent film avec une virtuosité et authenticité rares. Le film retrace une partie de la vie de Little Big Man, qui vit entre indiens et blancs qui doit choisir son camp. A travers sa vie, la cruauté des colons blancs est montrée avec plusieurs massacres sanglants. Dustin Hoffman interprète excellemment son personnage, qui reste ambigu sur ses choix durant la première partie du film jusqu'au jour où il verra sous ses yeux sa femme et son fils assassinés. On aurait aimé une Faye Dunaway plus présente, l'actrice ne joue que deux ou trois scènes dans le film seulement. Pas toujours tragique, le film se veut également comique avec des scènes humoristiques très réussies. Un très grand western avec malheureusement quelques longueurs...

A voir absolument! Cette leçon d’humilité pleine d’humour et de vérité sur la colonisation de l’Amérique et la bêtise humaine.

Un sympathique conte de l'ouest qui a malheureusement mal vieilli. La naïveté et le manichéisme avec lesquels sont dépeints les rapports entre Indiens et Américains immigrés grincent avec trop de dureté en 2013 pour qu'on puisse l'ignorer.

Voilà un drôle de film. Western, film d'aventure, comédie : ce mélange donne un résultat assez plaisant. En grande partie grâce à Dustin Hoffman, parfait dans son rôle d'aventurier un peu niais. De plus, certains personnages secondaires sont eux aussi assez drôle, comme le grand père par exemple. On a aussi une belle évocation d'une partie de l'histoire américaine, avec le très connu général Custer. Sinon le film se suit tranquillement, le début plus divertissant que la fin. En bref, un sympathique western.

Peut-être un peu daté depuis mon adolescence où j'avais adoré ce film (vu à la télé) mais à voir quand même pour la psychologie du héros qui ne parvient pas à choisir entre ses 2 racines (blanc et indien)

Little big man est d'un genre à part, sorte d'anti-western picaresque (Dustin Hoffman est juste parfait pour ce rôle) alternant humour et drame. Arthur Penn nous propose une relecture peu glorieuse du mythe américain (successions de scènes bouffonnes où les pionniers sont tournés en dérision). L'ensemble est agréable à regarder et on se prend de passion pour ce grand petit homme qui parvient toujours à s'en tirer.

Mais sous ce voile humoristique se cache un film d'une grande noirceur et très pessimiste. Le sort des indiens qui seront pratiquement tous massacrés montre l'impuissance du héros, seul à renoncer à toute forme de manichéisme (il ne choisi jamais son camp).

Je regrette cependant l'absence de fil conducteur dans la succession des tableaux et un parti pris trop important en faveur des indiens qui nuit à la crédibilité de l'ensemble. Mais si on replace le film dans son contexte : sorti en 1970 en pleine guerre du Vietnam on ne peut pas reprocher à Arthur Penn d'avoir un peu forcé le trait pour faire passer son message.

Arthur Penn revisite le mythe du western à sa façon en retraçant la vie de Jack Crabb, garçon blanc élevé par les Indiens qui sera toujours tiraillé entre ses deux origines qui lui sauveront la vie et lui causeront des ennuis plus d'une fois. A travers le récit de Crabb, dont la vie a été mouvementée (il a été Indien, fine gâchette, arnaqueur, trappeur...), toute la mythologie du genre y passe de manière iconoclaste et souvent drôle sans pour autant perdre en humanisme. Car si "Little Big Man" transmet quelque chose, c'est bel et bien son humanisme. Penn, clairement du côté de la philosophie et de la cause indienne, pointe du doigt le génocide américain effectué sur les Indiens et tourne en dérision le général Custer (excellent Richard Mulligan) pour mieux servir son propos. Mais il n'enfonce jamais le clou et laisse toujours le divertissement prendre le pas, permettant ainsi d'éviter les lourdeurs tout en restant dans le ton. Il faut dire qu'il est aidé pour cela d'un magnifique scénario et d'excellents interprètes parmi lesquels on retiendra surtout Dustin Hoffman et Chief Dan George en patriarche clairvoyant.

Doté d'un scénario très bien écrit et plutôt original, "Little Big Man" entraîne le spectateur dans une histoire aux multiples rebondissements, une grande aventure humaine en soi. De ce fait, la réalisation se doit d'être très réussie et elle est à la hauteur. Par ailleurs, la prestation des acteurs est excellente et chacun offre une performance incroyable. Ainsi, le film captive du début à la fin grâce à un ensemble vraiment maîtrisé.

Pourtant précédé d'une réputation très flatteuse, encensé par la critique professionnelle ou amatrice, un western dans lequel je ne suis jamais rentré. Pour moi, il ne s'agit là que d'une vague succession de péripéties farfelues traversées par une multitude de personnages excentriques et décalés. Néanmoins, Dustin Hoffman tire son épingle du jeu. Terriblement déçu.

Épopée furieuse implacable et drôle.
Quelques mythes démontés comme Buffalo Bill.
Une ode aux peuples indigènes et à leur culture.

Il est clair que Penn, figure emblématique de l'évolution du cinéma des années 70, est un cinéaste country, à fond dans la culture américaine en la filmant dans les moindres recoins. Il choisit d'illustrer l'histoire du dernier survivant d'une bataille qui a été élevé chez les Indiens. Sujet intéressant qui permet d'obtenir à l'image de beaux paysages et de beaux cadres de la part de Penn. Viennent quelques lacunes : le montage est saccadé, voire mal fichu, les coupes se croisent maladroitement et les faux raccords nombreux. Le scénario retrace les moments forts mais les allers-retours de Hoffmann d'un camp à l'autre perturbent un peu le spectateur, ce qui donne l'effet désagréable de longueur qu'a le film. Malgré ces faiblesses, le film est correct de par ses prestations d'acteurs et contient un bon humour pour un sujet qui a longtemps divisé l'Amérique.