Voila un film de vampires fort intéressant, avec un scénario très honorable, mais qui laisse néanmoins une impression mitigée, la faute a des choix artistiques curieux qui nuisent a l'ensemble et sèment la confusion : le récit est un peu chaotique... Mais peut-on réellement le reprocher ? Car c'est bien cette originalité qui distingue très nettement Thirst des autres œuvres sur le sujet, et contribue a créer une atmosphère vraiment particulière. Les aspects classiques sont quand a eux très réussis, les capacités physiques des non-morts notamment, qui donne lieu a des scènes particulièrement réjouissantes. Bref, Thirst va diviser, mais a mon humble avis, Chan-Wook Park s'est comporté comme un vrai cinéaste en allant jusqu'au bout de ses idées, et en maitrisant globalement son sujet : j'ai encore soif !!
Une relecture du film de vampire originale il faut le souligner, adapté librement de thérese raquin d'emile zola. "Thirst" ne surfe pas sur la mode vampire pour pucelles mais reste dans une structure codé classique tout en étant approprié par son réalisateur pour accoucher d'un film personnel. Sauf que ça ne prend pas. Ok il y a une belle photo, des beaux mouvements de caméra mais c'est calibré pour les festivals. à force de mouvements caméra virtuose la sauce ne prend plus et on lâche lentement l'écoute jusqu'à l'ennui total. C'est un film qui se regarde filmer, qui se regarde penser en largant son spectateur en route et qui va rafler des prix à un festival.
Le cinéma coréen, et asiatique en général, nous offre depuis quelques années une production totalement décomplexée, se permettant un mélange des genres dans lequel tout cinéaste occidental cartésien n'oserait s'aventurer. Il en est ainsi, par exemple, du génial The Host de Joon-ho Bong ou du récent The Chaser de Na Hong-Jin. Le dernier Park Chan-wook s'inscrit dans cette tradition en nous proposant une comédie romantique plutôt érotique, légèrement sanglante puisque vampirique, quelquefois drôle, souvent absurde. Ainsi dans la même année, après le magnifique et troublant Morse, l'adolescent Twilight, le vampirisme inspire à nouveau le cinéma. L'angle que le réalisateur coréen utilise est celui du désir, désir irrésistible qui s'empare de ce prêtre singulier, parti offrir son corps à une expérience scientifique et revenu assoiffé de sang. L'objet du désir prend rapidement la forme d'une jeune femme fantasque dont on ne sait jamais si elle l'aime ou l'utilise. Tour à tour indolente, rieuse, manipulatrice, Tae-Joo (géniale Kim Ok-vin) va faire tourner (puis perdre) la tête du tourmenté Sang-Hyun (Song Kang-Ho, acteur phare du cinéma coréen), lequel, refusant fondamentalement l'idée de tuer pour se nourrir, va se reprendre et décider pour deux du destin qui les attend. Le film bénéficie d'une mise en scène plutôt sobre malgré quelques élans ostentatoires. S'il souffre quelquefois de longueurs et de puits d'incompréhension, il n'en demeure pas moins plutôt linéaire dans sa narration. Révélant quelques très jolies scènes, certaines érotiques, d'autres emplies de tendresse, capable de nous conduire dans l'absurde le plus complet, de nous faire rire d'un rien ou d'un gag bien gras, Thirst, ceci est mon sang, prouve une fois de plus ce que liberté de ton veut dire au Pays du matin calme... Un film inégal mais bien barré, ce qui est toujours bon à prendre.
Le cinéma coréen nous gratifie de cinéastes extrêmement talentueux, comme Park Chan-Wook, qui signe avec Thirst un de ces film de genre impeccables faisant date dans l'accomplissement visuel et rhétorique. Avec Let the Right One In, Thirst incarne les meilleures adaptations modernes des mythes de vampires, alliant profondeur psychologique et esthétique remarquable.
pour le moins... Déçu , grand fan de cinéma coréen que je suis! je m' attendais a tout sauf a m'ennuyer pour finalement etre trainé jusqu'a une fin toute prévisible!
Petit dernier (ou plutôt grand) du réalisateur coréen, ce drame vampirique laisse plus perplexe que ces films précédents. Grâce à une fin sublime et particulièrement touchante, le reste du film est jonché de petits creux moins délectables, mais au final, on se dit que l’on aime ça, car finalement on aime Park ! Il a réussit à installer une ambiance, une atmosphère très particulière, voir dérangeante, mais tout en jouant de ses talents et de ceux des acteurs qui comme d’habitude n’ont rien à se reprocher, au contraire ! Park et vampire, un mélange incontournable qui va nous mener vers un sentier vraiment différents, aux antipodes des autres films, marqué par les traces de Park et de son côté décalé, audacieux que l’on a appris à aimer et à respecter. Un film incontournable pour les amateurs de film de vampire, qui vous emmènera là ou aucun réalisateur n’a jamais osé vous conduire et au final vous vous en retrouverez conquit !
Wouah, ça change de "Twilight" !Voici un grand film de vampires, dans lequel rien ne nous est épargné, ni la vue du sang, ni le sexe. Park Chan-Wook maitrise superbement sa mise en scène et son sujet et ne nous abreuve pas d'effets inutiles. On peut certes trouver le film un peu long par moments, mais il est captivant! Et la dernière 1/2 heure est une apothéose, belle et horrible en même temps. Un des films les plus passionnants de cette année 2009.
Film au traitement original et intéressant du sujet des vampires. Quelques longueurs peuvent dérouter mais Park Chan-Wook est un énorme réalisateur et cela se sent sur tous les plans. L'histoire et sa poésie m'as moyennement convaincu. A voir quand même pour le trip machiavélique et étrange que c'est.
Une nouvelle bombe asiatique de notre ami park chan wook qui ne cesse d'impressionner à chaque film qu'il fait . un futur grand voir très grand réalisateur
Thirst, Ceci est mon sang, de Park Chan Wook, a décroché le rpix du jury au Festival de Cannes 2009 ex eaquo avec Fish Tank d’Andréa Arnold ! Un prix amplement mérité pour ce petit bijou sud coréen ! J’attendais ce film avec impatience, une fois vu, je suis resté sur ma faim, en quittant la salle j’étais même très déçu du film ! Mais, une semaine après le visionnage, le film était toujours dans ma tête, j’ai pas arrété d’y penser, Thirst est un film obscédant, qui vieillit extremment bien ! Et que maintenant je reve de revoir ! J’attend la sortie du dvd avec impatience ! Tout les détails qui au départ m’avait dérangé dans le film, je les trouve maintenant superbe et nécéssaire pour le film ! Un film ennivrant, poétique, d’une beauté visuelle ! Les acteurs sont géniaux ! L’histoire que raconte le film est très dérangeante mais se revele être au final magnfiique ! Thirst, nous montre comment des scènes au départ marrante peuvent se transformé rapidemment en scéne terrifiante, et de terrifiante à de magnifique scènes d’amour ! Je dois le dire, j’adore ! Une grande réussite ! A voir au moins une fois, et vous verrez qu’une seule fois ne vous suffira pas !
L'Express a bien résumé le tout "A vouloir en mettre plein la vue, Park Chan-wook, réalisateur d'Old Boy, dilue sa jolie histoire dans des effets de style. C'est dire si ce cinéaste est capable d'en faire trop". Plein de scènes magiques, mise en scène hors pair, plus de cinéma dans ce film que dans tout ce qui est sorti la même année… Bien sûr, on est d'accord là-dessus. Mais le drame est justement là. Comment peut-on rater un film qui contient autant de pépites ? Park Chan-Wook doit avoir le don de se saboter à vouloir tout mettre, à se montrer incapable de dégager une colonne vertébrale, de faire émerger une histoire à l'énergie magique. Au lieu de ça, il se tire une balle dans le pied,... C'est rageant !
Un OVNI consacré aux vampires et a la passion beau et froid mais d'une confusion incroyable , comme si tout paraissait étrange ou incompréhensible . Violent et fou , le scénario nous montre la transformation d'un prêtre généreux se transformant en bête assoiffé de sang et de sa relation aussi passionnelle que meurtrière avec une jeune femme troublante , une relation auto-destructrice et qui ensorcèle de passion mais toute l'intrigue parait bâclé , étouffé par des raccourcis d'écriture inutiles... Impulsif et passionné , le couple principal Song Kang-Ho/Kim Ok-Bin est très bon , deux personnalités qui s'oppose et s'attire en sachant les conséquences , une passion qu'ils incarnent avec beaucoup de justesse mais aussi un peu trop de laisser aller sur les bords . Après son formidable "Old Boy" , Park Chan-Wook part dans un délire visuel encore plus poussé qu'Old Boy et qui offre un résultat glaçant et intelligent mais qui laisse aussi des scènes décousues et superflues débordé , et c'est un peu dommage . Un drame passionnel violent et plutôt bon mais qui manque de calme et de compréhension .
Transposition moderne et intelligente du mythe du vampire. On sent bien les dualités qui animent les protagonistes du film, le bien, le mal, le désir, la chasteté. Un film étonnant qui prouve que Pan Chan Work est l'un des cinéastes les plus intéressants du moment.
Un film de Park ça n'est jamais un film comme les autres, "Thirst, Ceci est mon sang" le confirme. Avec une esthétique très travaillée, des acteurs convaincants (en particulier Kim Ok-vin vraiment impressionante de beauté et de noirceur) et un scénario original, ce film marque l'esprit par sa delicatesse à conter une histoire fantastique avec tant d'authenticité. Non dénué d'humour et de situations décalées, on pourra tout de même lui reprocher une mise en place un peu longue (ou le bruitage moyen du suçage de sang) mais certaines scènes sont tellement belles qu'on lui pardonnerais presque tout !