Thirst, ceci est mon sang

revu dans sa version longue non-censuréeje n'avais pas visionné Thrist depuis sa sortie salle, et quel bien fou cela fait !On est totalement dans les thématiques de Park Chan-wook, avec cette relation amoureuse toxique, charnelle, dysfonctionnelle, et bien sûr fantastiquec'est noir, magnifiquement filmé, désenchanté, et le duo principal est parfait !une très bonne relecture de Thérèse Raquin en version vampirique !

Excellent Park Chan-Wook qui sait si bien toujours dans toute sa filmo , nous montrer de des histoires d'amour ou simplement d'amitié complètement atypiques .Cette fois-ci il a fait assez fort car le vampire est.. un prêtre ( qui gardera malgré tout sa ' moralité jusqu'à la fin ) .Le film souffre cependant de quelques longueurs , une ou deux scènes pas forcément utiles dans le scénario ,mais il dégage beaucoup de sensibilité , de passion , et cela me rappelle un peu l'empire des sens de Nagisa Oshima , l'amour infini jusqu'à la mort ( et sans doute après ) . Un film ' très asiatique' à voir absolument .

Le vampirisme a depuis longtemps été remanié sous bien des aspects. Chaque réalisateur y apporte sa petite touche personnelle et sa fantaisie. Le cinéma coréen des années 2000 aurait-il trouvé son fer de lance à travers le talent de Park Chan-Wook ? Son film est très personnel, novateur à bien des égards, mais manque cruellement de rythme. La romance mixée au vampirisme a largement trouvé son public depuis quelques années. Le fait de s’aimer d’un amour inconditionnel et malgré tout s’entêter àdéfier le destin. Dans cette œuvre de 2009, un homme de foi confie son âme au diable en acceptant d’expérimenter sur un propre corps un nouveau type de vaccin. Bien évidemment, ce n’est pas son sang qui le ramène à la vie, mais celui d’une créature de l’ombre. Dès lors, il quitte les ordres pour s’adonner aux plaisirs charnels aux côtés d’une sensuelle amie d’enfance. Entre culpabilité et conscience, il doit assumer ce qu’il est devenu, plus animal qu’humain. On constate que certaines dérives érotiques ne laissent pas indifférentes. Il y a de l’intensité dans cet amour, mais pas assez ! De nombreux effets de style apportent à la réalisation une tournure intéressante. Le mythe du vampire prend alors une toute autre connotation, plus psychologique que sanguinolente, avec un aspect romanesque inédit. Malheureusement, le réalisateur nous endort lors d’une seconde moitié soporifique. Dommage pour le potentiel de départ. 3/5

Chef d’œuvre

CMB

Malgré une durée de 2h27, la version "director's cut" est bien plus rythmée que la version cinéma allégée de 15 minutes. Le film est un merveille sur bien des plans.

Génial ! Ce film l'est.

thérèse raquin de zola sauce coréenne surprenant mais interressant

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Je vois que je ne suis pas le seul à avoir fait la remarque, c'est une bien étrange adaptation de Thérèse Raquin d'Emile Zola. Que... oui ? ah... j'ai l'impression d'avoir tout compris et d'être passé complètement à coté du truc. C'est vrai, l'oeuvre à l'air énorme, mais en même temps je l'ai vu comme un film pas terrible, et maintenant que je l'ai fini à chaud, ça m'intrigue comme si j'avais l'impression d'être passé à coté du truc. Mais Park est vraiment un grand réalisateur, c'est rare que je me perde comme ça suite à un film.

c'est long... mais c'est bon!

J'ai eu du mal à regarder la 1er heure tellement c'était ennuyeux, comment on peut réaliser un film aussi platonique. 2/5

Amour vampirique sous fond coréen. Un brin poétique et très étrangement original. Mais ça change des traditionnels films de vampire. A voir pour se faire une idée

Drôle d'adaptation de "Thérèse Raquin" de ce cher Zola, m'enfin...Pourquoi pas?

Du grand art, faut s'accrocher mais qu'est-ce que ça envoi du lourd...

J'ai pas eu du tout de claque. Ce film n'est pas spécialement malsain, il ne m'a pas dérangée plus que ça. Certaines choses sont bien faites, je n'ai pas vu le temps passé, mais j'ai pas trop compris l'intérêt du film. Je trouve ça trop... Distant. Ca ne m'a pas touchée. Je suis quelqu'un qui ressent énormément, qui peut pleurer plusieurs fois dans le même film, mais la distance propre aux films asiatiques ne m'atteint pas même dans ce film. Intéressant le prêtre en effet. Un bon film c'est un film qui nous touche.

Bien loin des daubes à la 'Twilight' que Hollywood nous sert en abondance depuis quelques années déjà ... A voir !

Une claque visuelle poétiquement sanglante qui revisite le thème du vampirisme de manière exotique. Et bonne idée que le personnage principal assoiffé de sang soit un prêtre!

sympa. Se laisse voir.

Comment peut-on comparer Thirst et Morse ? Le seul lien qui les réunit est le thème des vampires mais le traitement du sujet est radicalement différent. Stoppez-moi ces idioties comparatives, merci d'avance.