Derniers Avis : Cellule 211 - Page 4

une ambiance carcérale où tout peut basculer à tout moment, à la fin du film vous ouvrirez votre fenêtre.
PLV : plongé dans une atmosphère étrangère et étouffante.

une révolte au sein d'un établissement pénitentière avec une intrigue original et des rebondissements. un film dur mais avec un vrai suspens. a découvrir d'urgence !

Dans le genre huis-clos carcèral, cette production hispano-française mèrite une petite visite! L'histoire est originale: Lors d'une mutinerie, un jeune surveillant devient le prisonnier de ses dètenus! Avec son bouc de tueur (non travaillè comme Brad Pitt) et son charisme magnètique, Luis Tosar compose un prisonnier plus vrai que nature face à l'excellent Alberto Ammann! Certes, il y a quelques petites baisses de rythme au milieu du mètrage mais cela ne remet pas en cause ce thriller à l'histoire prenante! C'est bien jouè et techniquement bien fait! Basè sur le roman "Celda 211" de Francisco Pèrez Gandul, un film âpre dont le scènario ne nous fait pas de cadeau! La scène d’ouverture d’un homme qui se taillade les veines donne de suite le ton...

Un film autoritaire et musclé sur l’univers carcéral au scénario brutal. Un long métrage qui vaut le coup d'oeil.

Il m’arrive peu fréquemment de regarder du cinéma espagnol, mais chaque fois que c’est le cas c’est toujours un vrai bonheur, au point de me dire que je devrais vraiment renouveler plus souvent l’expérience. Véritable triomphe du cinéma ibérique en 2009 avec 6 des plus prestigieux Goya « Cellule 211 » m’était inconnu et c’est la présence du toujours excellent Luis Tosar qui m’a poussé à le visionner. Si au niveau triomphe et qualité il n’est pas sans rappeler « Un prophète » de Jacques Audiard, la comparaison s’arrête là tant le film mise plus sur une tension omniprésente et ne s’attache pas vraiment au destin d’un seul personnage, mais ressemble plus à un fil choral. Il permet en outre au réalisateur de mettre en exergue les problèmes et les failles pour ne pas dire les manquements de l’institution carcérale : répression sans contrepartie de réinsertion, méthode d’isolement à la limite de l’inhumain, toute puissance des matons qui les poussent à franchir la ligne rouge et à tomber dans l’illégalité… Le scénario présente tous ces éléments critiques de façon habile dans un thriller à couper le souffle où chaque scène peut voir basculer le destin du protagoniste principal, maton débutant en visite sur son futur lieu de travail pris au milieu d’une mutinerie générale et obligé de se faire passer pour un détenu. S’il n’incarne pas le personnage principal Luis Tosar magnétise l’image à chacune de ses apparitions et il confirme sa grande qualité d’interprétation qui lui d’ailleurs valu le Goya du meilleur acteur. Une histoire forte dans un milieu que le cinéma à souvent utilisé, doublé d’une étude de ce que la société réserve à ceux qu’elle punie le tout dans une ambiance tendue et acérée comme un rasoir. Un film magnifique à voir absolument.

Thriller en huit clos, cellule 211 était LE film de l'été 2010.
Dés la 2eme minute on est plongé dans le film, le rythme est juste PARFAIT !
pas une seule scène inutile, pas un dialogue sans aucuns sens, en 1h30 on n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde.

Les acteurs sont convaincants et le rôle de malamadré (chef des prisonniers) est juste trop flippant, je me souviens plus de son nom mais cet acteur est exellent (aussi vu dans malveillance).

En 1h30 les rebondissements sont nombreux, un de mes films préféré, je l'ai montré a des amis et tous l'ont adoré, bref A VOIR ABSOLUMENT !

D'une bonne efficacité dans ses débuts (excellent équilibre psychologique / menace des prisonniers), ce thriller en huis clos perd peu à peu son efficacité en voulant jouer la carte du message social en faveur des prisonniers. Louable tentative qui se heurte à l'indifférence du spectateur, pas assez immergé dans un film qui n'explore qu'en surface la psychologie des différents personnages. Dommage, le casting est plutôt impliqué et les scènes de suspense ont un bon sens du rythme. Bon au début, médiocre à l'arrivée (avec un dénouement d'une prévisibilité vraiment décevante).

Plongée dans l’enfer d’une mutinerie dans une prison espagnole, Cellule 211 est assez appréciable par le réalisme mis en œuvre par Daniel Monzon. Bien construit, bien que par moment plutôt bancale, le scénario s’attache bien à montrer les conditions de vie dans la prison. Les acteurs, en général au niveau, permettent à l’ensemble de former un tout cohérent et appréciable, même si la place de certains dans le film reste assez intriguante. Globalement, Cellule 211 est une réussite et montre bien que le cinéma espagnol n’est pas encore mort.

Excellent! quel ambiance, on est plongé dedans dès le début et sans temps mort jusu'à la fin. NC'est captivant de bout en bout, l'ambiance claustro de la prison ressort parfaitement et nous tiens cloué au fauteuil en attendant les rebondissements, révélations et coups d'éclat. Le jeu des acteurs est tout simplement impeccable surtout pour celui du caïd de la prison, glaçant! Mise en scène également niquel! bref, à voir absolument!

Film franco-espagnol ayant remporté pas moins de 8 Prix Goya en 2010. A voir avec une excellente attention, Cellule 211 libère une atmosphère qui pousse les prisonniers à se déchirer de volonté, il nous balance des acteurs en acier trempé sous une histoire qui vous attaquera les tripes et l'esprit. Du dénouement, de la tension, une amitié forte, trahison, manipulation. Quand le carcéral s'allie au viscéral il ne faut pas passer à coté.

Haletant et poignant jusqu'au bout... Très beau film

Très bon film sur le milieu carcéral, je ne suis pas particulièrement fan du genre, mais ce film m'a vraiment convaincu. Le suspense monte tout au long du film et on est complètement dans l'histoire, bref à voir !

Très bon film.
Les acteurs principaux sont excellents, la pression va crescendo jusq'au final qui arrive assez brutalement.
A voir sans hésitation

Un bon film de prison bien tendu et énergique comme il faut, où l'on croise des tas de tronches patibulaires (le leader des prisonniers, avec ses gros sourcils, son bouc broussailleux et son museau de pitbull, parvient à mettre mal à l'aise) donnant plein de coups dans la gueule et assassinant joyeusement, où l'on trouve aussi un portrait lucide et sans concession de l'être humain ainsi qu'un arrière-fond politique intéressant par l'intemédiaire des membres de l'ETA, et qui, à un moment, preuve qu'il ne rigole pas et ne joue pas dans la cour des petits, se débarrasse sèchement du genre de personnage auquel jamais un long métrage américain ou français n'aurait osé toucher (eh oui, le film est espagnol ; d'ailleurs, vu son contenu et son style, on peut le considérer un peu comme un anti-Barça filmique).

Un drame carcéral, bien mené et bien interprété, qui s'avère prenant du début à la fin. Une réalisation sobre mais pas moins très efficace qui nous offre rapidement de l'action. Un film que l'on peut notamment rapprocher du thriller allemand "L'Expérience" ou du très bon "Dog Pound". "Cellule 211" rend un bel hommage au genre !