Derniers Avis sur Cellule 211

Un excellent film avec un scénario très prenant, les acteurs y sont incroyables et les différents personnages sont vraiment marquants, de plus le rythme est soutenu. Seul petit bémol certaines invraisemblances dans les rebondissements mais qui n’ont pas gâché mon plaisir. Un film à voir absolument par tous les fans de thriller carcéral.

Je sais que les films ne sont pas censés refléter la réalité mais simplement en construire une dans lequel vous pouvez passer 90 minutes à croire à une histoire. Pourtant il m'est impossible de suivre Cellule 211 jusqu'au bout sans rire de ses astuces scénaristiques grossières de ses intrigues secondaires absurdes et de ses personnages invraisemblables. Ce n'est pas qu'il ne correspond pas à la réalité espagnole il ne suit même pas la logique qu'il établit au début de son histoire ce qui le rend incroyable. J'oserais même dire que c'est un trait personnel de son réalisateur comme cela arrive dans la plupart de ses films. Le personnage principal est un homme maléfique capable de mener une révolte dans une prison mais il est incapable de suivre le mouvement ou de faire quoi que ce soit du traître qui le boycotte. Puis il meurt tué d'une balle dans le dos dans les 10 dernières minutes de l'histoire pour que nous puissions compatir avec lui. Tous les autres personnages sont simplistes et unidimensionnels il n'existent que lorsque le réalisateur en a besoin puis disparaissent sans raison apparente. Je n'arrive pas vraiment à comprendre pourquoi ce film a eu autant de succès compte tenu de tous cela...

"Cellule 211" est un film qui vous enferme dans un prison dès la première minute. Son style direct, réaliste et brut rend impossible au spectateur de s'aérer et de passer à travers les murs de la prison pour s'échapper. Le film capture d'une manière rarement vue, c'est quelque chose que l'on peut remarquer dans le silence absolu que l'on ressent dans la pièce, avec quelques moments qui parviennent à couper le souffle, et avec un étrange sentiment de soulagement - réflexion qui accompagne la fin du film.

Tosar est remarquable à tous points de vue, la performance de l'acteur est incroyable, à tel point qu'il est presque impossible de parler de ce film sans faire l'éloge de son rôle de "Malamadre". L'acteur parvient à donner une crédibilité totale à ce prisonnier redoutable, d'une agressivité palpable et mauvais parmi les mauvais.

Luis Tosar est à la tête de tous les paris pour obtenir le Goya du meilleur acteur principal cette année, mais il ne serait pas juste non plus de laisser le grand travail des autres acteurs dans l'ombre. Je m'en tiendrai en particulier à l'œuvre de l'inconnu Alberto Ammann dans le rôle de "Calzones", un personnage qui subit une évolution complète tout au long du film et qui se retrouve face à face avec Tosar vraiment tendu.

Le réalisateur Daniel Monzón signe de loin son meilleur film, c'est son année, "Cellule 211" On dit que le temps passe très lentement derrière les barreaux, mais je n'ai pas regardé ma montre une seule fois.

Comme ils l'ont dit dans ce film de Berlanga, "Todos a la cárcel", mais seulement pour quelques heures.

Un suspense d'enfer appuyé sur un excellent scénario. La réalisation est "nerveuse", sans fioriture; d'ailleurs, des arabesques d'éclairage ou de mouvements de caméra ne conviendraient pas à ce film d'action assez violent. Les deux acteurs principaux notamment Luis Tosar mériteraient de faire une carrière internationale mais tous les seconds rôles sont aussi très bons et investissent totalement leurs personnages.Si on y regarde bien, il y a aussi une dimension politique. Je suis impatient de voir une autre film de Daniel Monzon. Gros coup de cœur.

La cellule 211 commence par un début soigné. Le récit brutal d'un gardien de prison devenu détenu, essayant de survivre après avoir été confondu avec une nouvelle arrivée au cours d'une émeute assoiffée de sang. L'atmosphère intense est entretenue de manière experte tout au long des deux tiers du film. Montrant la violence croissante dans la prison et les machinations politiques dans le bureau du gardien, laissant le personnage principal Juan Oliver (joué par Alberto Amman) et le public incertain de savoir qui sont les vrais "méchants". Malheureusement, cette tension n'est pas maintenue tout au long du film, et vous pouvez réellement localiser le moment exact où vous savez que cela va se transformer en un mélodrame idiot. Je ne vous dirai pas quand c'est le cas. Mais cela passe d'un film cinq étoiles à un film deux étoiles. Les fans de "drames" violents en prison seront ravis. Il vaut la peine d'être regarder juste pour la performance exceptionnelle de Luis Tosar en tant que "psychotique Malamadre". Mais ce film aurait pu être bien mieux....

Très bon film auquel je met 5 étoiles.... je n'ai pas l'habitude de venir commenter sur allo ciné, donc je prend mon temps de le faire !
J'ai lu les critiques et je suis vraiment déçu des mauvaises notes.
Honnêtement je vois pas comment un réalisateur aurait pu faire rentrer autant de sujet, d'action, d'émotion en moins de 2h !
Il a réussi à rendre les personnages touchant et ça c'est important pour s'immerger.
Les acteurs jouent à la perfection, ce n'est pas surjoué façon américaine...les silences sont pesant lors de certaines situations, danger un remake hollywoodien, le côté yankee aurait pris le dessus c'est sur.

Beaucoup critique le faite que le gardien devient rapidement le copain du chef des taulards... Faut suivre messieurs dames, il est suspicieux c'est un faite et quand il s'aperçoit qu'il est instruit, il s'en rapproche et petit à petit devient son bras droit.
Il n'y a aucun côté prison break !

L'histoire familiale vers la fin est un surplus sur le suspens, et c'est volontaire.... On aime ou on aime pas mais il fallait une accroche sur le devenir de nos protagonistes !
Quelle réaction aurions nous eu dans ce cas là ?
On s'est tous senti en mode Juan Alvarez à ce moment là.
La cellule 211 est maudite ?
Peut être ou peut être pas, en tout cas y entrer, ce n'est plus en sortir.... Un peu comme ce film qui mérite bien ses 5 étoiles !

Se le revoir ne ferait pas de mal à certains, car ça fourmille de petit détails.

Bon visionnage pour ceux qui ne l'ont pas encore vu 😉

Il y a des films comme ça qui commence très bien et qui sont de suite hautement prenant car il en faut peu parfois pour mettre dans sa poche le spectateur.
Cellule 211 se passe dans le milieu carcéral, un univers qui ne fait rêver personne mais souvent les films se déroulant en prison sont bons et donnent lieu à des situations tendues et c'est le cas ici. Ce que j'apprécie c'est que l'on rentre de suite dans le bain et l'histoire est pas mal, suite à une émeute un nouveau gardien de prison se fait passer pour un prisonnier, on peut juste chipoter sur le fait qu'il a rapidement la confiance du meneur de cette révolte carcérale sinon c'est un flm vraiment efficace.
Mais pourquoi alors je n'ai pas mis une note plus élevée tout simplement à cause de la dernière demi-heure spoiler: le coup de la femme qui meurt et donc perd son enfant, le retournement un peu trop rapide du gardien puis l'administration qui veut taire un scandale tout cela est trop pour ce film qui aurait être pu une très bonne série B mais qui a voulu en faire un peu trop alors que ce n'était pas nécessaire.

Un côté "Prison Break" (un "gentil" enfermé au milieu de brutes et d'assassins), un huis clos au sujet de départ intéressant et avec quelques scènes musclées dans l'univers carcéral. Mais cela perd tellement vite en crédibilité que cela en devient risible ( spoiler: le nouveau qui devient le bras droit du chef des insurgés pour les négociations cinq minutes après son entrée en scène, ...et puis tout le scénario à partir de l'assassinat de sa femme
) . On n'a pas l'impression de voir un film espagnol se passant en Espagne - en dehors de la présence tirée par les cheveux de prisonniers membres de l'ETA - mais un téléfilm américain se passant dans une prison d'Amérique Centrale avec tous les clichés habituels. Un téléfilm d'action donc mais rien d'un thriller ou d'un drame...

Hyper-prenant. Dans une prison chauffée à blanc, un maton débutant alors qu'il n'avait rien à y faire, va tenter de désamorcer une situation de crise avec les moyens du bord. C'est à dire, pas grand-chose. On a beau être en Espagne, la situation est similaire à la France et, qui sait, à l'Europe. Les prisons espagnoles sont de véritables poudrières, victimes de la surpopulation, de certains détenus irrécupérables, de la violence des gardiens, des trafics quotidiens permettant d'acheter la paix. Dur de trouver une solution à cette situation en train d'exploser là encore en raison de l'inaction des dirigeants politiques depuis des dizaines d'années. Cellule 211 est un réquisitoire contre l'état des prison et les conditions de détention des prisonniers dont je m'inquiète de leur état plus mental que physique quand ils ressortiront. Tristement, Cellule 211 montre ce que le hasard a de plus moche à travers le destin de ce futur gardien venu simplement faire un peu de zèle et de sa femme enceinte. A se demander ce qui est le plus révoltant : la situation sociale (si la prison est un lieu d'enfermement, je pensais que c'était aussi là que les détenus entamaient leur réinsertion ?), la violence des individus ou ce qu'il advient de ce couple ?

Voilà ce que j'appelle une vraie petite merveille. Celda 211, c'est avant tour un thriller sombre et violent, sous forme de huis clos carcéral. Le lieu est bien choisi, renvoie l'absence de confort et de propreté à chaque instant....
Puis viennent les acteurs. Tous aussi bons, tous aussi travaillés pour s'intégrer parfaitement à l'histoire et à son évolution.
Le film est dur, parfois touchant. Autant visuellement que psychologiquement. Le réalisateur n'hésite pas à faire des Conditions de vie en prison, un cheval de bataille qu'il met en scène ici.
La fin du film est tout simplement merveilleuse. D'une puissance que j'ai rarement vue. Ça m'a pris aux tripes pour ne plus me lâcher.
Le thriller à l'américaine avec le réalisme et la mise en scène espagnole comme j'avais lu sur je ne sais quel site.
Encore un œuvre puissante qui nous vient d'Espagne, qui scotche au siège, et fige le temps pour nous transporter dans cette mutinerie. On se sent acteur passif du film, et c'est ça qui est top.
Foncez !!

Un malheureux surveillant de prison stagiaire, en repérage préalable dans le pénitencier la veille de sa prise de service, se retrouve aspiré dans une mutinerie sanglante et généralisée des détenus qui prennent le contrôle du bâtiment. N’ayant d’autre choix que de se faire passer pour l’un d’eux pour survivre, il gagne la complicité du leader, dangereux psychopathe en apparence, qui se servira de lui pour jouer les médiateurs avec les autorités.
Clairement violent, la force de ce film espagnol est pourtant bien plus profonde dans les véritables enjeux et mécanismes des brutalités réciproques, et dans les implications souterraines des actes, conditions, négociations et douleurs, tant pour les inhumaines et déplorables conditions des gardiens que celles des prisonniers, issues d’un système carcéral corrompu et inadapté. Au-delà de l’hémoglobine, le cadre extrême du microcosme carcéral est idéal pour les messages radicaux de dénonciation, tout en sachant montrer les rares vertus de courage et d’intelligence des deux bords, la plupart du temps étouffés dans l’océan de médiocrité. D’abord axé sur les sauvageries des détenus, le film accuse brillamment les enjeux mesquins, les petites obsessions politiques et économiques, les fourberies, lâchetés et incompétences qui caractérisent la nouvelle caste au pouvoir aujourd’hui, la médiocratie.

La scène d'ouverture glaçante de Cellule 211 n'est heureusement qu'un coup unique dans un thriller carcéral grand public où l'esthétisation de la violence est conforme aux standard hollywoodiens. Le film est une montée en tension permanente très maîtrisée dont le huit clos oppressant souffre toutefois de la prolifération des flashbacks. Je comprend qu'on ai besoin de s'attacher à notre couple mais les séquences filtres insta/jaune pastel avaient ils pour autant besoin d'être aussi niaises ? A l'exception de celles expliquant les choix de Juan (l'absence de slip par exemple) je m'en serai bien passé. Les jeux de pouvoirs, le basculement du personnage principal, le traitement des prisonniers, tous ces thèmes sont néanmoins bien traités et l'interprétation est excellente. Dommage que le scénario bascule parfois dans des incohérences embarrassantes. spoiler: L'émeute en dehors de la prison est au mieux improbables, je n'ai pas compris le moyen de pression sur Apache de Juan et lorsque l'identité de ce dernier est découverte, Apache doit être mis en pièce par Maladre puisqu'il l'a couvert
. Des erreurs facheuses qui ne gâchent néanmoins pas un thriller efficace.

l idée de début est bonne et le thème carcéral est toujours propice à de jolie surprise mais ce film est en dessous de certaines productions que nous avons pu avoir récemment des films comme le prophète d audiard lui est mille fois supérieure par exemple. j ai un peu une impression de Serie b sur ce film les acteurs ne me convaincs pas et la mise en scéne est un peu confuse nerveuse et le scénario n apporte pas vraiment son lot de surprise. l univers carcérale n est pas bien utilisé on n y apprend pas grand chose. l idée du matin pris au piège est aussi une bonne idée mais il y avait sûrement bien mieux à faire pour le coup.

Un thriller convaincant avec de bons acteurs, Luis Tosar et Alberto Ammann en tête, chacun dans leur registre.
On rentre complètement dans cet univers carcéral et dans la descente aux enfers de ce jeune maton.
Le scénario est vraiment original et bien mené jusqu'a la fin carrément noire : Amateur de happy end, passez votre chemin....

Le début était très prometteur... la suite a été malheureusement en dessous de mes attentes, à cause d plusieurs invraisemblances scénaristiques. Cependant, dans l'ensemble, c'est un film plutôt pas mal, qui exploite bien ses atouts, notamment l'ambiance carcérale et le suspense. spoiler: En outre, il arrive à bouleverser la perception naïve de la dualité du bien et du mal, en montrant que le gouvernement et ceux qui le représentent sont parfois plus barbares et dénudés de valeurs humaines que les criminels.