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    Dallas Buyers Club
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    928 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 314 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2014
    "Dallas Buyers Club" vaut assurément le détour pour cette histoire vraie et incroyable portée par Matthew McConaughey dont le charisme fait des étincelles !
    C'est en effet toute l'évolution intérieure puis également physique de ce personnage, Ron Woodrooff, qui est remarquable... Évolution qui se fait tout au long de sa lutte contre la maladie et à la fois contre le système mis en place par la FDA...
    Sa prise de conscience qui l'amènera à changer du tout au tout pour se retrouver à la tête ce Buyers Club où une autre façon de se soigner sera possible, est assez phénoménale.
    Des individus perdus et séropositifs comme lui, vont ainsi pouvoir reprendre un peu d'espoir, ce qui d'ailleurs est bien mis en avant pour nous captiver complètement...
    D'autre part, la relation qui s'installe contre toute attente, entre Ron et le jeune travesti Rayon, est également intéressante à suivre pour se révéler très touchante, très émouvante !
    À ce propos, toute l'homophobie latente dans le film prend une dimension et une teinte bien différentes en fonction des divers protagonistes de cette histoire.
    Bien sûr, il reste tout l'aspect financier et ambigu à travers l'hôpital, les médecins et ces traitements aveugles et destructeurs par l'AZT, dont la FDA s'est fait le garant.
    Au final, un très beau film sur ce scandale mis à jour aux États Unis dans les années 80 !
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 981 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2014
    Dès le dèbut, on sait qu'on est en prèsence d'un grand film! Et si un long-mètrage mèritait ce titre, c'est bien celui-là! Pourtant l'exercice ètait pèrilleux! Les films inspirès de faits rèels sont semès de piège! Difficile en effet de ne pas tomber dans le bon sentiment liquoreux ou la morale à sens unique! Or jamais "Dallas Buyers Club" ne tombe dans aucune de ces chausse-trapes! Une donnèe explique peut-être cette funambulesque rèussite! C'est trop rare pour ne pas être signalè mais il y a ici deux acteurs èblouissants qui jouent avec les tripes, deux performances exceptionnelles et tellement hors normes en même temps qu'on en reste bouche bèe d'admiration! Dans une ambiance à vif, aux images sophistiquèes, Jean-Marc Vallèe fait dans le drame fortifiant et dèchirant, à l'ètat brut! Pour le rèalisateur canadien, pas d'autre issue que de faire confiance à ses comèdiens! A commencer par Matthew McConaughey qui prend son personnage de cow-boy dèjantè atteint du sida à bras le corps! Un vrai cowboy dans le genre, vèritable bad boy typique du Texas vivant à fond la caisse : Sex, drugs & rodeo...sans oublier l'alcool à foison! Ne laissez pas trainer votre portefeuille, il le volera! Cet homme à femmes, ce mec fendard, est en quelque sorte un antihèros! C'est le mec dont on tombe amoureux alors qu'on pense que ça n'arrivera pas! Rarement l'Oscar du meilleur acteur n'aura ètè aussi fort au niveau de la prouesse physique! En transsexuel adorable, Jared Leto, mèconnaissable et oscarisè, nous bouleverse ègalement, guidè par son dèsir de briser son image une fois de plus ("Chapter 27"). Mais sans que jamais rien ne soit gratuit et surtout sans jamais tomber dans la caricature (Rayon, il / elle est restè(e) humain(e) et rèaliste, facile à ècouter). Leto dressant le portrait d'une vraie personne, pas d'un clichè ou d'un stèrèotype, d'un homme qui a choisi de vivre en tant que femme! Quant à Jennifer Garner, elle mèritait aussi un Oscar pour son rôle de mèdecin qui a dèdiè toute sa vie à sa carrière et qui, à prèsent, dèdie sa vie à la recherche d'un mèdicament contre le problème du VIH (elle participera aux essais qui ont lieu à l'èpoque). Mais la beautè plastique de ce film n'est pas l'arbre en bonne santè qui cacherait une forêt malade! A cet ègard, une scène de "Dallas Buyers Club" est suffisamment èloquente : les papillons de nuit qui viennent se poser sur McConaughey! La paix rèdemptrice ne semble plus très loin pour Ron Woodroof, ce « fou » , cet outsider dont l'allure et le visage ravagès par le virus ne souillent en rien sa rèputation! Une histoire de courage exemplaire, celle d'un cowboy activiste très reprèsentatif des gens qui ont entendu parler de cette horrible maladie qu'est le sida sans pour autant en savoir assez...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 janvier 2014
    Dallas Buyers Club ou le film qui te remet dans l’ambiance d’une époque qui comprend pas grand chose à cette nouvelle maladie qui fera le bonheur des labos pharmaceutiques et qui touche majoritairement une population qui fait honte au puritanisme américain.
    C’est aussi le film d’un réalisateur fan de la caméra à l’épaule (mais rien à voir avec le projet blairwitch, ici c’est vraiment bien fait!) et d’un acteur crève écran qui fini par te crever le coeur.

    Ron Woodroof, un pure texan ancien champion de rodéo, apprend trop tard qu'il est malade du sida. Il ne lui reste qu'une trentaine de jours à vivre mais aucun traitement n'existe. Ah si un poison ! Il se livre alors à un combat contre la mort à la recherche d'un traitement pour donner un sens à une vie qu'il n'a plus le temps de vivre. Face à l'inertie de l'administration et de la FDA, il crée le "Dallas Buyers Club" pour tenter prolonger sa vie et celle de ses compagnons de fortune.

    Chaque apparition de Matthew McConaughey est désormais un évènement et Dallas Buyers Club confirme le nouveau statut de cet acteur qui fait plus qu’interpréter son rôle. Sans parler de la perte de poids spectaculaire, j’imagine pas comment on peut faire mieux …
    Sans jamais juger les hommes (mais plutôt les institutions) ni prendre en pitié, il faut souligner l’excellent scénario de Dallas Buyers Club et la réussite toute particulière de l’écriture des personnages qui arrivent à nous faire rire malgré le sujet. Jared Leto en profite pour réussir sa sortie 4 ans après son dernier rôle. Je trouve Jennifer Garner toujours aussi moyenne, rien de dramatique mais les autres sont tellement bons…

    Mathew si ça ne tenait qu’à moi, l’oscar est pour toi ! Malgré les "12 Years a Slave" ou "Le Loup de Wall Street" je dis respect !
    Tous dans les salles, c’est du lourd!
    tony-76
    tony-76

    1 012 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2014
    Après les remarqués C.R.A.Z.Y. et The Young Victoria présente son premier long métrage américain, Dallas Buyers Club. Oeuvre à la fois émouvante et divertissante, le film accomplit bien ce qu'il entreprend, à défaut de révolutionner quoi que ce soit. C'est déjà une immense qualité que de bien raconter cette histoire complexe, humaine et émouvante et ce film accomplit cette délicate opération avec talent. La grande qualité de Dallas Buyers Club est de parvenir à placer l'histoire spécifique d'un individu, dans ce cas-ci Ron Woodruff, un électricien texan atteint du SIDA dans les années 80, pour l'inscrire dans la grande Histoire, celle des médicaments proscrits aux États-Unis. Sa lutte contre la maladie est couplée de sa lutte contre la FDA, il ne s'agit donc pas seulement du destin d'un individu qu'il faudrait rendre attachant en manipulant les émotions des spectateurs. Dallas Buyers Club ne réclame pas votre pitié. Cela rend le film d'autant plus intéressant à suivre, car il traite avec le respect de rigueur l'intelligence de ses spectateurs, alors que la force du scénario, la profondeur des personnages et la qualité de l'interprétation suffisent amplement à maintenir notre intérêt. McConaughey et Jared Leto, dans le rôle d'un travesti excentrique lui aussi atteint du SIDA, impressionnent grandement, eux qui offrent des performances physiques senties et dédiées. On ne peut malheureusement pas en dire autant de Jennifer Garner, dont le rôle est souvent délaissé, servant surtout de faire-valoir, de contrepoids. Le travail de Jean-Marc Vallée est aussi habile en ce sens qu'il tient ensemble cette histoire malgré ses nombreux personnages et ses péripéties complexes impliquant des questions juridiques et une homophobie anachronique qui est d'autant plus bouleversante qu'elle semble sans solution. Jean-Marc Vallée profite pleinement du talent des interprètes, du récit évocateur et appose sur Dallas Buyers Club un style au service du récit. Le résultat est donc souvent émouvant et toujours convaincant. On peut regretter qu'il perde de sa personnalité en cours de route, mais cela n'en affecte pas trop l'efficacité.
    Hobsta
    Hobsta

    95 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Une véritable réussite. L'histoire vraie de Ron Woodroof était un excellent sujet à choisir, poignante et humaine. Et Jean-Marc Vallée en a fait un très bel hommage. Entre totale dépravation, désespoir, révolte et espérance, on est plongés dans ce dur parcours du combattant avec ce Ron, incarné par un Matthew McConaughey plus bluffant que jamais, charismatique et saisissant. Accompagné d'un Jared Leto à la prestation aussi inattendue qu'incroyablement réussie (suis-je la seule à avoir été convaincue qu'il apparaitrait plus tard, que ça ne devait pas être lui ?) ! Dallas Buyers Club est le miroir d'une évolution authentique de la représentation du SIDA, et Woodroof incarne le symbole qui a su renverser tous ces préjugés surprenants qu'on apprend tout le long du film, et qui pourtant ont bel et bien existé. Ce film nous touche autant à travers l'authenticité des personnages que par celle de cette triste période d'histoire sociétale. Et il réunit tout pour le faire. Il vous offrira même des petites touches d'humour pour détendre une atmosphère bien tendue. Bref, ce film est une vraie perle, et rien que pour connaitre cette histoire frappante, il mérite largement, très largement, d'être vu, et beaucoup d'être revu.
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    647 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2014
    En définitif, le fameux et célèbre "Dallas Buyers Club" est bel et bien un très bon film. Tout d'abord, c'est véritablement pour ses acteurs que le film est une incroyable réussite. La réalisation est fort honorable, et les lumières naturelles sont parfaitement utilisées. Les performances tout bonnement sublimes des deux acteurs principaux, alliées à un scénario intéressant et à des personnages attachants, font de Dallas Buyers Club une œuvre passionnante, bien que manquant parfois de suspens. En effet, à part le plaisir de suivre ces personnages dans leurs aventures (une sorte de Breaking Bad médicamenteux), jamais la tension n'est réellement présente durant le scénario. Et bien que le film soit passionnant, et que les performances d'acteurs soient tout bonnement superbes, ce problème de suspens est un gros point noir. Dallas Buyers Club reste tout de même un excellent film !
    nestor13
    nestor13

    54 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2014
    La maladie, c'est comme le rodéo, c'est difficile d'arriver à dompter la bête. Mais quand on y arrive, c'est fantastique. Et c'est ce que nous montre "Dallas buyers club" qui nous raconte une aventure inoubliable qui constitue d'un point de vue cinématographique le premier véritable choc de 2014. Totalement bouleversant, ce film nous touche grâce à l'incroyable combat de son héros, mais surtout par la simplicité de son traitement et son beau message de tolérance délivré de manière naturelle. Par ailleurs, on ne peut être que révolté par ce qui nous y est dit de l'administration américaine, de ses terribles erreurs, de son aveuglement et par le business de la santé qui oublie finalement parfois le malade (le récent "Effets secondaires" de Soderbergh nous disait sur ce dernier point à peu près la même chose). Très instructive, cette œuvre poignante donne également l'occasion de mesurer tout le talent de Matthew McConaughey, méconnaissable en cow-boy totalement décharné et encore plus grand que jamais. C'est de toute façon pour lui que je suis entré dans cette salle de cinéma et je ne suis pas étonné de sa performance. L'acteur, qui retrouve pour l'occasion son vieux pote Steve Zahn avec qui il formait un duo déjanté dans "Sahara", m'a toujours bluffé notamment par son charisme et ce n'est que justice que ce film le propulse comme une star majeure aux yeux du monde. Il nous a tous domptés, et c'est formidablement bon !
    Loskof
    Loskof

    366 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2014
    Enfin un film qui tient ses promesses après le chiant 12 years a slave, enfin un film qui a compris comment traité son sujet. Car Dallas Buyers Club a un vrai angle d'attaque sur le thème du sida. Au lieu de nous embarquer dans un histoire hyper sérieuse et tire-larmes sur la détresse d'un homme, ce film nous montre au contraire un Cowboy homophobe et plein de vie,atteint du virus, et qui va tout faire pour sortir les malades de leur angoisse de mourir.
    C'est vraiment édifiant. On alterne sans discontinuer les séquences drôles avec un McConaughey qui envoie chier tout le système, qui se fout des lois pour au départ se faire du pognon, puis sauver les malades, et les séquences très polémiques et politique sur les abus de l'agence des médicaments aux USA, gangréné par la corruption et les décisions ineptes (même si la procédure de mise sur le marché n'a pas que des inconvénients). Tout cela donne un ton suffisamment léger au film pour porter efficacement son message. Il faut voir Woodroof s'enfiler 1, puis 2 cachets d'AZT, avalés grâce à de la bière puis s'enquiller un petit rail de coke pour finir, ça résume parfaitement le personnage.
    Le film s'attarde très peu sur sa maladie, ne montre que rarement son corps rongé par le virus, il y a juste ce qu'il faut en fait. Jared Leto est excellent lui aussi, en travesti il est méconnaissable.
    Bref c'est du tout bon, je lui reproche juste d'être un peu long, notamment dans les nombreuses scènes où Woodroof souffre de perte de connaissance, un peu répétitif. Un vrai favori pour les oscars, un vrai traitement audacieux du sujet, porté par un propos très polémique, avec des acteurs au top.
    Zoé B.
    Zoé B.

    442 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2014
    Le terrible syndrome D.U.H.V. ("d’après-une-histoire-vraie"), a encore frappé. Mais cette fois, il faut bien l’avouer, ça donne un grand film, à la fois puissant et subtil. La mise en scène inspirée de Jean-Marc Vallée ("C.R.A.Z.Y.") y est pour beaucoup. Son trio d’interprètes aussi : Jennifer Garner, qui surprend dans un registre où on ne l’attendait pas, Jared Leto, qui ballade son jeu à des altitudes qu’on n’aurait jamais imaginées et, absolument stupéfiant, Matthew McConaughey qui trouve ici son plus beau rôle, et sans doute son ticket gagnant pour les prochains Oscar. Se parachève ainsi sous nos yeux, après "La Défense Lincoln", "Killing Joe" et "Mud", la spectaculaire résurrection d’un acteur qu’on croyait fourvoyé.
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    Dallas Buyers Club raconte avec intelligence et sensibilité le parcours d'un macho texan qui va évoluer à l'annonce de sa maladie, et sa lutte contre l'industrie pharmaceutique américaine. Ce film très juste est transcendé par l'interprétation bluffante de Matthew McConaughey et de Jared Leto. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 février 2014
    Plutôt déçu par ce film, on ne pouvait pas vraiment passer à côté suite à l'aide médiatique certaine qu'il a eu. Ce scénario, ce contexte ne laisse pas indifférent, mais il n'est finalement pas si intéressant et attachant qu'il aurait pu l'être, trop de points laissés de côté, des scènes répétitives laissent apparaître quelques longueurs, un manque d'originalité de la mise en scène et du montage (peut-être dû aux 25 jours de tournage...), une bo mal dirigée dans l'ensemble et rien de bien nouveau donc, malgré ça Matthew McConaughey et Jared Leto réalisent une vraie performance et méritent amplement leurs récompenses. Dallas Buyers Club reste un bon film, mais il n'aura pas pour autant, apporté quelque chose d'utile au cinéma Américain.
    Dandure
    Dandure

    151 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: pour perdre du poids, faut attraper le sida ou faire du cinéma.

    Chouette un biopic, un truc souvent guindé et frileux, tourné pour raconter une Histoire petite ou grande sur toile parce que bon, lire des livres...Mais parfois, un réalisateur affiche un avis tranché sur la question. Ici Jean-Marc Vallée ressuscite la fureur de vivre, le majeur bien dressé contre la mort, contre le système, contre soi-même avec ironie, mordant et légèreté.

    Moralité : C'est face à l'obstacle que se révèle le cheval (valable aussi pour les taureaux?).
    sparowtony
    sparowtony

    256 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2015
    Dallas Buyers Club, c'est un film qui, à première vue, pue le conformisme pour gagner ses petits oscars. Histoire vraie qui concerne le SIDA, film à performance avec, de plus, de grosses pertes de poids...oui, ça fait bien penser à un film à oscar. Et ses oscar, le film les a eu: ni plus ni moins que les deux statuettes de meilleur acteur lui reviennent ! C'est plus d'un an après sa consécration que je vois le film, sans d'attentes particulières si ce n'est de passer un bon moment (oui, le film est mal choisi vu le sujet). Dès le début, j'ai été pris dans l'histoire, et franchement, je dois même dire que j'ai adoré ! On sent que le réalisateur a quelque chose de beau et intéressant à raconter. Et pourtant, c'était pas gagné. Moi, ce genre de sujet, c'est pas vraiment ce qui me botte, mais le script est remarquablement bien écrit. C'est simple, on est captivé pendant 2 heures. Alors bon, peut-être qu'une baisse de régime vers la deuxième partie du film est à relever, faisant qu'il s'étire en longueur...mais légèrement. On peut aussi compter sur un montage très réussi qui rythme davantage le film, et une mise en scène classique mais pourtant très réussie de Jean-Marc Vallée. Pour faire simple, c'est sobre. Et même si ce n'est pas forcément ce que je préfère, ça fait du bien. La mise en scène est vraiment efficace, va droit au but. Il n'y a quasiment pas de musique (ou en tout cas, pas de composition originale), il y a une utilisation d'ellipses (avec l'écran noir, tout ça...) et d'ultra-sons pour nous immerger davantage. Il y a vraiment une impression de course pour la survie, c'est assez sec, froid, brutal. L'histoire parle pour elle-même. Et de plus, le long-métrage ne sombre jamais ni dans le pathos, ni dans la moralisation, un piège dans lequel il aurait pu facilement tomber. Le film réussit pourtant spoiler: à nous interroger sur les actes des compagnies pharmaceutiques
    , et à nous émouvoir facilement pour ces personnages. Et ce sans sombrer dans le manichéisme: car Ron Woodroof est un personnage assez antipathique ( spoiler: même si sa rédemption le rend au fur et à mesure plus attachant
    ). Mais ce qui m'a le plus impressionné dans ce film, c'est très clairement le jeu d'acteur des rôles principaux. Comme je l'ai dit, Dallas Buyers Club, c'est un film à performance, et quelles performances ! McConaughey et Leto m'ont impressionnés, m'ont scotchés, m'ont rendu admiratifs, enfin tout ce que vous voulez ! Il est rare que je dise ça dernièrement mais les statuettes sont amplement mérités (même si j'aurais pas craché sur le fait que DiCaprio gagne l'oscar). McConaughey, je ne l'avais vu que dans Interstellar et Le loup de Wall Street pour ce qui est de ses films réputés, et il y était excellent dans ces films, sans jamais m'avoir impressionné. Sinon, je n'avais vu que d'anciens films avec lui, donc Contact ou des comédies bas de gamme. Mais là, là...wow. Le mec est possédé par son rôle, sa performance est hallucinante. En un seul film, je me suis dit: ça, c'est un grand. Et pour Leto, sa performance est aussi démesurée que celle de McCo. Elle est même assez troublante tant on finit par oublier que c'est un homme qui joue ce rôle. Très franchement, je tire mon chapeau à ces deux acteurs, bravo à eux: ils portent le film sur leurs épaules ! Du côté des acteurs secondaires, c'est pas trop mal non plus même si forcément moins marquant. Jennifer Garner, notamment, se débrouille bien. Une autre chose que j'ai apprécié dans ce film, c'est qu'il est bien cru, notamment dans sa représentation du sexe. C'est tout bête, hein, mais j'aime quand un film montre ce genre de truc sans concessions. Je n'ai pas grand chose à dire de plus, Dallas Buyers Club est une superbe surprise, passionnante durant 2 heures. On ressort instruit de cette histoire vraie (par ailleurs assez triste), et on est étonné de ne pas en avoir entendu parler avant. Et puis le sujet reste touchant car toujours d'actualité. Un très bon moment de cinéma avec de grands acteurs. Ni plus ni moins.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Jean-Marc Vallée est un réalisateur connu pour ses histoires "qui fâchent" Hollywood. C'est bien l'un des seuls à donner une telle puissance cinématographique à ses films. C'est une bouffée d'air. Ou même peut-on parler de danse. Une danse de deux heures. On commence par rencontrer un redneck qui apprend qu'il a le sida. De cette instant commence un marathon, vif et original, mais aussi des rencontres qui se font, des amitiés qui se créent. Jared Leto en transsexuel, incroyable de vérité et de vivacité, traversant les épreuves et spoiler: arrivant dans les bras de la mort
    . Les longs voyages en voiture pour récupérer des médocs, les tests pour essayer de se soigner : si les scènes d'émotion serait des balles, notre corps serait recouvert d'impacts. Et surtout avec Matthew McConaughey, qui fait partie du groupe réservé "des plus grands acteurs américains". N'allez pas vous demander pourquoi c'est lui qui va recevoir l'oscar.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Sans surprise ce film est superbe, je partais sans trop d'acquis en ce qui concerne l'histoire du VIH dans les années 80 et ses différents traitements, on y apprends des choses et on en ressort grandit.
    La mise en scène et la reconstitution espace / temps est très réussie sans être forcement extrêmement ingénieuse. McConaughey livre une prestation de très haut niveau, un jeu tout en sincérité, de plus sa transformation physique est très impressionnante, Jared Leto est également absolument bluffant.
    "Dallas Buyers Club" s'inscrit dans le panthéon des grands films hollywoodiens, toute en émotion et sans superficialité.
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