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    L'Amour en Fuite
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    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    18 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    C'est une merveilleuse suite et fin que François Truffaut boucle une des sagas unique du cinéma même mondiale! De tous les épisodes de la saga c'est peut-être le moins scénarisé , preuve appuyer par le fait que François Truffaut est assister de Marie-France Pissier et aussi de sa fidèle monteuse Suzanne Schiffman. C'est vraie qu'on pourrait reprocher à l'ancien des cahiers du cinéma d'avoir fait du pré-chauffer par le fait qu'on se servait de plusieurs raccords des épisodes précédents.

    trois-quarts d'heure du film se déroule dans le wagon entre les retrouvailles de Colette et d'Antoine. "Je ne vous aimait pas, je vous aimait bien!!!" cela aurait pus être le titre du film. J'ai l'impression qu ce film a été fait pour revalorisé le rôle de Colette que tient Marie-France Pissier qui n’était pas apprécier par les partisans de Doinel.

    Jan-Pierre Léaud toujours parfait qui incarne à merveille son personnage à la personnalité insaisissable de Doinel, qui tient avant tout à sa liberté, qui aime les femmes, qui réagit en égoïste mais qui est indéniablement attirant. Léaud aura déclarer que la fin de cette saga et de ce film aura dit comme une rupture amoureuse.

    On y apprend presque sans surprise le divorce d'Antoine et Christine avec en arrière fond l’évolution de la société et des mœurs avec la fin des années 70

    Un petit coup de cœur musical avec la chanson d'Alain Souchon

    Aussi pour dire aussi que Antoine Doinel c'est vous, c'est moi , peut être votre voisin de palier, votre collègue de bureau ou bien un de vos amis mais sa restera toujours le physique de Jean -pierre léaud et la synthèse de Léaud et de Truffaut.
    Loin d'être désagréable, c'est le moins inspiré des fils, sans doute un peu usée, légèrement paresseux.
    Malgré sa fin bâclé romancé, artificiel et en eau de boudin, l'amour en fuite clôt la saga Antoine Doinel pour Truffaut et Léaud donc c'est la dernière fois qui le dirige et dont Jean-pierre Léaud commencera une longue traversé du désert dans les années 80.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    La fin des aventures d'Antoine Doinel, hélas. Certes, on n'y retrouve pas la poésie de "Baisers volés" ni son inventivité, mais Jean-Pierre Léaud est toujours aussi attachant et Truffaut, qui le suit comme un frère, met comme d'habitude beaucoup de lui-même dans son récit. A noter la présence délicieuse de Dorothée qui aurait pu être une comédienne passionnante si elle n'avait été rattrapée par d'autres démons.
    E.nigma
    E.nigma

    13 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2014
    Le dernier volet des aventures de Antoine Doinel, double et représentation trait pour trait de son réalisateur. La machine semble un peu usée. La mécanique de la valse des sentiments et de la recherche de l'équilibre parfait d'une relation au sein du couple moderne ne marche pas vraiment. A trop vouloir représenter à l'écran les évolutions de nos mœurs dans la société post-soixante-huitarde, François Truffaut rate en partie son mimétisme dans cette nouvelle et dernière mise en abyme de son autobiographie.
    Nicolas B
    Nicolas B

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Non, on ne peut pas vraiment parler de film du cycle Doinel. Ce n'en est pas un autant que les quatre autres, il n'y plus cette forte volonté de faire surgir un personnage dans toute ses manières, ses hésitation, son ambiguïté et au fond sa beauté. Non, ici on peut tout au plus parler d'épilogue, de conclusion, l'on ne cherche plus vraiment grand chose de nouveau. Et il est vrai qu'il est assez difficile de ne pas voir le manque d'enthousiasme de la part de Truffaut pour ce film, qu'il voyait en fin de compte, substantiellement, comme une opération commerciale; et personnellement je trouve qu'une grande partie des flash-backs et auto-citations du film sont assez mal choisis et ne font que nous évoquer la beauté profonde des précédents films et celle en revanche moins marquante de celui-ci. Mais, il faut le dire, ce film, peut-être assez héroïquement finalement, arrive à ne pas être un mauvais film, parce que Marie-France Pisier (splendide), parce qu'il a la le mérite de ne pas trahir l'esprit du personnage et des film précédents, parce que certaine scènes sublimes (je pense par exemple au baiser alterné au jeune Doinel qui tourne, justement un flash-back judicieux). Enfin, et, malgré tout, l'esprit qui se dégage du film est loin d’être désagréable, une sorte de fable sur ce qui reste d'un enfant qui grandit un peu mal, un peu maladroitement, de comment on essaye de vivre, vraiment, avec tous les obstacles en cour de route. Il y a cette sorte de petite morale sous-jacente, assez vivifiante, assez saine, autant sur sa mère, que sur son histoire d'amour avec Sabine:"évidemment on ne peut pas être est certain que l'on s'embarque pour longtemps - et pourquoi-pas? -mais on peut faire comme si. -oui, oui, c'est ça, faisons comme si! -et on verras! -et on verras!". Oui, bon, Dorothée, c'est vrai qu'il est difficile d'aimer cette actrice quand on sait que c'est LA Dorothée. Mais son jeu n'est pas mauvais... En conclusion: il ne faut pas voir se film en attendant un film du même niveau que ceux de la même époque de truffaut (le dernier métro, l'homme qui aimait les femme...), mais simplement un petit (mais bon) épilogue à la saga Doinel...
    Truman.
    Truman.

    206 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2014
    Dernier film sur Antoine Doinel mais aussi l'opus le moins inspiré, moins inspiré car ce film semble la comme pour clôturer la saga et rendre un hommage au passage .
    Pour rendre un hommage François Truffaut réintègre les passages de divers de ses films comme les 400 coups, Antoine et Colette, Baisers volés et Domicile Conjugal .

    Réintégrer les passages de ses films pourquoi pas, sauf que là ça semble tellement trop présent que j'y vu un manque d'idée, d'inspiration dans l'histoire et Truffaut comble tout ceci avec ses précédents films .
    D'un coté j'y ai aussi vu un bel hommage, un hommage a Jean Pierre Léaud qui a fait ses début avec Truffaut dans les 400 coups du haut de ses 15 ans, un hommage a l'amour, a un hommage a un la vie d'un homme qui a une vie qui évolue dans ces films, un hommage a la vie tout simplement .

    C'est beau, moins touchant et moins drôle que les précédents, c'est donc l'opus le moins réussit mais pas mauvais pour autant .
    On retrouve une fois de plus de magnifiques dialogues ciselés et finement maitrisé par Jean-Pierre Léaud et divers autres acteurs .

    Truffaut s'amuse même a remettre un de ses films dans une scène de cinéma "Une belle fille comme moi" et fait croire que c'est un film policier .
    A un autre moment je crois même qu'une scène de "La nuit américaine" est réintégrée .

    Bref globalement ce n'est pas une conclusion digne de ce nom face a Baisers Volés et Domicile Conjugale qui étaient aussi drôle que touchant et sincère, ici c'est un poil trop plat sur les bords .
    Estonius
    Estonius

    2 515 abonnés 5 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    Ça commence assez mal avec une chanson gnangnan d'Alain Souchon. Le film fait sans cesse appel à de très nombreux flash-back empruntés aux films précédents de la série (certains se regardent avec un réel plaisir). Le film lui-même n'apporte que peu de scènes intéressantes, hormis celle du wagon-lit, Léaud est nettement bien moins dirigé que dans les autres Truffaut, Dorothée est moyenne et la fin plonge dans la guimauve (avec de nouveau Souchon). Un Truffaut moyen.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    226 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Cinquième et dernier épisode de la saga d'Antoine Doinel, après Les 400 Coups, Antoine et Colette, Baisers volés et Domicile conjugal. On a plaisir à retrouver ce personnage, à la fois drôle et pathétique, attachant et énervant, velléitaire et impulsif... On a plaisir aussi à se remémorer son passé, comme on feuilletterait l'album photo d'un ami ou d'un proche : Truffaut a inclus dans L'Amour en fuite de nombreux extraits des épisodes précédents de la série. Petit retour, donc, sur cet amoureux malheureux, qui a toujours aimé des filles ayant des parents gentils, qui aime surtout les rencontres, pas la suite, et à qui il arrive des histoires toujours compliquées. D'où le titre de son roman autobiographique : Les Salades de l'amour. Truffaut rassemble également des acteurs (et personnages) de la saga : Julien Bertheau (Les 400 Coups), Marie-France Pisier et Rosy Varte (Antoine et Colette), Claude Jade (Baisers volés, Domicile conjugal). Nouvelle venue dans cet univers : Dorothée, dont ce fut le premier rôle au cinéma. Son interprétation n'est pas mal du tout.
    Quelques bémols cependant : la forme a vieilli et les dialogues sont un peu trop écrits parfois. Le principe d'utiliser autant d'extraits peut apparaître comme une facilité. Truffaut, qui avait entrepris ce film pour des raisons commerciales, n'en était d'ailleurs pas vraiment satisfait. Léaud, lui-même, a été meilleur. Mais l'ensemble est porté par la nostalgie et l'émotion du réalisateur, clôturant une série qui lui est chère et dans laquelle il a beaucoup livré de lui-même.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2013
    Voila un film jubilant et Fulgurant!
    Superbe épilogue de la saga Antoine Doinel qui aligna les chef-d'œuvre
    Sous forme de roman photo, mais un très bon roman photo
    Avec ses flash-back qui réunisse les film précédant et même la sublime nuit américaine
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 juin 2012
    Pas grand chose à reprocher au film sinon qu'on s'ennuie, on passe d'une scène à l'autre au petit trot et voilà, petit bonus la présence de Dortohée et Claude Jade, actrices rares.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Malheureusement le moins bon de la série Doinel, le système de flashbacks incessants crée trop de coupure et déssert le film.

    Egalement, pour la première fois sur les cinq volets, on note quelques petites fautes de jeu inhabituelles chez Léaud ainsi que dans les quelques monologues de Dorothée (dont la présence surprend).

    Truffaut aurait pu s'arrêter au film précédent qui semblait déjà boucler la boucle, à tort...
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2012
    Cette conclusion à la saga Antoine Doinel est plus une synthèse des volets antérieurs qu'un véritable nouvel épisode. En témoignent ces multiples flash-backs, tous issus des films précédents, utilisés tout au long du film pour développer, raconter ou rappeler la psychologie du personnage principal, incarné encore une fois par un grand Jean-Pierre Léaud. Ces retours en arrière sont d'ailleurs judicieusement effectués, car ils extraient le meilleur de ses caractères et de sa personnalité, ce qui rend le film à la fois touchant et drôle, mais quelque part c'est aussi sa faiblesse, car "L'amour en fuite" n'est donc pas une véritable œuvre à part entière, au plus un film de nostalgique. Mais voilà, c'est émouvant, malin, fin, pas toujours très crédible et parfois un peu appuyé, mais en fin de compte c'est assez charmant.
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2012
    L'amour pour ce film m'a souvent fui. En effet, la plupart des bonnes scènes sont celles tirées d'autres films. Entre autres, je n'ai pas été très enthousiasmé par la prestation des acteurs, qui se rapproche souvent plus de la récitation que de l'imitation du réel. Malgré le caractère brouillon du tout, la fin m'a quand même fait un peu vibré. Je serai par ailleurs intéressé de voir quelques un des films précédents de François Truffaut.
    Sebele31
    Sebele31

    7 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Dernier épisode des aventures sentimentales d’Antoine Doinel, « l’Amour en Fuite » est peut-être le plus inégal de la série. Composé pour une bonne partie de flash-backs sous forme d’extraits des épisodes précédents, le film laisse un goût de nostalgie et c’est bien de cela dont il s’agit. Les Doinel divorcent pour de bon, un ancien amour frustré refait surface, Antoine, fidèle à lui-même, ne grandit pas et est toujours malmené par ses sentiments, passant d’un amour à l’autre sans vraiment comprendre où il en est. Pourtant cette fois-ci, plus que dans les précédents films, ce sont bien ces femmes les personnages principaux. Comme souvent chez Truffaut, elles sont belles et fortes, cherchant à comprendre le « cas Doinel » ou encore, à l’image de Sabine, à ne pas subir l’arbitraire du phénomène. Et bien que le film finisse sur une teinte joyeusement amoureuse, pour elles aussi il est l’heure du bilan et de solder sa jeunesse.
    SpecOmega
    SpecOmega

    6 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Quand on regarde ce film dans la continuité des précédents "Antoine Doinel", on se dit que Truffaut ne s'est pas beaucoup foulé : les images des autres films en flashbacks... Maintenant, si l'on regarde le côté positif de la chose : on a une vraie continuité et une cohérence incroyable, avec des acteurs qui ont vieilli, des personnages qui ont évolué. Tous sauf peut-être Antoine, toujours égal à lui-même. Le scénario fait la part belle à 2 jolies histoires d'amour, surtout celle d'Antoine et la façon dont il la raconte. Les trentenaires s'étonneront de trouver Dorothée au casting.
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    17 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2012
    Avec "L'amour en fuite", François Truffaut bouclait la boucle des aventures sentimentales d'Antoine Doinel, son personnage emblématique et son miroir. Bavard et un brin cérébral, construit sur le mode des flashbacks à répétition imbriquant au présent des extraits des "400 coups", de "Baisers volés" et de "Domicile conjugal", le film charrie une bonne dose de nostalgie. L'occasion pour le spectateur de revoir des scènes cultes des précédents opus, comme la mémorable gifle aller/retour destinée à faire passer l'envie à l'écolier Doinel d'inventer des bobards aussi énormes que celui de la mort de sa mère. 20 ans plus tard, on retrouve notre héros toujours mytho et immature, angoissé, nerveux, le sourcil froncé et l'air pénétré, occupé à décortiquer sa vie sentimentale comme on dissèque une grenouille. Dissertation sur les rapports de couple, la fidélité et les errances des coeurs intermittents, incapables de se fixer, l'histoire s'écrit au rythme des chapitres des "Salades de l'amour", mi-fiction, mi-vécu, ballotée entre conquêtes passées -mais pas tout à fait- et présentes -mais pour combien de temps ? Dans ce carrousel sentimental où défilent les visages de Colette, Christine, Liliane et Sabine (Marie-France Pisier, Claude Jade, Dani et Dorothée), Jean-Pierre Léaud cabotine avec bonheur, parfait en écorché vif égoïste et impulsif, comme enfermé dans son monde et pourtant à l'aise partout. La direction d'acteurs très libre de la Nouvelle Vague, particulièrement axée sur l'improvisation, convenait idéalement à son jeu personnel, spontané, incroyablement transparent dans le registre des émotions. Avec cette façon bien à lui de déclamer, sur un ton sérieux, certain de la valeur de ce qu'il énonce, Antoine Doinel était drôle à son insu (un peu comme le sera plus tard Christophe Bourseiller dans "Un éléphant ça trompe énormément"). Le rôle a si bien collé à la peau de l'interprète que la suite de sa carrière en a souffert. Identification trop forte, c'est le syndrome Michèle Mercier. Sur un rythme alerte, servi par d'excellents dialogues, "L'Amour en fuite" s'achève doucement, comme il a commencé, sur la chanson éponyme et la voix de Souchon. "Caresses photographiées sur ma peau sensible...".
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