Derniers Avis : Morse - Page 8

Film de vampire d'un nouveau genre, très réussi, entre le drame et l'épouvante, avec des personnages très attachants !

Film sur les vampires ( oooh non encore ??? ) OUI MAIS là pas de romantisme, pas de gnangnan.
Morse est un film de vampire, mais bien plus.

L'atmosphère y est propice, scandinave où les jours sont plus court et la nuit bien plus présente.
La relation entre les deux protagonistes est ce qui tiens le film en haleine.
Alors même si on fait une allergie aux vampires, et bien celui ci est l’antidote.

Les premières versions sont toujours (ou presque) les meilleures ! (voir le remake américain). Un film qui se laisse regarder, et apprécier ! Original, et attachant !

Un petit chef d’œuvre sans prétention, merci a nos amis suédois qui de la même manière que pour les "Millenium" se sont fait pomper l'inspiration par les ricains (pour Morses nous avons obtenue "Let me in" qui a part changer les acteur ne fait pas grand choses...) laisser d'ailleurs cette version de côté et regardez la version suédoise qui ne laisse pas indifférent !

Un générique d'ouverture sans bruit aucun, puis le noir laisse doucement place à une nuit enneigée, aussi silencieuse qu'hypnotique. "Morse" démarre fort, on le sent, et pourtant il n'a pas émis le moindre son. Le reste du film sera du même tonneau, avec en plus de ça la découverte d'un conte magnifique porté par deux jeunes acteurs éblouissants de par leur talent. Kare Hedebrant et Lina Leandersson, même pas encore 15 ans, sont d'une justesse ahurissante, qui force le respect compte tenu de la noirceur et de la dureté des thèmes abordés dans le film. "Morse" n'est pas seulement une sombre romance, il mélange habillement les genres pour finalement éviter de s'inscrire dans l'un deux en particulier.

Le résultat n'en est que plus captivant. Ainsi, vous n'y verrez pas de scènes d'horreur pures ou d'amourettes mielleuses (malgré quelques codes bien classiques mais ô combien sympathiques), mais le portrait finement exécuté de deux âmes-sœurs qui ont besoin l'une de l'autre pour des raisons plus complexes qu'on ne veuille bien le laisser paraitre. Je m'abstiendrai de vous dévoiler (et gâcher) l'intrigue, mais le film est si riche de sens que chacun peut l'interpréter de diverses façons, avec comme je l'ai dit plus haut, des thèmes "sous-jacents" qui comme leur nom l'indique n'apparaissent pas forcément à l'esprit du spectateur lors du premier visionnage. Sur ce point, le roman à l'origine du film est beaucoup plus explicite d'ailleurs.

L'histoire a donc une réelle complexité, une consistance en béton armé, servie par une mise en scène sobre mais envoutante grâce à une gestion parfaite du son et une composition minutieuse du décor et de ses occupants dans chaque plan, à tel point qu'on entre en plein rêve et qu'on meure d'envie de rejoindre l'action qui se déroule devant nous. Le rythme est assez particulier, ce qui j'imagine restreint pas mal son accès au grand public (en plus de la noirceur du récit). Une certaine lenteur s'empare de l'action, même si l'on savoure nombre d'envolées fulgurantes dans l'évolution du film. Mais l'ambiance a un tel impact sur les tripes que si l'on prend la peine de s'y immerger, "Morse" apparait à nos yeux comme un bien trop court voyage onirique bercé d'hémoglobine et de sentiments intenses réellement palpables, au delà de la froideur d'un Vampire. Oubliez cette merde de "Twilight" (que j'ai honte d'évoquer dans cette critique), et prenez la peine d'assister à une véritable histoire d'amour de démons aux longues canines, si ce n'est pas encore fait (je vous vends du rêve là).

Une véritable surprise ! Tomas Alfredson est un réalisateur Suédois qui a su percer dans le monde du cinéma. Relativement connu dans sa patrie pour ses nombreuses réalisations, Morse est le film qui l'a fait connaitre au grand jour. D'apparence atypique, Morse n'en reste pas moins une œuvre grandiose.

L'histoire de ce film n'est pas comme la plupart des films de vampires, bien au contraire. Le film nous plonge dans une société suédoise dans les petites classes moyennes, voire des classes défavorisées. On peut le voir grâce à des décors sombres et sales, ainsi qu'à des habitations peu spacieuses et qui semblent dater de l'époque industrielle bétonnée. C'est dans ce cadre que vont évoluer deux jeunes enfants, d'abord Oskar, un jeune renfermé sur lui-même à cause des nombreux maux qu'il subit à l'école, puis une jeune inconnue, Eli, dont l'arrivée coïncidence avec de nombreux meurtres et disparations. Il ne faut pas longtemps à Oskar pour démasquer la véritable identité d'Eli, c'est une vampire. Là où l'on s'attend à ce que le personnage soit choqué, Oskar n'est guère effrayé, et ce prend même d'affection pour la jeune fille. Il faut dire que ce garçon n'a pas de chance à l'école puisqu'il est la tête de turc d'une bande d'affreux garçon bien décidés à lui rendre la vie difficile. On assiste à une amitié qui va bien au-delà de ce qu'on imagine. Oskar est martyrisé par ses camarades de classe et Eli souffre de la malédiction du vampire, ils ont tout deux un point en commun et chacun trouve son compte à aider l'autre. De ce fait, Oskar et Eli découvrent petit à petit l'amour, le désir, l'entraide, l'amitié... On s'éprend d'affection pour ces deux jeunes personnages qui vont évoluer dans un société qui n'est pas parfaite, on le voit notamment dans le monde qui entoure les deux enfants. Certes le rythme est lent, voire très lent, mais cela permet au réalisateur de poser une réelle atmosphère dans le film. Chaque scène à ses qualités et ses originalités, on a par exemple de nombreuses scènes qui sont bien sanglantes, tandis que certaines scènes sont poétiques et participent à renforcer cette histoire d'amour entre des individus différents.

Les deux jeunes acteurs, Kåre Hedebrant en Oskar et Lina Leandersson en Eli, sont tous les deux remarquables. Jouant avec la sensibilité du spectateur, ces deux acteurs nous font partager une histoire d'amour hors du commun, voire crédible puisqu'on s'éprend de tendresse pour ces deux personnages que tout semble pourtant opposer. Kåre Hedebrant nous livre une interprétation grandiose de son personnage, à la fois fragile puisqu'il est humain et déterminé à ne plus se laisser faire. Lina Leandersson est très à l'aise dans le rôle de la vampire, tant sur les scènes de meurtres que sur les scènes de tendresse avec Oskar. Il en va de même pour les autres acteurs, le chef de la bande de garçon qui veut du mal à Oskar est tyrannique à souhait, tout comme le père protecteur d'Eli (Per Ragnar) qui est lui aussi très crédible et bien à l'aise dans la peau de son personnage.

Plastiquement parlant, le film est irréprochable. Les décors sont originaux, beaux et coïncident parfaitement avec l'histoire qui nous est racontée. Le blanc de l'innocent est régulièrement souillé par le sang. Les musiques sont excellentes et participent à renforcer la relation entre les deux enfants.
Enfin, il faut aussi parler des scènes sanglantes réalistes et n'empiètent pas tant que ça sur l'histoire qui nous est comptée (un peu comme le Labyrinthe de Pan où horreur et poésie de mêlent).

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Les + : une histoire d'entraide atypique vraiment touchante, mêler fantastique et réalisme dans une société violente, un duo d'acteurs impliqué et bonifiant grandement le film, la bande son qui manie douceur et violence quand cela est nécessaire, une réalisation exemplaire avec des décors dépaysants

Les - : un rythme lent (mais cependant nécessaire pour ancrer le cadre de l'histoire

Morse est un film qui sort de l'ordinaire pour plusieurs raisons. Tout d'abord l'histoire qui mêle les genres. A la fois poétique et émouvante, cette histoire entre deux jeunes enfants est avant tout une histoire d'amitié, puis qui elle se transforme en un réel amour. D'abord étranges, les personnages deviennent de plus en plus attachants au fur et à mesure que le film avance. Certes, on peut reprocher au film un rythme lent, mais comment ne pas s'émerveiller devant tant de poésie et d'harmonie dans des décors aussi blanc que l'innocence ? Il faut également saluer la prestation du duo d'acteur, Kåre Hedebrant en Oskar et Lina Leandersson en Eli, qui signent tout deux une prestation remarquable. Un film à voir de toute urgence.

Morse, une vision du vampirisme signée Tomas Alfredson, natif suédois maintenant connu et reconnu à l’international pour avoir si brillamment mis en scène John Le Carré et George Smiley. Oui, du côté de Stockholm, le cinéaste renverse les tendances, bouscule les aprioris et signe un film d’une froideur cataclysmique qui ne verse jamais dans le gore, l’effroi ou la surenchère. C’est sans doute la force de Tomas Alfredson, savoir doser chaque ingrédients de sa recette pour que celle-ci ne verse jamais dans l’excès, le tout étant d’une propreté, d’une spontanéité effarante. Si son récit s’avère éminemment sombre, sanglant, jamais le film ne choque, prenant même parti pour l’obscure face à la normalisation sociale, diabolisée ici par une jeunesse retord qui semble se complaire à maltraiter les plus faibles, démunis ou excentriques de leurs congénères.

Si le jeune Oskar possède d’emblée les traits psychologiques et psychiques d’un futur tueur en série vengeur, l’on ajoute à sa cause de l’ombre son amitié puis son attachement à son amie Eli, laquelle, l’on le découvrira bien vite, est toute particulière. Eli est une jeune vampire, laquelle est servie par un vieil homme mystérieux. Inutile d’aller plus loin dans le pitch, simplement de mentionner qu’Oskar le rejeté et le monstre enfant vous s’unir dans la vie comme dans l’esprit pour que leur monde à eux soit meilleur, avec toutes les conséquences que cela aura sur leurs entourages. Alfredson pousse même le vice en détruisant petit à petit, à coups de clichés, la bonne prestance des personnages qui entoure les deux gamins, le père d’Oskar devenant un alcoolique notoire au travers d’une scène inattendue alors qu’il semblait être le père idéal, sa mère, toujours plus distante, semble vivre hors du champ d’attraction de son enfant et j’en passe. Le cinéaste ira même jusqu’à dépeindre les résidents du quartier comme des piliers de bars amorphes, parfois malsain. Des résidents qui serviront de réceptacle à l’étrangeté de la situation.

Malgré une écriture pour le moins osée, froide, Alfredson se démarque également par une mise en scène léchée, admirable tant elle retranscrit dans les moindres détails les intentions, les pensées des protagonistes. Lumière froide, couche neigeuse abondante, obscurité latente des pays du nord, alternance des premiers et seconds plans par une mise au net lente et enveloppante, le réalisateur parvient à faire d’un conte vampirique un film majeur de par une réalisation marquée par une vision irréprochable de ce qui est important ou non à l’écran. Certaines scènes, souvent macabres voire repoussantes, figurent parmi les plus réussies du genre, je pense notamment à la cache sous la glace du deuxième corps, à la combustion du corps à l’hôpital et j’en passe. Bref, lorsque qu’il n’illumine pas des visages en plan rapproché, d’une netteté confondante.

L’on notera finalement une bande-son des grands soirs, discrètes mais indissociable du mélodrame se déroulant sous nos yeux. Alors que la rupture semble finalement consommée, le mal véritable s’en allant, laissant Oskar seul avec ses moyens, c’est à ce moment que le cinéaste fait ressurgir le mal ordinaire, la cruauté des enfants les uns envers les autres, la perversité humaine ici bien plus dérangeante que le surnaturel développé précédemment. Un final digne d’une leçon de cinéma qui écorchera ceux qui pensaient connaître le dernier mot. Hormis quelques effets spéciaux en mode mineur, les moyens suédois dans le domaine étant inférieur à ceux américains, il s’agit là d’un film majeur qui, il faut le reconnaître, de par son rythme, ne laissera pourtant pas son empreinte sur tout un chacun, dommage. 17/20

Un film qui sort du lot, où le plus important est mis en avant, le scénario ! On passe un bon moment sans être harcelé par les effets spéciaux.

"Morse" est loin du banal film de vampires que l'on a l'habitude de voir. Ici, l'amitié (l'amour??), la différence et la compréhension de cette différence sont priviligié à toute autre forme d'action ou d'hémoglobines en surdose. Ne soyez pas effrayé tout de même, on ne se retrouve pas non plus en face d'une oeuvre niaise pour ados à la Twilight bien que le thème soit commun à ces deux longs-métrages. "Morse" séduit par son scénario, son ambiance, sa réalisation et ses personnages attachants parfaitement incarnés par les deux jeunes acteurs. Bref, un petit bijou du cinéma danois.

Sans aucun doute l'un des plus grands films que j'ai vu de ma vie. Let The Right One In m'a tout simplement bouleversé, tant dans son scénario, que dans l'interprétation de ses comédiens, que dans sa mise en scène et sa bande originale. J'ai tellement aimé ce film que j'ai lu le livre dont il était inspiré et j'ai quand même préféré l'oeuvre cinématographique. Car celle ci regroupe tout ce qui fait que j'adore le cinéma. C'est un film que je n'oublierai jamais tant cette histoire d'amour est pure dans son fond mais également dans sa forme. C'est un film d'une force rare, un film important, qu'il faut voir à tout prix.

Thomas Alfredson, chapeau bas pour une première oeuvre de cette qualité, à ne surtout pas rater !

Outre une histoire sympathique, Morse compléte un tableau sans aucune fausse note. Les acteurs sont bons, la composition de l'image est souvent travaillé et s'apprécie (malgré des décors simple), le mixage permet de rendre cette ambiance ouaté si particulière à la neige.
La psychologie des personnages est bien abordé que ce soit la froideur de la fille, ou le côté maléfique qui se dégage du garçon. Enfin la romance, loin d'être nian nian, prend une dimension de découverte de l'autre au travers de leurs étrangeté , et elle se muera en une attirance macabre.
Un film agréable et intriguant!

Film de vampire où il ne se passe pas grand chose en fait. Il y a de bonnes idées pourtant, comme l'univers où il se déroule, mais tout y est si lent! Les gens sont lents, le petit garçon est lent, le vampire est lent, la mère est lente...Même le gamin qui terrorise le blondinet est lent. Assez surpris du hype qu'il génère! 2.5/5 pour ma part

Un excellent film qui reprend très bien le thème du vampire. Bon scénario réhaussé par quelques trouvailles. Le jeu des deux enfants est impeccable. Une découvert intéressante.

Très peu d'intérêt! Ni un film de vampire, ni un film d'épouvante, en fait on se demande ce qu'à chercher à faire le réalisateur. C'est lent, il se passe rien, je déconseille.

Bonjour a tous, si il vous vient a l'esprit de regarder ce film grand mal vous prend.

Primé par la presse française et ayant eu un certain nombre de nominations et de prix, vous vous dites que ce film est de qualité et que l'on peut se fier au professionnel de la cinématographie mais au contraire ce film vous prouve tous le contraire. Mon avis peut vous paraître très subjectif puisque mon expérience est très restreinte avec mes 15 ans. Mais venons en au fait, le film au delà de l'ennuie qu'on remarqué certaines critiques, même si je pense que ce n'est pas réellement un argument construit, n'a ni queue ni tête. La construction du film et le scénario sont complètement aberrant. Je me demande réellement ce que le réalisateur, Thomas Alfredson, avait et a dans la tête pour réalisé un film où la plupart des séquences n'ont pas de cohérence, il place par exemple l'image du sexe du vampire alors que cela ne fait en aucun cas avancer le film. On en revient a se demander si ce n'est pas un pervers. Le genre fantastique qu'a voulu mettre en scène Mr Alfredson, n'a aucun besoin d'être utilisé pour montrer l'exclusion sociale de ces enfants, le vampire ne fait pas avancer l'histoire et je suppose que c'est pour toucher un publique plus large ou plus jeune que le réalisateur a fait ce choix mais ça ne convient pas du tout à mon sens. De plus l'aspect gore du film est complètement inutile, je ne dévoilerai pas la séquence de la piscine pour les personnes qui veulent le voir mais c'est parfaitement abject et sans aucun intérêt. On comprend ce que le réalisateur veut montrer mais on ne comprend pas pourquoi veut-il le montrer comme cela.
Pour finir, la morale est caché dans le film et c'est là que l'on voit le travail du scénario même si à premiere vue quand on sort de la séance on trouve ce film et sa fin sans aucun respect de l'âme humaine qui est trituré et qui est façonné par des expériences abominables.

Je pourrais m'attarder pendant des heures encore sur ce film et parler des personnages. Mais je pense que ma critique certes petite peut vous permettre de vous faire une petite idée du film. Le point positif que l'on peut retirer est le jeu des acteurs qui est très bons.

Bref je ne recommande pas ce film même si je vous conseil de le voir pour vous faire votre propre opinion.