Warrior (2011
Tommy retrouve son père, un alcoolique, et lui demander de l’entrainer en préparation à un tournoi de MMA. Il ne se doute cependant pas que son frère s’y est également inscrit.
J’ai agréablement suivit l’histoire, un point fort, car elle est raconté avec une très bonne maitrise. Limitant la longueur des scènes avec un équilibre juste, les éléments narratifs sont livrés et présentées avec parcimonie, nous permettant de découvrir progressivement la personnalité et le contexte de chacun des deux frères. Ces éléments sont autant de points qui donneront de la substance et construit en nous de la sympathie pour les deux personnages.
Tom Hardy nous offres d’une part un beau jeu d’acteur, cachant le mystère qui l’entoure par une expression de rogne ou de colère constante et se défoulant avec explosion durant les combats.
Tandis que le personnage joué par Joel Edgerton sera plus dans la finesse et la sensibilité, et il trouvera son équivalent dans son duo avec Tess, joué par Jennifer Morrison. Elle est convaincante et exprime jusque dans les petits détails ses craintes et sa compassion dans les moments durs. Cependant, elle garde d’avantage un rôle de soutien.
Quant à Nick Nolte, il incarne le père alcoolique, décevant aux yeux de ses fils. Il arrivera à donner à son personnage le masque social nécessaire, mais le personnage n’est pas assez définit et concret pour être réellement pertinent et marquant.
Supporté par un montage rythmé et des scènes de combats prenantes
, dominant le dernier tiers du film,
la tension monte et prend,
quoique qu’après certaines longueurs, la finalité est prévisible, se concentrant d’avantage sur la question
; qui de Tommy, vivant encore dans la rancœur et l’ombre du passé mais jurant sur la fraternité et la promesse, ou Brendan, qui a appris à pardonner et à construire une famille, aura suffisamment de confiance et gagnera ?
Une lutte fraternelle captivante.
7,5/10