Derniers Avis : The Irishman - Page 4

Passé un premier tiers qui fait preuve d'une belle intensité narrative, le récit sombre petit à petit dans une monotonie léthargique interminable. On subit dès lors le manque total d'inspiration de Scorcese dans son propos, qu'il étire abusivement sur 3h30. A des années lumières d'un Goodfellas.

l' accroche n'est pas évidente avec un début brouillon et même si la technique de rajeunissement des acteurs est excellente leurs expressions restent un peu figées. Il faut un long moment pour rentrer dans l'histoire et retrouver l'ambiance scorsese bien sûr on n'est pas au niveau des autres productions du maitre mais quel plaisir de retrouver ses acteurs fétiches et enfin Al Pacino qui se montre le plus énergique.

Attention !!!!! Chef-d'oeuvre. J'adore ce film tout comme le réalisateur , Martin Scorsese (mon réalisateur préféré) . Ici Scorsese réalise son film de gangster le plus aboutit. Il prend tout ce qui était génial dans Casino ou dans les Affranchis pour le mettre dans ce film . Dans un cadre historique par rapport au meurtre de Jimmy Hoffa . Tout est réussi, les acteurs sont fabuleux , la mise en scène est impécable et la musique est incroyable. En gros tout ce que j'aime chez Scorsese. Le film est déjà culte, notamment grâce certaine réplique .Le film dure 3h30 et pourtant le temps passe super vite et çela ne ma empêcher de le revoir au moins 5 fois . The Irishman est pour moi le film héritage de gangster et Scorsese réalise une nouvelle fois un grand film. .

J'aurais mieux noté ce film s'il ne s'éternisait pas autant sans raison. Après la disparition d'Hoffa, il était tant d'arrêter plutôt que d'infliger encore quarante minutes sans intérêt au spectateur.

Un film qui aurait dû etre réalisé a l'époque de Cop Land lorsque les principaux acteurs etaient encore vigoureux et plus jeunes.

Pesci, vieillard, n'est que l'ombre de lui-même, De Niro trahi par son physique... Seul Pacino tient quelque peu la route. Mais sa prestation pour ce role est moins bonne que celle de Jack Nicholson dans le film "Hoffa". Cependant ses gesticulations sauvent son personnage.

Ce film arrive trop tard malheureusement.

Annoncé comme le film somme du maestro du film de gangster qui raconte tout un pan de l'histoire américaine et surtout de l'histoire de Scorsese, de sa ville, de son quartier et peut être des hommes qu'il a croisé durant sa jeunesse.
Ce film testament monument (3 h 30) est par contre dénué d'âme. On n'arrive pas à s'intéresser, se passionner au destin des protagonistes alors que c'était le cas dans CASINO ou les Affranchis alors qu'ils étaient joué parfois par les mêmes acteurs.
Pour finir sur les acteurs, celui qui s'en sort haut la main est Joe Pesci d'une justesse et d'une sobriété folle.
De Niro (avec les yeux bleus) s'en sort avec les honneurs (présent quasiment la totalité du film (produit par lui ça aide)) mais par contre Pacino cabotine à outrance me semble-t-il ou il faudrait que je voie des vidéos du véritable HOFFA pour comparer.

Un Scorsese fidèle à sa réputation, à l'ancienne je dirai même plus! C'est une fois de plus de très bonne facture avec un casting en or et des personnages plus intéressants les uns que les autres.Ce film dure 3h30 mais on ne les voit pas défiler, l'histoire est captivante avec des dialogues comme Scorsese sait les faire,Sincèrement si vous êtes amateurs de Scorsese comme moi je vois mal comment vous pourrait ne pas apprécier celui ci.Je conseille grandement. 4/5

Que dire pour cette œuvre monumentale , un grand film plein d'humanisme et qui nous plonge dans la vie de franck sherman .
Film très long mais qui s'entend sur près d'un demi-siècle .
Film qui plaira aux amoureux de la Mafia , des acteurs comme Robert de Niro ou Al Pacino .
A voir au moins une fois .

52 ans après ses débuts comme réalisateur avec « What’s knocking at my door » (1967), Martin Scorsese réalise avec « The Irish man », son 25ème long métrage dans lequel il peut lui aussi réunir Robert de Niro et Al Pacino, performance que seuls avant lui avaient réussi Francis Ford Coppola dans « Le Parrain 2 » (1974) (les deux acteurs n’avaient aucune scène commune), Michael Mann dans « Heat » (1995) et Jon Avnet dans l’anecdotique « La loi et l’ordre » (2008). Le projet est dans les cartons depuis 2007 après que De Niro ait lu le livre de Charles Brandt « I heard you paint houses » paru en 2004, relatant le parcours de Frank Sheeran, syndicaliste au profil mafieux qui à la fin de sa vie (2003) avoua avoir assassiné Jimmy Hoffa dont la mort en 1975 était restée jusque-là inexpliquée. Cette nouvelle version n’a pas forcément convaincu. Après quelques atermoiements de production, c’est Netflix qui emporte la mise, imposant une diffusion en salles restreinte, réservée aux Canada, Etats-Unis et Royaume-Uni. Robert De Niro incarne Frank Sheeran et c’est Al Pacino qui rejoint le projet pour le rôle de Jimmy Hoffa, l’intraitable patron du syndicat des chauffeurs routiers dont il se disait qu’il était aussi puissant que le Président des Etats-Unis. Joe Pesci quant à lui en quasi-retraite, revient pour la quatrième fois derrière la caméra de Scorsese pour y interpréter Russell Bufalino, mafieux italien qui mettra Frank Sheeran, devenu son homme de main, au service de Jimmy Hoffa. Sur 3h30, le réalisateur de tant de grands films décrivant les milieux mafieux, retrace avec brio l’époque de la Guerre Froide, notamment celle de la Présidence Kennedy marquée par les liens étroits qu’avaient noué Joseph Kennedy avec la mafia pour faire accéder son fils John au poste suprême et qui auront une influence majeure sur les dix années qui vont suivre. A la suite de l’assassinat du Président à Dallas le 22 novembre 1963, Robert Kennedy, Jimmy Hoffa, Russel Bufalino, Santo Trafficante Junior et Sam Giancana se sont opposés dans une lutte de pouvoir dont les conséquences intérieures et extérieures ont failli être catastrophiques pour la plus grande démocratie du monde qui à cette époque en avait renié une grande partie des principes. A l’aide d’un flash-back retraçant d’un côté, l’ascension dans les années 1950 de Frank Sheeran, ancien vétéran de la Seconde Guerre Mondiale au sein de la mafia et de l’autre, la chute programmée de Jimmy Hoffa au mitan des années 1970, le spectateur peut suivre grâce à l’architecture brillante du scénario de Steven Zaillan, à la dextérité retrouvée de Martin Scorsese depuis « Le loup de Wall Street » (2013) mais aussi et surtout grâce à l’émotion que fait passer le trio vedette, un formidable suspense qui tente de lever une part du mystère de cette période trouble à laquelle de nombreux réalisateurs se sont frottés comme Francis Ford Coppola (« Conversation secrète » en 1974) Brian de Palma (« Blow out » en 1982), Oliver Stone (« JKF » en en 1991) ou encore Danny de Vito (« Hoffa » en 1992). Les quelques craintes initiales suscitées par la découverte des trois acteurs rajeunis numériquement de manière un peu robotique et désincarnée est vite surmontée grâce aux nombreuses qualités que recèle ce film qui offre à Al Pacino et Robert de Niro devenus bientôt octogénaires, les scènes que l’on aurait aimées les voir jouer bien plus tôt. Mais on ne refait pas l’histoire, même celle du cinéma. Néanmoins, les deux géants et leur complice montrent que les concernant, la valeur peut aussi perdurer avec les années.

Sorti en novembre 2019 en exclusivité sur la plateforme Netflix, ce film-somme signé Martin Scorsese est d’une puissance cinématographique inouïe. Porté par un trio d’acteurs éblouissant – Robert De Niro, Al Pacino, Joe Pesci, rajeunis numériquement dans certaines parties du film – cette fresque criminelle à l’ambition folle est une géniale histoire d’amitié et de trahison sur fond de mafia italo-américaine, qui multiplie les références à l’histoire du XXème siècle. Sur près de 3h30, Scorsese nous offre ce qu’il convient d’appeler une véritable leçon de cinéma, avec une mise en scène magistrale, qui ne souffre d’aucun temps mort, et qui prend la forme d’un réflexion intime et bouleversante sur le temps qui passe, la rédemption et le septième art lui-même. Un chef-d’œuvre.

Très bien fait du côté décor, costumes, cadrages, lumières, comme d'habitude avec Scorsese. Cependant, le film s'étire en longueur et n'apporte pas vraiment de satisfaction à la fin. Nous suivons la vie de De Niro (un peu vieux pour jouer un jeune) qui commence du bas de l'échelle mafieuse pour arriver à devenir un homme (sous-fifre) respectable du milieu et ensuite? la morale veut-elle que le crime ne paie pas et qu'il vaut mieux mourrir jeune d'une balle dans la tête que vieux en prison rongé par la maladie. On est vraiment loin du niveau des "Affranchis" ou de ces films de gangster cultes d'avant. Triste triste.

Ce film est bon. On suit l’histoire de Frank Sheeran, un homme qui se trouve être mêlé et être embauché par certains hommes de pouvoirs (mafia) à New York dans Little Italy. Alors on suit son évolution dedans jusqu’à qu’il soit vieux et qu’il ne puisse plus rien faire. Le film est intéressant ainsi que les personnages qui sont joué par de très bon acteurs (Robert De Niro, Al Pacino etc) mais il est long, voir très long. Environ 3 heures de film pour raconter ce qui aurait pu être raconté en 2 heures. Les scènes sont très longues surtout dans les dialogues. La seule partie du film ou je ne me suis pas ennuyé, c’est la première et la dernière demi-heure. On voit à la fin, en étant vieux, un personnage plus humain et qui cherche une sorte de rédemption auprès de tout ce qu’il peut. Bref, The Irishman est un bon film, mais très long souvent pour rien.

Film agréable à suivre, bien que le scénario soit intéressant c'est clairement la qualité du jeu des acteurs qui le rend magistral.

Je reprends cette sentence que je trouve ici particulièrement bien adaptée: Netflix c'est un peu là où finissent les cinéastes talentueux pour réaliser leur pire film. De Niro, grimacier, est ridicule en "jeune" (dixit le film) introduit dans la pègre. Il est censé être plus jeune que dans Les affranchis de 1989 😂😂😂
Le film consiste en une prestigieuse affiche. Des millions de $ pour cultiver la nostalgie

J'ai enfin pris le temps de voir The Irishman, mais malheureusement, j'en ressors un peu déçu, du moins par rapport à ce que j'en avais entendu. Le film est très loin d'être mauvais : le casting est exceptionnel et exploite bien la vieillesse des acteurs pour en faire des personnages différents de ce qu'on pouvait voir des films de Scorsese dans les années 80/90. Le scénario est super riche et toujours intéressant à suivre, tout comme les dialogues qui sont très bien écrits. Ce qui fait que malgré les 3h30 de film, ça n'est jamais ennuyant au point de décrocher complètement et de ne plus apprécier le film. Pour autant, je trouve quand même que The Irishman manque cruellement de rythme et c'est son plus grand défaut. Ce n'est pourtant pas souvent le cas dans les films de Scorsese, mais là, je trouve que ça manquait cruellement d'action ou de rebondissements. D'autant plus que ce rythme lent n'était pas compensé par une certaine poésie dans le film ou une certaine émotion spoiler: (hormis durant les 30 dernières minutes où Frank se retrouve seul, et on se rend compte qu'il n'a pas tellement réussi sa vie, j’ai trouvé ça assez émouvant)
. Bref, ça reste un film intéressant à suivre, mais pas assez pour le rendre vraiment inoubliable à mes yeux en tout cas.