Derniers Avis : Captain Marvel - Page 17

Un mois avant le très attendu Avengers Endgame, il convenait de tirer le portrait de l'héroïne se signalant comme « le dernier espoir » à la fin d'Avengers Infinity War. D'où vient-elle ? Quel est son domaine de prédilection ? Comment s'exerce son pouvoir ? Le long-métrage paraissait cousue de fil blanc, ce dont les scénaristes semblent avoir pris conscience en optant pour une déconstruction chronologique. Nous découvrons en effet le personnage intégré à une équipe, toutefois miné par une amnésie. D'où l'utilisation du prétexte de sa recherche d'identité pour mieux renseigner le spectateur sur ses origines et sa vocation de sauveuse. Deux problèmes émergent hélas très vite : l'un sur le fond pourrait se résumer en la trop grande puissance du personnage, quasiment sans limites ; l'autre sur la forme, en l’occurrence le ton mièvre d'ensemble, le mode câlinothérapie adopté par Marvel avec ses fans se traduisant par celui de Brie Larson avec sa vieille amie retrouvée. Rajoutez à cela une gamine surdouée donnant des leçons de vie à sa mère, un Nick Fury sans charisme et un chat atypique dont on devine aussitôt l'importance, et vous obtiendrez un récit bancal. Tout cela manque cruellement d'épaisseur, en particulier si on met cette origin strory en parallèle avec celle d'Iron Man ou de Docteur Strange. La volonté d'infantiliser le public transpire de plus en plus belle chez Marvel, souhaitons que la scène d'importance post-générique (meilleur moment du film) préfigure le ton plus martial que conviendra d'adopter le prochain opus.

« Captain Marvel » est le vingt-et-unième film de l’univers Marvel début en 2008. Dédié à Stan Lee décédé en novembre 2018 nous il fera son habituel et dernier caméo, le film est le premier de la franchise avec une femme en personnage principal. C’est Brie Larson qui incarne l’une des héroïnes les plus puissantes des années 90 après avoir abordé l’énergie d’un vaisseau détruit. Sous la houlette de son mentor Yon-Rogg, joué par Jude Law, elle apprend à exploiter la meilleure version d’elle-même, sans se souvenir de son passé datant de plus de six ans. En guerre contre les Skrulls, des créatures métamorphes, avec son unité de combat, elle va revenir sur Terre et renouer avec son passé et découvrir la vérité sur son histoire. Bien que l’ensemble soit un divertissement bien mené dans de l’action et des effets spéciaux attrayants, « Captain Marvel » manque une certaine âme palpitante. Cela est dû au personnage de Brie Larson qui semble manquer de profondeur, comme s’il ne fallait pas trop la rendre mythique lorsqu’elle rencontrera les autres héros masculins. La grande surprise du film vient de Samuel L. Jackson. Le comédien a été numériquement rajeuni de 25 ans et c’est tout à fait crédible. L’épisode aurait gagné à être un peu plus sombre et émotif.
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Sensé être le personnage le plus puissant du MCU et qui dépasse largement Thanos, Captain Marvel est mal incrusté dans l'univers Marvel, mal exploité et fait office de Deus Ex Machina téléphoné. Le film sensé se passer en 1993 ne marque pas les esprits avec l'impression de survoler cette époque au lieu de l'exploiter. Marvel découvre rapidement ses pouvoirs mais semble peu impliquée dans sa quête à travers le jeu de Brie Larson relativement placide. Si il est sympa de retrouver une version rajeunie de Nick Fury, accompagné par Colson, on a un peu de mal à retrouver le caractère dirigiste et stratégique de Samuel L Jackson. De plus, le film s'enlise dans des anachronismes qui le rendrait presque dispensable au MCU. Voilà comment on pourrait résumer ce Captain Marvel particulièrement surenchéri qui passe plus pour un officier relativement banal dans ses fonctions qu'un vrai leader marquant.

Bien mais sans plus car c'est quand même du remplissage histoire de placer des clins d’œil à tire-larigot.

CAPTAIN CHIC
Vous vous souvenez de ce biscuit moelleux des années 80-90 qui se déclinaient avec un coeur de fruits ou des petites de chocolats ? Captain Choc de son prénom. A priori, rien à voir avec ce nouveau film du MCU si ce n'est la possibilité pour moi de placer un titre à ma critique.
Et pourtant.
Captain Marvel, introduite dans la scène post-générique d'Infinity Wars nous offre ici une production de bonne facture derrière les traits de Brie Larson. Avec une histoire de quête identitaire somme toute classique, on navigue dans un revival nineties (Tiens ! Comme le titre de ma critique) fait d'une nostalgie diffuse aux petits clins d'oeil bien sentis.
En jouant sur l'inconnu, sur les apparences et sur l'association de Fury et Vers (prononcer Virsse) en mode buddy moovie, la réalisation arrive à insuffler une énergie et un caractère sympathique à un ensemble qui ne se prend pas toujours au sérieux (bonjour le Flerken) sans pour autant oublier de garder une certaine classe (Tiens ! Comme le titre de ma critique) grâce principalement à l'accomplissement de son héroïne.

Malgré son fond très convenu, ce Captain Marvel est donc une parenthèse bienvenue, lien entre le passé et le futur des Avengers réussit à tenir la route sur ses 2 heures. Surtout que la fin du jeu fut une déception majeure.

Les indépendants débarquent sans enclave chez Disney figure d'un changement, non pas de ton, mais d'idées et de façon de percevoir l'avenir, presumant que les grosses productions héroïques ne sont définitivement plus dédiées aux faiseurs visuels, tant les équipes techniques portent tout autant le projet que son auteur. Ici, on ne se dirige pour autant pas en dehors des frontières Marvel établies, mais vers un équilibre des masses. La direction d'Anna Borden et Ryan Fleck et la belle présence de Brie Larson illuminent le costume. Dans un élan de film d'espionnage façon Long Kiss Goodnight, on a plaisir de retrouver à leur côtés un Samuel L. Jackson, jeune et beau comme en 96, à l'époque du dit Harlin. Les années 90 et le plaisir d'y découvrir Fury dans ses débuts, aux prémices du projet Avengers, en fait un début de récit des plus stimulants. La suite ne va qu'en de belles surprises, entre montage soigné et scénario éclairé, où le présent des Avengers et le passé des Gardiens résonnent dans la galaxie. Un personnages qui a du caractère et qui ne répond comme aucun autre qu'à son propre jugement. Après Mississippi Grind et ce Captain Marvel on peu affirmer que les deux réalisateurs ont un bon jeux de cartes en poche. Brie Larson, elle, nous illuminera encore chez les Avengers.

Un bon Marvel qui nous projette 25 ans en arrière... Il explique de nombreuses choses sur l'histoire globale (et notamment comment Fury perd son œil) :)
Il finit en beauté et rejoint le dernier Avenger... Pour ma part beaucoup de questions restent en suspend concernant ce personnage et pourquoi on ne la voit plus dans les autres volets...
Sinon comme on l'attend, il y a de la bagarre, des émotions, du rires : un bon divertissement en somme !
et une mention spéciale pour le rajeunissement de plusieurs acteurs !

C’est le film de Marvel qui me laisse penser qu’il n’y aura plus jamais de bons films dans ce style, tellement que c’est nul et sans intérêt.

Le plus impressionnant dans le dernier MCU ? C'est le rajeunissement de Samuel L. Jackson. Le reste est fade et prévisible habillé d'une BO éculée, de placement de produits grossiers et de vannes faciles. La révélation sur la puissance de Captain Marvel nous questionne sur l'intérêt même des Avengers et sur le crétinisme d'un Fury qui a attendu 3 épisodes et deux invasions extraterrestres avant d'appeler son Superman blonde.

On peut ne pas être sensible à l'histoire, bien implantée années 90 ou à ses acteurs, "Capitaine Marvel" n'en demeure pas moins un film très bien fait, avec un réalisme bluffant pour de la SF.

Bon duo d’acteurs, vintage, bande son au top! Et clin d’œil aux avengers! Bonne surprise dans l’univers des supers héros 🦸�♂�

Un peu à l'instar de "Ant-Man & the Wasp", ce "Captain Marvel" donne un peu l'impression d'être une petite friandise donnée par Marvel pour nous faire patienter jusqu'à la sortie de l'énorme gâteau que sera "Avengers : Endgame". Ce film semble avoir pour but de nous divertir, nous faire patienter pendant que le grand final (qui n'en sera pas vraiment un) se prépare. Et globalement, ça fonctionne plutôt bien. Le ressenti général qui ressort de ce film est qu'il est un petit opus Marvel sympathique mais sans plus. Et c'est assez vrai. Ça se montre tout de même un peu meilleur qu'un film sur l'homme-fourmi mais ce "Captain Marvel" reste un épisode dans la moyenne de ce que nous a proposé **Disney** jusque là, sans jamais être capable de s'élever au dessus du lot.

C'était pourtant pas faute d'essayer. D'autant plus que ce personnage sera clairement important lors de la grande réunion pour botter les fesses de Thanos. L'ambition était donc de présenter un personnage fort que le public devait avoir envie de retrouver par la suite. En ça, Brie Larson ne se débrouille pas trop mal et sa prestation est plutôt bonne. Mais c'est l'écriture de son personnage qui fait défaut. En fait, la personnalité de son personnage n'est pas très développée. Même si elle se montre sympathique, elle n'a rien qui la distingue vraiment des autres, rien qui fait qu'elle est unique.

C'est un défaut qu'on peut d'ailleurs extrapoler pour tout le long-métrage. C'est un bon film de divertissement mais il n'a rien d'unique. Il n'a pas l'humour d'un *Gardiens de la Galaxie*, il n'a pas de personnage aussi accrocheur qu'un "Iron Man", il n'a pas le visuel d'un "Thor : Ragnarok". Bref, on passe un bon moment devant "Captain Marvel" mais on ne retiendra finalement pas grand chose de spécial de cet opus. Et l'écriture est à remettre en cause ici. C'est prévisible,il y a des facilités un peu grossières et comme trop souvent dans le MCU, le méchant du film est transparent et il ne représente pas une vraie menace. Le duo Carol Danvers - Nick Fury (le rajeunissement numérique Samuel L. Jackson est ahurissant de réalisme) fonctionne plutôt bien cependant. Et les deux réalisateurs Ryan Fleck et Anna Boden proposent des scènes d'action pas trop mal fichues même s'il y a encore un peu trop de coupes, il y a toutefois quelques beaux plans larges. Mais le reste de leur mise en scène se montre très classique.

Mais voilà, malgré les efforts ce 21ème épisode de la grande fresque Marvel ne parvient jamais à être plus qu'un bon petit film de super-héros. Si on voulait être sévère, on pourrait presque dire que c'est un divertissement lambda où Marvel applique sa formule en se contentant du strict minimum. Ce n'est peut-être pas totalement faux. Mais cette formule a fait ses preuves et on ne s'ennuie pas une seconde devant ce produit. Et on ne va certainement pas bouder notre plaisir.

Un bon film Marvel ! Pas de féminisme, c'est juste normal de voir une super heroine ! contrairement a ce que j'avais pu entendre !

Bien,
Encore un bon Marvel sympa à regarder accompagné de Brie LARSON qui interprète son rôle de super héroïne à merveille. Les effets spéciaux sont top!

Oui, beaucoup, mais mieux quand même. Non heureusement pour nous Captain Marvel est bien meilleur que les films Thor mais reste un Marvel de transition, un simple apéritif pour nous préparer à Endgame. La réalisation est plate comme nous ont habitués la plupart des Marvel, l'histoire vu et revu, l'humour (quoi que bien équilibré dans celui ci), la recette habituelle quoi. Mais avec un tout petit élément de rien du tout en plus : LE FÉMINISME. En effet, la communication du film a quasiment tout basée sur cet élément du film, et vu son omniprésence, c'était plutôt logique. Le problème de vouloir faire un personnage féminin AUSSI fort c'est que cela détruit absolument tous les enjeux du film. On ne se questionne jamais si elle va réussir à battre tous ces HOMMES (littéralement elle ne se bat que contre des hommes) et si elle arrivera à les battre seule (tous les personnages masculins qui l'accompagnent se servent à rien, Nick Fury le premier, il n'est qu'un comic relief), le film décide même de faire un clip promotionnelle de la Femen dans une scène où on voit Carol Denvers se relever à différents âges, mis bout à bout, il ne manquait plus qu'un écran titre "Toi aussi soit libre !". Le climax du féminisme est atteint quand spoiler: elle éjecte Jude Law à la fin et qu'elle lui dit "Je n'ai rien à te prouver", littéralement "Nous n'avons rien à vous prouver"

Bref, le problème n'est pas de mettre du féminisme dans un blockbuster, au contraire, le problème est de le placer de manière si peu subtile et de, forcément, retirer donc tout positivisme venant des hommes et donc passer de tout l'un à tout l'autre.
On échappe bien sûr pas au climax en total image de synthèse, qui rend son impact assez faible, malgré la qualité des effets spéciaux.
Captain Marvel, pas mauvais mais totalement oubliable.