Derniers Avis : Copycat - Page 3

Très bon thriller vu simplement par curiosité, prenant, riche aux multiples rebondissements mais aussi en suspens avec de très bon acteurs atypique et aux multiples facettes. A noter la sublime interprétation de Sigourney Weaver celle d'une psy choqué et un Harry Connick Jr tueur effrayant. Une histoire bien développée dont le côté dramatique est bien présent tout comme le rythme et l'intrigue.
Une belle surprise pour ma part que je recommande vivement, même si la séquence finale est quelque peu prévisible, le film se révèle captivant tout le long

"Copycat" se déroule à un rythme vif, sans temps mort, et son suspense maintient une forte tension chez le spectateur du début à la fin. Il s'adresse bien sûr aux amateurs du genre et n'est pas à conseiller aux plus jeunes à cause de plusieurs scènes franchement traumatisantes. Un peu éclipsé lors de sa sortie par "Se7en", qui s'adressait au même public et dont la forme présentait plus de modernisme, il apparaît, quelques années plus tard, d'une qualité pas très éloignée, que ce soit au niveau du scénario ou de la noirceur de l'atmosphère, et probablement plus réaliste en ce qui concerne les personnalités des tueurs en série.

Dans la longue série des films de Serial Killer des années 90 Copycat ne s’en sort pas si mal. Tout d’abord avec un tueur assez original, même si dans le final il est hyper caricatural exubérant et délirant (un personnage plus froid plus mécanique aurait été plus effrayant), mais aussi grâce à la présence de Sigourney Weaver et d’Holly Hunter qui portent le film sur leurs épaules. Malgré le fait que l’on connaisse rapidement le tueur le suspens est assez bien distillé. S’il est très loin de révolutionner le genre c’est un thriller assez plaisant.

Un polar avec un bon début mais assez brut spoiler: On se demande pourquoi Sigourney Weaver s'en sort alors que le tueur est encore armé et qu'il ne reste qu'un seul policier
. L'enquête est longue, loin d'être prenante et le film est trop quelconque malgré le casting. Encore que les 20 dernières minutes bougent un peu plus.

En ces années 1990, le serial killer règne en maitre sur le cinéma de genre hollywoodien depuis que Jonathan Demme avec "Le Silence des agneaux" (1990) a stupéfié les spectateurs du monde entier en faisant d'Hannibal Lecter monstre absolu immortalisé par Anthony Hopkins, une icône incontournable. Pour être dignes du raffinement des supplices infligés à ses victimes par le machiavélique docteur Lecter, les scénaristes se sont lancés dans une véritable surenchère concernant la personnalité et le modus operandi des tueurs en série devenus le point d'accroche essentiel pour attirer des spectateurs de plus en plus exigeants voire blasés. Sigourney Weaver de son côté a un peu de mal à rebondir depuis qu'elle a annoncé vouloir renoncer à poursuivre la saga "Alien" après le troisième épisode mis en scène par David Fincher (1992). Jon Amiel qui vient de recueillir un succès d'estime pour "Sommersby" le remake du "Retour de Martin Guerre" (Daniel Vigne en 1982) se lance à son tour dans l'aventure porteuse du thriller pour tenter de lancer définitivement sa carrière encore naissante. L'ex-Ripley de Ridley Scott est pour le coup devenue une experte en serial killers ce qui n'étonnera personne quand on sait la propension du monstre ayant investi le Nostromo (le vaisseau spatial à bord duquel voyage le lieutenant Ripley dans "Alien") à déchiqueter tout ce qui passe à sa portée. Traumatisée par une tentative d'assassinat perpétrée par un de ces anciens patients et devenue agoraphobe, elle vit chez elle recluse. Mais dehors les "serial killers" courent toujours et son destin va finir par rattraper la jeune femme sollicité par deux inspecteurs ambitieux (Holly Hunter et Dermott Mulroney) malmenés par un tueur en série particulièrement retors. spoiler: Le scénario joue habilement de l'enfermement de Sigourney Weaver qui guide les opérations à distance et de son opposition avec Holly Hunter mais encore une fois c'est la personnalité du tueur via son mode opératoire qui retient l'attention
. Le jeune William McNamara à qui échoit le rôle est très convaincant et particulièrement inquiétant. Les incohérences de règle dans le genre sont relativement bien supportées grâce à la gestion intelligente des rebondissements et à l'intrigue bien charpentée. On imagine bien sûr à regret ce qu'un réalisateur plus maitre de ses effets aurait pu tirer d'un tel scénario présenté parfois sans nuances par Jon Amiel. "Copy cat" reste toutefois très comestible.

Décevant, bizarrement je n'avais pas vu le film mais il était synonyme de bon film dans mon esprit. En fait il se place dans la moyenne des films de serial killers ni plus ni moins. Dans cette catégorie je n'aime que le haut du panier le reste étant généralement d'un ennui profond avec toujours le même scénario à quelques détails près. C'est encore le cas ici, alors il y aurait bien Sigourney Weaver pour rehausser le niveau mais son personnage est trop exagéré. Je garde une préférence pour Holly Hunter, sans elle j'aurai déclassé encore plus le film, dommage en revanche que son personnage ne soit pas plus travaillé.

Ma mère n'arrêtait pas de me parler de ce film dont je n'avais jamais entendu parler, je me suis lancée et wow, ce film m'a complètement retournée!

Pour bien vous illustrer le truc, je dirais que le niveau de stress atteint devant ce film est équivalent à celui ressenti devant "Le Silence des Agneaux" ou devant "The Shining", je vous laisse imaginer.

Ce film, c'est un thriller haletant qui ne repose pas essentiellement sur la découverte de qui est l'assassin, mais sur la traque de ce dernier, subtile et effrayante. Certains plans, accompagnés d'une musique inquiétante, nous font nous ronger les ongles tant la pression est grande.

Deux histoires se croisent dans ce film: d'un côté on retrouve Helen et son agoraphobie maladive, qui nous plongent dans un univers angoissant et rempli de moments de stress intenses, et de l'autre on retrouve l'agent M.J qui reste forte en toute circonstances et qui prend cette enquête très à cœur. L'univers de l'agent est beaucoup plus calme et beaucoup moins stressant que celui d'Helen. Il y a un énorme contraste entre les deux, qui met encore plus en avant l'isolement d'Helen.

L'histoire est palpitante, on ne s'ennuie pas une seconde et se surprend même à trouver le film trop court, malgré ses deux heures de durée. La traque est intense, les meurtres horribles et sanguinolents, formés dans une logique maniaque et les personnages sont très attachants et tous très différents de leurs caractères.

Pour rendre le film encore plus parfait que ce qu'il est déjà, on y retrouve la chanson "Murder by Numbers" de The Police, ils jouent vraiment avec mes sentiments là!

Ce film a même réussi à me surprendre et à me faire pleurer, les deux en même temps!

Pour combler le tout, le psychopathe du film, à la fin de ce dernier, est terriblement sexy!

Bref, ce film est une véritable pépite, beaucoup trop méconnu à mon goût et qui équivaut, par le niveau de stress qu'il procure, au "Silence des Agneaux"! Foncez le regarder!

Retranchée dans son appartement de luxe et devenue agoraphobe et alcoolique après une agression traumatisante par l’un de ses sujets d’études, une célèbre psychologue criminologue, ex-auteur de best-sellers à propos des tueurs en série, accepte de coopérer avec deux inspecteurs de police pour identifier un serial killer qui terrorise la société par une succession de meurtres abominables.
Habituellement ils réalisent leurs forfaits selon un mode opératoire fidèle et répétitif, constitutif de leur propre jouissance, mais ici il a la particularité, pour réaliser ses « œuvres » jusque dans leurs détails, de copier les différents types de crimes commis par toute une collection de serial killers passés, dans le but de finir comme un champion dans les livres d’histoire. Quoi de plus logique et motivant de choisir alors ses victimes parmi l’entourage de la célèbre écrivaine ?
Thriller sympathique et cruel, qui nous attache jusqu’au bout, plus par ses actions, ses enjeux et ses relations humaines que par sa vraisemblance et sa cohérence.

J'ai vu ce film il y a assez longtemps et j'en garde pourtant un agréable souvenir. Je me souviens d'un film qui donne des frissons,d'un très bon scénario et d'une bonne réalisation.

Un serial killer s'insipre de ses pairs. Dans le genre film sur les serials killers celui-ci sort de l'ordinaire. Les personnages centraux sont décrits en profondeur, celui de Sigourney Weaver est particulièrement savoureux. L'action et la tension sont présentent comme dans tout thriller qui se respecte. La réalisation est excellente, on sent un vrai savoir faire. Il ne faut pas s'attendre cependant à une folle originalité. Mais, le contrat est rempli honorablement, c'est un bon thriller.

Sorti presque en même temps que Seven, Copycat est un thriller sous-estimé qui ne manque pourtant pas de qualités. Très bien documenté et écrit, agrémenté de quelques scènes-choc, le film bénéficie en prime du duo Sigourney Weaver-Holly Hunter dans des rôles à contre-emploi et de la remarquable partition de Christohper Young.

Un petit thriller un peu trop classique qui ne sort jamais des cliché du genre surexploité qu'est le "film de serial killer". Même si voir Sigourney Weaver et Holly Hunter en duo est plutôt sympa, mais Sigourney à un personnage tellement alambiqué qu'on y croit plus une seule seconde. Dommage.

Durant la décennie 90, le cinéma américain ne fut pas avare en polars angoissants mettant en scène des tueurs en série... Derrière les références "Seven" et "The silence of the lambs", "Copycat" ne dépareille pas trop et offre un bon divertissement à base de peur et d'enquête policière.
La particularité de celui-ci est de s'intéresser à un tueur copiant les modes opératoires des serial killers les plus célèbres.
Si "Copycat" manque un peu de mystère (autour de l'identité du tueur notamment), il se suit néanmoins avec plaisir, grâce en particulier à son casting efficace. Plus que Sigourney Weaver en profileuse devenue agoraphobique, c'est le tandem composé de Dermot Mulroney (en jeune inspecteur playboy) et de Holly Hunter (en fliquette déterminée) qui emporte l'adhésion et la sympathie du public. Harry Connick Jr complète le casting en sociopathe, méconnaissable avec ses prothèses dentaires.
Enfin, la caméra du réalisateur polyvalent Jon Amiel, qui ne se sera jamais spécialisé dans un genre défini, parvient à instaurer un suspense de bon aloi, avec quelques très belles séquences extérieures, notamment cette scène de crime sur une haute colline de LA.

Avant la révolution Se7en, les années 90 nous ont pondu beaucoup de ces petits thrillers sympas mais sans suspense, mais qui se suivent sans déplaisir. On suit ici l'enquête de deux flics bisounours (Holly Hunter et son partenaire, tous deux insipides et sans charisme) à la poursuite d'un serial killer et qui se font aider en cela par une spécialiste du sujet, cloîtrée chez elle depuis une violente agression (on reconnait ici l'influence du Silence des agneaux, S. Weaver étant un Hannibal Lecter, qui guide les flics à distance). Rien de transcendant donc, passez votre chemin et tournez-vous vers des films du même genre plus récents, le thriller étant en train de retrouver un élan phénoménal avec des bijoux du genre "Zodiac", "Prisoners"...

« Copycat » est sorti à la grande époque des thrillers mettant en scène des tueurs en série. Du coup il a été un peu éclipsé par des monstres sacrés du genre comme « 7even » ou « Le silence des agneaux ». C'est bien dommage car il n'a rien à leur envier. Le scénario, principal point fort du film, est très malin et réserve son lot de surprises et de rebondissements. Le suspense est omniprésent et créé une ambiance lourde qui devient de plus en plus oppressante jusqu'à la scène finale vraiment bluffante. Bref, tous les codes du genre sont respectés à la lettre et on passe vraiment un très bon moment d'angoisse en compagnie de notre héroïne psychologue, criminologue et agoraphobe. Inutile de dire que Sigourney Weaver l'interprète à la perfection tant c'est toujours un plaisir de retrouver l'actrice américaine. Elle est d'ailleurs parfaitement secondée par Holly Hunter qui arrive à se hisser à son niveau ce qui n'est pas une mince affaire. Prix du public mérité au festival du film policier de Cognac en 1996 et un de mes films favoris dans le genre.