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    Blow Up
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    187 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2010
    Je mentirais si je disais que j'avais tout compris...Cela dit, comme pour Eyes Wide Shut ou l'Année dernière à Marienbad, par exemple, je me demande si chercher le pourquoi du comment du truc est la bonne manière d'appréhender ce genre de film. Il n'est peut-être pas nécessaire non plus d'en faire des thèses de philo illustrées, juste parce qu'on n'a rien compris et qu'il faut pas passer pour un noeud. Il faudrait juste, éventuellement, les considérer pour ce qu'ils sont, des oeuvres expérimentales, des recherches esthétiques, de l'art pour l'art en somme. Cela relativiserait leur portée "métaphysique" réelle et éviterait un certain nombre de mal de crâne.
    C'est un film aux belles images glacées et à l'ambiance énigmatique, pas ennuyeux et un peu planant, qui fait penser à du David Lynch avant l'heure (pour le côté tordu et incompréhensible du moins).
    Avec en prime une apparition du Dieu de la guitare, Jimmy Page himself (avec les Yardbirds, Led Zep n'existant pas encore à cette époque).
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Bien que toujours très enthousiaste à l’idée de regarder des Classiques d’autrefois, me voilà plutôt dépité au terme de ce ‘Blow-up’, pourtant considéré par l’écrasante majorité des critiques comme un des chef d’oeuvre majeur des années 60. Pour être tout à fait complet, j’ai également aperçu le dit chef d’oeuvre inclus dans les lignes d’une anthologie du navet, placé à cet endroit par un journaliste un rien provocateur qui, encouragé par la désaffection du grand public à l’égard d’une filmographie considérée comme austère et difficile d’accès, a vu en ‘Blow-up’ le prototype même du film d’auteur snobinard à abattre. Tous les chemins menant à Rome, c’est d’ailleurs peut-être bien cette seconde occurrence qui m’a décidé à aborder la filmographie de Michelangelo Antonioni. En ce milieu d’années 60, ‘Blow-up’ devait sans doute donner les gages d’une production moderne, au fait des dernières tendances musicales de l’heure (voir le concert des Yardbirds à la fin du film) et pionnière dans certains domaines, fut-ce celui de la nudité intégrale féminine. Dans l'effervescence culturelle du Swinging London (qui ne se ressent, et c’est volontaire, jamais à l’écran), Thomas, un photographe de mode, découvre sur des clichés pris à la volée dans un parc qu’il a peut-être été le témoin d’un crime. Voilà qui pourrait constituer l’objet d’un polar passionnant mais ce meurtre, qui n’est découvert qu’aux deux tiers du film, cesse très rapidement de constituer un enjeu scénaristique. D’ailleurs, la conclusion du film ne lui apportera aucune solution, pas même un début d’explication, et on se contentera de continuer à observer le quotidien de Thomas, et la somme des actes sans grand intérêt dont il se compose. Les critiques de l’époque n’avaient que le mot “incommunicabilité� à la bouche : ‘Blow-up’ serait donc un Grand Film sur l’incommunicabilité. Il existe effectivement quelques arguments pour justifier cette interprétation : Thomas est agité et actif, ne cesse de se déplacer et d’agir dans un environnement qui semble étrangement déserté par la vie. Brutal et misogyne, il n’est pas un personnage sympathique, il ne cherche pas à comprendre les besoins et les émotions d’autrui mais, en contrepartie, personne ne l’écoute non plus lorsqu’il tente de convaincre son entourage de ses déductions : sa compagne l’observe avec bienveillance et son agent lui tient des propos incohérent sous l’influence de la drogue. Pendant près de deux heures, Thomas, incapable d’agir sur son environnement et de se rendre utile, erre sans véritable but dans un film qui n’en a pas davantage. Dans le contexte des années 60, la démonstration avait peut-être beaucoup de sens, et les intentions du réalisateur frappaient peut-être instantanément le spectateur mais aujourd’hui, un demi-siècle d’évolution du ressenti et des codes plus tard, il est moins facile de comprendre instinctivement la vision d’Antonioni, du moins pas sans avoir récolté au préalable diverses informations pour guider la compréhension du film. Plus compréhensible est l’approche métaphorique qu’adopte Antonioni vis-à-vis de son propre travail : une fois qu’il a évacué les contingences d’un récit qui semble de toute façon fort peu l’intéresser, le réalisateur se livre à une méditation sur le pouvoir du cinéma, plus précisément qu’aucune réalité n’est effective avant d’avoir été capturée et gravée sur support par l’artiste. Voilà qui a au moins le mérite de conférer un début d’explication à certaines scènes du film à la signification obscure, comme l’apparition/disparition du cadavre ou la séquence finale, avec ces mimes qui simulent une partie de tennis. Toutefois, l’unanimité dont ‘Blow-up’ bénéficia à l’époque s’accorde mal avec certains faits liés à sa création : Antonioni avait l’habitude de tourner les scènes les plus essentielles à la bonne compréhension de l’oeuvre en tout dernier lieu, afin de pouvoir faire pression sur les producteurs et obtenir une rallonge de fonds ou de jours de tournage. Cette fois, le producteur Carlo Ponti ne céda pas : en l’état, ‘Blow-up était peut-être bien un film génial mais ce fut surtout un film inachevé.
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Après une 1ere vison ds les années 70, revu ce jour de 2024 avec le même plaisir, la même jouissance, toujours subjugué par ce parc, le vent dans les feuillages, le mystère des personnages pris au piège (?) d'un photographe simplement curieux. Le swinguing London, les comédiens/diennes tous envoûtants, le jazz d'H.Hancock...Bref le chef d'oeuvre d'Antonioni, palme d'or à Cannes n'a rien perdu de sa force et de son mystère...
    Lord LYNDON
    Lord LYNDON

    10 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2010
    Palme d'or méritée pour ce chef d'oeuvre absolu. Certes ce film n'est pas facile d'accès d'un premier abord mais il s'agit d'une oeuvre profonde, troublante, métaphysique et mise en scène magistralement. Ceux qui ne l'ont pas aimé, revoyez le vous verrez que vous ne le regretterez pas. Le film propose en plus un portrait du fameux Swinging LONDON. La BO est en outre excellente.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juillet 2010
    Sur le papier, ce film a tout pour lui. Un réalisateur au nom déjà fort auguste puisque deux ans auparavant paraissait L´éclipse et en 1960 avait réalisé L´Avventura, la musique de Herbie Hancock, un scénario inspiré par une nouvelle de Cortazar et avec pour acteurs principaux David Hemmings accompagné de Vanessa Redgrave. Malheureusement, si la trame est novatrice, elle s´éternise et le rythme s´essouffle peu à peu. L´esthétique, quant à elle, est pour le moins commune ce qui est décevant pour un film ayant pour sujet la photographie. En dépit de ces quelques défauts, ce film est loin d´être minimaliste. Le rapport entre la réalité et líllusion est d´ailleurs magnifiquement entretenu. Il ne s´agit pas de dire que la réalité et l´illusion sont de mêmes nature mais plutôt d´installer undispositif prouvant que le regardseul ne suffit pas. Si tout ne semble pas évident, on voit aisément -en le voyant une deuxième fois- des signes nous aiguillonnant dans cette intrigue qui ne s´offre pas d´elle-même.
    CLEM 06
    CLEM 06

    9 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2014
    Blow Up est une oeuvre mythique du cinéma. Ce film à reçu la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1967 (avec pour président Allessandro Blasetti), le Prix Nationnal Society Of Critic Awards la même année et en 1968 le syndicat de la critique française lui remet le Prix du meilleur film.

    Dans ce film nous trouvons deux rythmes différents :
    La première demi-heur avec un rythme très lent est la pour présenter les personnages, les lieux clés du film, le Londres de 1960 mais aussi pour introduire l'action.
    Le rythme rapide se met en marche quand Thomas (le photographe) rencontre la jeune femme avec son amant.
    Dans la toute première scène du film nous voyons Thomas sortir de l'usine (il y était allé pour prendre des clichés photographiques). Dans cette scène la caméra est placé à même le sol et l'ont voit les acteurs sortir et se diriger de gauche à droite. Cette scène peut éventuellement faire référence au film des Frères Lumières "La sortie de l'usine à Lyon" datant de 1985.
    Le film est aussi un homage à la création du cinéma car il parle de photographie. car sans photographie le cinéma n'aurait jamais existé.
    Au fur et à mesure que le film avance on se rend compte que Tomas à un énorme problème avec les femmes, on ne sait pas vraiment si il éprouve des sentiments. (Cela rappelle un certain Meursault dans le livre "L'Etranger de ). Thomes est indifférent à tout il est enfermé dans le monde de l'art.
    Le film évolue dans les charmes de la vieille photographie; cela est assez lent et peut parfois agacer jusqu'à cette scène finale (avec les mimes) lourde de sens. Cette scène met donc le doute chez le spectateur. Est ce que tout ce que le spectateur à vu avant était réel ou iréel ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Je l'ai vu sur grand écran, je m'étais endormie. Je l'ai regardé une deuxième fois dernièrement face à toutes les bonnes critiques, et toujours rien.. D'un ennui mortel, seuls l'ambiance du film et les décors m'ont tenue en éveil.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 mars 2013
    (VIDEO) Ennui et incompréhension - trop intelligent pour moi, sans doute. Ça me donnerait presque envie de revoir le Blow out de De Palma - non, non, quand même pas !
    Schwann
    Schwann

    9 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2012
    Je n'ai pas encore compris pourquoi ou comment j'ai été autant captivé par ce film. Mais n'est-ce pas précisément ce que cherchait Antonioni ? Les tableaux du peintre ne révèlent leur sens que quelques années plus tard. Les photographies du personnage principal révèlent le meurtre progressivement. La magnifique pantomime du jeu de tennis - qui fait s'achever le film en une boucle, même si on ne veut pas, ne peut pas croire qu'une heure et cinquante minutes sont déjà passées - n'acquiert sa dimension sonore qu'à la toute fin. Réalité, illusion, quelle est la frontière ? En réalité, l'illusion n'est pas tant celle du film que celle de la vie. Le photographe, non nommé comme tous les autres personnages, même si le scénario leur attribue un pseudonyme, voudrait être photographe d'art plutôt que photographe de mode. Chaque aspect d'un personnage est contrebalancé plus tard. Chacun se joue de l'autre, pour un seul but : arriver à ses fins. L'objectif est d'éviter de subir, pourtant tous les êtres, y compris le spectateur, subissent - ce qui explique que certaines critiques disent qu'il ne s'y passe rien. Finalement, les mimes, quant à eux, jouent la vie pour ne pas la subir. C'est un film incontestablement moderne dans son propos, dans sa réalisation et dans son visuel esthétique.
    Nebetbastet
    Nebetbastet

    7 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ceux qui n'ont pas aimé le film n'ont en fait pas compris le message qu'a voulu faire passer Antonioni...

    Un "Blow-Up" c'est agrandir une image, mais plus on agrandit, plus c'est "illisible" (le grain grossit), donc l'image n'est plus nette et toute réalité s'envole, le sens de la photo disparaît. Antonioni veut montrer la vision du monde d'un artiste. Il fait une réflexion sur l'artiste. Thomas est un jeune artiste photographe qui ne voit plus rien : il instrumentalise ses mannequins avec son appareil, il ne voit qu'à travers son objectif, mais il en est conscient alors il tente de sortir du milieu de la photographie de mode et de prendre alors des photos dans un parc...Thomas veut photographier des scènes de la vie réelle, des gens qui ne se savent pas photographiés, et décide d'arrêter les photos de mannequins, qui posent et donc qui ne sont pas rééls. Il prend alors ces fameuses photos dans un parc et il croit avoir empêché ce crime, mais en fait il n'a rien empêché du tout car il n'est pas arrivé à s'approprier la réalité. Elle est impossible à prendre que ce soit dans la photographie, le cinéma, la peinture, etc. Car de toute façon, quoiqu'il en soit, le point de vue de Thomas dominera sur ces clichés. Il croyait pouvoir tout prouver avec cette technique qu'est la photographie, mais non, c'est impossible. La photographie ne peut pas prendre la réalité. Ce n'est pas une image juste, c'est juste une image. Pourtant il se moque de son ami qui est peintre et qui n'arrive pas à vendre ses "gribouillages", pourtant ces toiles laissent advenir la réalité, le mystère est là et le sens met du temps à prendre. Pour Thomas, la photographie est d'abord juste un moyen de production et de créer des "icônes". Il croit pourvoir maîtriser la réalité dans son studio, mais il n'en est rien, la réalité à l'extérieur à s'approprier est plus complexe. La dernière scène montre que Thomas accepte de voir la réalité. Blow Up, un chef-d'oeuvre, un vrai de vrai.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 mars 2008
    Je suis allé voir cette reprise avec l'optique de découvrir un classique d'Antonioni. Blow Up est à l'image de son personnage principal et du milieu dans lequel il vit (la mode): irritant, creux, ultra-stylé mais finalement intriguant. Il faut reconnaître la belle réflexion, qui peine à arriver, sur l'image, l'imaginaire, la mémoire, le réel. A ce propos, les photos volées dans un parc londonien sont admirablement tournées. Mais les chemins pour arriver à la réflexion sur l'image sont trop laborieux: des scènes complètement inutiles (les diverses séances photos de mode, un concert rock) et crispantes (deux jeunes filles - dont Jane Birkin - hystériques) pour en arriver à une magnifique scène: une partie de tennis irréelle. Scène qui résume tout le film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 août 2010
    La grande force du film : ses plans. En effet pour un film sur la photo ça semble tomber sous le sens, mais je le souligne quand même, Blow up enchaine des bijoux de "photographies" et c'est probablement ce qu'on en retiendra. C'est visuellement extrémement interessant, en particulier les scénes d'interieur (dans l'atelier, chez l'antiquaire ou encore dans la boite underground) qui sont bourrées de détails et de subtilités, un régal. Par contre... pour le reste, j'avoue que ça se veut légèrement trop "métaphysique" pour ma jeune caboche. Un questionnement sur le poids du fictif et sur les limites de la perception réelle des choses, ça j'ai saisis, et c'est dailleurs plutot chouette a creuser (on creuse en effet et on se tort les yeux lors des scénes ou thomas dévellope les photos, essayant vainement de distinguer ce que lui même perçoit) mais le scénario oulala ! J'ai eu du mal a ne pas yeuter les minutes défiler sur mon lecteur dvd, c'est trés trés lent et franchement décousu, et puis les acteurs, bon, jolie surprise en la personne de Jane Birkin jeunette, mais le reste, les autres m'ont plutot laissé de marbre. A revoir probablement plus éveillée et disposée a s'immerger dans "le délire de l'artiste", pour l'instant, je vais me coucher.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2007
    L’image et le spectateur – ce qui est montré et ce qu’il voit – ce qui est réellement et ce qu’il en déduit : la Réalité face aux apparences… Antonioni réalise en 1966 un thriller unique, une référence incontournable !… Sur un rythme léger mais chargé d’une atmosphère paranoïaque, ce film distille le suspens sans pour autant faire appel à des moyens tapageurs, comme une musique envahissante… Le bruissement des feuilles sur les arbres, dans la fameuse scène du parc, suffit à rendre le décor bien plus inquiétant qu’il ne semble. Le formidable jeu des acteurs, David Hemmings en tête, assure de créer la touche d’angoisse supplémentaire. On pense à Fenêtre sur Cour, mais là où le maître Hitchcock déballait une grande intrigue avec tout son lot d’explications rationnelles garanties, Antonioni se tait et prépare un final fascinant à son œuvre, où tous les spectateurs laissent divaguer leur interprétation. Ce film a pour objet la photographie, ses sbires, le fantasme et le voyeurisme qui s’installent en eux. Un photographe nommé Thomas perd le lien avec la Réalité alors qu’il baignait dans l’aspect illusoire de son art… L’image ne peut que retracer la surface des choses et non leur essence, que ce soit sur une photographie ou sur une pellicule de cinéma. Les questions sont : quelle est l’importance de l’image, des objets, des apparences ?… Quel rôle jouent-ils sur la Réalité ? Le film ne nous réserve aucune réponse, juste quelques indices flous, comme les photographies de Thomas. Ce film, est-ce réellement un thriller ? Bonne question !… J’en ai mal au crâne ! Il est certainement un formidable portrait des années soixante, des "Swinging Sixties" dans une ville de Londres quelque peu retouchée, avec son lot de belles filles insouciantes et ses groupes de rock mythiques (apparition des Yardbirds avec leur sublime lâcher de guitare.) Un film beau, fascinant, lent, énigmatique, je ne trouve plus les mots,… Un dictionnaire, vite !… Merci !… ENVOUTANT et INOUBLIABLE, voilà !…
    SpecOmega
    SpecOmega

    6 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2011
    Le film est un peu spécial, on a l'impression qu'il ne démarre jamais vraiment... Et c'est finalement un peu le cas, quand on connaît l'histoire du tournage : Antonioni n'a pas eu les moyens (financiers) de tourner des scènes importantes (notamment celle du meutre) et a dû monter les scènes qu'il avait déjà et réussir à donner du sens. Il a réussi ce tour de force, mais on a tout de même l'impression d'un objet bancal.
    D'un point de vue cadrages et plans, c'est sobre et assez beau. L'absence de musique, les silences des personnages, notamment dans le parc où l'on entend que le vent est assez perturbant. La scène du club est également un peu posée là, sans but. Palme d'Or tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 avril 2008
    Merci à ma prof de cinéma de m'avoir prêté ce film, véritable chef-d'oeuvre des années 60. Pas étonnant qu'il est obtenu la Palme d'Or. Le film est beau, l'esthétique est très soignée, très années 60, mais il n'en demeure pas moins pessimiste. Antonioni nous parle ici de l'abscence de communication entre les hommes et critique leur goût pour la sophistication, qui les empêchent de voir correctement la réalité autour d'eux. Empreint d'une ambiance paranoïaque à laquelle Coppola ou De Palma ont rendu hommage, Blow Up est un film envoutant, que tout bon cinéphile se doit d'avoir vu, mais qui pourra rebuter certains par son abscence de dialogue et de péripéties.
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