Derniers Avis sur Centurion

Beaucoup de potentiel gâché par plusieurs défauts majeurs selon moi a commencer par le choix des acteurs incohérent et peu crédible (a commencer par Olga), un sentiment que tout est trop propre made in Hollywood (ça sent l'eau de Cologne alors que celà devrait sentir la sueur et la pisse). Reste quelques scènes de bataille plutôt bien foutues mais globalement c'est beaucoup de gâchis 3/5

Images magnifiques, nature somptueuse, sauvagerie de circonstance, ce film a de bons atouts pour réussir. Le scénario reste toutefois simpliste et manque d’épaisseur. Un certain lyrisme apporte de quoi ne pas s’ennuyer.

Ce long métrage envoie le spectateur au temps de l'Empire romain en pleine guerre sur le territoire Picte. Après le massacre de la neuvième légion (pas de spoiler, c'est dans la bande annonce), on retrouve un groupe d'hommes survivants qui tentent d'échapper à leurs poursuivants. Film basique de course poursuite sans grande originalité entrecoupé de scènes de bataille. La présence de Michael Fassbender, plus que crédible dans le rôle d'un centurion romain, donne une vraie pluvalue au film. Pas un grand film mais pas catastrophique.

Les péplums, ça existe depuis longtemps, ils étaient très à la mode dans les années 50-60-70, puis il y en a eu de moins en moins ; mais c’est en 2000 que Ridley Scott arrive avec « Gladiator » qui relancera le genre du péplum, et c’est d’un de ces films que nous allons parler aujourd’hui : « Centurion » de Neil Marshall.

Neil Marshall, on le connait tous, connu pour « The Descent » et « Dog Soldier », réalisera des épisodes de « Games of Throne » et « Black Sails » ; « Centurion » est le film en 2011 qui marque la fin de sa carrière au cinéma, avant de revenir en 2019 avec « Hellboy ».

Nous sommes en 117 après Jésus-Christ, l’empire Romain contrôle une grande partie de l’Europe et de l’Asie, mais en Grande-Bretagne, le peuple des Pictes (les ancêtres des Ecossais) résiste à l’envahisseur. Le centurion Quintus Dias est choisi par le général Virilius pour aller les combattre, mais Virilius se fait enlever par les Pictes ; Quintus et sa troupe doivent aller le chercher…

La première chose que l’on remarque dans ce film, ce sont les scènes de combats vraiment bien chorégraphiées mais assez violentes (c’est du Neil Marshall, donc c’est sanglant), décapitations et tranchages de mains sont au rendez-vous.
Les costumes sont magnifiques, aussi bien les armures romaines que les fourrures des Pictes, et que dire des décors qui sont sublimes.
Le jeu d’acteur est convaincant, le centurion Quintus Dias est parfaitement incarné par un Michael Fassbender plus que crédible.
Le rôle de la chasseuse picte est aussi bien représenté par Olga Kurylenko qui ne prononce pas un mot de tout le film (son personnage est muet), mais sa performance au combat est époustouflante.
J’aurais aimé voir un peu plus Dominic West, car il ne reste pas longtemps, mais il fait le job.
On peut noter aussi les rôles secondaires de Liam Cunningham, Riz Ahmed et Imogen Potts qui s’en sortent bien.
J’ai beaucoup apprécié le personnage de David Morissey (qui reviendra en Grande-Bretagne en Romain dans la série « Britannia »).
J’ai lu que le film n’a pas été très bien reçu quand il est sorti, mais je trouve que c’est un bon divertissement pour tous les fans de péplums et d’Histoire.
Donc à part une fin qui nous laisse sur notre faim, « Centurion » est un très bon film.

J ai choisi de valoriser Centurion car je trouve les critiques un peu injuste. Certes ce péplum est assez faible surtout comparé aux classiques du genre (Ben-Hur, Gladiator ou 300) mais il n'a pas l'ambition de rivaliser avec. En partant de cette facon, on ne peut être deçu. Centurion est en fait un film assez mineur mais qui n'echoue pas à raconter ce qu'il souhaite. A savoir une chasse à l'homme, aux limites nordiques de l'Empire romain. Riche en tension, doté de paysages sublimes et de personnages attachants ou menaçants, ce film est réussi malgré la faiblesse de son intrigue (et son caractère assez previsible). Des acteurs que j'adore, des scènes d'action prenantes et réalistes dans leur violence spoiler: avec en prime une romance mignonne
. Voyez Centurion !

Un bon petit péplum avec de beaux paysages et une bonne histoire. Les combats sont bien et de bon acteurs.

Que serait Michaël Fassbinder sans sa dentition ?
Centurion relate une tranche de vie, une course poursuite dans les décors à la fois simples et ensorceleurs du nord de la Bretagne insulaire.

L'Histoire ?
Le film évite de s'ancrer dans des intrigues vues, revues et corrigées. On n'en a du reste pas le temps.
On évite ainsi les anachronismes. L'ambiance générale tient la route sur le plan historique, si ce n'est l'absence flagrante de population sur des terres pourtant normalement peuplées.

Les personnages sont typés, certes, mais typiquement humains.
Le mal absolu l'est aussi.
De part et d'autre, les guerriers ont leurs raisons de se battre, de fuir, de se défendre, on est très loin d'un manichéisme suranné.

Les actrices et les acteurs sont sobres, les dialogues un rien trop brefs mais suffisants, la narration est haletante.
Un vrai bon film dans la lignée de classiques du genre, à une époque trop peu exploitée.

C'est un plutôt bon film. Les costumes romains et pictes sont très bons, les lieux de tournages superbes. Michael Fassbender que j'aime vraiment beaucoup est top dans son rôle de Centurion. Les scènes de batailles et combats sont plutôt excitante. Après l'issue finale était très prévisible mais cela va de soit.

Bon c'est sûrement pas le film de l'année mais ça reste un bon film quand même, de bons acteurs, de bons décors, de bonnes scènes d'actions et de batailles. Le seul reproche je trouve c'est la pisteuse qui retrouve trop facilement la trace c'est quand même étrange et la raison étrange de celui qui prend en otage à la fin.

C'est plus un film d'aventure qu'un film historique. En effet, si le décors des camps et les costumes de l'époque semblent bien reconstitués, il y a beaucoup d'anachronisme. En l'an 117 l'empereur Hadrien succède à Trajan. Mais le général Agricola, beau-père du grand historien Tacite est mort en 93 sous Domitien. C'est d'ailleurs cet empereur qui décide d'abandonner l'Ecosse alors qu'Agricola vient de remporter une victoire décisive sur les Pictes. Mais il a besoin de ses légions pour vaincre le peuple germanique des Chattes. Ce qui vaudra d'ailleurs le tître de Germanicus à Domitien.

Un scénario rudimentaire sur fond de paysages époustouflants. Niveau hémoglobine c'est amplement réussi : des torrents de sang coulent à chaque scène. La tension est perpétuelle, un très bon point. Malgré tout cela ne suffit pas à notre bonheur.
Un sous Gladiator !

En l’an 117 après Jésus-Christ, l’Empire romain continue d’étendre son pouvoir. Au nord de l’Angleterre, ses légions sont pourtant confrontées à la résistance des Pictes, un peuple barbare qui défend âprement son territoire. En 2010, le réalisateur britannique Neil Marshall signe un film d'action comportant de nombreuses scènes sanguinaires gratuites. Avec un scénario classique où le héros (Michael Fassbender) finit par vaincre, ce péplum n’offre aucune originalité. Bref, seul le rythme soutenu permet d’éviter de classer ce long-métrage dans la catégorie des navets.

Un film appréciable, sans grande prétention mais efficace. Les acteurs sont plutôt convaincants, les scènes sont marquantes et bien rythmées, aucun "blabla" inutile.

0,5 points pour les costumes, et encore ! Il est très rare que je coupe un film. En général je laisse sa chance au metteur en scène, au scénario, aux acteurs, aux costumes, aux décors, aux bonnes scènes, aux effets spéciaux. Mais là rien ! Je me suis fait avoir pensant trouver une sorte de suite de Gladiator. On en est très loin ! Donc à moins d'avoir une passion morbide pour les scènes sanguinolentes et de se moquer totalement du sens d'une histoire, voilà un film à éviter absolument.

J'ai plutôt pris pour habitude de défendre le cinéma grossier de Neil Marshall pour son côté fun malgré tout (The descent, Doomsday et même pourquoi pas le navet War dogs), mais là s'en est trop.
Hélas pour Marshall, l'Histoire ne souffre pas la médiocrité ni la caricature et il s'y vautre allègrement.
Faits historiques douteux, anachronismes, clichés enfilés comme des perles, personnages souvent ratés (Olga Kurilenko... 50kg easy contre des légionnaires... Muette et mono expressive... Ridicule).
Carton rouge!